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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Acts 28". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/acts-28.html.
bibliography-text="Commentaire sur Acts 28". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-31
Plan du commentaire biblique de Actes 28
Séjour à Malte
Voyage de Malte à Rome
Après un séjour de trois mois, ils prennent passage sur un navire alexandrin, à lâenseigne des Dioscures, qui avait hiverné dans lâîle. Ils gagnent Syracuse, où ils passent trois jours. En louvoyant, ils atteignent Reggio et de là , grâce au vent du midi, ils arrivent en deux jours à Pouzzoles. Ils y trouvent des frères et restent une semaine avec eux, puis se mettent en route pour Rome. Les frères de cette ville, apprenant lâarrivée de Paul, viennent à sa rencontre. En les voyant, Paul rend grâces et prend courage (11-15).
Verset 1
Paul à Malte, de Malte à Rome (1-15)
Cette île, célèbre dans lâhistoire, est située au sud de la Sicile.
Nos naufragés ne la reconnurent quâaprès y avoir été sauvés (le verbe grec composé dâune particule signifie entièrement sauvés).
La constatation quâils étaient à Malte leur causa sans doute de la joie, car ils étaient peu éloignés de lâItalie, tandis que, durant la tempête, ils avaient craint dâêtre jeté bien loin sur les côtes de lâAfrique (Actes 27.17, 2e note).
En même temps, ce fut pour eux tous la confirmation de la prédiction de Paul (Actes 27.26). La suite du récit de Luc (versets 11 et 12) nous fait écarter lâhypothèse dâaprès laquelle Paul aurait abordé dans une île qui porte aujourdâhui le nom de Meleda et se trouve sur la côte de lâIllyrie.
Le texte reçu porte (majuscules récents)â¯: ils reconnurent. Luc, présent à toutes ces scènes, les raconte à la première personne du pluriel.
Verset 2
Ces insulaires nâétaient point barbares dans le sens quâon attache aujourdâhui à ce mot, puisquâils témoignèrent aux naufragés une peu ordinaire humanité (grec philanthropie)â¯; mais alors on appelait ainsi tous les étrangers qui ne parlaient ni grec ni latin.
Lâîle de Malte était habitée par des colons dâorigine phénicienne et carthaginoise.
Verset 4
La vipère, ranimée par la chaleur du feu, sâélança sur la main de Paul et y resta suspendue par une morsure que les insulaires jugèrent aussitôt mortelleâ¯; ils en concluent que la Justice (qui était à leurs yeux une divinité) nâa pas permis que cet homme, à peine échappé du naufrage, vécût.
Les verbes sont au passé, pour marquer que sa mort était certaine a leurs yeux. Ils en concluent aussi que ce malheureux devait être un criminel, un meurtrier.
Verset 6
Ils virent dans ce fait une délivrance miraculeuse et câest assurément ce que Luc a voulu raconter.
Dès lors, passant brusquement dâun extrême à lâautre comme le font les peuples enfants, ils disaient que Paul était un dieu, câest-à -dire une divinité apparue sous forme humaine.
Nous avons vu un exemple dâun pareil changement de sentiment, Actes 14.11-19.
Verset 7
Ce Publius, premier de lâîle, était un grand personnage indigène (Actes 13.50â¯; Actes 25.2â¯; Actes 17.4), plutôt quâun magistrat romain.
Il est douteux quâun légat du gouverneur de la Sicile, dont relevait Malte, fût établi à demeure dans lâîle.
Publius nâétait chez les Romains quâun prénom, qui nâaurait pas suffi pour désigner un fonctionnaire. Publius avait entendu parler de Paul par le centenier qui lâavait sous sa garde ou par la rumeur publique. De là son amicale hospitalité envers ce prisonnier et ses amis, y compris le centenier. Câest sans doute ce que Luc entend par nous, car Publius nâaura pas reçu dans sa maison les deux cent soixante-seize naufragés qui voyageaient avec Paul.
Verset 9
La prière et lâimposition des mains étaient les moyens par lesquels Paul opérait ces remarquables guérisons.
Les prières de lâapôtre et le nom de Jésus-Christ prononcé sur les malades étaient, pour ces insulaires païens, une prédication rendue plus puissante encore par les guérisons opérées.
