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Tuesday, November 5th, 2024
the Week of Proper 26 / Ordinary 31
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Numbers 23". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/numbers-23.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Numbers 23". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-30
Nombres 23:1
Le sacrifice de Balak, Balaam prononce une bénédiction au lieu de maudire Israël. (1-10)
La déception de Balak, le deuxième sacrifice, Balaam bénit de nouveau Israël. (11-30)
(1-10)
Alors que le camp d’Israël était bien en vue, Balaam ordonna que l’on construisit sept autels, pour sacrifier sur chacun d’eux, un bœuf et un bélier. Remarquez combien la superstition peut rendre sot, au point de croire que Dieu est à la disposition des volontés humaines ! La malédiction s’est transformée en bénédiction, par la Toute Puissance divine, et à cause de l’amour de ce Dernier pour Israël. Dieu décida de manifester Sa propre gloire, par l’intermédiaire de Balaam : Il le rencontra directement. Qui aurait pu défier Dieu et Israël, après avoir entendu les paroles que l’Éternel avait placées dans la bouche de Balaam ? Ces propos édifiants ne pouvaient conduire qu’à adorer Dieu ; en fait, il sera donné à chacun de ces hommes, selon la teneur de leurs paroles. Celui qui a pu faire parler l’ânesse, empêchant ainsi celui qui la montait de brutaliser cet animal, a placé dans la bouche de Balaam des propos qui allaient à l’encontre de son cœur. Il s’agissait là d’un grand miracle. Balaam prononça en fait une bénédiction sur Israël ! Il avoue même ne pas vouloir s’opposer davantage à la volonté divine. Il annonce qu’Israël est heureux d’être le « peuple de Dieu », étant ainsi mis à part des autres nations.
Les Israélites, malgré leur petit nombre, étaient satisfaits de se voir respectés. Tout allait bien pour eux ! La mort est la dernière étape que les hommes doivent franchir ; même le « juste » doit mourir : cela peut nous encourager à réfléchir, de voir dans ce texte, Balaam songer à sa propre mort. Son discours est celui d’une âme bénie, non seulement pendant sa vie durant, mais aussi, dans l’avenir, après la mort.
Cette pensée peut même faire préférer la mort à la vie, voir Philippiens 1:21 * ; Balaam prononça de réelles bénédictions pour Israël, non seulement pendant sa vie ici-bas, mais aussi pour le futur. Beaucoup désirent mourir en tant que « justifiés par Dieu », sans toutefois pratiquer la piété durant leur vie ; heureux seront ceux à la fois justifiés et pieux, leur vie durant !
Le discours de Balaam ne fut en fait qu’un souhait et non une Prière ; ce fut un vain désir, n’espérant qu’une heureuse destinée pour le peuple hébreu, sans toutefois se soucier des moyens pour y parvenir. Beaucoup cherchent à apaiser leur âme en essayant de se confier en l’avenir, sur de faux espoirs, tout en négligeant le chemin du salut, le seul moyen par lequel le pécheur peut être justifié devant Dieu !
* Note du traducteur : cette référence a été ajoutée au commentaire original, pour en faciliter la compréhension.
Nombres 23:11
(11-30)
Balak était en colère contre Balaam. Une telle confession de Balaam, ce prophète douteux essayant de contrer les ordres divins, ne pouvait en effet qu’irriter Balak, ce prince malintentionné. Pour une deuxième fois, la malédiction prévue initialement, fut transformée en bénédiction ; cette dernière fut d’ailleurs plus marquée que la précédente !
Les hommes changent souvent d’avis et contredisent parfois leurs propres paroles prononcées initialement ; Dieu, quant à Lui, ne change jamais ce qu’Il émet, Il accomplit toujours Ses promesses. Quand dans Sa Parole, l’Éternel demande de se repentir, cela signifie qu’il n’est pas question pour Lui de modifier Ses intentions ; les seuls changements qu’Il peut éventuellement opérer concernent la façon d’accomplir Ses desseins. Jacob, par exemple, a péché ; Dieu le constata ; il n’y avait rien de pire pour le patriarche : il risquait, s’il persistait, d’être abandonné à sa propre ruine.
Si le Seigneur constate que nous nous confions en Sa grâce, Il nous offrira Son Salut ; si nous abandonnons nos convoitises et notre rébellion contre le ciel, nous pourrons alors Le servir et Le glorifier ; nous pourrons être certains que si Christ nous a acceptés, suite à notre repentance, nos péchés seront alors tous pardonnés. Quand on songe à la Grâce, à la Providence, au merveilleux Amour rédempteur, au Pardon miséricordieux et à la nouvelle créature spirituelle que nous sommes, que ces choses sont merveilleuses !
Balak ne désirait pas vraiment qu’Israël courre à sa perte, quant à Balaam, il montrait résolument qu’il était préférable de craindre l’Éternel que d’être anéanti par Sa toute Puissance. Dès que Balaam montra qu’il ne maudirait pas Israël, Balak estima en fait, qu’il était préférable pour lui de se taire.
Malgré le fait que le cœur humain soit livré à lui-même, les conseils divins demeurent toujours. Prenons la résolution de ne pas nous confier en de vaines promesses, dans lesquelles il n’y a aucune espérance possible. Appuyons-nous plutôt sur celles que Christ, la Vérité, nous a révélées et persévérons avec sérieux, dans l’exercice de la prière, Luc 18:1.