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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Colossians 3". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/colossians-3.html.
bibliography-text="Commentaire sur Colossians 3". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-25
Plan du commentaire biblique de Colossiens 3
La vie nouvelle
Ressuscités avec Christ, tendez là où il est, vers le ciel, non vers la terre ; votre vie est cachée avec lui en Dieuâ¯: elle sera manifestée avec lui en gloire (1-4).
Rejetez donc toutes vos convoitises dâautrefoisâ¯: les passions impures, lâavarice, la colère, les paroles mauvaises, le mensonge ; car vous êtes en possession de la vie nouvelle et ici il nây a plus de différences de nationalités, ni de religions, ni de positions sociales, mais Christ est tout en tous (5-11).
Soyez donc revêtus de tous les caractères de la vie nouvelleâ¯: compassion, bonté, humilité, support et pardon mutuels à lâexemple de Christ, surtout de la charité qui les réunit tous ; et la paix de Christ régnera dans vos cÅurs avec la reconnaissance (12-15).
Edifiez-vous mutuellement au moyen de la Parole de Christ et par des chants religieux sâélevant de vos cÅurs par la grâce ; et dans votre vie, que tout se fasse au nom de Jésus-Christ avec des actions de grâces (16, 17).
Verset 1
La vie nouvelle (1-17)
Cette première exhortation ressort immédiatement de ce qui précède, comme lâindique la transition par cette particule conclusive donc.
En effet, lâapôtre a supposé (Colossiens 2.12â¯; Colossiens 2.20â¯; comparez ci-dessous verset 3) que les chrétiens auxquels il sâadresse sont morts avec Christ, morts au monde, au péché, à eux-mêmesâ¯; dès lors, il peut supposer aussi quâils sont ressuscités avec Christ, car ces deux choses ne sont que les deux côtés de la même Åuvre de Dieu, la régénération (Romains 6.4).
La puissance de résurrection et de vie, par laquelle Christ sâest relevé dâentre les morts, passe de lui dans ses membresâ¯; câest là pour eux la vie éternelle. à ce point de vue encore, il est naturel quâils cherchent les choses qui sont en haut, la communion vivante, habituelle avec leur Chef, qui est assis à la droite de Dieu, pensée qui doit stimuler cette recherche par le plus puissant attrait (Romains 8.34).
Les choses qui sont en haut, ce sont donc tous les biens célestes dont Christ est pour nous la source, ce que lâÃcriture appelle ailleursâ¯: «â¯le prix de la vocation célesteâ¯Â» (Philippiens 3.14), «â¯les trésors dans le cielâ¯Â» (Matthieu 6.20), «â¯le royaume de Dieuâ¯Â» (Matthieu 6.33), «â¯notre bourgeoisie dans les cieuxâ¯Â» (Philippiens 3.20).
Verset 2
Lâapôtre insiste sur ce pointâ¯: il sait, hélasâ¯! Combien cela est nécessaireâ¯; il fait consister cette recherche des choses qui sont en haut, non dans des actes extérieurs, mais dans lâaffection ou la pensée (Romains 8.5 et suivants), câest-à -dire dans ce quâil y a de plus intime en nous.
Enfin, Ã ces choses qui sont en haut, il oppose celles qui sont sur la terre.
Plusieurs interprètes, Calvin entre autres, veulent voir en ces mots une dernière allusion à ces «â¯Ã©léments du mondeâ¯Â» (Colossiens 2.20), à ces doctrines que Paul venait de signaler et de combattre et qui placent la religion dans des choses de cette terre.
Mais cette explication nâest pas admissibleâ¯; il est évident quâici lâhorizon de lâapôtre sâagrandit, que son exhortation devient plus générale et concerne tous les chrétiens. Câest là , en effet, ce qui paraît le préoccuper exclusivement. Il ne pense plus aux faux docteursâ¯; mais il demande aux croyants, morts et ressuscités avec Christ, que les biens, les jouissances de cette terre et toutes les insatiables convoitises qui sây attachent, ne soient plus les objets de leur affection.