Et comme Paul ne perdait aucune occasion dâannoncer lâÃvangile, on peut supposer que son séjour de trois mois dans lâîle de Malte (verset 11) eut, pour beaucoup dââmes, des résultats bien plus importants que la guérison des malades. Câest ce quâindique le verset suivant.
Verset 10
Pleins de reconnaissance pour les bienfaits reçus par le moyen de ces étrangers, les Maltais, qui avaient eu occasion de les connaître, les comblèrent dâhonneurs et comme ils savaient que, dans leur naufrage, ils avaient tout perdu, ils exercèrent à leur égard une généreuse charité, en les pourvoyant de ce qui leur était nécessaire pour continuer leur voyage.
Comme la direction de Dieu se manifeste à chaque pas envers ses serviteursâ¯!
Verset 11
Pour la seconde fois (Actes 27.6), le centenier trouve un vaisseau dâAlexandrie frété pour lâItalie et y embarque ses prisonniers, cette circonstance sâexplique par le fait que lâÃgypte expédiait ses blés et ses autres produits dans tout lâOccident et surtout à Rome.
Lâexact historien des Actes fait encore deux remarques sur ce vaisseauâ¯: dâabord quâil avait hiverné à Malte et ainsi échappé à la tempêteâ¯; puis quâil avait pour enseigne les Dioscures Castor et Pollux, deux fils de Jupiter, que lâantiquité honorait comme les patrons des marins.
Lâenseigne du vaisseau était une image peinte ou sculptée à la proue comme cela se voit encore aujourdâhui sur maint navire.
Verset 13
Le vaisseau toucha dâabord à Syracuse, grande ville commerçante située sur la côte orientale de la Sicile.
Il y resta trois jours, ayant sans doute des marchandises à y déposer.
De là , en longeant la côte de Sicile, ils arrivèrent à Reggio, petite ville située au sud de lâItalie, sur le détroit de Messine.
Le verbe que nous rendons par contourner, longer la côte, signifie proprement aller autour.
De Syracuse à Reggio, la navigation pouvait se faire en droite ligne, sans suivre la côte. Mais il eût fallu pour cela le vent du sud, qui ne se leva que le lendemain. Grâce à ce vent deux jours suffirent à nos voyageurs pour arriver à Pouzzoles, près de Naples.
Pouzzoles servait de port à Rome. La plupart des vaisseaux dâÃgypte, de Syrie et dâEspagne y déposaient leurs marchandises, parce que la navigation le long des côtes du Latium présentait des difficultés.
Verset 14
à Pouzzoles, Paul et ses amis eurent la joie de trouver des frères, qui les invitèrent à demeurer auprès dâeux toute une semaine.
Ce fut là une grande consolation pour eux dans ce triste voyage.
Mais Paul était prisonnierâ¯; comment put-il obtenir du centenier lâautorisation de rester là si longtempsâ¯?
Plusieurs exégètes sâexpliquent ce fait par lâaffection que lâapôtre avait inspirée à cet officier, sur lequel il avait acquis une grande influence, comme le prouvent divers incidents du voyage. Cette opinion est très probable.
On peut toutefois supposer aussi que le centenier, devant conduire à pied ses prisonniers de Pouzzoles à Rome avait quelques préparatifs à faire pour ce voyage.
Et ainsi, ajoute Luc, après cette douce visite aux frères de Pouzzoles, nous vînmes à Rome.
Verset 15
Les frères de Rome purent apprendre lâarrivée de lâapôtre pendant les sept jours quâil avait passés à Pouzzolesâ¯; et aussitôt un certain nombre des membres de lâÃglise se mirent en route pour aller au-devant de lui.
Les uns, partis les premiers, vinrent jusquâau Forum ou Marché dâAppius, village éloigné de Rome de 43 milles (63 km. 55)â¯; les autres jusquâaux Trois-Tavernes, qui se trouvaient sur la route, à 34 milles (50 km. 25) de la capitale.
On comprend le zèle et lâamour avec lesquels ces chrétiens de Rome entreprirent ce petit voyage, afin de voir plus vite le grand apôtre, que plusieurs connaissaient déjà (Romains 16.1) et dont ils avaient lu et relu la lettre immortelle adressée par lui à leur Ãgliseâ¯!
