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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-41
Partirent. Après cet épisode (la victoire sur Og, roi de Basan), les Israélites reprennent leur marche et descendent des hauts plateaux de Moab par le large Wadi Hesbân dans la plaine du Jourdain. Câest la continuation de Nombres 21:20.
Au-delà : au point de vue de lâIsraélite déjà établi en Palestine.
Les plaines de Moab : les campagnes qui bordent le Jourdain sur la rive gauche, près de son embouchure, et qui, si même elles avaient, été conquises par les Amorrhéens, ce que nous ignorons, avaient conservé le nom le plaines de Moab. Sur lâemplacement plus précis de ce campement, voir Nombres 23:49.
Ici se termine le récit très sommaire du long et rapide voyage de Kadès à la Terre promise. Câest le livre de Josué qui reprendra la suite du récit en racontant le passage du Jourdain et la conquête de Canaan.
2 à 14 Première ambassade de Balak; refus de Balaam
Et Balak, fils de Tsippor. Balak signifie : il ravage; Tsippor : oiseau. Ce Balak était roi de Moab. Pourquoi cela nâest-il dit quâau verset 4 ? Câest lâun des indices dâoù lâon a conclu à une pluralité de documents. Voir cependant au verset 5.
Vit tout⦠Tant quâIsraël nâavait fait que de longer la frontière de ses Ãtats en simple voyageur, Balak ne sâen était pas inquiété; mais, après la défaite de son voisin et vainqueur Sihon, il craint quâIsraël ne lui prépare un sort tout pareil.
Aux Amorrhéens, littéralement : à lâAmorrhéen. Peut-être ne sâagit-il encore que de Sihon, et non du roi de Basan, habitant plus au nord, quoique celui-ci soit aussi désigné comme amorrhéen (Deutéronome 31:4; Josué 2:10).
Fut pris dâhorreur. Câest un sentiment plus fort que la peur, résultant du malaise profond que fait éprouver le contact avec une puissance dont on pressent le caractère mystérieux et surnaturel (Exode 1:12).
Dit aux Anciens de Madian. Les deux peuples sentent le besoin de sâunir contre une nation qui leur fait lâeffet dâun ennemi commun. Les Madianites occupaient des contrées très diverses (Exode 2:15; Exode 3:1; Nombres 10:29). Ceux dont il sâagit ici habitaient le désert situé à lâorient des Moabites et des Amorrhéens, et cela depuis très longtemps (Genèse 36:35). Sihon les avait rendus tributaires (Josué 13:21). Mais depuis sa défaite, ils avaient recouvré leur indépendance. Très commerçants, ils avaient pu, dans leurs courses en Orient, entendre parler de Balaam. Il est donc possible que ce fût dâeux que provint lâidée de recourir au ministère de ce devin.
Balaam; sens probable : Celui qui dévore le peuple, comparez Apocalypse 2:14-15 (Nicolaos, vainqueur du peuple).
Béor : flambeau.
Péthor : ville de Mésopotamie, située sur lâEuphrate supérieur; souvent mentionnée dans les inscriptions cunéiformes sous le nom de Pitrou.
Dans le pays des fils de son peuple. On a parfois rapporté le son à Balak, qui aurait été ainsi originaire de Mésopotamie comme Balaam. Voyez lâexemple dâun roi édomite dâorigine mésopotamienne : Genèse 36:37. Plusieurs manuscrits hébreux lisent ammon au lieu de ammo (son peuple), et font ainsi de ce roi un Ammonite, mais contrairement à Nombres 23:7. Le sens le plus naturel est de rapporter les mots : des fils de son peuple, à Balaam; lâauteur veut faire comprendre par là que Balaam habitait dans un pays fort éloigné et combien était long le voyage dont il sâagissait. On peut supposer dans ce cas que lâindication de la dignité de Balak à ce moment du récit est en relation avec la gravité de cette démarche qui exigeait de la part de son auteur une autorité et des dépenses vraiment royales.
