Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Tired of seeing ads while studying? Now you can enjoy an "Ads Free" version of the site for as little as 10¢ a day and support a great cause!
Click here to learn more!
Click here to learn more!
Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Philippians 4". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/philippians-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur Philippians 4". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-23
Ch. 4 v. 1-3 â Fermeté et travail par la grâce, dans la marche ici-bas
Ch. 4 v. 1 â Demeurer ferme dans le Seigneur, en ayant les yeux sur Lui
Conséquences difficiles de la fermeté, même parmi les saints
[4:1] Ainsi, les Philippiens devaient donc demeurer fermes dans le Seigneur. Câest une chose difficile lorsque la mesure spirituelle de la vie chrétienne a universellement baissé; câest une chose pénible aussi; car en demeurant fidèle, on sâisole beaucoup et les cÅurs des autres sont gênés. Mais lâEsprit nous a donné très clairement lâexemple, le principe, le caractère de cette marche et la force nécessaire pour la suivre. Si on a les yeux sur Christ, tout est facile : sa communion donne de la clarté et de la certitude, et vaut tout le reste, tout ce que, peut-être, nous perdons.
Douceur de Paul sur ce sujet, en contraste avec celui des faux docteurs
Cependant lâapôtre parle avec douceur de ces personnes; elles nâétaient pas pour son cÅur comme les faux docteurs judaïsants, qui corrompaient les sources de la vie et barraient le chemin qui conduit lââme à la communion de Dieu en amour. Les premiers avaient perdu la vie de communion ou nâen avaient jamais eu que lâapparence. Paul les pleurait [(3:18-19)].
Ch. 4 v. 2-3 â Pensée de Paul pour tous ceux qui travaillent pour Christ
Je pense que lâapôtre avait envoyé sa lettre aux Philippiens par Ãpaphrodite [(2:28)], qui aussi, il est probable, avait écrit cette lettre sous sa dictée; Paul ayant dicté toutes ses épîtres, sauf celle aux Galates, quâil a écrite de sa propre main, ainsi quâil nous le dit lui-même [(Gal. 6:11)]. [4:3] Quand donc lâapôtre dit : mon « vrai [ou fidèle] compagnon de travail » (chap. 4:3), il parle, je le pense, dâÃpaphrodite, et sâadresse à lui. [4:2] Mais il pense aussi à deux sÅurs qui nâétaient pas dâaccord pour résister à lâEnnemi. Il voulait de toute manière quâil y ait unité de cÅur et dâesprit; [4:3] il prie Ãpaphrodite (si câest bien de lui quâil est question ici), comme ouvrier du Seigneur, dâaider ces femmes fidèles qui avaient travaillé de concert avec Paul pour propager lâÃvangile. Peut-être Ãvodie et Syntyche étaient-elles de ce nombre. Lâenchaînement des pensées le fait supposer. Lâactivité de ces deux femmes, ayant dépassé la mesure de leur vie spirituelle, se trahissait en des mouvements de volonté propre qui les mettaient en désaccord lâune avec lâautre. Cependant elles ne sont pas oubliées à côté de Clément et dâautres coouvriers de lâapôtre lui-même, dont les noms sont dans le livre de vie; car lâamour du Seigneur se souvient de tout ce que fait sa grâce, et cette grâce a une place pour chacun de ceux qui lui appartiennent.