Verset 16
Paul convoque les Juifs de Rome et leur explique les motifs de son arrivée
Paul prêche lâÃvangile aux Juifs
Un jour ayant été fixé, les Juifs viennent nombreux chez Paul. Du matin au soir il leur annonce le royaume de Dieu, leur démontrant par la loi et les prophètes que Jésus est le Sauveur. Les uns se laissent persuader, les autres demeurent incrédules. Comme ils se séparent en désaccord, Paul leur applique une parole dâÃsaïe et leur déclare que le salut de Dieu est envoyé aux païens. Ils sâen vont en contestant (23-29).
Paul deux ans captif à Rome
Il demeure deux ans entiers dans une maison quâil a louée, reçoit ceux qui viennent à lui et prêche avec liberté le royaume de Dieu et ce qui concerne le Seigneur Jésus (30-31).
Le préfet du prétoire (grec chef du camp) était le capitaine général de la Garde prétorienne ou Garde du corps de lâempereurâ¯; câest à lui quâétait confié le soin de mettre en sûreté les prisonniers.
Il y avait en général deux officiers de ce grade, si Luc ne parle que dâun, câest que, à lâépoque où nous transporte notre récit et jusquâau printemps de lâan 62, il nây en eut temporairement quâun seul, qui était alors le noble Burrhus.
Lâhistorien Mommsen a émis lâidée quâil fallait traduire ce titre, avec le manuscrit latin Gigas, par chef du camp des étrangers.
Câétait un corps composé de centurions détachés des légions des provinces, à qui incombaient des fonctions de police, spécialement les enquêtes sur les prévenus. Leur camp se trouvait sur le mont Caelius. Mais leur existence nâest établie, dâune manière certaine, quâà partir du deuxième siècle.
Les motsâ¯: le centenier remit les prisonniers au chef du camp manquent dans Codex Sinaiticus, B, A, quelques minuscules, diverses versions anciennes, ils sont supprimés par la plupart des critiquesâ¯; mais ils se lisent dans les majuscules récents et tous les témoins du texte occidental. Il est dâailleurs difficile dâadmettre quâun renseignement aussi précis et qui a tous les caractères de la vérité ait été ajouté au texte à une époque plus récente. Aussi, avec de Wette, Meyer et dâautres, croyons-nous que ce trait du récit est authentique.
Cette faveur si précieuse à lâapôtre pour lâexercice de son ministère, il la dut sans doute, soit au rapport de Festus, qui le déclarait innocent (Actes 25.25â¯; Actes 26.31), soit à la recommandation du centenier, qui put rendre un si bon témoignage à la conduite de ce prisonnier et même déclarer que câétait à lui que tous les passagers avaient dû leur salut dans la tempête (Actes 27.30-36).
Cependant Paul était gardé par un soldat et lié à ce soldat par une chaîne (Actes 28.20â¯; Actes 22.30, note). Vraie souffrance pour un homme de son caractère et de son activité.
Verset 17
Si Paul avait été libre, il se serait rendu auprès de ces principaux des Juifs (présidents de synagogue, etc.) et il leur aurait annoncé lâÃvangile dans leurs assemblées.
Prisonnier, il doit les prier de venir auprès de lui pour entrer en relation avec eux, selon son grand principe de sâadresser tout dâabord à son peuple (Actes 13.5-14, notesâ¯; Romains 1.16).
Quant à ce premier discours de lâapôtre, il est naturel quâil ait un caractère apologétique. Arrivant à Rome prisonnier, ce seul fait pouvait le rendre fort suspect aux yeux de ses concitoyens Juifsâ¯; en outre, ceux-ci pouvaient avoir reçu de Jérusalem des rapports faux à son sujet (verset 21).
Il lui importait donc de gagner confiance, afin de pouvoir leur faire du bien. Câest à cela que tendent les paroles suivantes.
Cette première entrevue avec les Juifs eut lieu trois jours après lâarrivée de Paul à Romeâ¯; durant ce temps, il entra sans doute en diverses relations avec lâÃglise chrétienne, dont il avait déjà vu plusieurs membres (verset 15).
Au premier abord, on est étonné que Luc passe sous silence les rapports de lâapôtre avec lâÃglise quâil avait depuis si longtemps le désir de voir. Mais toute cette fin du livre des Actes est si abrégéeâ¯!
