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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-35
1 Ã 3 Lâattaque du roi dâArad
Le Cananéen, roi dâArad. Arad est mentionnée comme ville royale (Josué 12:14) à côté de Horma, dans le Négueb, le midi de Juda (Juges 1:16). On en a retrouvé lâemplacement sur la colline de Tell-Arad à vingt-six kilomètres au sud de Hébron, à cent kilomètres au nord-nord-est de Kadès.
Apprit quâIsraël sâavançait⦠Même fait rapporté Nombres 33:40, sans le récit qui suit.
Le chemin dâAtharim. Atharim : chemin tracé; câest le chemin des caravanes; ce mot nâa rien de commun avec celui de tharim : les espions (Nombres 14:6).
à lâinterdit : voir Lévitique 27:28-29. Le vÅu fait en ce moment ne fut probablement exécuté que plus tard; voir Josué 12:14 et Juges 1:17. Le récit actuel renfermerait ainsi une anticipation.
Les Cananéens : la tribu qui habitait cette région. Cette contrée formait une portion considérable du Négueb. car il y a plus de cinquante kilomètres dâArad à Horma.
Le roi dâÃdom ayant refusé de laisser passer Israël de Kadès directement à lâest pour arriver dans la Terre promise par la région à lâorient de la mer Morte, Moïse voulut probablement, essayer de prendre la direction nord-est qui le conduisait au but en passant entre le midi de la mer Morte et la frontière septentrionale des Ãdomites. Mais, ayant rencontré le roi dâArad qui lui fit des prisonniers, il reconnut à ce signe que ce nâétait pas le chemin quâil devait suivre, et, retournant en arrière, il revint et longea dans le désert la frontière occidentale du pays dâÃdom, jusquâà la mer Rouge; et ce fut là seulement quâil put passer à lâest du territoire des Ãdomites, afin de remonter au nord par la contrée à lâorient de la mer Morte.
4 à 9 Les serpents brûlants
Par le chemin de la mer Rouge. Le récit ne dit plus, comme Nombres 14:25, au désert, car il ne sâagit plus dây demeurer pendant des années, mais seulement de le traverser pour en sortir au plus tôt. Partis de la montagne de Hor, ils tournèrent à lâoccident le plateau de lâAzazimât et se dirigèrent de là vers la mer Rouge; câétait un voyage de deux cents kilomètres, dâune dizaine de jours seulement pour une caravane ordinaire. Sur Deutéronome 2:1-8, voir à ce passage.
Le peuple perdit patience. Il était dur de reprendre le chemin du désert après avoir touché aux confins de la Terre promise. Il est impossible de dire en quel point de cette route eut lieu le fait ici raconté.
Pourquoi nous avez-vousâ¦? Il est remarquable quâIsraël associe ainsi étroitement Dieu et Moise dans lâaccusation.
Les serpents brûlants : ceux que lâon rencontre au désert (Deutéronome 8:15). Il sâagit probablement du céraste, qui se trouve dans tout le nord-est de lâAfrique ainsi que dans lâArabie Pétrée et dans lâArabie Heureuse.
Brûlants : ainsi nommés soit à cause de leur couleur (on trouve dans ces régions et particulièrement dans lâAraba des serpents de couleur jaune avec des taches dâun rouge brun), soit plutôt parce que leur morsure cause une vive inflammation et une soif ardente. Pour donner une idée de lâétat dâangoisse où lâarrivée de ces animaux peut jeter une caravane, nous citerons les passages suivants des voyageurs Brehm et Dumichen.
Câest le soir, le moment du repos. Tout à coup quelquâun sâécrie : Un serpent ! Tout le monde sâéveille, chacun grimpe sur une caisse ou sur un ballot et attend. Les vipères cornues arrivent par douzaines. On ne sait dâoù elles sortent⦠Jâavais dessiné, creusé, fouillé au milieu des ruines sans voir un seul céraste. La nuit était-elle venue, le feu était-il allumé, que ces horribles bêtes arrivaient de tous côtés, rampant et dardant leurs langues. Il ne reste quâà chercher à les saisir avec une pince de fer et à les jeter dans le feu.
Nous avons péché. Cette repentance était plus sincère que celle qui suivit lâaffaire des espions (Nombres 16:10) puisque Dieu écoute aussitôt lâintercession de Moïse.
