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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Luke 14". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/luke-14.html.
bibliography-text="Commentaire sur Luke 14". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-35
Plan du commentaire biblique de Luc 14
Guérison dâun hydropique
Jésus accepte une invitation un jour de sabbat chez un pharisien. Il y est observé par les convives. Entré dans la maison, il aperçoit un hydropique. Il demande aux assistants sâil est permis de le guérir. Ils se taisent. Jésus guérit et congédie le malade ; puis il se justifie en alléguant la pratique de ses adversaires qui, malgré le sabbat, retirent du puits leur fils ou leur bÅuf (1-6).
Une leçon dâhumilité
Remarquant que les invités recherchent les premières places, il combat ces dispositions orgueilleuses en leur montrant dans une parabole lâintérêt quâils ont à se mettre à la dernière place pour être honorés quand le maître de la maison les invitera à monter plus haut (7-11).
Une leçon de bienfaisance
Jésus engage son hôte à ne pas inviter ses égaux, mais ceux qui ne peuvent le lui rendre ; il recevra la pareille à la résurrection des justes (12-14).
La parabole du souper
Verset 1
Repas chez un pharisien, Parabole du souper (1-24)
Grecâ¯: manger du pain, hébraïsme qui signifie prendre un repas.
Le pharisien qui lâavait invité avec beaucoup dâautres convives (verset 7) est désigné comme lâun des chefs de ce parti, à la fois politique et religieux (Matthieu 3.7, note), dâoù lâon a conclu quâil devait être membre du sanhédrin.
Cela ne ressort pas nécessairement du terme de lâoriginalâ¯; il pouvait être simplement lâun des plus influents du parti.
Jésus, selon sa coutume (Luc 7.36â¯; Luc 11.37 et ailleurs), accepte cette invitation, même en un jour de sabbat.
Lâhostilité décidée que manifestaient alors les pharisiens contre Jésus donne à cette acceptation un caractère tout particulier de support et de charité.
Ils étaient là , lâobservantâ¯; câest-à -dire que dâautres pharisiens, également invités (verset 7), épiaient le Sauveur, de même que le faisait le maître de la maison, pour le surprendre en quelque faute contre la loi du sabbat. Peut-être même avaient-ils déjà aperçu le malade qui se trouvait là et pensaient-ils que Jésus le guérirait.
Verset 2
Le mot voici indique le moment où Jésus découvre ce fait inattendu. Comment ce malheureux se trouve-t-il là devant lui�
On a supposé que les pharisiens lâavaient fait venir à dessein, afin de tendre un piège au Sauveur. Ce nâest pas impossible, mais il nây a rien de pareil dans le texte et il ne faut pas rendre même des pharisiens plus mauvais quâils ne sont.
Comme cette scène se passe avant quâon se fût mis à table (verset 7), on peut la placer dans quelquâune de ces cours intérieures qui, en Orient, précèdent les appartementsâ¯; et lâon conçoit que le malade se fût timidement approché jusque-là , espérant être guéri, mais nâosant rien demander, parce que câétait le sabbat et à cause des pharisiens.
Verset 3
Grecâ¯: Et Jésus, répondant, dit.
Il répond réellement aux pensées non exprimées quâil lit dans les regards (ils lâobservaient, verset 1) et dans les cÅurs de ceux qui lâentourent.
Ce ou non (est-il permis ou nonâ¯?), omis par le texte reçu, exige une réponse catégorique. La question sâadresse non seulement aux pharisiens, mais avant tout aux légistes, ou docteurs de la loi, dont la compétence était reconnue pour interpréter les dispositions de la loi.
Ils se taisent, soit parce quâils ont honte de trancher la question négativement, soit parce que, dans leur hostilité à lâégard de Jésus, ils ne veulent pas lui donner de réponse.
Verset 4
Grecâ¯: Lâayant pris à lui, par la main, ou en posant la main sur lui, afin de lui témoigner sa compassion et dâentrer directement en rapport avec lui, il opéra sa guérison.
Quelquefois Jésus se contente dâun léger attouchement (Matthieu 8.3), quand il ne guérit pas par sa seule parole, ce quâil fait le plus fréquemment.
