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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Numbers 21". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/numbers-21.html.
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Whole Bible (6)
versets 1-35
Ce chapitre nous présente dâune manière toute particulière la belle et familière institution du serpent dâairain â ce grand type évangélique. «Et ils partirent de la montagne de Hor, par le chemin de la mer Rouge, pour faire le tour du pays dâÃdom; et le cÅur du peuple se découragea en chemin. Et le peuple parla contre Dieu et contre Moïse: Pourquoi nous avez-vous fait monter hors dâÃgypte, pour mourir dans le désert? car il nây a pas de pain, et il nây a pas dâeau, et notre âme est dégoûtée de ce pain misérable.» (Vers: 4-5.)
Hélas! câest toujours la même triste histoire, «les murmures du désert». Il était expédient de sâenfuir hors dâÃgypte, lorsque les terribles jugements successifs de Dieu tombaient rapidement sur ce pays. Mais maintenant les plaies sont oubliées, et lâon ne se souvient que des potées de chair: «Pourquoi nous avez-vous fait monter hors dâÃgypte, pour mourir dans le désert? car il nây a pas de pain, et il nây a pas dâeau, et notre âme est dégoûtée de ce pain misérable.» Quel langage! Lâhomme aime mieux sâasseoir auprès des potées de chair, dans un pays de mort et de ténèbres, que de marcher avec Dieu dans le désert, et dây manger le pain du ciel. LâÃternel avait associé sa gloire aux sables mêmes du désert, parce que là étaient ses rachetés. Il était descendu, prévoyant toutes leurs provocations, afin de «prendre soin dâeux au désert». Tant de grâce aurait dû produire en eux un esprit de soumission humble et reconnaissante. Mais non; la première apparence dâépreuve a suffi pour leur faire pousser ce cri: «Ah! si nous étions morts dans le pays dâÃgypte».
Cependant ils durent promptement goûter les fruits amers de leur esprit de murmure. «Et lâÃternel envoya parmi le peuple des serpents brûlants, et ils mordaient le peuple; et, de ceux dâIsraël, il mourut un grand peuple.» (Vers. 6.) Le serpent était la source de leur mécontentement; leur état, après quâils eurent été mordus par les serpents, était bien propre à leur révéler le vrai caractère de leur mécontentement. Si le peuple de Dieu ne veut pas marcher joyeux et content avec Dieu, il apprendra à connaître la puissance du serpent â puissance terrible, hélas! de quelque manière quâon en fasse lâexpérience.
La morsure du serpent amena Israël à sentir son péché: Et le peuple vint à Moïse, et dit: Nous avons péché, car nous avons parlé contre lâÃternel et contre toi; prie lâÃternel quâil retire de dessus nous les serpents. (Vers. 7.) Câest alors, pour la grâce divine, le moment de se déployer. Chaque besoin de lâhomme est une occasion pour le déploiement de la grâce et de la miséricorde de Dieu. Du moment où Israël pouvait dire: «Nous avons péché», la grâce pouvait se répandre; Dieu pouvait agir, et cela suffisait. Quand Israël murmura, il eut pour réponse la morsure des serpents. Dès quâIsraël confessa ses péchés, la grâce de Dieu lui répondit. Dans le premier cas, le serpent était lâinstrument de leur souffrance dans lâautre, il était celui de leur rétablissement et de leur bénédiction. «Et lâÃternel dit à Moïse: Fais-toi un serpent brûlant, et mets-le sur une perche; et il arrivera que quiconque sera mordu, et le regardera, vivra.» (Vers. 8.) Lâimage même de ce qui avait fait le mal, devenait le canal par lequel la grâce divine pouvait couler librement sur les pauvres pécheurs blessés. Type admirable de Christ sur la croix!
Câest une erreur trop fréquente dâenvisager le Seigneur Jésus plutôt comme celui qui détourne le courroux de Dieu, que comme le canal de son amour. Quâil ait enduré la colère de Dieu contre le péché, câest très précieusement vrai; mais il y a plus que cela. Il est descendu sur cette misérable terre pour mourir sur le bois maudit, afin que par sa mort il ouvrît les sources éternelles de lâamour de Dieu au cÅur des pauvres pécheurs. Cela fait dans la présentation au pécheur de la nature et du caractère de Dieu, une différence bien importante. Rien ne peut amener un pécheur à un état de vrai bonheur et de vraie sainteté, si ce nâest une inébranlable confiance en lâamour de Dieu et une enfantine jouissance de cet amour. Le premier effort du serpent, en attaquant lâhomme innocent, eut pour but dâébranler sa confiance dans la clémence et lâamour de Dieu, afin de le rendre mécontent de la position où Dieu lâavait placé. La chute de lâhomme fut le résultat immédiat de son doute à lâégard de lâamour de Dieu. Le salut de lâhomme doit donc découler de sa foi dans cet amour, Car le Fils de Dieu lui-même a dit: «Dieu a tant aimé le monde, quâil a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais quâil ait la vie éternelle» (Jean 3:16).
Or câest en rapport immédiat avec ce qui précède, que notre Seigneur nous enseigne quâil était lâAntitype du serpent dâairain. Comme Fils de Dieu envoyé du Père, il était assurément le don et lâexpression de lâamour de Dieu pour un monde qui périssait. Mais alors Il devait donc être élevé sur la croix en propitiation pour le péché, puisque lâamour divin ne pouvait pas répondre autrement, selon la justice, aux exigences de la position du pécheur perdu: «Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi il faut que le fils de lâhomme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais quâil ait la vie éternelle». Toute la famille humaine a senti la morsure mortelle du serpent; mais le Dieu de toute grâce a établi un remède héroïque, en Celui qui fut élevé sur le bois maudit; et maintenant, par le Saint Esprit descendu du ciel, il appelle tous ceux qui se sentent mordus, à regarder à Jésus, pour avoir la vie et la paix. Christ est la grande institution de Dieu, pour que, par Lui, un salut parfait et gratuit soit proclamé aux pécheurs â un salut tellement en harmonie avec tous les attributs du caractère divin et avec tous les droits du trône de Dieu, que Satan ne puisse pas soulever une seule question à cet égard. La résurrection est la garantie divine de lâÅuvre de la croix, la gloire de Celui qui y mourut; de sorte que le croyant peut jouir du plus parfait repos quant au péché. Dieu prend tout son plaisir en Jésus; et comme il envisage tous les croyants en Lui, il prend aussi tout son plaisir en eux.
