Lectionary Calendar
Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Nehemiah 13". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/nehemiah-13.html.
bibliography-text="Commentaire sur Nehemiah 13". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-31
Verset 1
Nous avons vu (Néhémie 9.2) la race dâIsraël se séparer de tous les étrangers pour célébrer en quelque sorte à huis clos une grande fête dâhumiliation. Ici la lecture publique de Deutéronome 23.4-6 engage le peuple à rendre permanente cette séparation et à lâappliquer à tous les actes du culte. Seulement ce même chapitre Deutéronome 23.7-8, recommande les Ãdomites et les Ãgyptiens à la bienveillance dâIsraël et lâon ne devait pas ignorer quâà la sortie dâÃgypte un nombreux mélange ou ramassis (érev, même mot quâici) de païens sâétaient joints au peuple de Dieu et avaient été tolérés par Moïse (Exode 12.38â¯; Nombres 11.4). Il est probable que les contemporains de Néhémie pensèrent que leur faiblesse et les malheureuses expériences de leurs pères les autorisaient, peut-être même les obligeaient à prendre une mesure plus radicale.
Verset 4
Second séjour de Néhémie à Jérusalem. Après avoir passé douze ans (verset 6 et Néhémie 2.1) dans la ville des sépulcres de ses pères, dont il avait réussi à faire une cité bien ordonnée et forte, Néhémie était retourné en Perse. Il y avait passé un certain temps (verset 6), expression assez vague (Genèse 4.3, note), mais qui ne peut guère indiquer moins dâune année. Pendant son absence, bien des abus se produisent à Jésusalem. Il revient et les réprime énergiquement. Aux derniers mots de ce dernier chapitre on voit quâil avait le sentiment dâavoir par là bien mérité de son pays et de son Dieu. Voir aussi versets 14, 22 et 29.
Versets 4 Ã 9 â Premier abus
Avant celaâ¯: avant même lâheureuse mesure rapportée versets 1 à 3, sâétait produite une infidélité contre laquelle personne nâeut le courage de protester, parce quâelle était le fait dâun homme haut placé. Dâautres, pensant quâavec notre verset commence un nouveau fragment des mémoires de Néhémie, rapportent les motsâ¯: avant cela, à la mention de son retour qui aurait précédé. Voir les premiers mots du verset 6.
Le sacrificateurâ¯: le souverain sacrificateur (Néhémie 3.1â¯; Néhémie 12.10-22), ainsi que cela résulte de ce qui suitâ¯: préposé â¦
Eliasib nâétait pas favorable aux réformes entreprises par Néhémieâ¯; son nom ne figure pas parmi les signataires, Néhémie 10.1 et suivants et lâon peut se demander si la hâte avec laquelle nous lâavons vu consacrer seul la part de muraille quâil avait relevée (Néhémie 3.1) nâest pas aussi une trace de ses dissentiments avec Néhémie.
Aux chambres. Voir 1 Rois 6.5-10â¯; Néhémie 10.38â¯; Néhémie 12.44.
Tobijaâ¯: lâAmmonite (Néhémie 2.10â¯; Néhémie 4.1â¯; Néhémie 6.1).
Verset 5
Dâune grande chambre. On avait peut-être fait une grande chambre pour Tobija en en réunissant plusieurs petites (verset 9â¯: les chambres). Câétait un vrai appartement (verset 8, la maison de Tobija).
Où lâon mettait auparavantâ¯: Néhémie 12.44 et suivants.
Pour les sacrificateursâ¯: la dîme de la dîme (Néhémie 10.39â¯; Néhémie 12.47).
Verset 6
Roi de Babyloneâ¯: absolument comme Darius, dans Esdras 6.22, est appelé roi dâAssyrie.
Verset 7
Je vins à Jérusalemâ¯: peut-être en 432 et avec les mêmes pouvoirs que Néhémie 2.7.
Verset 8
Objets, meubles.
Verset 10
Deuxième abus (10-14)
Peu à peu le peuple sâétait relâché dans le zèle quâil avait naguère déployé à payer les redevances sacrées (Néhémie 10.39â¯; Néhémie 12.47).
Sur son champâ¯: dans les banlieues de leurs villes (Néhémie 12.28 et suivants). Obligés dâaller se pourvoir de vivres, ils négligeaient le service du temple.
Ils sâétaient retirés, littéralementâ¯: ils avaient fui, déserté, ce qui suppose même pour quelques-uns lâabandon de leur poste.