Fais-toi un serpent brûlant. On a voulu retrouver ici lâidée de plusieurs peuples de lâantiquité, Ãgyptiens, Phéniciens, Grecs, dâaprès laquelle on faisait du serpent le symbole de la santé ou de la guérison; mais cette idée est complètement étrangère à notre texte et à lâintuition de lâÃcriture en général; comparez Genèse 3. Ce serpent élevé sur la perche était lâimage du fléau actuel, mais de ce fléau comme vaincu; il figurait lâennemi réduit à lâimpuissance. Et il était élevé bien haut afin que tous les Israélites pussent voir comme à lâÅil le triomphe de Dieu sur le mal qui les dévorait. Le peuple avait demandé lâéloignement des serpents (verset 7); mais la délivrance accordée par lâÃternel nâest pas celle que le peuple pensait. Elle exige une participation de lâhomme lui-même à la guérison; lâIsraélite doit témoigner de sa confiance en Dieu en dirigeant un regard suppliant et confiant vers ce signe de pardon et de délivrance. Par ce trait comme par tout lâensemble du fait, ce miracle devient lâemblème le plus parfait que nous fournisse lâhistoire israélite de lâÅuvre de la rédemption future (Jean 3:14).
Nous savons par 2 Rois 18:4, que ce serpent dâairain fut conservé par les Israélites, que, sous le nom de Néhusthan, il devint dans la suite lâobjet dâun culte superstitieux et quâÃzéchias le fit mettre en pièces pour ce motif.
21.10 à 22.1 Arrivée dans les contrées de lâest
Si nous comparons ce récit de voyage avec celui du chapitre 33, nous reconnaîtrons aisément que le verset 4 de notre chapitre correspond au verset 41 du chapitre 33 et quâainsi toute la longue liste de stations versets 19 à 37 qui dans ce dernier chapitre précède le verset 11, comprend les stations des Israélites durant les trente-sept années précédentes de châtiment. à partir de notre verset 10 les deux récits marchent parallèlement et coïncident en général. Toutefois lâitinéraire du chapitre 21 ne nous donne aucune station entre Hor et Oboth, tandis que celui du chapitre 33 nomme Tsalmona et Punon. Nous ignorons où il faut chercher Oboth et les deux stations suivantes; il est probable que la scène des serpents avait encore eu lieu à lâouest de lâAraba et quâaprès cela les Israélites tournèrent autour de la montagne de Séir et se dirigèrent vers le nord. Ce serait dans ce dernier trajet quâils auraient campé à Tsalmona, puis à Punon, dont le nom se retrouve dans celui dâun prince édomite (Genèse 36:41). On lâa identifiée avec une localité du nom de Phénan, quâEusèbe et Jérôme placent à lâest de la mer Morte. Mais cela nous conduirait évidemment trop au nord.
Le rédacteur de notre récit lâa puisé à des sources diverses, comme on le voit à la variété des formules employées. Les versets 10 et 11 du chapitre 21 et le verset 1 du chapitre 22, soit le commencement et la fin de ce récit, sont empruntés littéralement au catalogue des stations du chapitre 33, avec omission des stations de Tsalmona et Punon et sans que nous sachions dâoù sont partis les Israélites pour arriver à Oboth, puis à Ijjé-Abarim (à lâest du pays de Moab). Sur le rapport entre les stations indiquées ensuite versets 12 à 20 et celles qui sont mentionnées au chapitre 33 et Deutéronome 10:6-7, voir à ces passages.
Nous insérons ici le tableau de la liste de ces dernières stations dâaprès les chapitres 21 et 33.
10 Ã 20 Voyage depuis Oboth jusquâau mont Pisga
Oboth, les outres ou abreuvoirs, localité inconnue.
Ijjé-Abarim. Localité située sur la frontière orientale de Moab (Nombres 33:44; Juges 11:18).
Ijjim : monticules, ruines; abarim : gués, passages ou pays dâau-delà . Ce nom ne peut désigner ici la chaîne située à lâest de la mer Morte; à moins que ce ne soit un bras de cette chaîne sâétendant au loin à lâest dans lâintérieur du pays. Notre Ijjim est appelé Ijjé-Abarim pour le distinguer dâun Ijjim de Juda (Josué 15:29). Sur le refus du roi de Moab de les laisser passer, les Israélites continuèrent leur marche par le désert à lâest de Moab.
