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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 28". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/matthew-28.html.
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 28". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-20
Plan du commentaire biblique de Matthieu 28
Apparition de lâange
Au matin du premier jour, deux femmes viennent au sépulcre. Un tremblement de terre se produitâ¯; un ange, descendu du ciel, roule la pierre et sâassied dessus. Les gardes sont comme morts de frayeur (1-4).
Message de lâange
Lâange rassure les femmes, leur annonce que Jésus est ressuscité et leur ordonne de porter cette nouvelle aux disciples, en leur disant que Jésus les précède en Galilée, où ils le verront (5-7).
Apparition de Jésus aux femmes
Elles courent transmettre ce message aux disciples. Jésus vient à leur rencontre. Elles se jettent à ses pieds et lâadorent. Il leur dit dâannoncer à ses frères quâil est ressuscité et leur donne rendez-vous en Galilée (8-10).
Verset 1
La résurrection (chapitre 28)
Versets 1 à 10 â Apparition dâun ange, apparition de Jésus
Grecâ¯: Tard du sabbat, le jour (ou lâheure) commençant à luire vers le premier jour de la semaine.
Cette indication assez obscure a donné lieu a des interprétations diverses. Les premiers mots ne peuvent être rendus, comme ils le sont dans la plupart de nos versions, par après le sabbat.
Employé comme préposition le mot grec ne peut signifier que longtemps après (Weiss). Il faut le considérer comme un adverbe et traduire «â¯sur le tard dans la journée du sabbatâ¯Â», ou comme le sabbat finissait.
Matthieu divise ici les jours selon lâusage ordinaire et non selon la manière de compter des Juifs, qui faisaient finir le sabbat à six heures du soir. Pour lui, la nuit du samedi au dimanche rentre encore en partie dans le sabbatâ¯; câest ce que montrent les mots «â¯le jour (ou lâheure) commençant à luire vers le premier jour de la semaineâ¯Â».
Quelques commentateurs ont vu dans cette dernière expression la désignation du moment où, le sabbat passé, on allumait les lumières dans les maisons et ont pensé que Matthieu plaçait toute la scène de la résurrection dans la soirée du samedi. Mais il est très peu probable que notre évangéliste se soit ainsi mis en contradiction avec la tradition unanime.
Comparer Matthieu 27.56.
Jean Jean 20.1 ne mentionne en premier lieu que Marie-Magdelaineâ¯; ici, nous la voyons accompagnée de lâautre Marie (comparez Matthieu 27.56, note)â¯;
Marc Marc 16.1 lui donne deux compagnesâ¯;
Luc, enfin (Luc 24.10), constate la présence de quelques autres femmes (comparer Luc 24.1, note).
Dans lâhistoire de la résurrection de Jésus, plus quâailleurs, les relations des évangélistes, vraies dans leurs données générales, présentent des divergences de détail quâon ne peut toujours concilier.
On conçoit très bien que, dans les scènes multipliées et rapides de ce grand événement, au milieu de la surprise, de la crainte, de la joie quâen éprouvèrent les disciples, chacun rapporta ce quâil avait vu ou ce qui lui avait été dit par dâautres et que les traditions qui se formèrent ainsi varièrent suivant les contrées et les Ãglises.
Verset 2
Nos versions ordinaires portent ici, dâaprès le texte reçuâ¯: «â¯roula la pierre de lâentrée du sépulcreâ¯Â».
Ces derniers mots se lisent dans A, C et les majuscules plus récents. Mais leur adjonction sâexplique mieux que leur retranchement.
La version de Lausanne, avec quelques interprètes, met tous les verbes au plus-que-parfaitâ¯: il y avait eu un grand tremblement de terre, un ange était venu, avait roulé la pierre, etc., pour faire comprendre que ces miracles sâaccomplirent, non en la présence des femmes, mais avant leur arrivée.
Dâaprès les autres évangiles, il semble quâil en fut ainsi (Marc 16.4â¯; Luc 24.2)â¯; mais le texte de Matthieu nâadmet pas une telle traduction.