Ch. 4 v. 4-9 â Marche pratique ici-bas, selon notre vocation céleste
Ch. 4 v. 4 â Christ, source immuable de joie pour le fidèle, même dans les difficultés
[4:4] Lâapôtre revient maintenant aux exhortations pratiques, adressées aux fidèles pour leur vie ordinaire, afin quâils marchassent selon leur vocation céleste. « Réjouissez-vous⦠dans le Seigneur », leur dit-il (vers. 4). [3:18] Sâil pleure même sur un grand nombre qui se disent chrétiens, [4:4] il se réjouit néanmoins toujours dans le Seigneur : en Lui se trouve ce que rien ne peut changer. Lâétat du cÅur de Paul en présence des sujets de tristesse nâest pas un état dâindifférence qui empêche de pleurer, mais il y a pour lui une source de joie qui ne fait quâaugmenter dans la détresse, à cause de son immutabilité, et qui devient toujours plus pure dans le cÅur, en devenant toujours plus sa seule joie; et elle est en soi la seule source de joie infiniment pure. Quand elle est notre seule source, la conséquence en est que nous aimons les autres. Si nous les aimons
nous perdons quelque chose de lui. Lorsque le cÅur est sevré de toute autre source de joie par les exercices quâil traverse, la joie en Christ demeure dans toute sa pureté, et lâintérêt que nous portons aux chrétiens participe à cette pureté dâaffection. Rien non plus ne trouble cette joie, parce que Christ ne change pas : plus il est connu, mieux nous savons jouir de ce qui ne fait que grandir par sa connaissance. Mais lâapôtre exhorte les chrétiens à se réjouir : câest leur témoignage à la valeur de Christ, câest leur vraie portion. Quatre ans de prison enchaîné à un soldat ne lâavaient pas empêché de se réjouir, ni de pouvoir en exhorter dâautres dans des circonstances plus faciles que les siennes.Ch. 4 v. 5-6 â Douceur et tranquillité en jouissant de Christ seul
[4:5] Or la même chose rend les chrétiens modérés et doux; les passions, quand on jouit de Christ, ne sâexcitant pas dans la recherche dâautres choses. [4:6] Dâailleurs, Christ est près. Encore un peu de temps, et tout ce pour quoi lâhomme sâagite cédera la place à Celui dont la présence tient la volonté en bride (ou plutôt la met de côté) et remplit le cÅur; en attendant quâIl vienne, on ne sâinquiète pas des choses dâici-bas. Quand il viendra, nous serons occupés dâautre chose que de ce pauvre monde.
Ch. 4 v. 6-7 â Confiance en exposant tous nos soucis à Dieu, et paix qui en découle
[4:5] Non seulement la volonté et les passions doivent être bridées et se taire, [4:6] mais les soucis pareillement. Nous sommes en relation avec Dieu. Il est notre refuge en tout. Or les événements nâinquiètent pas Dieu. Il connaît la fin de toutes choses depuis le commencement; il sait tout, et le sait dâavance. Les événements nâébranlent ni son trône, ni son cÅur; ils accomplissent toujours ses desseins. Mais Dieu est amour pour nous; nous sommes par la grâce les objets de ses tendres soins; il nous entend et incline son oreille pour nous écouter. En toutes choses donc, au lieu de nous inquiéter et de peser les choses dans nos propres cÅurs, nous devons présenter nos requêtes à Dieu avec prière, avec supplication, avec un cÅur qui se met à nu; car nous sommes des êtres humains, mais connaissant le cÅur de Dieu, qui nous aime parfaitement : de sorte quâen demandant même, nous pouvons déjà rendre grâces, parce que nous sommes sûrs de la réponse de sa grâce, quelle quâelle soit; ce sont nos propres requêtes aussi que nous devons lui présenter. Et ce nâest point là un froid commandement de découvrir quelle est sa volonté et puis de venir : nous devons aller porter nos requêtes. [4:7] Câest pourquoi, il nâest pas dit : Vous aurez ce que vous demandez, mais : La paix de Dieu gardera vos cÅurs. Câest avoir confiance; et sa paix, la paix de Dieu lui-même, gardera nos cÅurs. Lâapôtre ne dit pas que nos cÅurs garderont la paix de Dieu, mais lorsque nous avons jeté notre fardeau sur Celui dont rien ne peut troubler la paix, sa paix garde nos cÅurs. Notre trouble est devant lui, et la paix constante du Dieu dâamour, qui se charge de tout et sait tout dâavance, tranquillise notre cÅur déchargé et nous communique la paix qui est en lui. Et cette paix, en effet, surpasse toute intelligence (ou du moins par elle il garde nos cÅurs), comme lui-même il surpasse toutes les circonstances qui peuvent nous inquiéter, et le pauvre cÅur de lâhomme qui sâen inquiète. Oh ! quelle grâce que nos soucis mêmes fassent que nous soyons remplis de cette merveilleuse paix, si nous savons les apporter au Dieu qui est fidèle. [4:6] Quâil nous soit donné de savoir bien maintenir ces entretiens avec Dieu et leur réalité, afin quâil y ait beaucoup de communication entre nos âmes et lui, et que nous connaissions ses voies à lâégard des croyants.