Le nouvel homme doit vivre, non plus pour ce monde, dont la figure passe, mais pour le monde céleste, éternel dans la communion du Chef qui y est entré comme les prémices de notre humanité régénérée (comparer Philippiens 3.20).
Verset 4
Ces deux versets motivent lâexhortation qui précède. Si le chrétien est mort (verset 1, note), il a une autre vie, véritable, spirituelle, impérissable, qui est la vie de Christ en lui (verset 4).
Cette vie est cachée avec Christ en Dieuâ¯; le monde ne la voit point (comparer 1 Pierre 3.4 «â¯lâhomme caché du cÅurâ¯Â»).
De même que Christ, après avoir achevé son Åuvre ici-bas, sâest soustrait aux yeux de la chair et vit dâune vie céleste et divine dans le sein de Dieu, de même le chrétien, dont Christ est la vie, a part, dès maintenant, par une communion vivante avec lui, à cette existence céleste, quoiquâil accomplisse encore sa tâche au milieu des combats et des misères de ce monde.
Mais son état dâépreuve ne durera pas toujours. Christ doit être manifesté en gloire et recevoir dans cette gloire tous ses rachetés qui, alors, «â¯seront semblables à lui, parce quâils le verront tel quâil estâ¯Â» (1 Jean 3.2â¯; comparez Jean 17.22-24).
Verset 5
Lâapôtre caractérise le vieil homme (verset 9) dans le chrétien comme un corps (Romains 6.6â¯; Romains 7.5â¯; Romains 7.23-24â¯; Romains 8.10), qui a reçu le coup de mort (versets 3 et 4), mais dont les membres ont encore quelque vie et doivent achever de mourir (Galates 5.24â¯; Romains 8.13).
Ces membres sont les diverses convoitises dont Paul énumère les principales. Il les désigne comme étant sur la terre, parce que tous les objets en sont terrestres de leur nature (verset 2).
De ces péchés quâil énumère, on admet généralement que les quatre premiers désignent les actes de la sensualité. Lâimpudicité et la souillure (ou impureté), sans douteâ¯; mais la passion, la mauvaise convoitise (ou désir) peuvent avoir un sens plus général. Il aurait pu donner à tous ces vices lâépithète par laquelle il caractérise le dernierâ¯; ce sont autant dâidolâtriesâ¯; mais il est certain que de toutes les passions, celle dont lâhomme est le plus absolument et le plus constamment lâesclave, câest lâavariceâ¯: il fait pour lâargent tout ce quâil devrait faire pour Dieu (comparer Matthieu 6.24).
Verset 6
Fils de la rébellion ou de la désobéissance, pour rebelles ou désobéissants (voir sur ce fréquent hébraïsme Ãphésiens 2.3, note).
La colère de Dieu (voir sur ce mot Romains 1.18) ne viendra pas seulement sur ces vices (verset 5) au jour du jugement, elle vient dès ici-bas par leurs suites funestes.
Ces motsâ¯: sur les enfants de la rébellion sont omis par dâimportants manuscrits.
Verset 7
Dans lesquellesâ¦choses (verset 6). Dâautres traduisentâ¯: «â¯parmi lesquelsâ¦fils de la rébellion,â¦lorsque vous viviez dans ces chosesâ¯Â».
Marchiez et vivier nâest point une simple répétitionâ¯: le premier de ces mots désigne les actes de la conduiteâ¯; le dernier, la vie même, dans son sens absolu, dans toute sa puissance (Romains 6.2).
Les Colossiens ont bien encore ces membres à faire mourir (verset 5), les restes de ces convoitises à crucifier, mais ils nây vivent plus (verset 3). Magnifique témoignage de lâefficace de lâÃvangile en eux et puissant encouragement à achever la sanctification que lâapôtre prêche dans ces versetsâ¯!
Verset 8
Grecâ¯: «â¯le blasphèmeâ¯Â», mot ordinairement appliqué aux paroles offensantes contre Dieu, mais qui désigne ici les propos malveillants sur le compte du prochain (Romains 3.8â¯; 1 Corinthiens 4.13).