La vallée de Zéred. On applique dâordinaire ce nom au Wadi-el-Ahsa qui formait la limite entre Ãdom et Moab et qui vient du sud-est aboutir à lâextrémité méridionale de la mer Morte; mais cette vallée-là porte dans Ãsaïe 15:7 le nom de Torrent des Saules et dans Amos 6:14 celui de Torrent du Désert. La vallée de Zéred est donc plutôt le Wadi Kérak qui se jette dans la mer Morte au nord du Wadi-el-Ahsa et que les Israélites durent traverser dans son cours supérieur (voir à Ãsaïe 15:1 et Deutéronome 2:13-14).
Au-delà de lâArnon. Ce terme doit être compris comme le : au-delà du Jourdain (Nombres 22:1), câest-à -dire au point de vue des Israélites une fois établis dans le pays; par conséquent : au sud de lâArnon. LâArnon, aujourdâhui Wadi Modjib, est la plus importante des rivières qui se jettent dans la mer Morte sur son bord oriental; son cours supérieur traverse le désert où cheminaient les Israélites, à lâorient de Moab; il est formé de deux bras, lâun venant du sud-est (Seib-es-Saïdeh), lâautre beaucoup plus important, le Wadi Enkheïleh, venant du nord-est, du pays occupé par les Amorrhéens. LâArnon formait au temps de Moïse la limite entre les Moabites au sud et les Amorrhéens au nord (voir verset 26). Au moment de quitter le désert et de franchir lâArnon, Moïse envoya au roi des Amorrhéens une députation pour demander le libre passage qui fut refusé (Deutéronome 2:26).
Le rédacteur attache de lâimportance à établir quâau temps de Moïse câétaient les Amorrhéens et non les Moabites qui habitaient le pays au nord de lâArnon (comparez Juges 11:14-24), et il appuie son assertion dâune citation tirée du Livre des guerres de lâÃternel. Ce recueil nâest mentionné sous ce titre quâici; nous ignorons si les citations poétiques qui vont suivre en étaient tirées.
Les guerres de lâÃternel sont celles où lâÃternel combat pour son peuple et détruit ses ennemis (comparez 1 Samuel 18:17; 1 Samuel 25:28). Ces mots désignent sans doute ici les temps héroïques de Moïse et de Josué, de la sortie dâÃgypte et de la conquête de Canaan. Voir Exode 17:14, note.
Vaheb en Soupha, noms de lieux inconnus. Soupha en arabe signifie une terre molle. Dâautres donnent ici à soupha le sens dâouragan, tourbillon, dâoù assaut (Nahum 1:3). Le verbe qui manque (câest ici un simple fragment) était peut-être : Nous avons conquis ou traversé. Le livre étant israélite, le sujet était Israël, non les Amorrhéens.
Les vallées de lâArnon : les vallées des torrents qui en se réunissant forment lâArnon.
La pente des vallées : troisième complément du verbe sous-entendu; ce sont les versants de montagnes qui forment la vallée de ce fleuve.
Du côté dâAr. Ar ou Ir-Moab, proprement : la ville de Moab, est située immédiatement au sud de lâArnon. Voir Ãsaïe 15:1 et Jérémie 48:4, notes.
Sâappuie à la frontière de Moab. Câest là le mot essentiel de la citation; il prouve quâau moment de la composition du cantique les vallées de lâArnon formaient la frontière septentrionale des Moabites et que par conséquent le pays au nord de lâArnon ne leur appartenait plus. Ce cantique, composé sous lâimpression immédiate de lâévénement qui y est célébré, est cité ici comme preuve de ce fait que les Israélites ne prirent rien aux Moabites, qui descendaient, comme les Ammonites, de Lot. et quâils ne firent de conquête que sur les Amorrhéens (cananéens). On peut voir dans cette citation un indice de la composition plus ou moins postérieure du récit; on peut lâenvisager aussi comme une annotation placée primitivement en marge et quâon a introduite plus tard dans le récit. Nous trouverons de nombreux exemples de semblables notes marginales dans le Deutéronome. On se les explique facilement si lâon se rappelle que le Pentateuque était un livre employé dans la lecture publique et que de pareilles remarques explicatives étaient à lâusage du lecteur qui devait les reproduire librement.
Béer signifie puits; nom très fréquent. Ce puits marque sans doute la limite du désert que les Israélites venaient de traverser et quâils quittèrent à cette station; voir les derniers mots du verset 18 et Ãsaïe 15:8, note.