Verset 11
Malachie, qui vivait dans ce temps-là , reproche aux Juifs des négligences toutes pareilles (Néhémie 1.7 et suivantsâ¯; Néhémie 3.1 et suivants).
Je les rassemblaiâ¯: les Lévites.
Verset 12
Apportaâ¯: recommença à apporter.
Verset 13
Rétablissement de surveillants pareils à ceux de Néhémie 12.44, dont Eliasib semble ne sâêtre pas inquiété (verset 4) ou quâil avait peut-être réussi à supplanter.
Sélémia⦠Tsadokâ¯: les mêmes peut-être que Néhémie 3.29-30.
Hanan, fils de Zaccur, fils de Matthania, est probablement un Lévite (Néhémie 11.17â¯; Néhémie 12.8â¯; Néhémie 12.25â¯; Néhémie 12.35)â¯; et comme Pédaïa est dâentre les Lévites, nous aurions sur les quatre deux Lévites et deux sacrificateurs. Mais le second des Lévites, Hanun, nâétait que membre adjoint.
Verset 15
Troisième abus
Profanation du sabbat par les Juifs (verset 15), par les Tyriens (verset 16), reproches aux magistrats (versets 17 et 18), mesures prises (verset 19 Ã 22) (15-22)
Je les réprimandai. Néhémie ne réprimande pas les étrangers, mais ses concitoyens, qui avaient accepté les charges de lâalliance divine (Néhémie 10.29â¯; Néhémie 10.31).
Le jour où ils vendirentâ¯: à la première occasion, sans tarder.
Verset 16
Du poisson, salé ou desséché.
Et dans Jérusalemâ¯:, et cela, en pleine sainte citéâ¯!
Verset 18
Et vous augmentez⦠comparez Esdras 10.10â¯; Esdras 10.14.
Verset 19
Ãtaient dans lâombreâ¯: dès le soir où commençait le jour du sabbatâ¯; nous dirionsâ¯: le vendredi soir à 6 heures.
Je dis. Lâordre et lâexécution de lâordre sont indiqués de front.
Je postai de mes gensâ¯: car on ne pouvait fermer absolument les portes pendant le sabbat et empêcher la sortie et lâentrée des habitants.
Verset 20
Les marchands sâétaient flattés de lâespoir de forcer la consigne.
La nuitâ¯: celle du vendredi au sabbat ou bien plutôt celle du sabbat au premier jour de la semaineâ¯; en effet il ne leur parle pas dâun jour (jour du sabbat) passé hors des portes.
Verset 22
De se purifier. Au premier moment et provisoirement Néhémie avait fait faire la police par ses gens. Mais il fallait régulariser les choses, et, comme les Lévites avaient eux-mêmes, paraît-il, enfreint la loi du sabbat en se procurant ce jour-là ce quâil leur fallait pour les offices du culte, ils durent commencer par se purifier.
Ãpargne-moi â¦, miséricorde. Point de justice propre.
Verset 23
Quatrième abus (23-29)
Renouvelé dâEsdras 9 et contraire à lâengagement Néhémie 10.30.
Je vis les Juifsâ¯: non pas des Juifs, mais ceux dont il avait entendu parler, ou bien ceux dont il va parler. Peut-être Néhémie les vit-il dans un voyage en province. On peut conclure du fait quâune partie des enfants issus de ces unions ne savaient pas parler hébreu, que ces gens vivaient près de la frontière.
Asdodiennesâ¯: de lâune des cinq principales villes des Philistins.
Verset 24
Parlaient. Câétaient donc des enfants de quelques années déjà , en sorte que ces mariages avaient échappé à Néhémie grâce à la distance.
Lâasdodien et les langues dâAmmon, de Moab, devaient être des langues sémitiques assez voisines de la langue de Judaâ¯; il ne semble pas que les Israélites aient jamais eu besoin dâinterprètes dans leurs transactions avec ces peuples. Mais cette première déviation, pour nâêtre pas considérable, paraît grave à Néhémie.
La langue de Juda (2 Rois 18.26â¯; Ãsaïe 36.11â¯; 2 Chroniques 32.18) est lâhébreu que parlaient les Juifs contemporains de Néhémie et dans lequel sont écrits les livres de Malachie, dâEsdras et le nôtre.