Tout «â¯discours honteuxâ¯Â», de quelque nature quâil soit.
Verset 9
Il est digne de remarque quâici, de même que dans le passage correspondant (Ãphésiens 4.25), le mensonge est considéré comme le signe distinctif du vieil homme, particulièrement incompatible avec la nouvelle créature. Câest que la situation même de lâhomme inconverti est, relativement à Dieu, un mensonge qui fausse tous ses autres rapports. Il ne rentre dans le vrai, à tous égards, que par la régénération.
Verset 10
Grecâ¯: «â¯Qui se renouvelleâ¯Â», ou «â¯qui est renouvelé pour la connaissanceâ¯Â», câest-à -dire que lâhomme qui, par nature vit dans lâignorance des choses de Dieu, nâen obtient la pleine connaissance que par la régénération. Ce nâest plus alors une connaissance théorique ou intellectuelle seulement, mais une connaissance pratique, morale, fondée sur lâexpérience.
LâÃcriture ne craint pas cette affirmation, cercle vicieux selon la logique humaine, mais qui est fondée sur la vraie nature des chosesâ¯: dâune part, il faut quâune certaine connaissance de la vérité précède la foi et la conversionâ¯; mais, dâautre part, celle-ci seule nous rend capables de pénétrer dans les choses spirituelles et la connaissance se développe indéfiniment à proportion des progrès que nous faisons dans la vie intérieure (comparer Colossiens 1.9â¯; Colossiens 2.2â¯; Ãphésiens 1.17 et surtout Ãphésiens 3.18â¯; Ãphésiens 3.19).
Il y a, dans les derniers mots de ce verset 10, une allusion évidente à lâétat primitif de lâhomme créé à lâimage de Dieu. Cette image a été défigurée par le péché et doit être restaurée par le renouvellement complet dont parle ici lâapôtre (Voir, du reste, sur tout lâensemble de ce passage, Ãphésiens 4.20-24).
Verset 11
Comparer Galates 3.28, note.
Dès que lâimage de Dieu est rétablie dans lââme humaine par la régénération, les hommes sont parfaitement égaux devant Dieu, les barrières élevées entre les races par le préjugé tombent et leur lien commun, lien intime et vivant, est Christ, qui est tout en tous.
Parmi les Barbares, Paul nomme spécialement les Scythes, les plus barbares de tous. Aujourdâhui il pourrait citer plus dâune peuplade sauvage, comme preuve que lâÃvangile a la puissance de ramener les hommes les plus dégradés à leur sublime destination.
Verset 12
Conséquence de ce qui précède, fruits de la régénération, comme les versets 5-9 décrivent les fruits du péché dans lâhomme non converti. «â¯Christ tout en tousâ¯Â», supprimant les barrières qui sâélèvent entre les hommes, porte ses disciples à revêtir tous les sentiments qui assurent la paix et lâunion.
Verset 13
Lâexpression se revêtir (verset 12) est reprise du verset 10â¯; lâapôtre retrace les principaux caractères du «â¯nouvel hommeâ¯Â», spécialement dans sa conduite envers ses frères.
Les entrailles de miséricorde, câest une compassion profonde, intime du cÅur (2 Corinthiens 7.15) pour les malheureux, les faibles, les coupables. Ce sentiment est crée dans le chrétien par la miséricorde de Dieu, dont il a tant besoin (verset 13).
De là aussi la bonté envers tous, lâhumilité envers les hommes, parce quâelle existe envers Dieu (Ãphésiens 4.2)â¯; la douceur, la patience en présence des contradictions ou des injures.
De là enfin le support et le pardon à lâexemple du Seigneur (verset 13).
Le texte reçu dit ici Christâ¯; cette leçon, qui se trouve dans plusieurs anciens manuscrits, est conservée par Tischendorf et de nombreux commentateursâ¯; mais il est plus facile de comprendre que lâon ait changé Seigneur en Christ que lâinverse. Le sens est le même.