Assemble. LâÃternel souhaite rendre le peuple témoin du jaillissement de lâeau. Câétait un moment solennel dans son histoire, car ce fait prouvait quâil sortait des conditions extraordinaires de la vie du désert pour rentrer dans celles de la vie normale. Aussi lâÃternel ne fait-il pas ici un miracle proprement dit, tel que celui par lequel il avait fait sortir lâeau du rocher; il emploie comme intermédiaire lâactivité humaine.
Ce cantique. Il est remarquable quâen ce moment pour la première fois jaillisse de nouveau du sein du peuple la fraîche source du chant, tarie, semble-t-il, depuis Exode 15. Câest lâindice de lâère nouvelle qui commence pour Israël.
Monte : que ton eau jaillisse ! Peut-être sâagissait-il dâun puits artésien. Les peuples de lâantiquité connaissaient cette manière dâobtenir de lâeau.
Avec le sceptre, avec leurs bâtons. Ce dernier mot désigne ici non le bâton de voyage, mais lâinsigne de la dignité des princes et des grands. Ils nâont pas foré le puits avec leurs bâtons, mais ils ont présidé au forage.
Du désert, câest-à -dire de Béer, dernière station du désert.
Matthana : don, localité inconnue.
Nahaliel : le ruisseau de Dieu. Inconnu.
Bamoth : les hauts-lieux, probablement identique avec Bamoth-Baal (Nombres 22:41), endroit élevé sur les hauts plateaux à lâest de la mer Morte (voir Ãsaïe 15:2, note).
Les trois localités indiquées dans le verset 19 se trouvaient déjà dans le territoire du roi Sihon comparez Deutéronome 2:31. Ce verset est placé ici comme conclusion du récit du voyage. Il anticipe déjà sur lâenvoi des messagers qui va être raconté au verset 21.
La vallée⦠au haut du Pisga : la vallée qui conduit par les plateaux orientaux jusquâà la crête du Pisga, dâoù lâon descend brusquement dans lâétroite plaine qui forme le bord de la mer Morte. Le Pisga est le bord des monts Abarim à leur extrémité nord.
Les champs de Moab comprennent toute la partie du plateau qui avait appartenu aux Moabites avant la conquête amorrhéenne; ce sont des plaines ondulées, appelées aujourdâhui Belka, sâinclinant doucement vers lâest depuis la chaîne qui domine la mer Morte jusquâau désert de Syrie. Un voyageur moderne, Tristram, lâappelle un océan dâherbe et de blé. Les Arabes ont coutume de dire : Tu ne peux rien voir de pareil au Belka. Il ne faut donc pas confondre ces champs de Moab avec les plaines de Moab (Nombres 22:1), région basse et stérile à lâest du Jourdain, au-dessus de son embouchure.
Le désert. Le terme hébreu nâest pas midbar employé dans le récit précédent. Câest un mot nouveau désignant la plaine stérile dont nous venons de parler.
21 à 35 Conquête des deux royaumes amorrhéens
Nous trouvons ici le récit dâune double conquête que fit Israël à ce moment-là et avant de passer le Jourdain, sur les peuplades amorrhéennes établies à lâest de ce fleuve : dâabord celle du territoire au nord de lâArnon, dont Hesbon était la capitale; puis celle du pays de Basan, beaucoup plus au nord.
Lâenvoi des messagers avait précédé la conquête; il avait eu lieu, dâaprès Deutéronome 2:26, depuis Kédémoth, ville située beaucoup plus à lâest que les champs de Moab et lâon pourrait traduire quant au sens logique : Et Israël avait envoyé. Cette circonstance est rapportée ici pour montrer que cette guerre et cette conquête furent provoquées par le roi des Amorrhéens lui-même.
Jahats (voir Ãsaïe 15:4, note) : ville située dans la partie sud-est du pays vers lequel sâavançaient les Israélites venant du désert.
Les frontières du royaume de Sihon dont sâemparent les Israélites sont nettement indiquées : lâArnon au sud, le Jabbok au nord et le pays des Ammonites à lâest, au nord du désert par lequel arrivait le peuple.
La frontière des fils dâAmmon⦠Le but de cette remarque est obscur; lâauteur veut sans doute expliquer pourquoi les Amorrhéens avaient été empêchés de sâétendre plus à lâest.