Verset 5
Comparer Matthieu 12.11â¯; Luc 13.15, note.
Répondant, il leur ditâ¦
Comme au verset 3, Jésus répond au blâme que trahit leur attitude.
Le mot répondant est omis par B, D, version syriaque.
Le texte reçu, avec Codex Sinaiticus et quelques majuscules porteâ¯: «â¯celui dâentre vous dont lââne ou le bÅufâ¯Â»â¯; correction, faite dans le but de conformer cet exemple à celui qui est cité Luc 13.15.
Selon le vrai texteâ¯: le fils, la question posée par Jésus est beaucoup plus incisive.
Aussi ne purent-ils rien répondre à cela (verset 6â¯; comparez verset 4, note).
Verset 11
Pour comprendre cette instruction dans sa profondeur, il faut remarquer quâelle revêt la forme dâune parabole (verset 7).
En effet, Jésus nâa point lâintention de donner à ses convives une leçon de politesse ou de modestie. Tous les hommes recherchent la première place, parce quâils sont orgueilleux devant Dieuâ¯; et jamais ils ne deviennent humbles les uns à lâégard des autres, au point que «â¯lâun estime lâautre plus excellent que soi-mêmeâ¯Â» (Philippiens 2.3), avant de sâêtre humiliés devant Dieu dans le sentiment dâune profonde repentance.
Câest là le commentaire que Jésus nous donne de sa parabole dans les paroles qui la terminentâ¯: sâélever devant les hommes a pour conséquence certaine dâêtre abaissé devant Dieu et lâinverse (comparer Matthieu 23.12â¯; Luc 18.14â¯; 1 Pierre 5.5).
Verset 12
Il disait aussi. Comme au verset 7 et souvent dans Marc et dans Luc, cette locution introduit une pensée nouvelle et importante, que Jésus ajoute à ses discours.
Lâinstruction qui va suivre, de même que celle qui précède, est empruntée aux circonstances du repas auquel il assistait. Il nây avait là que des invités appartenant au rang et à la position sociale de lâhôte qui les recevait dans sa maison. Et, comme il arrive presque toujours dans les festins, les pauvres, les malheureux étaient oubliés.
Verset 14
Nous ne répéterons pas, après tant dâautres, quâil ne faut pas prendre ces paroles à la lettreâ¯; le cÅur égoïste de lâhomme le dira lui-même à chaque lecteur. Mais pourquoi les spiritualiser jusquâau point quâelles ne signifient plus rienâ¯?
Certainement Jésus ne nous défend pas dâinviter nos proches nos amis, puisque lui-même assistait à des repas de cette nature. Mais lâordre positif quâil donne, pratiqué avec simplicité et avec une sympathie chrétienne pour les malheureux quâil désigne, serait un exercice de la charité tout autre que les plus riches aumônes qui ne nous mettent point dans un rapport cordial avec ceux qui souffrent. Et, en outre, le Sauveur fait intervenir un motif moral de la plus haute importanceâ¯: le désintéressement, qui nâattend pas quâon lui rende la pareille.
Tout est fait pour Dieu, par amour pour ses enfants malheureux et en vue de la rétribution éternelle à la résurrection des justes.
De ce dernier terme on a voulu conclure que Jésus enseigne deux résurrections, celle des justes, dâabord, puis celle des injustes. Il nây a rien de pareil dans le texteâ¯; mais le Sauveur, comme Paul dans une multitude de passages (1 Corinthiens 15.42-44â¯; 1 Corinthiens 15.53-57â¯; Philippiens 3.21â¯; 1 Thessaloniciens 4.13-18, etc.), voulant mettre sous les yeux des fidèles leurs espérances éternelles, ne parle que de la résurrection bienheureuse.
Verset 15
Grecâ¯: mangera du pain, hébraïsme qui signifie participer à un repas (verset 1). La résurrection des justes, dont Jésus avait parlé (verset 14), éveille chez lâun des convives lâespérance du bonheur céleste, de ce banquet dans le royaume de Dieu qui en était le symbole (Matthieu 8.11â¯; Luc 13.29).