Notre évangéliste, comme toujours, au lieu dâentrer dans les détails et de rapporter textuellement les récits des témoins oculaires, raconte lâévénement dâune manière plus générale.
Luc (Luc 24.4, note) mentionne deux angesâ¯;
Matthieu et Marc ne parlent que de celui qui adressa la parole aux femmes.
Verset 3
Comparer sur ces images Marc 9.3â¯; Luc 9.29.
Verset 4
Moins ces soldats romains comprirent les phénomènes qui se passaient autour dâeux, plus, dans leur superstition de païens, ils éprouvèrent de terreur.
Verset 7
Chaque mot, dans ce discours de lâange, est propre à consoler les femmes éploréesâ¯: Vous (par opposition aux gardes effrayés), ne craignez pointâ¯; vous cherchez avec amour, je le sais, ce Jésus que vous avez vu mourir sur la croix. Il nâest plus ici parmi les morts, il est ressuscité, sa parole est accomplie. Approchez, voyez ce tombeau vide où il était couché (le texte reçu avec A, C, D ditâ¯: où le Seigneur était couché).
Maintenant, les femmes, consolées, réjouies, doivent être les promptes messagères de cette bonne nouvelle pour les disciplesâ¯; elles doivent aussi leur annoncer quâil les précède en Galilée et que là ils le verront, selon sa promesse (Matthieu 26.32â¯; comparez ci-dessous verset 10, note).
En effet, le message dont lâange charge les femmes pour les disciples sâétend jusquâà ces motsâ¯: câest là que vous le verrez, car les femmes elles-mêmes allaient le voir dans un instant (verset 9).
Le dernier mot de lâangeâ¯: Voici, je vous lâai dit, exprime la parfaite certitude de tout ce quâil annonce.
Verset 9
Grecâ¯: réjouissez-vousâ¯! Câétait là la belle formule de salutation usitée chez les Grecs et qui, en ce moment, dans la bouche de Jésus ressuscité, se revêtait dâune signification profonde (comparer verset 8).
Le texte reçu, avec A, C, la Peschito, fait précéder notre verset 9 de ces motsâ¯: Mais comme elles allaient pour le leur annoncer, qui ne se trouvent pas dans Codex Sinaiticus B, D, la plupart des versions.
Cette apparition de Jésus aux femmes avait été précédée dâune autre à Marie-Magdelaine seule (Marc 16.9â¯; Jean 20.11), à moins quâon ne puisse, selon lâopinion de quelques exégètes, identifier ces deux apparitions, en supposant que Jésus apparut à Marie de Magdala seule, après que ses compagnes furent retournées à la ville. Le récit de Matthieu serait celui de Jean généralisé.
La crainte, la joie (verset 8), le bonheur de retrouver leur Sauveur se confondent dans ce mouvement dâadoration, par lequel les femmes veulent sâassurer que câest bien lui et en quelque sorte le retenir. Ce trait nous explique la parole remarquable de Jésus à Marie-Magdelaine (Jean 20.17) et câest là encore un indice quâil sâagit dans les deux récits dâun seul et même fait.
Verset 10
Jésus ne donne à ses disciples ce beau et doux nom de frères quâaprès sa résurrection (Jean 20.17â¯; comparez Matthieu 12.50).
Ces dernières paroles de Jésusâ¯: câest là quâils me verront, sont conformes à celles de lâange (verset 7)â¯; elles prouvent que Matthieu nâa point en vue dâautres apparitions de Jésus ressuscité que celles qui eurent lieu en Galilée (verset 16).
Câest là que le Sauveur avait le plus de disciples, parce quâil y avait constamment séjourné et annoncé le règne de Dieu. Il pouvait, dans cette province reculée et montagneuse, réunir sans bruit tous ceux qui avaient cru en lui, afin de leur donner les preuves les plus certaines de sa résurrection (Jean 21.1 et suivantsâ¯; 1 Corinthiens 15.6).
Matthieu ne rapporte pas les autres apparitions de Jésus à Jérusalem, que Luc et Jean nous ont racontées en détail. Il sâétait formé, dans la tradition apostolique, deux courants parallèles.
