Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Take your personal ministry to the Next Level by helping StudyLight build churches and supporting pastors in Uganda.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Numbers 20". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/numbers-20.html.
bibliography-text="Commentaire sur Numbers 20". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-29
«Et les fils dâIsraël, toute lâassemblée, vinrent au désert de Tsin, le premier mois; et le peuple habita à Kadès; et Marie mourut là , et y fut enterrée.» (Vers. 1.)
Le chapitre que nous allons examiner offre un exemple remarquable de la vie et des expériences du désert. Nous y voyons Moïse, le serviteur de Dieu, traversant quelques-unes des scènes les plus pénibles de sa carrière si pleine dâévénements. En premier lieu, Marie meurt. Celle dont on avait entendu la voix au milieu des scènes brillantes du chapitre 15 de lâExode, chantant lâhymne de victoire, disparaît, et sa dépouille est déposée dans le désert, de Kadès. Le tambourin est mis de côté. Les chants sâéteignent dans le silence de la mort. Elle ne peut plus conduire les danses. Elle avait chanté mélodieusement en son temps; elle avait saisi dâune manière heureuse le ton de ce magnifique cantique de louange entonné sur la rive de résurrection de la mer Rouge. Son chant personnifiait la grande vérité principale de la Rédemption. «Chantez à lâÃternel, car il sâest hautement élevé; il a précipité dans la mer le cheval et celui qui le montait.» Câétait vraiment un thème sublime. Câétait le langage convenable en cette joyeuse circonstance.
Mais maintenant la prophétesse disparaît de la scène; la voix de mélodie est changée en voix de murmure. La vie du désert devient fatigante. Les expériences du désert mettent la nature à lâépreuve; elles dévoilent ce qui est dans le cÅur. Quarante années de fatigues et de labeurs produisent de grands changements dans le peuple. Il est rare, en vérité, de trouver des exemples de chrétiens chez lesquels la sève et la fraîcheur de la vie spirituelle soient conservées, bien moins encore augmentées, à travers toutes les phases de la vie et de la lutte chrétiennes. Ce fait ne devrait pas être si rare; le contraire devrait avoir lieu, puisque les détails réels, les sérieuses réalités de notre sentier dans ce monde, sont pour nous autant dâoccasions de faire lâexpérience de ce que Dieu est. Béni soit son nom; il prend occasion de chaque difficulté du chemin, pour se faire connaître à nous dans toute la douceur et la tendresse dâun amour qui ne varie jamais. Rien ne peut épuiser les sources de grâce qui sont dans le Dieu vivant; il demeurera ce quâil est, en dépit de toutes nos méchancetés. Dieu restera Dieu, quelles que soient lâinfidélité et la culpabilité de lâhomme.
Nous avons un encouragement, une vraie joie, et la source de notre force en ceci, que nous avons affaire avec le Dieu vivant. Quoi quâil arrive, il se montrera à la hauteur de tous les événements â amplement suffisant «pour le besoin de chaque instant». Sa grâce patiente peut supporter nos nombreuses infirmités, nos chutes et nos égarements; sa force sâaccomplit dans notre extrême faiblesse; sa fidélité ne fait jamais défaut; sa bonté est dâéternité en éternité. Les amis trompent ou disparaissent; les liens de la plus tendre amitié se brisent, dans ce monde froid et sans cÅur; les compagnons de travail abandonnent leurs compagnons; les Marie et les Aaron meurent; mais Dieu reste. Ici se trouve le secret intime de tout bonheur vrai et solide. Si nous avons avec nous le cÅur et la main du Dieu vivant, nous nâavons rien à craindre. Si nous pouvons dire: «LâÃternel est notre Berger», nous pouvons ajouter en toute certitude: «Nous ne manquerons de rien.»