Verset 25
Et les maudisâ¯: conditionnellement, pour le cas où ils ne rompraient pas avec le mal. à cause de la distance, peut-être, où ils se trouvaient de la capitale, il procède à leur égard autrement quâon ne lâavait fait dans Esdras chapitre 9.
Frappai quelques-uns⦠et leur arrachai les cheveux, câest-à -dire les fis frapperâ¦, leur fis arracher⦠Cette dernière punition consistait en une manière violente de raser la têteâ¯: il y avait à la fois douleur et ignominie. On ne se contentait pas, dit ici Calmet, de raser la barbe ou de couper les cheveuxâ¯; on arrachait les poils et les cheveux avec violence. Câest ainsi quâon en usait à Athènes envers les adultères. Le roi Artaxerxès, dont Néhémie était lâofficier, changea la peine dont nous parlons en ordonnant quâau lieu dâarracher les cheveux à ceux de ses généraux qui commettraient quelque faute, on les obligerait à quitter la tiare.
Et les fis jurer. Comme la formule de serment est prononcée par Néhémie, il semble quâil sâagisse dâune adjuration plutôt que dâun serment que Néhémie leur intimerait.
Vous ne donnerez pointâ¯: à lâavenir. Pour le mal déjà existant, il le laisse sur leur conscience.
Verset 27
Là où Salomon a succombé, pensez-vous pouvoir tenir bon�
Verset 28
Néhémie fut plus sévère, malgré la haute position du coupable, envers un fils de souverain sacrificateur, Jojada, qui avait épousé une fille de Samballat, le grand ennemi de Néhémie (Néhémie 2.10â¯; Néhémie 2.19â¯; Néhémie 4.4â¯; Néhémie 6.4). Il dut finir par le chasser dâauprès, littéralementâ¯: de dessus lui, le bannissant de la Judée. Il ne pouvait supporter une telle infidélité chez un des représentants les plus en vue du sacerdoce. Indépendamment de lâengagement récent Néhémie 10.30, voir Lévitique 21.11.
Verset 29
Ils ont profané le sacerdoce. Ceci nous rappelle les reproches de Malachie 2.4-9.
Josèphe (Antiquités Judaïques, XI, 7, 2) raconte quâun Manassé, frère du grand-prêtre Jaddua, épousa la fille du satrape Samballat, qui aurait été dâorigine cuthéenne (2 Rois 17.24), nommée Nicaso, quâil fut exclu du sacerdoce par les principaux des Juifs à cause de ce mariage et éleva sur le mont Garizim un temple, où il organisa un culte avec lâaide de plusieurs sacrificateurs mécontents qui lâavaient suivi dans son exil. Josèphe nâaurait-il pas confondu Jaddua et Jojada et ne serait-ce pas à la suite de cette erreur quâil aurait placé sous Darius Codoman un trait qui est probablement celui-là même que raconte notre versetâ¯? Sâil en est ainsi, nous avons ici lâorigine du culte samaritain.
Verset 30
Résumé de lâactivité négative (purifiai) et positive (établis) de Néhémie. Sur le premier point, voir Néhémie 9.2â¯; Néhémie 13.1â¯; Néhémie 13.23 et suivants. Sur le second, voir Néhémie 10.35-36 et suivants. Au reste les prémices sont mentionnées ici comme spécimen de toutes les offrandes légales dont la liste a déjà été donnée Néhémie 10.32 et suivants.