Les faits rapportés par cette double tradition ne sâexcluent pas. Il est au contraire naturel que Jésus soit apparu à ses disciples dâabord à Jérusalem, où ils étaient réunis au lendemain de sa mort, puis dans la Galilée, leur patrie, où tout les rappelait et quâil les ait enfin ramenés à Jérusalem aux approches de la Pentecôte.
Verset 11
La nouvelle apportée aux sacrificateurs
Quelques gardes vont raconter aux principaux sacrificateurs ce qui est arrivé (11).
Les gardes corrompus
Le sanhédrin, sâétant assemblé et en ayant délibéré, offre une forte somme aux soldats à condition quâils disent que le corps de Jésus a été dérobé pendant la nuit par ses disciples. Il promet dâintervenir auprès de Pilate, si cette affaire vient à sa connaissance. Les soldats acceptent le marché. Câest lâorigine du bruit qui a couru jusquâà ce jour parmi les Juifs (12-18).
Le témoignage des gardes (11-15)
Verset 12
Alors sâétant assemblés avec les anciens et ayant tenu conseil, ils donnèrent aux soldats une forte somme dâargent, Grecâ¯: suffisamment dâargent.
On a révoqué en doute cette grossière tentative de corruption faite, après délibération, par le sanhédrin.
Mais comment la trouver étrange, après la transaction de ce même corps avec Judasâ¯? Quand lâaveuglement de la passion et lâendurcissement de la conscience sont arrivés à leur comble, tous les moyens paraissent bonsâ¯; lâhomme, privé du secours de Dieu, livré à la puissance du péché, ne recule devant aucun expédient.
Verset 14
Grecâ¯: nous le persuaderons (pour quâil ne vous inflige pas la punition méritée) et nous vous tirerons de toute inquiétude.
Le mensonge quâils insinuaient aux soldats, ils le savaient, nâétait pas sans danger (voir sur les objections quâon fait au sujet de ce récit Matthieu 27.66, note).
Verset 15
Ce bruit (grec cette parole) ne désigne pas lâhistoire de cette transaction entre les membres du sanhédrin et les soldats, mais la déclaration mensongère de ces derniers que les disciples avaient enlevé le corps de Jésus (verset 13).
Verset 16
Lâapparition de Jésus
Les onze se rendent en Galilée sur la montagne désignée par Jésus. Ils se prosternent devant lui, quelques-uns cependant ont des doutes (16-17).
Les instructions de Jésus
Jésus affirme que tout pouvoir lui appartientâ¯; il ordonne à ses disciples dâaller vers toutes les nations, dâinstruire, de baptiser et dâenseigner à garder ses commandementsâ¯; il leur promet dâêtre avec eux tous les jours jusquâà la fin du monde (18-20).
Lâapparition de Jésus aux onze en Galilée (16-20)
Matthieu 26.32â¯; Matthieu 28.10. Il parait quâen ordonnant à ses disciples de se rendre en Galilée après sa résurrection, il leur avait en même temps désigné une montagne où ils le rencontreraient.
Quelle était cette montagneâ¯? Le texte ne le dit pas et toutes les suppositions quâon a faites à cet égard sont inutiles. Mais ce quâil y a de remarquable, câest que les plus grands événements de la vie du Seigneur, tels que le discours par lequel il inaugurait son royaume comme Messie (chapitres 5 à 7), la manifestation de sa gloire par sa transfiguration (Matthieu 17.1 et suivants), et, ici, son solennel discours dâadieu, ont lieu sur des montagnes.
Matthieu ne mentionne que les onze disciples de Jésus, câest-à -dire ses apôtres, réduits à ce nombre par la mort de Judas (Matthieu 27.5).
Mais comme Jésus avait en Galilée beaucoup de disciples qui, sans aucun doute, sâempressèrent de sâassembler en apprenant, par les apôtres revenus de Jérusalem, la grande nouvelle de sa résurrection, plusieurs interprètes pensent que les onze nâétaient pas seuls lors de cette solennelle entrevue sur la montagne et identifient cette apparition avec celle où Jésus, au témoignage de Paul, fut vu par plus de cinq cents frères en une seule fois (1 Corinthiens 15.6). Il leur parait plus facile dâexpliquer, dans cette supposition, les doutes mentionnés (verset 17).