Verset 19
Ainsi Paul affirme son innocence, dâabord à lâégard de son peuple et des coutumes des pères.
Livré injustement entre les mains des Romains et conduit par eux à Césarée, ceux-ci reconnurent quâil nây avait dâailleurs rien en lui qui méritât la mort et ainsi ils lâauraient relâché, sans lâopposition des Juifs, qui le contraignit dâen appeler à César.
Mais cet appel à César, ajoute Paul avec une grande délicatesse, avait exclusivement pour but sa propre défense et en venant à Rome, il nâavait aucun dessein dâaccuser sa nation auprès de lâautorité romaine, malgré les injustices dont il avait été lâobjet.
Ces faits, qui devaient gagner la confiance des Juifs de Rome confirment, avec quelques légères divergences et complètent le récit précédent de Luc sur le procès de lâapôtre (Actes 25.11-12â¯; Actes 25.25â¯; Actes 26.31-32).
Verset 20
Lâapôtre conclut donc que le but de cette entrevue quâil a provoquée était dâentrer en relation avec ses auditeurs (vous voir et vous parler).
Et de leur côté, ils pouvaient répondre à son désir avec dâautant plus de confiance, que, sâils le voyaient lié (grec entouré) de cette chaîne, câétait uniquement à cause de lâespérance dâIsraël, cette grande espérance qui était commune à toute la nation (comparer Actes 26.6-7, note).
Verset 21
On a trouvé étrange que les Juifs de Rome nâeussent rien appris du procès de Paul ni par des lettres de la Judée ni par lâarrivée de quelque frère.
Mais, avant lâappel à César, auquel lâapôtre recourut à la dernière extrémité (Actes 25.10), les Juifs de Palestine, qui espéraient retenir sa cause ou se défaire de lui en le tuant (Actes 25.3), ne songeaient nullement quâil irait à Rome et ils nâavaient aucun intérêt à instruire de cette affaire les Juifs de cette ville.
Et après lâappel de lâapôtre, il sâécoula peu de temps jusquâà son départ (Actes 25.13â¯; comparez Actes 27.1)â¯; des rapports de la Judée nâauraient guère pu précéder Paul à Rome, car les communications étaient lentes et difficilesâ¯; le récit de la navigation de Paul au chapitre précédent, la présence à Malte de ce vaisseau dâAlexandrie, qui avait passé tout lâhiver dans lâîle, le prouvent assez (verset 11).
Verset 22
La pensée de ces Juifs est donc celle ciâ¯: Nous nâavons rien appris de défavorable à ton sujetâ¯; et quoique nous te voyions en prison, nous estimons juste dâentendre de toi-même ce que tu auras à nous dire sur ton enseignement, car, ajoutent-ils, quant à cette secte (voir sur ce mot Actes 24.14, note), à laquelle nous savons que tu appartiens, nous savons aussi quâon la contredit partout.
Raison de plus de tâexpliquer avec nous. Ils veulent paraître neutres dans la cause de Paul et du christianisme.
Beaucoup dâexégètes ont tiré de cette réponse des Juifs la conclusion étrange quâils nâavaient aucune connaissance de lâÃglise chrétienne de Rome.
Lâécole de Tubingue et beaucoup dâinterprètes actuels nient pour cette raison la vérité de tout le récit. Il est inadmissible que ces Juifs ignorassent quâil y avait une Ãglise à Rome.
Lâépître aux Romains montre quâil y avait dans cette Ãglise une forte proportion de Juifs (Romains 14).
Sâils la passent sous silence et sâils parlent du christianisme comme dâune secte qui rencontre une universelle contradiction, câest que, par prudence, ils évitent de se prononcer. Nâétait-ce pas là entre eux et Paul une question brûlante, qui devait bientôt les diviser (verset 28)â¯?
De Wette dit à ce sujetâ¯: «â¯Comme Luc venait de parler de lâÃglise de Rome (verset 15), il ne lui est probablement pas même venu à lâidée quâon pût inférer de la réponse des Juifs quâils ignoraient une chose si connue à Romeâ¯Â».
Verset 23
Au jour fixé, ils vinrent en plus grand nombre que la première fois dans son logis (verset 16).
Le mot grec peut signifier que Paul logeait chez un ami qui lui donnait lâhospitalité, tandis quâau verset 30 il est question dâun appartement loué.