Maudis-moi ce peuple. Une fois Israël maudit au nom de la divinité que servait Balaam, Balak espérait le vaincre plus sûrement par la force des armes, car il se proposait bien de lâattaquer (verset 12).
Peut-être pourrai-je : au moyen de cet appui surnaturel.
De quoi payer. Le verset 17 montre que le salaire complet ne devait être payé à Balaam quâaprès le succès obtenu.
Si Balaam eût été un vrai prophète, il aurait refusé le salaire. Mais il faisait de sa divination un métier exercé pour de lâargent. Câest là ce qui le pousse à soumettre la question à lâÃternel, malgré la connaissance quâil avait sans doute de la relation particulière de Dieu avec le peuple hébreu. Lâamour de lâargent le conduit à essayer, sans que pourtant il pense à renier lâobéissance quâil doit à Dieu.
Cette nuit. Câétait donc ordinairement de nuit, en vision ou en songe, quâil recevait les communications supérieures qui lâavaient rendu célèbre. Comparez lâavertissement de Dieu au roi païen Abimélec (Genèse 20:3).
Qui sont ces hommesâ¦? Chose étonnante, câest lâÃternel qui le prévient. Pourquoi ? Câest quâil sâagit de son peuple. Balaam doit comprendre par là combien lâaffaire est grave et quel intérêt Dieu y attache.
Il est singulier que Balak ait dit : le peuple, au lieu de un peuple (verset 5). Il semble quâil suppose Israël connu de Balaam.
Balaam rapporte aux envoyés le refus divin, mais en omettant le considérant décisif qui le déterminait et qui aurait mis fin à toute espérance de leur part; cette manière de faire trahit chez lui le secret désir de ne pas rompre entièrement la négociation.
Les princes de Moab. Il nâest pas parlé des délégués madianites; ils ne jouent ici quâun rôle secondaire.
15 Ã 21 Seconde ambassade; consentement de Balaam
De plus haute dignité : câétait un appel à la vanité de Balaam, ajouté à celui qui était fait à sa cupidité.
Que rien ne tâempêche, en hébreu : Ne te laisse pas empêcher; surmonte tout obstacle !
Les principes énoncés par Balaam sont excellents; mais le penchant de son cÅur lutte avec eux. Câest là ce qui constitue lâépreuve. Il faut bien peu connaître le cÅur humain pour trouver là une contradiction du récit.
Câest à ce moment que commence dâune manière presque imperceptible la déviation du droit chemin qui conduira Balaam à sa ruine. La défense de lâÃternel avait été claire et précise; le motif donné par lui, péremptoire. La première faute de Balaam consiste à envisager et à faire envisager aux messagers la question comme encore ouverte. La convoitise remporte ainsi sa première victoire sur le devoir. Après que lâÃternel avait parlé, il nây avait plus à dire : Que je sache ce que lâÃternel me dira encore !
La liberté humaine est un privilège tellement précieux que Dieu la respecte jusque dans ses écarts. LâÃternel ne revient point à la position précédente, maintenant dépassée; il suit Balaam dans la phase nouvelle où il vient dâentrer : Ma défense ne tâa pas suffi. Soit ! Nâen tiens pas compte. Puisque malgré tout tu veux aller et parler, va donc et parle ! Mais sache que câest une pente glissante que le chemin sur lequel tu tâengages. Prends garde à la manière dont tu parleras.
Dieu aurait tiré sa gloire du refus absolu de Balaam, surtout sâil lâavait motivé comme lâÃternel lui-même, verset 12. Mais il se réserve de la tirer plus magnifiquement encore de sa parole, pourvu quâil résiste à la tentation au devant de laquelle il marche. Ainsi sâexplique le consentement quâil lui accorde. En même temps lâavertissement quâil lui donne doit lui faire comprendre quâil pourrait bien être appelé à faire le sacrifice de son salaire, sâil est fidèle; sinon, quâil expiera sa désobéissance.