Cela est assez vraisemblableâ¯: il faut reconnaître cependant que ces doutes se produisirent aussi dans le cercle des apôtres (Luc 24.41â¯; Jean 20.24â¯; Jean 21.4).
Et dans notre récit il nây a pas dâindices clairs de la présence dâautres personnes que les onze (verset 16).
Matthieu passe entièrement sous silence les apparitions de Jésus à ses disciples en Judée et les entretiens quâil avait eus là avec eux. Mais pouvait-il les ignorerâ¯? Lui-même ne rapporte-t-il pas la rencontre de Jésus avec les femmes près du tombeau et les paroles quâil leur adressa (verset 9)â¯? Et tout ce qui sâétait passé à Jérusalem entre Jésus ressuscité et ses disciples (Luc 24 et Jean 20) ne fut-il pas immédiatement connu de tousâ¯?
Ces raisons porteraient à croire que lâévangéliste ne prétend pas raconter la première entrevue de Jésus avec ses disciples, mais seulement ce solennel rendez-vous quâil leur avait dâavance assigné et où il devait les investir de leur mission.
Verset 17
Et le voyant, ils lâadorèrentâ¯; mais quelques-uns doutèrent. La foi en la divinité du Fils de Dieu, encore incertaine et faible dans le cÅur de plusieurs, se réveille victorieuse à la vue du Sauveur triomphant de la mort (Jean 20.28).
Une variante, dans Codex Sinaiticus B, D, retranche ici lâobjet du verbe (le) et dit simplementâ¯: ils adorèrent. Le sens reste le même.
Verset 18
Tout pouvoir ou toute autorité, dans le ciel et sur la terre.
Jusquâici, Jésus était sur la terre, dans son état dâhumiliation, sous sa forme de serviteur (Philippiens 2.7).
Maintenant, par sa résurrection, par son retour dans le ciel, au sein de sa gloire (Jean 17.5), il entre en plein dans sa royauté divine, où toutes choses lui sont soumises (Ãphésiens 1.20-23â¯; Philippiens 2.9-11).
Cette puissance et cette autorité divines sont le fondement et le garant de la mission quâil va donner aux disciples et dont lâimpossibilité les aurait effrayés sans cette assurance-là (voir aussi le dernier mot de ce discours, verset 20).
Verset 19
Dans cet ordre suprême de Jésus à ses apôtres et à son Ãglise, chaque mot doit être pesé.
Allez, dit-il (le texte reçu ajoute le mot donc, qui se lit dans B, lâItala, la vulgate, la version syriaque et qui est maintenu par Lachmann, Westcott et Hort, B. Weiss, etcâ¯; il rend en tout cas bien le rapport du verset précédent avec lâordre ici donné)â¯; les disciples de Jésus doivent aller et ne point attendre que les nations viennent à eux, ce qui nâarriverait jamais. Et comme cet ordre est permanent, il est la charte de lâÅuvre des missions.
Instruisez toutes les nations (grecâ¯: faites disciples toutes les nations).
Tel est le dessein de la miséricorde de Dieu, qui est sans limites à lâégard de notre pauvre humanité déchue. Cet ordre est donc en même temps une promesse (Matthieu 24.14).
Mais comment faire disciples les nationsâ¯? Par ces trois moyensâ¯: lâinstruction, le baptême et lâobligation morale de mettre en pratique tout lâenseignement du Sauveur (v 20).
Lâinstruction est adressée à toutes les nationsâ¯: le baptême est administré à ceux qui, dâentre ces nations, ont été faits disciples (le pronom baptisez-les, au masculin, ne se rapporte pas aux nations, mais aux disciples).
Enfin, câest à ces disciples baptisés que les apôtres doivent enseigner à garder tout ce que le Maître a commandé.