Cependant il y a, dans le désert, des scènes de douleur et dâépreuves, et nous devons les traverser. Câest ce qui avait lieu pour Israël, dans le chapitre que nous lisons. Ils sont appelés à rencontrer les vents âpres du désert, et ils les rencontrent avec des accents dâimpatience et de mécontentement. «Et il nây avait pas dâeau pour lâassemblée; et ils sâattroupèrent contre Moïse et contre Aaron. Et le peuple contesta avec Moïse, et ils parlèrent, disant: Que nâavons-nous péri quand nos frères périrent devant lâÃternel! Et pourquoi avez-vous amené la congrégation de lâÃternel dans ce désert, pour y mourir, nous et nos bêtes? Et pourquoi nous avez-vous fait monter dâÃgypte, pour nous amener dans ce mauvais lieu? Ce nâest pas un lieu où lâon puisse semer; on nây trouve ni figuiers, ni vignes, ni grenadiers; et il nây a pas dâeau pour boire?» (Vers. 2-5.)
Ce fut un moment profondément pénible pour le cÅur de Moïse. Nous ne pouvons pas nous faire une idée de ce que ce devait être dâaffronter six cent mille mécontents, dâêtre obligé dâécouter leurs invectives, et de se voir chargé de tous les malheurs que leur propre incrédulité avait attirés sur eux. Tout cela nâétait pas une épreuve ordinaire de patience aussi ne devons-nous pas nous étonner, si ce cher et honoré serviteur trouvait la circonstance trop difficile pour lui. «Et Moïse et Aaron vinrent de devant la congrégation à lâentrée de la tente dâassignation, et tombèrent sur leurs faces; et la gloire de lâÃternel leur apparut.» (Vers. 6.)
Il est profondément touchant de voir Moïse sans cesse prosterné devant Dieu. Câétait un doux soulagement pour lui, que dâéchapper à une armée tumultueuse, en recourant à Celui-là seul dont les ressources étaient à la hauteur de toutes les circonstances. «Ils tombèrent sur leurs faces; et la gloire de lâÃternel leur apparut.» Ils nâessayèrent point de répondre au peuple; «ils vinrent de devant la congrégation», pour se reposer sur le Dieu vivant. Quel autre que le Dieu de toute grâce pouvait suffire aux mille nécessités de la vie du désert. Moïse avait bien dit au commencement: «Si ta face ne vient, ne nous fais pas monter dâici». Assurément il avait raison, et il était sage en sâexprimant ainsi. La présence de Dieu était la seule réponse aux demandes dâune pareille assemblée; et elle était une réponse tout à fait suffisante. Les trésors de Dieu sont inépuisables. Il ne peut jamais faire défaut au cÅur qui se confie en lui. Souvenons-nous-en. Dieu aime quâon use de lui. Il nâest jamais fatigué de pourvoir aux besoins de son peuple. Si ces vérités étaient toujours présentes à nos cÅurs, nous entendrions moins dâaccents dâimpatience et de mécontentement, et plus souvent le doux langage de la reconnaissance et de la louange. Mais, comme nous avons déjà eu souvent lâoccasion de le remarquer, la vie du désert est pour chacun une pierre de touche qui manifeste ce qui est en nous; et qui, Dieu en soit béni, dévoile ce quâil y a pour nous en Lui.
«Et lâÃternel parla à Moïse, disant: Prends la verge, et réunis lâassemblée, toi et Aaron, ton frère, et vous parlerez devant leurs yeux au rocher, et il donnera ses eaux; et tu leur feras sortir de lâeau du rocher, et tu donneras à boire à lâassemblée et à leurs bêtes. Et Moïse prit la verge de devant lâÃternel, comme il lui avait commandé. Et Moïse et Aaron réunirent la congrégation devant le rocher, et il leur dit Ãcoutez, rebelles! Vous ferons-nous sortir de lâeau de ce rocher? Et Moïse leva sa main, et frappa le rocher de sa verge, deux fois; et il en sortit des eaux en abondance, et lâassemblée but, et leurs bêtes.» (Vers. 7-11.)
Dans la citation précédente, deux objets requièrent lâattention du lecteur, savoir «Le Rocher» et «la Verge». Tous deux présentent Christ à lââme, dâune manière très bénie, mais chacun sous un aspect différent. En 1 Cor. 10:4, nous lisons: «Ils buvaient dâun Rocher spirituel qui les suivait et le Rocher était le Christ». Ceci est clair, positif, et ne laisse aucune place à lâexercice de lâimagination. «Le Rocher était le Christ» â Christ frappé pour nous.
