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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Numbers 20". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/numbers-20.html.
bibliography-text="Commentaire sur Numbers 20". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-29
Verset 1
Les eaux de Mériba (1-13)
Ce récit est le produit de la combinaison des narrations renfermées dans les documents élohiste et jéhoviste. Il nous transporte dâune manière brusque au moment décisif où, après les trente-huit ans de séjour au désert, le peuple renouvelé se prépare à entreprendre la conquête de Canaan. Sans doute lâesprit qui lâanime se ressent encore des dispositions mauvaises qui régnaient dans la génération précédenteâ¯; on remarque cependant un caractère moins intense dans les révoltes et une influence bienfaisante produite par les circonstances nouvelles qui commencent à se produire. Ce récit nous fait connaître les raisons pour lesquelles Moïse, Aaron et Marie nâentrèrent pas dans la Terre promise.
Arrivèrent au désert de Tsin, dans le premier mois. Lâannée nâest pas indiquée, peut-être parce que nous avons ici un simple fragment tiré dâun texte plus développé. Comme Aaron est mort sur la montagne de Hor, au pied de laquelle le peuple arriva après son départ de Kadès (verset 22) et que cette mort eut lieu le premier jour du cinquième mois de la quarantième année (Nombres 33.38), on doit conclure de là que le premier mois dont parle notre verset est le premier de la quarantième année. Cette supposition sâaccorde avec Nombres 33.36, passage dâoù il résulte que les Israélites, après avoir poussé leurs pérégrinations dans le désert jusquâà Etsion-Guéber, à lâextrémité septentrionale de la mer Rouge, finirent par se rassembler à Kadès, dâoù ils devaient partir pour prendre possession de la Terre promise. Peut-être lâexpressionâ¯: toute lâassemblée, fait-elle allusion à ce rassemblement complet à la suite dâune dispersion relative des tribus dans le désert.
Marie mourut. Si elle était cette sÅur aînée de Moïse dont il est parlé Exode 2.4-8, elle devait être plus âgée que Moïse et quâAaron lui-même, qui nâavait que trois ans de plus que son frèreâ¯; par conséquent, au moment de sa mort, elle devait avoir près de cent trente ans, puisque, dâaprès Nombres 33.39, Aaron mourut quatre mois après, âgé lui-même de cent vingt-trois ans.
Verset 2
Il nây avait point dâeau. Nous avons vu que la vallée de Rithma, dans le voisinage de laquelle devait se trouver Kadès, était riche en eau. Mais il se peut quâune année de sécheresse eût à ce moment fait tarir les fontaines.
Verset 3
Querella. Le verbe rib, quereller, est en rapport avec le nom de Mériba (verset 13), tout comme dans le récit Exode 17.1-7. Dans cette détresse la génération nouvelle se montre défiante et rebelle comme ses pères.
Que nâavons-nous périâ¦! Allusion soit à la catastrophe racontée Nombres 16.41-49, soit à la mort successive de tous les adultes appartenant à lâancienne génération.
Verset 6
Se retirèrent. La situation devient menaçante. Moïse et Aaron se réfugient auprès de lâÃternel, à lâentrée du sanctuaire.
Verset 8
Prends la vergeâ¯: celle avec laquelle Moïse avait fait tous ses miracles en Ãgypte (Exode 17.5). Elle devait avoir été déposée dans le Tabernacle (verset 9) et elle y était restée inactive pendant les années de jugement, durant lesquelles Dieu nâétait pas intervenu directement dans les affaires du peuple. En tout cas il ne faut pas la confondre avec celle qui avait fleuri comme emblème du sacerdoce dâAaron (Nombres 17.8).
Le voyageur Rowlands décrit ainsi la localité dâAïn-Kadèsâ¯: Il y a là un rocher massif, complètement isolé, formant lâavant-mont de la montagne qui sâélève au nordâ¯; ce rocher, absolument nu, est le seul visible dans toute la contrée. Jâadmirai le torrent qui en sort et qui, au bout de quatre cents pas, se perd dans le sable. Dans tout le désert je nâai rien trouvé dâaussi charmant que ce courant dâeau excellente. Les Bédouins le nomment Kudès et Aïn-Kadès (source de Kadès).