Jésus répond à cette exclamation, inspirée peut-être par une assurance présomptueuse, en donnant à ses auditeurs un sérieux avertissement. La parabole quâil prononce leur dépeint comment plusieurs des invités au banquet céleste nây auront aucune part, et cela, par leur faute.
Verset 16
Voir, sur une parabole très semblable, mais non identique à celle-ci, Matthieu 22.1-14, notes.
Il est probable que Jésus décrivit plus dâune fois lâingratitude et la révolte de son peuple par cette similitude, en en modifiant certains traits.
Lâhomme qui faisait un grand souper, câest Dieu, dont la miséricorde infinie offre à lâhomme, perdu dans sa misère, lâimmense privilège de rentrer en communion avec lui et de trouver auprès de lui tous les biens qui peuvent rassasier sa faim et remplir son cÅur de la joie dâun banquet céleste. Lâinvitation à ce grand souper avait retenti fréquemment et longtemps en Israël par le ministère des prophètes.
Verset 17
Son serviteur, câest le Sauveur lui-même, envoyé dans lâaccomplissement des temps pour réitérer dâune manière plus pressante et plus solennelle lâinvitation.
Seul il pouvait direâ¯: Câest déjà prêt, car lui-même avait tout préparé, tout accompli pour le salut de lâhumanité perdue.
Les termes dont il se sert expriment la parfaite gratuité de ce salut. Le texte reçu porte «â¯tout est déjà prêtâ¯Â». Ce mot omis par Codex Sinaiticus, B, est probablement emprunté à Matthieu.
Verset 18
Grecâ¯: Et ils commencèrent tous dâune seule voix ou dâune seule opinion.
Ces termes font ressortir ce quâil y avait dans une telle conduite de surprenant, dâingrat, dâinjurieux pour celui qui invitait. Câest lâinimitié du cÅur de lâhomme contre Dieu prise sur le fait.
Verset 20
Les excuses diffèrent, mais lâesprit est le même (verset 18, note).
Il y a cependant une gradationâ¯: le premier se croit sous la nécessité absolue de refuserâ¯; le second dit simplement quâil part pour éprouver ses bÅufsâ¯; le troisième ne cherche pas même une excuse, il se sent dispensé par lâimportance de ce qui le retient (son mariage) et il se contente de répondreâ¯: Je ne puis.
Tous les motifs allégués sont honnêtes, légitimes, plausibles aux yeux des hommesâ¯: ce sont les possessions, les affaires, les affections de famille. Mais comme il nây a aucune incompatibilité entre ces choses-là et la communion avec Dieu, elles ne sont, au fond, que de vains prétextes. Le vrai obstacle est ailleurs, dans le cÅur de lâhomme.
Verset 21
Le serviteur, de retour de sa mission, rend compte au maître des refus quâil a essuyés.
Stier voit dans ce trait un écho des douloureuses plaintes que lâingratitude et lâendurcissement de son peuple arrachaient au Sauveur et quâil exhalait dans ses prières à son Père.
La colère du maître de la maison nâest que trop justifiée par la secrète inimitié de ceux qui ont méprisé son invitation. Plus lâamour de Dieu est grand, plus sa colère sera terrible.
La seconde invitation sâadresse a tous les malheureux ici désignés, qui nâont dâautre retraite que les places et les rues de la ville.
On peut entendre ces mots à la lettre, car «â¯lâÃvangile est annoncé aux pauvresâ¯Â» (Luc 7.22)â¯; mais en supposant que leur misère extérieure les a amenés à sentir leur pauvreté morale. Ce sentiment seul les rend capables de répondre à lâinvitation et dâentrer dans la salle du festin. à ce point de vue, on peut admettre que, sous les traits de ces malheureux, Jésus a voulu représenter aussi les péagers et les pécheurs qui venaient à lui pressés par le repentir (Luc 15.1).
Verset 22
Mais quelle révélation de la miséricorde infinie de Dieu, dans ces dernières paroles ajoutées par le serviteurâ¯: et il y a encore de la placeâ¯! Sâil en est un plus pauvre, plus misérable encore que ces derniers invités, il peut reprendre courage et se direâ¯: Il y a aussi de la place pour moi.