Ch. 4 v. 8-9 â Communion avec Dieu dans la marche, dans tout ce qui est bon
[4:8] Au reste, le chrétien, quoique marchant au milieu du mal et des épreuves, ainsi que nous lâavons vu, doit sâoccuper de tout ce qui est bon; il doit vivre dans cette atmosphère, de sorte que son cÅur soit pénétré de son influence et quâil soit habituellement là où Dieu peut se trouver. Cet avertissement est de la plus haute importance. On peut sâoccuper du mal pour le condamner, et lâon peut avoir raison, mais ce nâest pas là avoir communion avec Dieu dans ce qui est bon. Mais quand on est occupé par sa grâce de ce qui est bon, de ce qui vient de lui, [4:9] le Dieu de paix lui-même est là présent. [4:7] Dans les détresses nous aurons ainsi la paix de Dieu; [4:9] dans notre vie ordinaire, le Dieu de paix, si cette vie est celle dont Paul était lâexemple pratique [(3:17)]; quant à leur marche, en le suivant, dans ce quâils avaient appris, entendu de lui, et vu de lui, les Philippiens trouveraient ainsi Dieu avec eux.
Ch. 4 v. 10-20 â Expérience de ce quâest Dieu en toutes circonstances
Ch. 4 v. 10-18 â Joie dans la libéralité des fidèles, comme fruit pour Dieu, et non pour Paul
[4:10] Cependant, quoique telle fût son expérience, Paul se réjouissait beaucoup de ce que les soins affectueux des chrétiens de Philippes pour lui avaient refleuri. [4:11] Il pouvait bien, quant à lui, se réfugier auprès du Seigneur; [4:10] mais il lui était doux dans le Seigneur dâavoir ce témoignage dâaffection de la part des Philippiens. Il paraît que lâapôtre avait été dans le besoin, mais ce besoin même était devenu pour lui lâoccasion dâune confiance plus complète en Dieu. On peut le supposer par ses paroles; mais, ajoute-t-il avec une grande délicatesse, il ne voulait pas, en disant que les soins des Philippiens pour lui avaient refleuri maintenant enfin, faire supposer quâils lâavaient oublié. Ces soins étaient dans leurs cÅurs, seulement, lâoccasion dâexprimer leur amour avait manqué. [4:11] Aussi Paul ne parlait-il pas eu égard à ses besoins; il avait appris â et câétait le résultat béni de ses expériences que nous trouvons ici â à se contenter de tout et ainsi à ne dépendre de personne : [4:12] il savait être abaissé, il savait être dans lâabondance; de toute manière il était instruit à être rassasié et à avoir faim, à être dans lâabondance et dans la pénurie; [4:13] il pouvait tout par Celui qui le fortifiait. Douce et précieuse expérience ! non seulement parce quâelle rend capable de faire face à toutes les circonstances â ce qui est dâun grand prix â mais parce que le Seigneur est connu comme lâami constant, fidèle et puissant, du cÅur. La pensée que lâapôtre veut exprimer nâest pas : « je puis toutes choses », mais « je puis toutes choses en celui qui me fortifie ». Il parle dâune force continuelle découlant dâune relation avec Christ et de rapports avec lui entretenus dans le cÅur. Il ne dit pas non plus seulement : « on peut toutes choses » â cela est vrai; mais Paul lâavait appris en pratique; il savait de quoi il pouvait être assuré et à quoi sâen tenir â sur quel terrain il était maintenant. Christ lui avait été toujours fidèle, lâavait fait passer par tant de difficultés et de moments prospères, que Paul avait appris à se confier en lui, et non dans les circonstances. Or, Lui restait le même. [4:14] Toutefois, les Philippiens avaient bien fait (vers. 14); aussi ce quâils avaient fait nâétait pas oublié par Paul. [4:15] Dès le commencement, Dieu leur avait fait cette grâce, et ils avaient suppléé aux besoins de son serviteur, [4:16] même quand il nâétait pas avec eux. Il sâen souvenait avec affection; [4:17] non quâil recherchât un don, mais il recherchait du fruit à leur propre profit. [4:18] « Or jâai amplement de tout », dit-il, son cÅur revenant à la simple expression de son amour; « je suis dans lâabondance; je suis comblé, ayant reçu dâÃpaphrodite ce qui mâa été envoyé de votre partâ¦, un parfum de bonne odeur, un sacrifice acceptable, agréable à Dieu » (vers. 18).