Voir Ãphésiens 4.20-24, noteâ¯; comparez Ãphésiens 5.2.
Verset 14
Par-dessus toutes ces choses annonce la chose principale, qui doit sâajouter aux vertus précédentes, sans laquelle celles-ci ne seraient rienâ¯: lâamour (1 Corinthiens 13.1-3).
La charité, ou lâamour, mérite abondamment ce beau titre, le lien de la perfection, parce quâelle étreint dans une vivante unité tous les autres éléments de la perfection, en particulier tous les caractères de la vie chrétienne qui précèdent et qui, sans elle, resteraient épars et inefficaces.
Les autres vertus chrétiennes sont comme les membres dâun corps sans vie, tant quâelles ne sont pas animées par lâamour. La charité, non seulement les renferme toutes (Matthieu 22.40â¯; Romains 13.10), mais les rattache à Dieu, qui est amour
Verset 15
Les manuscrits de la plus grande autorité portentâ¯: la paix de Christ, tandis que le texte reçu ditâ¯: la paix de Dieu. La paix de Christ est celle que Christ donne, par sa grâce, au croyant. Lui-même est «â¯notre paixâ¯Â» (Ãphésiens 2.14â¯; comparez surtout Jean 14.27 «â¯Je vous donne ma paixâ¯Â»). Aussi la pensée de lâapôtre prend-elle la forme dâun vÅu qui interrompt lâexhortation.
Les chrétiens sont appelés à la paix de Christâ¯; mais ils y sont appelés tous comme un seul corps (1 Corinthiens 12.12 et suivants)â¯; de sorte que leur communion mutuelle est un motif et un moyen de rechercher cette paix, de la faire régner dans leur cÅur et dans leurs rapports réciproques.
Le mot que nous rendons par régner désigne la fonction de celui qui avait à décider des prix de la course et à les adjuger, comme Colossiens 2.18. La paix doit dominer au sein de toutes les luttes intérieures, aussi bien que des compétitions diverses qui peuvent sâélever entre des frères, membres du même corps (1 Corinthiens 7.15).
Cette exhortation à la reconnaissance est, à la fois, un moyen puissant de conserver et dâaugmenter en nous la paix de Christ et une transition aux versets 16 et 17, où lâapôtre insiste sur ce devoir et indique comment la reconnaissance doit sâexprimer.
Verset 16
Parmi vous, grec «â¯en vousâ¯Â», pourrait signifier dans vos cÅursâ¯; mais la seconde partie du verset prouve évidemment que Paul veut direâ¯: «â¯au milieu de vous, chrétiensâ¯Â».
Que la Parole de Christ, lâÃvangile de sa grâce soit abondamment «â¯richementâ¯Â» (grec), lâobjet de vos entretiens dans vos assemblées, dans vos maisonsâ¯; que cette Parole pénètre et règle votre vie tout entière.
Les mots en toute sagesse doivent se joindre à ce qui suitâ¯: «â¯En toute sagesse vous instruisant, etcâ¯Â» (comparer Colossiens 1.28). Dâautres cependant préfèrent les rapporter à la Parole de Christ qui développe cette sagesse (Colossiens 1.5â¯; Colossiens 1.9).
Voir, sur ces chants religieux de diverse nature en usage dans la primitive Ãglise, Ãphésiens 5.19, note.
Grecâ¯: «â¯Dans la grâce, chantant dans vos cÅurs à Dieuâ¯Â». Tel est le vrai texte et la vraie traduction. Le texte reçu a ici deux fautesâ¯: au Seigneur, au lieu de à Dieuâ¯; puis le mot de grâce sans article, ce qui a donné lieu à diverses versions également inexactesâ¯: «â¯avec grâceâ¯Â», ou «â¯avec reconnaissanceâ¯Â», ou «â¯avec des actions de grâcesâ¯Â». Cette dernière version est dâautant plus à écarter que la pensée de ces actions de grâces vient immédiatement après (verset 17).