Conclusion
Jésus, fils de Sirach, faisant, au chapitre 49 de son livre de lâEcclésiastique, une rapide revue des hommes de Dieu les plus illustres de tous les temps, ne manque pas de mentionner Néhémieâ¯: Sa mémoire, dit-il au verset 15, subsistera toujours, parce quâil a réparé les murailles abattues et quâil a rétabli les portes et les barres et quâil a relevé nos maisons. Câest bien là lâéloge que mérite en première ligne Néhémie, qui ne voyait en effet de salut pour Israël que dans une ville forte et capable de se défendre (Néhémie 11.1 et suivantsâ¯; Néhémie 2.5â¯; Néhémie 2.17). Josèphe va plus loin et lui attribue même dâavoir fait reconstruire à ses propres frais des maisons pour tous ceux de ses compatriotes qui voulurent sâétablir à Jérusalem (Antiquités Judaïques, XI, 8), ce qui nâest pas improbable, de la part dâun homme qui avait racheté un certain nombre de ses compatriotes (Néhémie 5.8). Il y a un temps pour tout, dit lâEcclésiaste et entre autres pour bâtir (Néhémie 3.4). Néhémie a vécu dans un de ces tempsâ¯: le peuple de Dieu était tout entier, avec son culte, ses antiques institutions, son avenir, ses prophètes, ses sacrificateurs, sa race royale, à Jérusalem et Jérusalem ne pouvait subsister quâà la condition dâêtre entourée dâune forte muraille. Plus tard, Zacharie le voyait de son Åil prophétique et lâannonçait, comme pour avertir ses contemporains et Néhémie lui-même et les empêcher, eux et leurs descendants, de trop abonder dans leur sens, le temps viendrait où Jérusalem serait une ville ouverte, où cette muraille, élevée avec tant dâardeur, devrait être abattue (Zacharie 2.4). Mais plus de quatre siècles allaient encore sâécouler jusque-là , et, en attendant, une sainte étroitesse pouvait seule sauver Israël. Sous ce rapport Néhémie mérite lâéloge que Paul décerne à Davidâ¯: à un moment donné, il a servi au conseil de Dieu (Actes 13.36).
Au reste, la fidélité de Néhémie ne se manifesta point par une Åuvre matérielle seulement. Cette muraille ne devait renfermer et protéger quâun peuple attaché à la loi et au culte du vrai Dieu. Voilà ce que Néhémie a compris également, et, secondé par Esdras, le scribe versé dans la loi du Dieu des cieux (Esdras 7.12), il a énergiquement travaillé à vivifier la communauté. Elle était bien chétive, bien peu nombreuse à son gréâ¯; il nâa cependant pas hésité à en éloigner impitoyablement tous les éléments indignes et réfractaires. Elle nâavait sa raison dâêtre que dans sa pureté. On peut dire que Néhémie a été le dernier réformateur dâIsraël. Deux ordonnances mosaïques qui semblent nâêtre jamais devenues bien populaires, celle du sacrifice pour le péché et celle du sacrifice de réparation (voir toutefois 2 Rois 12.16), sont scrupuleusement remises en vigueur dans le temps qui nous occupe, lâune par Esdras (Esdras 8.35â¯; Esdras 10.19), lâautre par Néhémie (Néhémie 10.33). La prophétie allait se taire jusquâà lâaurore de la nouvelle allianceâ¯; le résidu dâIsraël allait être abandonné pour quatre cents ans à lui-même et à la loi écrite. Une énergique impulsion dans le sens dâune absolue fidélité à Moïse pouvait seule le faire parvenir heureusement jusquâau temps de Jean-Baptiste.
Sur lâactivité littéraire de Néhémie, voir notre Introduction aux livres prophétiques.
Mais au moment même où Esdras et Néhémie sâefforçaient de remettre en honneur et dâappliquer au milieu de leur peuple la loi de Moïse, ils montrent à son égard une liberté étonnante. Au lieu du demi-sicle légal, ils décident de payer pour lâentretien du culte un tiers de sicle (Néhémie 10.32). Ils prennent des arrangements tout nouveaux en vue de procurer le bois nécessaire aux sacrifices (Néhémie 10.34). Et non seulement cela, mais ils acceptent et ne cherchent point, en restaurant le culte, à combler, comme il leur eût été facile de le faire, les lacunes qui sâétaient produites par suite du malheur des temps. Ainsi ils attendent patiemment lâUrim et le Thummin, qui leur permissent de consulter lâÃternel (Néhémie 7.65) et peut-être une arche qui les mît à même de célébrer de nouveau la plus solennelle de toutes les fêtes mosaïques (Néhémie 8.13, note). Ceci nous engage à poser deux questionsâ¯: Si les prescriptions légales que nous attribuons à Moïse étaient, comme le pensent beaucoup de théologiens modernes, le fait de prophètes ou de scribes presque contemporains de la restauration dâIsraël, tels quâÃzéchiel ou Esdras, comment ces prescriptions ne seraient-elles pas plus en harmonie avec les circonstances où se trouvait alors le peuple de Dieuâ¯? Et pourquoi nâaurait-on pas à toute force tenu à se conformer à ces ordonnances, du moment quâon venait de les imaginer soi-mêmeâ¯? Par exemple, pourquoi légiférer sur lâarche, quand il nây en a plusâ¯? Ou bien pourquoi nâen pas fabriquer uneâ¯?