En voyant tarir cette source qui lâavait abreuvé depuis si longtemps, le peuple était tombé dans une grande perplexité.
Au rocherâ¯: à celui qui se trouvait là , dans le voisinage. Il existe une légende rabbinique dâaprès laquelle ce rocher serait le même que celui qui avait fourni de lâeau au peuple à Réphidim (Exode 17.6) et qui lâaurait accompagné de station en station pendant tout le voyage au désert. Il est possible que Paul fasse allusion à cette légende, mais en la spiritualisant (1 Corinthiens 10.4).
Verset 10
Au premier coup dâÅil il ne paraît pas quâil y ait rien de répréhensible dans cette allocution que Moïse adresse au peuple. Câest pourquoi plusieurs ont pensé que sa faute et celle dâAaron avaient consisté à frapper le rocher, tandis que Dieu leur avait simplement ordonné de lui parler. Mais on ne comprend pas dans ce cas pourquoi Dieu lui aurait ordonné de prendre en main la verge, cette verge dont il sâétait, dans un cas tout semblable (Exode 17.6), servi pour frapper. Lâauteur du Psaume 106 nâa certainement pas compris la chose de cette manière car câest dans les paroles de Moïse quâil fait consister sa fauteâ¯: Ils (les Israélites) aigrirent son esprit et il parla légèrement de ses lèvres (verset 33).
On doit admettre en tout cas que la faute de Moïse provint avant tout de lâétat dâimpatience et dâirritation où lâavait jeté cette explosion soudaine de mécontentement et de révolte de la part de la nouvelle génération quâil avait lieu de croire meilleure que la précédente. De là dériva une première fauteâ¯: il désobéit à Dieu en sâadressant non pas au rocher, comme cela lui avait été ordonné, mais au peuple. Il aurait dû être lâintermédiaire entre la volonté divine et le rocher en transformant celui-ci, par lâordre divin, en une source bienfaisante. Au lieu de cela, il se place entre Dieu et le peuple en adressant à celui-ci les plus vifs reproches. Cette fausse position quâil prend est son premier tort.
Voici le secondâ¯: au lieu de faire porter son reproche sur la conduite du peuple envers Dieu, il laisse percer le sentiment amer de la blessure personnelle dont il est lâobjet avec Aaron. Rebelles, vous ferons-nous sortir de lâeauâ¯? Précédemment il disaitâ¯: Qui est Aaronâ¯? câest-à -direâ¯: quel est-il et que suis-je moi-même, pour que vous vous en preniez à nousâ¯? Il sâeffaçait ainsi lui et son frère derrière le Dieu au nom duquel ils agissaient. Maintenant il met en avant sa propre personne et celle de son frère comme si câétaient eux qui étaient en cause.
En troisième lieu il est difficile de méconnaître dans la question de Moïseâ¯: Vous ferons-nous sortirâ¦â¯? une sorte de doute comme sâil hésitait à promettre positivement la délivrance. Au lieu de glorifier Dieu par une parole de foi joyeuse et triomphante, il voile lâéclat de la majesté divine par une interrogation ambiguë. Ajoutons enfin à tout cela ce double coup de verge qui trahit lâirritation et lâimpatience et semble vouloir ajouter un déploiement de force tout humaine à lâaction de la puissance divine. Comparez sur ce point les divers passages où il est fait allusion à cet événementâ¯: verset 24â¯; Nombres 27.14â¯; Deutéronome 32.51â¯; Psaumes 106.33.
Verset 12
Parce que vous nâavez pas cru. Ce que nous venons de dire nâempêche pas que la conduite de Dieu envers ses deux fidèles serviteurs ne puisse paraître bien sévère. Mais il faut se rappeler quâil est plus redemandé à celui qui a plus reçu et que plus un fidèle a pénétré dans lâintimité du souverain, plus une faute, même légère en apparence, quâil commet à son égard, acquiert de gravité.
