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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-30
Balak espère que lâaspect dâIsraël, vu un peu plus complètement et dâun côté différent, inspirera à Balaam des pensées plus conformes à ses désirs. Les païens croyaient pouvoir, par des supplications réitérées et par des actes de culte nombreux et prolongés, parvenir à modifier le sentiment des dieux auxquels ils prêtaient les faiblesses humaines (Matthieu 6:7).
Dâoù tu le verras. Tu verras cette fois le peuple lui-même, quoique pas encore tout entier. Ceux qui ont entendu, Nombres 22:41, le terme dâextrémité dans le sens de la totalité du camp, voient ici non une gradation, mais un contraste avec, ce premier passage. La pensée de Balak serait selon eux que Balaam, ne voyant cette fois quâune petite partie du camp, quâil avait vu tout entier, sera moins porté à bénir Israël. Mais il est difficile de prendre la même expression (lâextrémité) dans deux paroles si rapprochées en deux sens absolument opposés; et comment en avançant vers le nord (voir plus bas), aurait-on vu moins complètement le peuple que de beaucoup plus loin au sud ? Dâautres, ne tenant aucun compte des temps hébreux, traduisent : tu vois, au lieu de tu verras; dans ce sens : une place dâoù tu puisses le voir; car tu nâen vois (maintenant) quâune extrémité, et tu ne le vois pas tout entier.
Tsophim : mot qui signifie sentinelles, corps de garde; câétait un endroit élevé, au nord du précédent, plus rapproché de la plaine du Jourdain ou campait Israël.
Au sommet du Pisga. Pisga est lâun des sommets de la chaîne des monts Abarim qui bordent à lâest le bassin de la mer Morte. Tristram a décrit dans son Land of Israël (page 526) le panorama magnifique qui sâoffre au regard depuis ces hauteurs qui dominent lâextrémité septentrionale de cette mer (voir à Deutéronome 34:1 et suivants).
Lève-toi : au sens moral, car Balak paraît être resté debout en attendant Balaam (verset 15) : Prépare-toi à entendre ce que je tâapporte de la part de lâÃternel.
Dieu a parlé la première fois selon la vérité, et la seconde fois il ne dira point le contraire.
Est-ce lui qui dit� De même que ses paroles ne se contredisent point entre elles, ses actes sont toujours conformes à ses paroles.
Balaam, son interprète, ne peut pas non plus retirer la bénédiction quâil a prononcée en premier lieu.
Un dernier motif de bénédiction ajouté aux trois énoncés dans le premier discours : lâexcellence morale de ce peuple. Lâesprit de sainteté règne chez lui et le préserve de lâinjustice et des misères qui en résulteraient.
Au lieu de on, on traduit souvent il (Jéhova). Ce serait lâidée de la justification divine par laquelle Dieu couvre à ses propres yeux le mal qui peut se trouver chez le peuple choisi par lui.
Pour le sens des mots aven et amal (qui peuvent aussi se traduire vanité et fatigue), comparez Habacuc 1:3.
La seconde partie du verset motive la première. Peut-être lâexpression : Son Dieu est avec lui, est-elle inspirée à Balaam par la vue du Tabernacle, le palais du roi dâIsraël, quâil aperçoit dans le lointain.
Le cri dont on acclame un roi : littéralement : un cri de roi.
La présence de Jéhova au milieu de son peuple se manifeste par le secours miraculeux quâil lui accorde et la force indomptable quâil lui communique.
Le fait sortir. La sortie dâÃgypte dure encore; elle ne sera accomplie que par lâentrée en Canaan.
La vigueur du buffle. On peut traduire : lâélan du buffle. Cet animal renverse tout sur son passage.
Israël nâa pas de devins; mais il a à chaque moment les messagers de Dieu, les prophètes, qui lui expliquent lâÅuvre de Jéhova. Comparez Deutéronome 18:11-18; Amos 3:7.
On a expliqué aussi dans un sens tout différent : Comme il nây a point de magie qui puisse exercer sa puissance à lâégard de (contre) Jacob, le temps vient où lâon dira : Voyez quelles grandes choses Dieu a faites pour lui ! Dans le sens rendu par notre traduction, la relation logique entre les deux parties du verset paraît plus claire.
Il sera dit : par lâÃternel au prophète, et par le prophète au peuple.
En son temps : à chaque fois selon le besoin du moment. Cette parole convient bien dans la bouche de celui qui, devin lui-même, sent, toute la différence quâil y a entre son métier et le vrai prophétisme accordé par Dieu à Israël.
Dieu ne donne pas seulement à Israël ses directions par le moyen de la prophétie; il le rend, au milieu des autres peuples, fort comme le lion au milieu des bêtes du désert. En lâattaquant, Balak ne ferait donc quâattirer sur lui le sort des Amorrhéens.
Dans le premier discours Balaam sâétait contenté de refuser de maudire. Dans le second il bénit expressément. Il célèbre les privilèges spirituels dâIsraël : sa supériorité morale et la présence au milieu de lui de Jéhova, source de la lumière qui le guide et de la force qui le rend invincible.
27 à 29 La dernière tentative
Elle a lieu au sommet du Péor. Cette montagne était la cime la plus septentrionale de la chaîne des monts Abarim; elle était située au nord du Pisga, comme le Pisga lâétait au nord de Bamoth-Baal. En sâavançant ainsi vers le nord, on découvrait toujours plus complètement la plaine du Jourdain où campait Israël. Balak espère peut-être que Balaam, en voyant toute lâimmense multitude de ce peuple étrange qui remplit la plaine étendue à ses pieds, comprendra enfin le danger qui menace les peuples environnants et sera disposé à parler conformément à ses vues. Comparez Nombres 22:5-6.