Ensuite, pour ce qui concerne «la verge», il faut nous rappeler que ce ne devait pas être celle de Moïse, â la verge de lâautorité ou de la puissance. Celle-ci ne convenait point dans la circonstance actuelle; elle avait fait son Åuvre; elle avait frappé le rocher une fois, et câétait assez. Câest ce que nous apprend Exode 17, où nous lisons: «Et lâÃternel dit à Moïse: Passe devant le peuple, et prends avec toi des anciens dâIsraël; et prends dans ta main ta verge avec laquelle tu as frappé le fleuve (Exode 7:20), et va. Voici, je me tiens là devant toi, sur le rocher, en Horeb; et tu frapperas le rocher, et il en sortira des eaux, et le peuple boira. Et Moïse fit ainsi devant les yeux des anciens dâIsraël.» (Vers. 5-6.)
Nous avons là un type de Christ frappé pour nous par la main de Dieu, en jugement. Le lecteur remarquera lâexpression: «Ta verge, avec laquelle tu as frappé le fleuve». Pourquoi ce coup précédent de la verge sur le fleuve est-il rappelé ici? Voici la réponse: «Et il (Moïse) leva la verge, et frappa les eaux qui étaient dans le fleuve, aux yeux du Pharaon et aux yeux de ses serviteurs: et toutes les eaux qui étaient dans le fleuve furent changées en sang.» (Ex. 7:20.) La même verge qui avait changé les eaux en sang, avait dû frapper «le Rocher qui était le Christ», afin quâun fleuve de vie et de rafraîchissement pût couler en notre faveur. Or cette action de frapper Christ «le Rocher» ne pouvait avoir lieu quâune seule fois. Elle ne doit jamais être répétée. «Sachant que Christ, ayant été ressuscité dâentre les morts, ne meurt plus la mort ne domine plus sur lui. Car en ce quâil est mort, il est mort une fois pour toutes au péché; mais en ce quâil vit, il vit à Dieu.» (Rom. 6:9-10.) «Mais maintenant, en la consommation des siècles, il a été manifesté une fois pour lâabolition du péché par son sacrifice⦠ainsi le Christ aussi, ayant été offert une fois pour porter les péchés de plusieursâ¦Â» (Héb. 9:26-27.) «Aussi Christ a souffert une fois pour les péchés, le juste pour les injustes, afin quâil nous amenât à Dieu.» (1 Pierre 3:18.)
Il ne peut pas y avoir de répétition de la mort de Christ; en conséquence, Moïse eut tort de frapper le rocher deux fois avec sa verge â il eut tort de le frapper de nouveau. Il lui avait été ordonné de prendre «la verge» de devant la face de lâÃternel (vers. 9) â la verge dâAaron â la verge du sacrificateur; puis de parler au rocher. LâÅuvre expiatoire étant accomplie, notre grand Souverain Sacrificateur est entré dans les cieux, afin dây paraître pour nous devant la face de Dieu. Des eaux de rafraîchissement spirituel coulent dâen haut sur nous, en vertu dâune rédemption accomplie, et en rapport avec le ministère sacerdotal de Christ, dont la verge bourgeonnante dâAaron est le type admirable.
Câétait donc une grave erreur de la part de Moïse de frapper le rocher une seconde fois â une autre erreur de le frapper avec sa verge. (Vers. 11.) Même sâil eût frappé avec la verge dâAaron, les charmantes fleurs de celle-ci en auraient été gâtées, comme nous pouvons le comprendre. Avec la verge de la sacrificature, celle de la grâce, un mot aurait suffi. Moïse ne sut pas voir cela; il ne sut pas glorifier Dieu. Il parla inconsidérément de ses lèvres; et, comme conséquence, il lui fut défendu de traverser le Jourdain. Sa verge ne pouvait pas faire passer le peuple â car que pouvait faire la simple autorité sur une armée qui murmurait â et il ne lui fut pas permis de passer lui-même, parce quâil nâavait pas glorifié l'Ãternel à la vue de la congrégation.