Verset 23
Le maître entre avec joie dans la pensée que le serviteur lui suggère par sa remarqueâ¯: «â¯Il y a encore de la placeâ¯Â».
Aussi le charge-t-il dâune troisième invitationâ¯; ce nâest plus dans les places et les rues de la ville (Jérusalem et le peuple juif) quâil doit la porter, mais au dehors, dans les chemins et le long des haies, à tous ces êtres errants et sans refuge qui vivent sans Dieu et sans espérance au monde.
Ici est clairement prédite et ordonnée la grande vocation des païens, qui sera commencée par les apôtres et ne cessera plus jusquâau dernier jour, où la maison du Maître sera remplieâ¯!
Quel ardent amour de Dieu, pour les pécheurs quâil veut sauver, sâexprime dans ce motâ¯: et presse dâentrer (grec contrains, fais-en une nécessité absolue).
Il sâagit dâune contrainte toute morale, qui ne diminue en rien la liberté, puisque rien nâest plus libre que la foi, lâobéissance, lâamour. Cette contrainte sâexerce sur les consciences par la sainteté de la loi, sur les cÅurs par la puissance de lâamour divin, sur la volonté par lâaction de lâEsprit de Dieu.
Qui aurait pu croire que jamais on chercherait dans ces paroles une légitimation de lâhorrible contrainte par le fer et le feuâ¯!
Verset 24
Ces dernières paroles, conclusion de la parabole (car), font encore partie de celle-ci et sont mises dans la bouche du maître de la maisonâ¯; elles ne sont pas une déclaration de Jésus aux convives, comme on lâa prétendu, puisque lui-même apparaît dans cette histoire comme serviteur.
Elles expriment toute la sévérité de Dieu, à la fin de cette parabole destinée à révéler tout son amour.
Verset 25
Lâavertissement aux foules
De grandes foules font cortège à Jésus. U les prévient que pour être son disciple, il faut être capable de haïr les siens et porter sa croix en le suivant (25-27).
Deux paraboles destinées à enseigner la prévoyance
Conclusion, appuyée dâune comparaison qui montre lâimportance du rôle des disciples
Celui qui ne renonce pas à tout ne peut être un disciple de Jésus. Les disciples ont un beau rôle, celui du sel, mais sâils ne le remplissent pas, leur condition est dâautant plus misérable. Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende ! (33-35).
Conditions nécessaires pour suivre Jésus (25-35)
Jésus, après avoir quitté la maison du pharisien (verset 1), avait repris la route de Jérusalem.
Parmi ces grandes foules qui faisaient route avec lui se trouvaient sans doute des pèlerins qui allaient aussi à Jérusalem pour la fête de Pâques. Il y avait encore chez la plupart un entraînement enthousiaste et charnelâ¯; Jésus, pour dissiper tout malentendu et pour les mettre en garde contre une profession précipitée, leur adresse un avertissement sérieux, sévère même.
Verset 26
Comparer Matthieu 10.37, noteâ¯; Matthieu 19.29.
Ces paroles, au premier abord, paraissent être en contradiction avec les préceptes et lâesprit de lâÃvangile.
Celui-ci nous enseigne lâamour de tous les hommes, de nos ennemis mêmes, à plus forte raison de nos proches.
Comment faut-il donc les comprendreâ¯? On a cherché à donner à ce mot haïr le sens deâ¯: aimer moins (comparez Genèse 29.30-31), ce qui reviendrait à la signification des paroles de Jésus rapportées par Matthieuâ¯: (Matthieu 10.37) «â¯Celui qui aime père ou mère plus que moi nâest pas digne de moiâ¯Â»â¯; et lâon peut admettre que telle est dans notre passage aussi la pensée du Sauveur.
Cependant, il ne faut pas affaiblir lâexpression plus énergique et évidemment choisie à dessein, quâil emploie ici. Elle exprime aussi une vérité (comparer Matthieu 6.24). Jésus suppose que ces affections de la famille, entrant en conflit avec lâamour que nous lui devons, sont devenues un obstacle à notre communion avec lui et nous empêchent de devenir ses disciples.