On ne peut pas cependant conclure de ces paroles que tout doive toujours se passer dans ce même ordreâ¯; car la tournure grecque de la phraseâ¯: faites disciples en les baptisant, est loin dâétablir cette succession uniforme. Il y a même une variante quâil faudrait traduireâ¯: faites disciples après les avoir baptisés. Elle se trouve dans B et Dâ¯: Tregelles lâadmet dans le texte, Westcott et Hort en marge, B. Weiss la préfère.
Même sans admettre cette leçon, il est certain quâici comme en toutes choses, le Seigneur laisse une grande liberté à ses disciples. Aussi voyons-nous les apôtres faire souvent usage de cette liberté en exigeant pour le baptême, non une instruction religieuse complète, mais simplement la confession des péchés et la foi en Jésus comme Sauveur (Actes 2.38-41â¯; Actes 8.12â¯; Actes 16.33â¯; Actes 19.5).
Baptiser au nom (grec pour le nom, ou dans le nom, ou en vue de ce nom, selon une particule qui marque la direction, le but où lâon tendâ¯: Romains 6.3â¯; 1 Corinthiens 10.2), ne signifie pas seulement baptiser par lâordre, sur lâautorité de lâÃtre dont il sâagitâ¯; mais comme son nom exprime son essence même, toutes ses perfections et que baptiser signifie plonger, câest introduire le néophyte dans une communion vivante avec Dieu.
Ainsi baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, câest baptiser avec lâassurance que toutes les grâces dont le Dieu trois fois saint est la source seront communiquées au croyant, quâil est reçu par le baptême dans la communion du Père, source éternelle de tout amour, de toute vieâ¯; dans la communion du Fils, qui lâa racheté et qui fait de lui un membre vivant de son propre corpsâ¯; dans la communion du Saint-Esprit, qui lâéclaire et le sanctifie.
Telle est la riche et profonde signification du baptême chrétien, qui a pour fruit la purification et la régénération par le Saint-Esprit (Jean 3.5).
Nous trouvons ainsi dans cette solennelle parole de Jésus-Christ une révélation complète de Dieu, tel que lâÃglise le connaît et lâadore et tel quâil répond seul aux profonds besoins de notre âme. LâÃcriture, en effet, ne présente pas les rapports de ces trois Ãtres de lâessence divine comme objets de spéculation, mais comme la source de toutes les grâces qui sont indispensables à la vie spirituelle (comparer 2 Corinthiens 13.13).
Ãtez à la foi lâun de ces noms divins, avec les dons quâil nous garantit et aussitôt le chrétien sentira une diminution dans sa foi, dans sa vie ou dans son espérance.
Verset 20
Les deux premiers moyens par lesquels les hommes deviennent disciples de Jésus, lâinstruction et le baptême (voir la note précédente), doivent produire immédiatement en eux une vie nouvelle qui se manifeste par lâobéissance à la parole de Jésus.
Garder, pratiquer tout ce quâil a commandé (Matthieu 7.24-28), telle est désormais la règle suprême de leur vie. Ici encore, comme au verset 18, Jésus parle avec une autorité souveraineâ¯: il ne conseille pas, il commande.
Ces dernières paroles sont la sanction divine de lâordre que Jésus vient de donner à ses disciples et à lâÃgliseâ¯; ce qui seul en rend possible lâaccomplissement, câest cette solennelle promesse quâil leur fait dâêtre avec eux tous les jours, les assistant de sa présence divine, agissant en eux et par eux, par la puissance de son Esprit. Cette précieuse promesse qui est elle-même une nouvelle preuve de son éternelle divinité, a été visiblement accomplie depuis dix-neuf siècles et elle le sera jusquâà la consommation du temps.
Cette expression (comparez Matthieu 24.3, note) désigne la fin de lâéconomie présente, où Christ reviendra dans sa gloire, rassemblera ses rachetés et élèvera son règne à la perfection.
Cette dernière scène de lâÃvangile de Matthieu couronne dignement tout son livre, dont le but était de prouver au peuple dâIsraël la dignité messianique, la royauté éternelle de Jésus. Du premier mot jusquâau dernier, tous les actes et tous les discours du Sauveur rapportés dans ce livre fournissent cette preuve dans une grande et vivante unité.