L'Ãternel prit soin de sa propre gloire. Il se glorifia lui-même devant le peuple; car, malgré leurs murmures, les erreurs et la faute de Moïse, lâassemblée de lâÃternel vit des flots jaillissants sortir du rocher qui avait été frappé. Non seulement la grâce triompha en donnant à boire aux troupes murmurantes dâIsraël; mais, quant à Moïse lui-même, elle éclata de la manière la plus brillante, comme nous pouvons le voir en Deutéronome 34. Ce fut la grâce qui conduisit Moïse sur le sommet du Pisga (ou de la colline), et lui fit voir de là le pays de Canaan. Ce fut la grâce qui fit que l'Ãternel procura un sépulcre à son serviteur et lây enterra. Il valait mieux voir la terre de Canaan, dans la compagnie de Dieu, que dây entrer dans la compagnie dâIsraël. Cependant nous ne devons pas oublier que Moïse ne put pas entrer dans le pays, parce quâil avait parlé dâune manière irréfléchie. (Vers. 10.) Dieu, agissant en gouvernement, tint Moïse en dehors de Canaan; agissant en grâce, il lâamena sur le sommet de la colline. Ces deux faits de lâhistoire de Moïse démontrent clairement la différence qui existe entre la grâce et le gouvernement â sujet du plus profond intérêt et dâune grande valeur pratique. La grâce pardonne et bénit mais le gouvernement suit son cours. Rappelons-nous toujours ceci: «Ce quâun homme sème, cela aussi il le moissonnera». Ce principe se retrouve dans toutes les voies de Dieu en gouvernement, et rien ne peut être plus solennel; néanmoins «la grâce règne par la justice, pour la vie éternelle, par Jésus Christ, notre Seigneur.»
Dans les versets 14 à 20 de ce chapitre, nous avons les communications échangées entre Moïse et le roi dâÃdom. Il est instructif et intéressant dâobserver le ton de chacun dâeux et de le comparer avec le récit donné en Genèse 32 et 33. Ãsaü (ou Ãdom) avait une sérieuse rancune contre Jacob et quoique, par lâintervention directe de Dieu, il ne lui ait pas été permis de toucher à un cheveu de la tête de son frère, cependant, dâun autre côté, Israël, successeur de Jacob, qui avait supplanté Ãsaü, ne devait pas inquiéter Ãdom dans ses possessions. «Commande au peuple, disant: Vous allez passer par les confins de vos frères, les fils dâÃsaü, qui habitent en Séhir, et ils auront peur de vous; et soyez bien sur vos gardes; vous nâengagerez pas de lutte avec eux, car je ne vous donnerai rien de leur pays, pas même de quoi poser la plante du pied, car jâai donné la montagne de Séhir en possession à Ãsaü. Vous achèterez dâeux la nourriture à prix dâargent, et vous la mangerez; et lâeau aussi, vous lâachèterez dâeux à prix dâargent, et vous la boirez.» (Deut. 2:4-6.) Ainsi le même Dieu, qui ne pouvait pas permettre quâÃsaü touchât Jacob (Genèse 33), ne veut pas maintenant permettre quâIsraël touche Ãdom.
Le dernier paragraphe du chapitre 20 est fort émouvant. Nous ne le citerons pas, mais le lecteur fera bien de le lire et de le comparer soigneusement avec la scène décrite en Exode 4:1-17. Moïse avait jugé que la compagnie dâAaron lui était indispensable; mais il la trouva, par la suite, comme une épine douloureuse à son côté; puis, finalement, il est obligé de le faire dépouiller de ses vêtements, et de le voir recueilli auprès de ses pères. Tout ceci est très instructif, sous quelque aspect que nous le considérions; soit pour ce qui concerne Moïse, soit pour ce qui concerne Aaron. Nous avons déjà traité ailleurs ce sujet; nous ne nous y arrêterons donc pas, mais veuille le Seigneur en graver profondément les sérieuses leçons dans nos cÅurs!