Son ânesse. Lââne est en Orient un animal plus noble que chez nous. Câest la monture favorite des gens de qualité.
22 à 35 Lâapparition de lâange de lâÃternel et la résistance de lâânesse
La scène suivante ne se comprend, à la suite de lâautorisation accordée à Balaam, que si on lâexplique par lâintention de Dieu de lui manifester, dâune manière plus significative et plus menaçante encore que par un simple avertissement en paroles le danger quâil court sur la voie dans laquelle il vient dâentrer. Balaam nâayant pas opposé, comme il lâaurait dû, un refus net a la seconde demande de Balak et Dieu ne voulant pas dâune obéissance contrainte, il a consenti à son désir sans lâapprouver. Mais, par un avertissement dont le souvenir ne pourra sâeffacer du cÅur et de la conscience de Balaam, il a soin de lui inculquer le danger quâentraînerait pour lui sur cette voie équivoque le moindre faux pas. Et ce nâest pas seulement par intérêt pour Balaam que Dieu agit ainsi; câest aussi en vue de son peuple et de sa propre gloire; car, une fois que Balaam ne peut se décider au sacrifice quâil aurait dû faire, Dieu peut tirer parti de son témoignage et empêcher quâune infidélité de la part de cet homme, envisagé comme inspiré, nâapporte un surcroît de force aux ennemis dâIsraël et ne brise le courage de son peuple. Ainsi sâexpliquent lâapparition de lâange de lâÃternel et la scène de lâânesse. La gravité de la situation actuelle dâIsraël motive cette intervention divine.
Dieu sâirrita : lors même quâil lui avait dit : Pars avec eux ! (verset 20). Après que Dieu avait accédé à son désir Balaam aurait pu sâarrêter encore; car il nâavait pu méconnaître le sentiment désapprobateur de Dieu. Au moment même de partir, il pouvait encore annoncer son refus aux envoyés. Mais il nâen fait rien et persiste. De là le courroux de Dieu qui le voit allant, dit le texte; marchant en avant, comme sâil était sûr de la bonté de sa voie; de là aussi le caractère humiliant et menaçant de la manifestation qui va suivre. Il nous paraît évident que cette scène eut lieu tôt après le départ de Balaam. On peut, malgré la différence de la situation, comparer Exode 4:21, où Moïse se trouve tout à coup arrêté par une manifestation du courroux de lâÃternel durant son retour en Ãgypte, entrepris cependant sur lâordre de Dieu lui-même. Comparez ainsi le fait, raconté Nombres 11:33 , du courroux de lâÃternel sâallumant à lâoccasion du don des cailles reçu dâune manière profane.
Lâange de lâÃternel : voir Genèse, chapitre 21, appendice.
Doit-on, dans la scène suivante, placer lâapparition de lâange dans le domaine des sens ou dans le monde supersensible ? On ne comprend pas dans le premier cas que Balaam nâait pas perçu cette apparition; dans le second cas, quâelle ait pu être perçue par lâânesse. Sans doute les mots du verset 31 : Et lâÃternel dessilla les yeux de Balaam, peuvent aider à résoudre la première difficulté; mais pas complètement. Car ce terme dessiller les yeux peut désigner la mise en activité de lâorgane supérieur nécessaire pour percevoir une apparition de ce genre. Plusieurs interprètes ont été ainsi amenés à penser que toute la scène suivante a été uniquement une vision intérieure envoyée à Balaam comme avertissement. Mais le chemin creux, la triple apparition de lâange, le pied froissé de Balaam, ne permettent guère cette explication, sans que pourtant lâon puisse la déclarer impossible. Il est à remarquer que, dans plusieurs cas dâapparitions, le phénomène raconté, tout en étant essentiellement un fait supersensible, fait néanmoins sentir son action jusque dans le monde extérieur, ce qui en prouve la réalité. Ainsi dans la scène Actes 9:3-7, lâapparition du Seigneur, tout en étant destinée personnellement à Paul et nâétant perçue complètement que par lui, se fait néanmoins sentir dans le monde des sens. Car les compagnons de Paul perçoivent une lumière, et un bruit, sans discerner, comme lui, la personne du Seigneur ni comprendre ses paroles. Dans la manifestation divine racontée Jean 12, la voix céleste nâest perçue que par Jésus dâune manière complètement distincte et ne lâest quâà des degrés variables par les personnes qui entourent le Seigneur; pour les unes câest bien une voix; pour les autres, câest simplement un bruit, un roulement de tonnerre. Dans le cas qui nous occupe nous rencontrons un phénomène tout semblable, mais avec cette différence que celui qui ne discerne pas, câest lâêtre le plus clairvoyant, et que celui qui a lâaperception, câest lâêtre privé dâintelligence. Lâintention de cette différence est évidente.