Or la foi est lâinstrument par lequel le pécheur saisit le salut de Christ. LâIsraélite blessé devait simplement regarder pour vivre â regarder, non pas à lui-même â non pas à ses blessures â ni à ceux qui lâentouraient, mais directement et exclusivement au remède de Dieu. Sâil refusait ou négligeait dây regarder, il nây avait autre chose pour lui que la mort. Il devait fixer attentivement ses regards sur le remède de Dieu, élevé de telle façon que tous puissent le voir. Il nây avait aucun avantage à regarder ailleurs, puisque lâordre portait: «Quiconque sera mordu, et le regardera, vivra». LâIsraélite mordu nâavait absolument que le serpent dâairain, puisque celui-ci était lâunique remède prescrit par Dieu.
Ainsi en est-il maintenant. Le pécheur est appelé simplement à considérer Jésus. On ne lui dit pas de regarder aux ordonnances, â aux Ãglises â aux hommes ou aux anges; il nây a aucun secours en ces choses. Le pécheur est appelé à contempler exclusivement Jésus, dont la mort et la résurrection forment le fondement éternel de toute paix et de toute espérance. Dieu certifie que «quiconque croit en lui ne périra pas», mais quâil a la vie éternelle. Ceci devrait satisfaire pleinement tout cÅur inquiet et toute conscience travaillée. Dieu est satisfait; nous devons donc lâêtre aussi. Soulever des doutes, câest nier la Parole de Dieu. Du moment où le pécheur peut jeter un regard de foi sur Jésus, ses péchés disparaissent. Le sang de Jésus se répand sur sa conscience, nettoie chaque tache, efface toute souillure, toute ride, ou toute autre misère; le tout, à la lumière même de la sainteté de Dieu, où aucune ombre de péché ne peut être tolérée.
Enfin, remarquons quâune intense individualité caractérisait le regard porté sur le serpent par lâIsraélite mordu. Chacun devait regarder pour soi. Nul ne pouvait être sauvé par procuration. La vie était dans un regard; dans un lien personnel, un contact direct et individuel avec le remède divin.
Ainsi en est-il encore aujourdâhui. Il nous faut avoir affaire à Jésus, pour nous-mêmes. LâÃglise ne peut pas nous sauver â aucun ordre de prêtres ou de ministres ne peut nous sauver. Il faut le lien personnel avec le Sauveur; sans cela il nây a pas de vie. «Il arrivait que, lorsquâun serpent avait mordu un homme, et quâil regardait le serpent dâairain, il vivait.» Tel était lâordre de Dieu alors; telle est encore son ordonnance de nos jours, car «comme Moïse éleva le serpent au désert, ainsi il faut que le fils de lâhomme soit élevé». Rappelons-nous ces deux petits mots «comme» et «ainsi»; ils sâappliquent à chaque détail du type et de lâantitype. La foi est une chose individuelle; la repentance est une chose individuelle; le salut est une chose individuelle. Il est vrai quâil y a, dans le christianisme, union et communion; mais nous devons avoir affaire avec Christ pour nous-mêmes, et nous devons marcher avec Dieu pour nous-mêmes. Nous ne pouvons ni avoir la vie, ni vivre par la foi dâun autre. Il y a, nous insistons là -dessus, un fort principe dâindividualisme dans chaque phase de la vie et de la carrière pratiques du chrétien.
Que Dieu donne au lecteur de méditer sur ce type, pour lui-même; et de se faire une application personnelle de la vérité renfermée dans lâune des figures les plus frappantes de lâAncien Testament, afin dâêtre ainsi conduit à contempler la croix avec une foi plus profonde et vivante et à se pénétrer du précieux mystère qui y est présenté.
Nous terminerons nos remarques sur ce chapitre, en attirant lâattention du lecteur sur les versets 16 à 18. «Et de là ils vinrent à Beër. Câest là le puits au sujet duquel lâÃternel dit à Moïse: Assemble le peuple, et je leur donnerai de lâeau. Alors Israël chanta ce cantique: Monte, puits! chantez-lui: Puits, que des princes ont creusé, que les hommes nobles du peuple, avec le législateur, ont creusé avec leurs bâtons!»
Ce passage, présenté dans un pareil moment et en rapport avec ce qui précède, est bien remarquable. Les murmures ne se font plus entendre, le peuple sâapproche des frontières de la terre promise, les effets de la morsure du serpent ont disparu; et maintenant, sans aucune verge, sans avoir frappé quoi que ce soit, le peuple est pourvu de rafraîchissement. Quoique les Moabites et les Ammonites soient autour dâeux, â quoique la puissance de Sihon leur barre le chemin, Dieu peut ouvrir un puits à son peuple et lui donner un chant de triomphe en dépit de tout. Oh! quel Dieu que notre Dieu! Quâil est doux de méditer sur ses actes et ses voies envers son peuple dans toutes ces scènes du désert! Puissions-nous apprendre à nous confier en lui plus implicitement, et à marcher avec lui de jour en jour, dans une sujétion sainte et heureuse! Câest là le vrai sentier de la paix et de la bénédiction.