Verset 13
Les eaux de Mériba. Un nom semblable (Massa et Mériba, tentation et querelle) avait été donné à la localité voisine du Sinaï où une délivrance analogue avait été accordée (Exode 17.7) et lâon a pris de là occasion dâenvisager les deux récits comme étant ceux dâun seul et même fait dont la tradition aurait gardé le souvenir sous deux formes un peu différentes. Mais cette identification nâest pas possible, dâabord à cause du rôle absolument différent que joue Moïse dans les deux scènes, puis à cause de la participation dâAaron dans la seconde, trait qui sâexplique sans, doute par la haute position à laquelle Aaron avait été élevé dans lâintervalle. Nombres 27.14 distingue expressément le second Mériba du premier en ajoutantâ¯: Mériba de Kadès, Voir aussi Deutéronome 32.51.
Et il se sanctifia en eux. Le terme de sanctifier signifieâ¯: reconnaître la perfection du caractère divin. Câest ce quâauraient dû faire Aaron et Moïse par lâordre donné au rocher au nom de lâÃternel (verset 12â¯: pour me sanctifier aux yeux des fils dâIsraël)â¯; et câest ce quâaurait dû faire le peuple par sa confiance en lâÃternel. Cet hommage, qui lui a été refusé, Dieu se le rend à lui-mêmeâ¯: il se sanctifie par le châtiment en la personne de ceux qui ne lâont point sanctifié par leur obéissance.
Ce récit porte en lui-même la garantie de son authenticitéâ¯; nous y voyons les deux chefs de la théocratie, le législateur et le premier souverain sacrificateur, placés par leur faute parmi les coupables auxquels leurs péchés attirent lâexclusion de la Terre promise. La légende ne saurait avoir inventé un pareil fait. Si dâailleurs elle avait jamais voulu le faire, elle eût imaginé une faute plus saisissable quâune parole peu claire et en apparence assez innocente.
Verset 14
Pourparlers avec les Ãdomites (14-21)
Le peuple entier se trouve de nouveau réuni à Kadès à la suite de ses pérégrinations au désert. La quarantième année a commencé et le moment est venu pour Moïse de prendre les mesures pour préparer lâentrée du peuple dans la Terre promise. Le cours des faits dans cette partie de lâhistoire est obscur. La route directe aurait conduit Israël droit au nord, par le midi de Canaan. Présentait-elle des difficultés de terrain trop considérables pour une caravane très nombreuse et épuisée par un si long séjour au désertâ¯? En octobre 1842, Rowlands, parti dâHébron et se dirigeant vers le sud, rencontra, dit-il, deux chaînes de montagnes qui, comme des barrières colossales, sâélevaient entre lui et Kadès. Elles étaient séparées par la vallée profonde, allant de lâest à lâouest, du Wadi Murrey (voir Ritter, XIV, pages 1083-1084). Quoi quâil en soit, Moïse préféra se diriger droit à lâest en essayant de traverser le pays des Ãdomites, afin dâarriver en Canaan par lâorient de la mer Morte et, du Jourdain. Nous avons vu également que le cortège égyptien qui ramenait à Hébron le corps de Jacob ne prit point la route directe du Négueb, mais arriva en Palestine en faisant à lâest le tour de la mer Morte (Genèse 50.7-11).
Au roi dâÃdom. Nous avons dit que le territoire des Ãdomites sâétendait dans ce temps à lâouest de lâAraba et comprenait le plateau de lâAzazimât jusque près de Kadès. Le peuple devait donc, en se dirigeant vers lâorient, traverser le territoire des Ãdomites dans toute sa largeur, depuis lâAzazimât, à travers lâAraba, jusquâà la chaîne qui borde cette grande vallée du côté de lâest. Câest dans ce but quâil envoie des messagers au roi dâÃdom pour lui demander libre passage par son pays. Ce fait est rappelé par Jephté (Juges 11.17), qui nous apprend en outre quâune ambassade fut envoyée en même temps au roi de Moab et que les Moabites refusèrent comme les Ãdomites.
Les peinesâ¯: celles que nos pères ont éprouvées dans le pays dâÃgypte, puis dans le désert.
Verset 16
Un angeâ¯: lâange qui conduisait les Israélites dans le désert et qui est souvent mentionné dans lâExode (Exode 14.19â¯; Exode 23.20, etc.).
à la limite de ton territoireâ¯: près de la frontière nord-ouest du pays dâÃdom, vers le Négueb.