Lâépée nue. comme pour dire : Si tu veux forcer le passage, je frapperai et toi et ton maître.
Un chemin creux. On entend généralement par là un endroit resserré et creux du chemin suivi jusquâici et dans lequel Balaam était parvenu à faire rentrer lâânesse. Mais on peut se demander sâil ne sâagit pas dâun chemin de traverse auquel était arrivée lâânesse en allant à travers champs. Cette déviation de lâanimal du droit chemin serait pour Balaam une image de sa propre déviation du droit chemin de lâobéissance; et le traitement quâil fait subir à lâanimal représenterait celui quâil aurait mérité de la part de Dieu.
Lâânesse se trouvant de nouveau en face de lâange, parvient à lâéviter et à passer en serrant contre le mur le pied du prophète.Un peu plus loin, dans un endroit du chemin plus resserré encore, elle voit pour la troisième fois devant elle lâapparition menaçante, sans quâil soit possible cette fois de passer à côté. Alors elle sâaffaisse, et Balaam, qui ne voit toujours rien, lâaccable de coups.
LâÃternel ouvrit la bouche de lâânesse. Câest sur ces mots que repose lâinterprétation qui attribue à lâanimal un vrai langage humain, et câest bien là en effet le sens qui se présente le premier à la pensée. Mais comment comprendre dans ce cas que Balaam ne témoigne aucune surprise et quâil entre tout simplement en conversation avec lâanimal ? Ne devons-nous donc pas plutôt placer ce trait dans le même domaine intermédiaire entre le monde des sens et le monde spirituel, auquel paraît appartenir lâapparition tout entière ? Le côté extérieur du fait fut sans doute lâintonation intelligente et parfaitement intelligible du cri de lâanimal que le contact immédiat avec un être dâun monde supérieur élevait, dâune manière que nous ne pouvons déterminer, à un état supérieur à sa nature. Il est bien remarquable que dans les paroles attribuées à lâânesse rien absolument ne dépasse les vraies sensations et, si lâon peut ainsi dire, les vraies pensées dâun animal placé dans cette situation. Mais le cri plaintif et plein de reproche par lequel elle exprime ses sensations douloureuses prend un caractère si intelligible quâil retentit dans lâesprit et à lâoreille de Balaam comme un véritable langage humain. Quelle différence avec les scènes des poètes païens où sont décrits des faits analogues, telles que celles du cheval dâAchille qui révèle à son maître les secrets de lâavenir !
Tu tâes jouée de moi : Tu as abusé de la personne de ton maître (Juges 19:25; 1 Samuel 31:4).
Et lâÃternel dessilla les yeux⦠Lâaction supérieure qui vient de sâexercer sur lâintelligence de lâânesse pour faire de son cri un analogue de la parole humaine, sâexerce maintenant sur Balaam pour lui faire discerner la présence de lâêtre supérieur qui entrave sa marche. Comparez comme faits analogues Genèse 19:2 et Luc 24:16; Luc 24:31.
Pour te faire obstacle, littéralement : comme opposant.