Les villes de son ressort, littéralement : ses filles.
Ce verset sert à confirmer le fait que les Israélites nâont pas enlevé le pays aux Moabites, mais aux Amorrhéens; voir verset 20, note.
Hesbon, aujourdâhui Hesbân, ville située dans une très forte position, à quatre mille pieds au-dessus du niveau de la mer Morte (Ãsaïe 15:4, note).
Les poètes : les auteurs des poèmes sentencieux qui portaient le nom de maschal. Le maschal comprend des genres très divers; câest le nom donné dans les chapitres suivants aux discours de Balaam; les Proverbes de Salomon sont aussi des maschal. Le chant dont le rédacteur cite ici trois strophes, a été parfois attribué à des poètes amorrhéens. Mais il est impossible à ce point de vue de rendre compte de la totalité de ce cantique qui sâexplique au contraire facilement sâil sâagit de poètes israélites. Il est dâailleurs naturel de penser que lâauteur cite un écrit israélite plutôt quâune poésie amorrhéenne. Ce cantique prouve que les Amorrhéens sâétaient emparés de toute la partie du pays de Moab qui est au nord de lâArnon et que, par conséquent, câest sur eux et non sur les Moabites que la conquête a été faite.
Venez à Hesbon ! Invitation adressée aux Israélites vainqueurs de rebâtir la capitale des ennemis quâils venaient de conquérir.
La ville de Sihon : celle que Sihon avait lui-même bâtie ou conquise sur Moab.
Un feu est sorti de Hesbon. Câest de cette ville quâétait parti le roi des Amorrhéens pour faire la conquête du territoire des Moabites jusquâà lâArnon. Sihon avait même envahi Ar-Moab, sur les hauteurs qui dominent lâArnon au sud.
Ce verset reproduit le chant de triomphe des Amorrhéens à la suite de leur victoire sur les Moabites.
Peuple de Camos : voir Jérémie 48:7, note.
Il a livré. Le sujet est sans doute Camos. Câest là une raillerie à lâadresse du dieu des Moabites, trop faible pour défendre ses enfants et dont le poète dit ironiquement quâil les a lui-même livrés aux Amorrhéens.
Et nous : Nous Israélites, nous sommes survenus à notre tour et avons vaincu le vainqueur.
Les mots : Hesbon est détruite, sont une parenthèse : Nous avons, (une fois Hesbon détruite), poussé notre conquête jusquâà â¦
Dibon, aujourdâhui Dibân, la ville la plus méridionale du territoire quâavaient conquis les Amorrhéens.
Lancé des traits : étendu notre conquête. Dibon est devenue récemment célèbre par la découverte qui y a été faite de la fameuse stèle de Mésa.
Nophach, inconnue.
Médeba, aujourdâhui Madéba, à 8 kilomètres au sud de Hesbon. Comme Médeba est moins éloignée de Hesbon que Dibon, le poète parait dire que le ravage du pays (le feu est allé) ne sâest étendu que jusquâà Médeba, dans le voisinage de Hesbon. Voir Ãsaïe 15:2, note.
Israël sâétablit⦠Lâétablissement définitif nâeut sans doute lieu que plus tard (Nombres 22:1), après la fin de la conquête. Lâaccent du verset est sur les mots : dans le pays des Amorrhéens, et non dans celui des Moabites.
Jaézer : ville importante de Galaad, au nord de Hesbon. Elle nâétait point sur lâitinéraire des Israélites; ce fut une expédition accomplie par un corps de troupes particulier (Ãsaïe 16:8, note).
Lâitinéraire naturel des Israélites les aurait conduits à lâouest jusquâau Jourdain, en face de Jéricho. Lâexpédition contre les Amorrhéens du nord les détourne pour un moment du but principal de leur voyage.
Basan. Câest proprement le pays montagneux situé entre le lac de Génésareth à lâouest, le Hauran à lâest et lâAntiliban au nord. Du récit détaillé de Deutéronome 2:31-3.17 nous devons conclure que ce royaume comprenait aussi à ce moment-là tout le pays de Galaad allant au sud jusquâau Jabbok.
Edréi, aujourdâhui Dérât, à lâest du lac de Génésareth, était lâune des deux résidences du roi Og (Deutéronome 1:4).
Comme tu as traité Sihon. Voir Deutéronome 2:33.
Un survivant : dans le pays.