Verset 17
Lâeau des puits. Si les Israélites ne trouvent pas de lâeau dans les torrents, ils ne prendront pas lâeau des puits sans la payer (verset 19â¯; Deutéronome 2.6).
La route royaleâ¯: route militaire, très largeâ¯; on appelle encore aujourdâhui ces routes en Orient routes du sultan. Celle dont il est ici question devait traverser le territoire des Ãdomites en droite ligne, de lâouest à lâest, depuis Kadès jusquâau-delà des montagnes de Séirâ¯; les Israélites sâengagent à la suivre sans fourrager à droite et à gauche.
Verset 19
Ce nâest pas une affaire. Ce que je te demande ne peut, te causer aucun dommage.
Verset 20
Dès que les pourparlers sont rompus, les Ãdomites prennent les armes pour empêcher que le passage ne soit forcé. Nous voyons à cette occasion éclater lâantipathie du peuple édomite contre les Israélites, héritage de celle qui avait régné entre les pères des deux peuples. Sur le changement subséquent de conduite de la part des Ãdomites (Deutéronome 2.4â¯; Deutéronome 2.29, voir à ce dernier passage).
Verset 21
Sâen détourna. Il renonça à suivre la route qui traversait le pays dâÃdom et resta encore un certain temps à Kadès jusquâà ce quâil eût pris une nouvelle décision (Juges 11.17).
Verset 22
Mort dâAaron (22-29)
à la montagne de Hor. La tradition est unanime à placer cette montagne à lâest de lâAraba, dans les monts de Séir, non loin de la ville de Pétra. Au nord-ouest du Wadi-Mousa ou vallée de Moïse sâélève une montagne en forme de cône irrégulier à trois pointes rocheuses qui porte le nom de montagne dâAaron, Djébel-Haroun. Sur le sommet le plus élevé (1329 mètres) les Arabes montrent le tombeau dâAaron. Mais la situation de Kadès, telle quâelle est aujourdâhui déterminée, est incompatible avec cette tradition dont la fausseté ressort dâailleurs de notre récit mêmeâ¯; car de cette manière la montagne de Hor se trouverait en plein pays dâÃdom et lâon ne pourrait comprendre ni comment les Israélites auraient traversé ce pays malgré la défense de son roi, ni comment le roi cananéen dâArad dont il va être parlé aurait poursuivi les Israélites sur le territoire édomite et lorsquâils étaient déjà à une si grande distance de ses Ãtats. Il faut donc chercher la montagne de Hor ou plutôt Hor-la-montagne, comme dit notre texte, beaucoup plus près de Kadès et à lâoccident de lâAraba, dans le voisinage de lâun des wadis qui se dirigent vers lâextrémité méridionale de la mer Morte. En longeant la frontière occidentale, puis septentrionale des Ãdomites, les Israélites se rapprochaient du territoire du roi dâArad qui habitait dans le midi de Canaan. Nous ne pouvons déterminer dâune manière plus précise lâemplacement de cette montagne. Deutéronome 10.6 désigne lâendroit de la mort dâAaron par le nom de Moséra (voir à Nombres 33.30).
Verset 24
Vers les siens. Voir Genèse 25.8, note.
Rebelles. Voir verset 10, note.
Verset 26
Ses vêtements. Moïse doit dévêtir Aaron comme il lâavait revêtu (Lévitique 8.7), et cela, avant le moment de sa mortâ¯: car les vêtements sacerdotaux ne doivent entrer en aucun contact avec une personne morte.
La transmission de ces vêtements sacrés est le symbole de la transmission de la charge.
Dieu soustrait aux regards du peuple lâexécution du châtiment douloureux dont il frappe ce serviteur fidèle, mais qui avait été souvent faible et lâche.
Verset 28
Aaron mourut là . Le Deutéronome ajoute (Deutéronome 10.6) quâil y fut enterré, sans doute par Moïse, puisque Eléazar, comme souverain sacrificateur, ne pouvait toucher à la dépouille mortelle de son père (Lévitique 21.11). Voir note, verset 1.
Verset 29
Trente jours. Le deuil pour Moïse sera de même durée (Deutéronome 34.8)â¯; pour Joseph il avait été de soixante-dix jours (Genèse 50.3).