Jâai vu que ce chemin te mène à la ruine. Les mots du texte sont obscurs. On peut traduire aussi : Ce voyage mâest odieux, ou : Sur ce chemin tu te heurtes à moi. Quoi quâil en soit, on comprend que lâintention de Dieu est dâexclure chez Balaam toute velléité de désobéissance, en lui faisant comprendre, par cette épée nue qui le menace, ce qui lâattend dans ce cas. De plus, à la crainte du châtiment sâajoute pour Balaam lâhumiliation quâil doit ressentir de recevoir instruction, lui le prophète qui participe à la science de Dieu (Nombres 24:4), par le moyen dâune ânesse, et dâavoir été préservé par elle de la mort. Quelle leçon de défiance de lui-même ! Après cela il ne pourra ni oublier ni fouler aux pieds lâavertissement du verset 35 (répétition de celui du verset 20) : Et tu ne diras que ce que je te dirai. Ces mots révèlent le but de toute la scène.
Sous ces impressions, Balaam offre maintenant à Dieu de sâabstenir de ce voyage, dont il comprend le danger. Mais il est trop tard pour prendre ce parti. Câétait plus tôt quâil fallait accomplir le sacrifice. La partie est maintenant engagée; elle doit se jouer jusquâau bout.
Jâai péché : en mâirritant follement contre lâêtre inintelligent qui voyait plus clair que moi et me préservait de tes coups. Mais jâai agi ainsi par ignorance, non par résistance à ta volonté.
Va avec ces hommes. Il a renoncé à glorifier Dieu par son refus pur et simple; sa tâche, comme son salut, sera maintenant de le glorifier par sa parole.
Ce que je te dirai. Lâange de lâÃternel sâidentifie comme toujours avec lâÃternel lui-même.
36 à 41 Arrivée et préparatifs
Balak, pour faire honneur à lâhomme de Dieu qui a fait un si long voyage à sa demande et de qui il attend un si grand service, va à sa rencontre jusquâà la frontière de son pays.
Ir-Moab (la ville de Moab), appelée aussi Ar-Moab, située sur le cours supérieur de lâArnon (Nombres 21:13; Nombres 21:15, note). Depuis que les Amorrhéens avaient fait la conquête de tout le pays situé au nord de cette rivière, cette ville, qui avait été peut-être la capitale de Moab, en était devenue la ville frontière. La capitale de Moab était sans doute alors Rabbath-Moab, à trente kilomètres plus au sud (Lâune ou lâautre des deux villes correspond à lâAréopolis des Grecs).
Balak a été blessé dans son orgueil par le premier refus de Balaam; il suppose que celui-ci ne lâenvisageait pas comme un souverain assez riche et assez puissant pour le récompenser dignement.
Balaam rectifie indirectement cette idée en lui faisant entendre que dans cette affaire il dépend dâun Ãtre supérieur sans lequel il ne peut rien.
Kiriath-Chutsoth (la ville des rues) devait être située sur les hauteurs appelées Bamoth-Baal (hauteurs de Baal) et appartenant au Djébel Attarus, la chaîne qui borde à lâest la mer Morte et dâoù le regard plonge dans ce bassin profond. Ces localités avaient été conquises autrefois sur Moab par les Amorrhéens. Mais depuis la défaite de ceux-ci par les Israélites, qui nâavaient pas encore pris possession de la contrée, Balak pouvait user de celle-ci comme si elle lui avait encore appartenu.
Et Balak sacrifia : probablement à lâhonneur de Jéhova, que Balaam invoquait et dont il voulait gagner la faveur.
Et il en envoya [des portions]. Comparez la conduite de Samuel avec Saül (1 Samuel 9:23-24).
Lâextrémité du peuple : lâune des extrémités du camp, dressé dans la plaine du Jourdain qui était située beaucoup plus au nord, mais quâon pouvait apercevoir depuis cette hauteur. Plusieurs entendent par lâextrémité du camp la totalité du camp, vu dâune extrémité jusquâà lâautre; mais il aurait fallu dire : les extrémités du camp, Voir du reste à Nombres 23:13 et Nombres 24:1.