Nous devons haïr ce mal, cet éloignement de Dieu sous peine de renoncer à lâamour du Sauveur (comparer Luc 12.53).
Câest exactement par le même principe que le disciple de Jésus doit haïr sa propre vie (grec sa propre âme), sa personnalité, son moi, dès que lâamour de lui-même sâoppose à lâamour de Dieu.
Enfin, il est évident, dâaprès ces paroles, que le chrétien doit être prêt à sacrifier sa vie terrestre tout entière pour la cause de son Maître. Mais qui est-il donc, ce Maître, qui se pose ainsi comme lâobjet de lâamour suprême de ses disciplesâ¯?
Verset 27
Matthieu 10.38, noteâ¯; Matthieu 16.24â¯; Marc 8.34â¯; Luc 9.23.
Ainsi le renoncement absolu que Jésus vient de prescrire ne suffit pas pour faire dâun homme son discipleâ¯; il nây a pas seulement des affections et des biens à sacrifier, il y a des souffrances à endurer dans cet esprit dâobéissance et dâamour dont Jésus lui-même était animé et dont il devait donner lâexemple jusquâà son dernier soupir.
Ces souffrances ont pour emblème lâinstrument qui servira au supplice du Maître. Comme le Maître, chaque disciple a sa propre croix, quâil doit porter en le suivant. Or, la croix est toujours et pour tous un instrument dâignominie, de souffrance et de mort.
Verset 30
Le but de cette parabole, comme de la suivante, est de motiver (car) lâexhortation, impliquée dans la règle précédente, à sâexaminer soi-même pour voir si lâon est capable de remplir ces sévères conditions.
Ãtre disciple de Jésus (versets 26 et 27), le suivre, lâimiter en toutes choses, jusquâà la croix, jusquâà la mort, est une tâche difficile, bien plus au-dessus des forces de lâhomme naturel que bâtir une tour ou une forteresse nâest au-dessus de la fortune dâun pauvreâ¯; ce nâest donc pas avec lâenthousiasme éphémère dâune première émotion religieuse quâon doit sâengager dans cette difficile carrière.
Il faut sâasseoir, se recueillir, calculer la dépense, avant de faire hautement profession dâêtre disciple de Jésus. Sans cette précaution, on court le risque de provoquer les moqueries du monde et de devenir une cause dâopprobre pour lâÃvangile.
Verset 33
La seconde parabole a le même sens que la première, avec cette nuance que la vie chrétienne nâest plus comparée à une tour dont la construction exige une grosse dépense, mais à une guerre périlleuse contre un ennemi dont les forces sont bien supérieures à celles que nous pouvons lui opposer par nous-mêmes. Mieux vaudrait rester en paix avec cet ennemi, que de sâexposer à de honteuses défaites.
Grecâ¯: ne renonce pas à tous ses biens propres, les objets spéciaux de ce renoncement ont été indiqués au verset 26.
Telle est la conclusion de tout ce discours. Il y a quelque chose de saisissant dans ce mot répété pour la troisième foisâ¯: ne peut être mon disciple.
Verset 35
Comparer, sur cette image, Matthieu 5.13, note et Marc Marc 9.50, note.
Jésus fait diverses applications de cette image si vraie du sel, dont lâaction pénétrante empêche la corruption et communique aux aliments une vivifiante saveur.
Ici, le sel indique le rôle que le disciple joue dans le monde.
On peut donc, avec Meyer, paraphraser ainsi ce versetâ¯:
Il y a un profond mépris dans ces termesâ¯: ni pour la terre, ni pour le fumierâ¯! On peut traduire aussiâ¯: ni comme sol ni comme fumier. Le sel ne peut devenir un terrain que lâon ensemence (Psaumes 107.34) et il ne peut servir dâengrais.
Cette parole, qui revient si souvent dans les discours de Jésus, doit attirer lâattention sur la dernière comparaison, aussi bien que sur les enseignements qui précèdent.