Lectionary Calendar
Sunday, November 24th, 2024
the Week of Christ the King / Proper 29 / Ordinary 34
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Colossians 3". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/colossians-3.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Colossians 3". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-25
Colossiens 3:1
* Les Colossiens sont exhortés :
- à tourner leurs pensées vers le ciel ; (1-4)
- à mortifier toutes leurs affections corrompues ; (5-11)
- à vivre dans l’amour fraternel, l’abstention du mal et le pardon mutuel ; (12-17)
- à pratiquer les devoirs des épouses et des maris, des enfants, des parents, et des serviteurs. (18-25)
(1-4)
Puisque les chrétiens sont libérés de la loi de cérémonie (mosaïque), ils doivent marcher le plus attentivement possible avec Dieu, en toute obéissance à l’Évangile. Comme le ciel et la terre sont opposés l’un à l’autre, on ne peut pas les suivre simultanément : l’affection en faveur de l’un diminuera immanquablement celle envers l’autre.
Ceux qui sont nés de nouveau sont « morts au péché » : en fait, la domination de ce dernier est brisée, son pouvoir est graduellement « subjugué » par la Grâce, pour être en fin de compte étouffé par la perfection de la Gloire de Dieu. Dans ce texte, « être mort » signifie ceci : ceux qui bénéficient du Saint-Esprit, Celui qui mortifie en eux la convoitise de la chair, sont capables de mépriser les attraits de ce monde, pour tendre vers ceux du ciel.
Jusqu’à présent, nous n’avons pas encore vu Christ ; nous savons, par contre, qu’en Sa présence, nous ne courons aucun danger ! « L’eau vive » coule dans notre âme par l’influence du Saint-Esprit, par la foi. Christ, par Son Esprit, habite dans le cœur du croyant et ce dernier vit pour Lui, dans tout ce qu’il accomplit.
Lors de la deuxième venue de Christ, il y aura un « rassemblement général » de tous les rachetés ; ceux dont la vie est maintenant « cachée » en Christ, paraîtront alors avec Lui, dans Sa gloire.
Sommes-nous réellement à la recherche d’un tel honneur, ou conservons-nous encore notre attachement envers le monde, avec son mode de vie ?
Colossiens 3:5
(5-11)
Notre devoir consiste à « mortifier les membres » qui nous incitent à céder aux convoitises du monde : nous devons les empêcher de nuire, les tuer, les supprimer, telles de mauvaises herbes ou de la vermine qui se répand et détruit tout sur son passage.
Nous devons nous opposer continuellement à toutes les œuvres corrompues, aucune place ne doit être accordée aux indulgences charnelles. Toute occasion de pécher doit être évitée : la convoitise de la chair, l’amour du monde, la cupidité, (qui est de l’idolâtrie), l’amour des biens de ce monde et des vains plaisirs.
Il est essentiel de mortifier nos péchés, car si nous ne les éradiquons pas, eux nous « tueront » littéralement. L’Évangile est capable de transformer les mauvais penchants de l’âme, quelle qu’en soit la gravité, Il révèle les règles d’une pieuse conduite à la conscience, Il la prévient des vains désirs et des mauvaises passions.
Il n’y a désormais pour les enfants de Dieu, aucune différence d’origine, ni de conditions de vie : il est du devoir de chacun d’être saint, parce que Christ est tout ; Il est pour chaque chrétien, son seul Seigneur et Sauveur, Il représente toute son espérance et son bonheur spirituel !
Colossiens 3:12
(12-17)
Nous devons non seulement, ne pas nous heurter avec quiconque, mais également, accomplir tout le bien possible.
Les « élus de Dieu », saints et bien-aimés, doivent rester humbles et compatissants envers tous. Aussi longtemps que nous sommes en ce monde, où tant de corruptions envahissent notre cœur, il arrive parfois que naissent des querelles. Il est de notre devoir, en de tels cas, de nous pardonner les uns les autres, imitant le Pardon parfait, par lequel nous sommes sauvés.
Que la Paix de Dieu règne dans votre cœur ; cette Paix représente Son œuvre, en tous ceux qui Lui appartiennent. Les actions de grâce adressées à Dieu nous aident à nous faire accepter par tous les hommes.
L’évangile est la parole de Christ. Beaucoup possèdent cette parole en leur cœur, mais bien faiblement ; Elle n’a en fait, aucun pouvoir sur eux. L’âme ne peut prospérer que lorsque nous sommes pénétrés des préceptes de l’Écriture et de la Grâce de Christ.
Quand, par exemple, nous chantons des psaumes, nous devons être attentifs à nos paroles. Quelle que soit notre tâche, accomplissons tout au Nom du Seigneur Jésus, dans une sincère dépendance.
Ceux qui font tout au Nom de Christ, ne manqueront jamais d’occasion de rendre grâces à Dieu le Père !
Colossiens 3:18
(18-25)
Les épîtres, surtout destinées à afficher la gloire de la Grâce Divine, et à magnifier le Seigneur Jésus, montrent explicitement quels sont les devoirs de la vie chrétienne. En fait, nous ne devons jamais séparer nos privilèges, des devoirs que nous dicte l’Évangile.
Les épouses doivent être soumises à leur mari. Il ne s’agit pas ici d’une soumission « aveugle », à un seigneur violent, ni à un tyran sévère, mais à leur propre mari, ce qui doit être un véritable engagement et un devoir affectueux. Les maris, quant à eux, doivent aimer leur épouse avec une tendre et fidèle affection. Quant aux enfants obéissants, ce sont les plus aptes à prospérer. Les parents doivent les élever avec tendresse.
Les serviteurs doivent s’appliquer à leur tâche et obéir aux ordres de leurs maîtres en tous points, accomplissant ainsi leur devoir envers Dieu, leur Maître céleste. Ils doivent être à la fois, justes et appliqués, sans préjugés égoïstes, sans hypocrisie, ni fausse conduite. Les serviteurs qui craignent Dieu sont justes et fidèles lorsqu’ils œuvrent sous le regard de leur maître, car ils savent que Dieu les regarde également. Ils travaillent avec diligence, efficacement et sans paresse ; ils accomplissent leur tâche dans la joie, satisfaits de constater que la Providence divine les a placés ainsi. Pour encourager de tels serviteurs, qu’ils sachent qu’en servant leurs maîtres, sous le regard de Christ, ils servent en fait ce Dernier, qui, à la fin, leur attribuera leur récompense glorieuse. Par contre, celui qui accomplit mal sa tâche recevra sa juste rétribution. Dieu punira le serviteur injuste, comme Il récompensera celui qui est fidèle ; il en va de même pour les maîtres qui agissent mal envers leurs subordonnés : le Juge de la terre agira en toute Justice envers ces maîtres et ces serviteurs. Les deux se tiendront sur une « balance », au jour du Jugement.
La véritable piété pourrait vraiment rendre le monde heureux, si elle prédominait en tous lieux, influençant chaque situation et chaque relation de vie ! Mais les contestataires permanents, peu soucieux d’accomplir leurs devoirs, se trompent eux-mêmes, tout en adressant leurs reproches injustifiés à l’Évangile.