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Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Numbers 20". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/numbers-20.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Numbers 20". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-29
Nombres 20:1
Le peuple arrive au désert de Tsin, il murmure pour avoir de l’eau ; Moïse frappe le rocher, l’infirmité de Moïse et d’Aaron. (1-13)
Les Israélites se détournent du pays d’Édom. (14-21)
Aaron lègue son rôle de sacrificateur à Éléazar, il meurt sur la montagne de Hor. (22-29)
(1-13)
Après avoir connu pendant des années la soif et les rudes conditions de vie dans le désert, l’armée d’Israël continue sa marche vers le pays de Canaan. L’eau vint à manquer de nouveau. Nous vivons dans un monde où souvent nous manquons des choses nécessaires : où que nous puissions être, nous cherchons alors à rencontrer quelqu’un qui puisse nous tirer de notre embarras. C’est une grande grâce d’avoir de l’eau à profusion et si tel est notre cas, nous devrions en apprécier toute la valeur. Donc, les enfants d’Israël murmurèrent contre Moïse et Aaron. Ils tinrent le même langage, absurde et grossier, comme l’avaient fait leurs pères. Ce fut véritablement le pire des crimes : ils marchèrent pendant des années, dans des conditions difficiles, avec le même mécontentement permanent de leurs pères, errant sur les mêmes chemins. Moïse dut encore un fois s’en référer à Dieu, en Son Nom, pour que ce Dernier puisse donner de l’eau, à partir du Rocher ; Dieu est en effet toujours capable d’accorder à Son peuple le nécessaire. Mais Moïse et Aaron commirent une faute : ils tirèrent de ce miracle, trop de gloire pour eux-mêmes ; Moïse dit aux Israélites : « Écoutez donc, rebelles ! Est-ce de ce rocher que nous vous ferons sortir de l’eau » ? Ils donnaient un peu l’impression au peuple de faire ce prodige eux-mêmes. Devant parler au rocher, ils s’adressaient en fait au peuple.
En conséquence, il leur fut reproché de ne pas donner à Dieu seul, toute la gloire qui Lui revenait uniquement. Étant alors provoqué par le peuple, Moïse parla inconsidérément. Il s’agit du même sentiment d’orgueil, quand l’homme prétend être son propre maître, usurpant ainsi le rôle de Christ, le Médiateur ; ce Dernier est en effet le Seul à pouvoir nous apporter la Sagesse, la Sanctification et la Rédemption. La Parole de Dieu condamne dans chaque page de l’évangile, l’âme qui se rebelle contre le Sauveur.
Nombres 20:14
(14-21)
Pour les enfants d’Israël, le plus court chemin pour rejoindre le pays de Canaan, était celui qui passait par la région d’Édom. Les espions qui avaient été envoyés, revinrent en annonçant le refus du roi d’Édom, de laisser passer les enfants d’Israël par son pays. Les Édomites craignaient en effet que les Israélites ne nuisent au calme de leur contrée.
Cette nombreuse armée d’Israël se voyait en fait dépendante de la volonté de ce roi, au lieu de se confier en l’Éternel, ce qui ne pouvait qu’exciter la jalousie de ce Dernier. Ésaü haïssait Jacob à cause des bénédictions que celui-ci recevait ; nous voyons maintenant cette haine ressurgir, quand le roi d’Édom vit la protection que Dieu apportait au peuple hébreu. Ne trouvons pas curieux de voir des requêtes tout à fait convenables, être refusées par des hommes impies : le peuple qui reçoit les bénédictions et les faveurs du ciel, est souvent rejeté par les pécheurs !
Nombres 20:22
(22-29)
Dieu annonce à Moïse et Aaron que ce dernier va mourir. De telles paroles sont vraiment émouvantes. En effet, Aaron ne devait pas entrer en Canaan car il avait été rebelle aux ordres de l’Éternel, lors de la scène où les eaux sortirent du rocher. On peut quand même discerner dans ce récit, la miséricorde divine : bien qu’Aaron soit mort à cause de sa transgression, il mourut dans la paix et l’honneur. Il a été recueilli parmi ses pères, il est mort dans « les bras » de la Grâce divine.
Ces faits sont très significatifs : Aaron ne devait pas entrer en Canaan, ce qui prouvait que même les sacrificateurs du temps du Lévitique, étaient loin d’être parfaits ; il est pourtant parti avec une certaine espérance dans le cœur. Le patriarche ne s’est pas rebellé et mourut selon le plan prévu par Dieu ; il est décédé avec plus de paix dans le cœur que s’il avait agonisé dans un lit. Ce fut pour lui une grande satisfaction de voir son fils Éléazar, celui qui lui était si cher ; son rôle de sacrificateur était aussi préservé et assuré : on peut distinguer ici, l’image du Sacrificateur éternel, Christ !
L’homme pieux ne devrait pas chercher à continuer outre mesure, son service ici-bas, dans le cadre de la Volonté divine. Pourquoi chercherions-nous, notre vie durant, à persister dans l’accomplissement des tâches de ce monde, alors que nous serions plus utiles au service du Seigneur !