De même que les chrétiens devaient «â¯sâinstruire et sâavertir en toute sagesseâ¯Â», ils doivent «â¯chanter dans la grâceâ¯Â» (deux formes adverbiales qui se correspondent) ou par la grâce, qui seule est pour eux la source de cette sainte joie dont les chants religieux sont une effusion.
Alors aussi ils chantent dans leurs cÅurs (encore une faute du texte reçu qui a ce mot au singulier), câest-à -dire, quâils ne chantent pas seulement de la voix et de la bouche, mais du cÅur. Selon dâautres interprètes, ils ont ces chants dans leurs cÅurs remplis dâune sainte joie, dâune sainte reconnaissance et ne les expriment pas de la voix. Ces deux significations du mot peuvent parfaitement se réunir.
Verset 17
Verset 18
Lâapôtre recommande aux femmes, la soumission ; aux maris, lâamour et la douceur ; aux enfants, lâobéissance ; aux pères, pas trop de sévérité ; (18-21).
Aux esclaves, lâobéissance à leurs maîtres en sincérité et simplicité de cÅur, comme servant Dieu lui-même, car il y a pour tous également récompense ou châtiment ; aux maîtres, justice et équité, car il y a égalité devant le Maître suprême (22 à 4.1).
Les devoirs de la famille chrétienne (18-25)
Lâapôtre reproduit ici (verset 18 jusquâau Colossiens 4.1) les devoirs des divers membres de la famille, quâil a retracés Ãphésiens 5.22 jusquâà 6.9 (voir les notes et comparez 1 Pierre 2.18â¯; 1 Pierre 3.1 et suivants et verset 7).
Le texte reçu ditâ¯: «â¯Ã vos propres marisâ¯Â». Ce mot souligné, emprunté en Ãphésiens 5.22, nâest pas authentique ici.
Cette soumission de la femme, par cela même quâelle est convenable dans le Seigneur, câest-à -dire dans sa communion, en harmonie avec son Esprit, nâemporte rien de servile, rien de lâesclavage oriental de la femme. Son égalité spirituelle avec son mari est, du reste, garantie par verset 19. Mais le devoir de la soumission subsisteâ¯; là où elle manque, ce ne peut être quâau détriment de lâunion conjugale (comparer Ãphésiens 5.22-24, où ce devoir est abondamment motivé).
Verset 19
Comparer Ãphésiens 5.25 et suivants.
Au mari lâautorité, mais une autorité tempérée par lâamour, par lâabsence de tous procédés propres à aigrir, à froisserâ¯; câest là ce qui rend facile la soumission et la compense.
Verset 20
Dans le Seigneur, comme au verset 18. Câest ici la vraie leçon, au lieu de au Seigneur que porte le texte reçu. Paul motive ce devoir des enfants dans Ãphésiens 6.1-3.
Verset 21
Le mot traduit par irriter signifie proprement exciterâ¯; il ne se retrouve dans le Nouveau Testament que dans 2 Corinthiens 9.2, employé en un bon sens. La pensée de lâapôtre est rendue claire par le passage parallèle (Ãphésiens 6.4), où il ditâ¯: «â¯Ne provoquez point à la colèreâ¯Â».
Plusieurs manuscrits ont ce mot dans notre passage, mais câest une simple correction.
Verset 25
Les devoirs des serviteurs ou esclaves se trouvent retracés et motivés à peu près de la même manière dans Ãphésiens 6.5-8 (voir les notes).
Dans lâune et lâautre épître, lâapôtre élève la pensée de ces hommes, si malheureux par leur position, de leurs maîtres selon la chair, à leur Seigneur selon lâesprit. Dès lors, toutes leurs responsabilités, tous leurs motifs dâaction sont transformés, spiritualisés. Là se trouvent aussi toutes leurs consolations, tous leurs encouragements. Lâapôtre Pierre leur présente des considérations non moins élevées et plus intimes encore (1 Pierre 2.18 et suivants).