Quoi quâil en soit, lâapôtre profite, avec son zèle habituel, de cette occasion pour exposer le royaume de Dieu, avec la clarté et la force dâun témoignage, bien propre à persuader.
Ce nâest pas sans dessein que Luc accumule tous ces termes. Et naturellement le grand objet de cette prédication était ce qui regarde Jésus, le Sauveur.
Enfin, comme ses auditeurs sont des Juifs qui croient les Ãcritures de lâAncien Testament, Paul emprunte ses démonstrations à la loi de Moïse et aux prophètes, comme il le faisait toujours en pareil cas (Actes 24.14â¯; Actes 26.22).
Le travail de lâinfatigable apôtre avait lieu du matin jusquâau soir, car ses auditeurs se succédaient sans douteâ¯; plusieurs aussi ne se lassaient pas plus dâécouter que lui de parler.
Verset 25
Comme partout et toujours, cette prédication puissante persuadait les uns, tandis que les autres ne croyaient point (Les verbes à lâimparfait indiquent une lutte prolongée entre la foi et lâincrédulité).
Enfin, en désaccord les uns à lâégard des autres, ils se retiraient (imparfait) lentement, écoutant Paul qui leur disait encore une seule parole, parole finale et dâune immense importance, adressée à ceux qui nâavaient pas cru.
Câest avec raison, ou plutôt (grec) bien, très bien (comme Matthieu 15.7), a dit lâEsprit Saint. Ainsi, aux yeux de Paul, câest bien le Saint-Esprit qui par Ãsaïe le prophète, a prononcé là grande parole, dont la citation va terminer ses discours à ces Juifs de Rome. Qui sait si ce dernier témoignage divin nâébranla pas leur conscienceâ¯?
Verset 27
Cette citation est empruntée à Ãsaïe 6.9-10, dâaprès les Septante (voir pour lâexplication Matthieu 13.14-15, note et comparez Jean 12.40, note).
Verset 28
Ce salut de Dieu (Codex Sinaiticus, B, A), que vous rejetez, en accomplissant la prophétie dâÃsaïe, a été envoyé aux païensâ¯; Paul le leur prêchait depuis sa conversion.
Et (heureux contraste avec les Juifsâ¯!) eux lâécouteront et le recevront dans leur cÅur.
Ces paroles de Paul redisent aux Juifs rebelles de Rome la redoutable vérité que Jésus avait déclarée aux Juifs de Jérusalem concernant lâavenir de son règne (Matthieu 21.43). Et ce nâest pas ici la première fois que notre apôtre, instruit par lâexpérience, les répétait à ses auditeurs Israélites, qui rejetaient lâÃvangile (Actes 13.46â¯; Actes 18.6).
Verset 29
Ce verset entier manque dans Codex Sinaiticus, B, A et beaucoup de versions. M. Blass lâa admis dans son texte occidental.
Verset 30
Deux ans entiers, après les deux ans de sa prison à Césarée (Actes 24.27), donc quatre ans de captivitéâ¯; dure épreuve pour un homme du caractère de Paulâ¯!
Mais ces derniers versets du livre des Actes nous montrent avec quelle force et quelle sérénité il supportait sa captivité, elle ne pouvait diminuer en rien son infatigable activité.
Verset 31
Il recevait tous ceux qui venaient le voir (grec qui entraient vers lui) Juifs, chrétiens ou païens.
On comprend avec quelle joie les croyants devaient se prévaloir de la présence du grand apôtre, pour venir écouter ses instructions. Aussi Luc, après cette importante remarque, a-t-il jugé superflu de nous parler en détail des rapports de lâapôtre avec lâÃglise de Rome.
Il prêchait le royaume de Dieu (voir ce terme Matthieu 3.2, 2e note) et pour cela il enseignait les vérités qui ont pour objet le Seigneur Jésus-Christ (Codex Sinaiticus omet Christ), tout ce quâil est, tout ce quâil a fait et continue à faire du haut du ciel pour le salut de lâhumanité déchue.
Il remplissait cet apostolat avec une sainte liberté (grec assurance, hardiesse), par une direction providentielle de Dieu, il ne lui survenait du dehors aucun empêchement.
Voir sur cette fin du livre des Actes, lâIntroduction.