Ch. 4 v. 19-20 â Connaissance de Dieu par lâexpérience, et repos en Lui
[4:19] Le cÅur de lâapôtre se reposait en Dieu; son assurance à lâégard des Philippiens lâexprime.
Dieu, dit-il, suppléera à tous vos besoins, richement : il ne pas que Dieu le fasse : il avait appris ce quâétait ce Dieu, par sa propre expérience. Dieu, dit-il, Celui que jâai appris à connaître dans toutes les circonstances par lesquelles jâai passé, vous comblera de tous les biens. Et ici Paul revient au caractère de Dieu tel quâil lâavait connu. Dieu agirait ainsi à lâégard des Philippiens selon ses richesses en gloire par le Christ Jésus. Câétait dans la gloire que Paul avait appris à le connaître au commencement : tel il lâavait connu tout le long de son chemin varié, plein dâépreuves dâici-bas, et de joie dâen haut. [4:20] Aussi câest en unissant les Philippiens à lui-même dans cette confiance que lâapôtre termine lâépître : « Or à notre Dieu et Père (car tel était Dieu, pour les Philippiens aussi) soit la gloire aux siècles des siècles ! » (vers. 20). Il applique aux Philippiens ses propres expériences de ce que Dieu était pour lui, et de la fidélité de Christ; câest ce qui satisfaisait son amour et lui donnait du repos à leur égard. Câest là une consolation quand on pense à lâAssemblée de Dieu.Conclusion de lâépître
Ch. 4 v. 21-22 â Salutations pour les Philippiens
[4:21] Paul envoie aux Philippiens les salutations des frères qui sont avec lui [4:22] et celles des saints en général, et en particulier de ceux de la maison de César : car là même Dieu avait trouvé des âmes dociles par la grâce à la voix de son amour.
[4:22] Il termine lâépître par la salutation qui servait de garantie dans toutes ses épîtres, quâelles étaient bien de lui.
Expérience normale du chrétien dans sa marche
Confiance en Dieu même dans la ruine
Lâétat des assemblées de nos jours, lâétat des enfants de Dieu dispersés de nouveau, souvent comme des brebis sans berger, est bien autrement un état de ruine que ne lâétait celui des assemblées à lâépoque où lâapôtre écrivait : mais cela ne rend que plus précieuse lâexpérience de lâapôtre, dont Dieu a bien voulu nous donner le tableau dans cette épître; expérience dâun cÅur qui se confiait en Dieu seul et appliquait cette expérience à lâétat des âmes privées des ressources naturelles qui se rattachaient au corps organisé de Christ tel que Dieu lâavait formé sur la terre. Lâensemble de lâépître présente lâexpérience chrétienne normale, câest-à -dire la supériorité que donne la marche selon lâEsprit sur tout ce que nous avons à traverser. Il est remarquable que le péché ne sây trouve pas mentionné, ni la chair non plus, si ce nâest pour dire que lâapôtre nâavait pas confiance en elle [(3:3)].
Supériorité de la marche par lâEsprit, sans même mention du péché
Il avait lui-même alors une écharde pour la chair [(2 Cor. 12:7)]; mais lâexpérience normale du chrétien consiste à marcher selon lâEsprit au-dessus et à lâabri de tout ce qui peut mettre la chair en activité.
Sujets des différents chapitres de lâépître
Le lecteur remarquera que le chapitre 3 place la gloire devant le chrétien et présente lâénergie de la vie chrétienne; au chapitre 2 nous trouvons lâanéantissement et lâabaissement de Christ [(v. 7-8)], dont les résultats se voient dans un esprit de grâce chez le chrétien, et dans les égards pour les autres, tandis que le dernier chapitre nous donne une supériorité sur toutes les circonstances, laquelle est pleine de bénédictions.