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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Romans 11". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://studylight.org/commentaries/fre/mhn/romans-11.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Romans 11". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-36
Romains 11:1
* Le rejet des Juifs nâest pas universel. (1-10)
Dieu a répondu à leur incrédulité en faisant des païens des « participants » aux privilèges de lâévangile. (11-21)
Les païens sont mis en garde contre lâorgueil et lâincrédulité. Les Juifs seront appelés en tant que nation ; ils seront à nouveau participants de « lâalliance divine ». (22-32)
Adoration solennelle de la sagesse, de la bonté, et de la justice de Dieu. (33-36)
(1-10)
Il demeurait un « reste », choisi parmi les Juifs croyants : ces âmes disposaient de la Justice et de la vie par la foi, en Jésus-Christ.
Ces Juifs ont été gardés par lâÃternel, conformément à leur « élection », par la Grâce : en conséquence, ils ne pouvaient donc être élus par les Åuvres, quelles quâelles soient â¯!
Toute bonne disposition qui peut émaner dâune créature déchue ne lui est pas propre, elle nâest que la manifestation de la Grâce de Dieu. Le salut du premier jusquâau dernier élu, ne provient, que de cette Grâce : la dette « payée » par Christ.
Les éléments mentionnés dans ce texte, (la Grâce et les Åuvres) sont si contradictoires, quâils ne peuvent pas être « amalgamés ». Dieu se glorifie en octroyant Sa Grâce : Elle change les cÅurs et les esprits rebelles. Combien les âmes réceptrices doivent-elles alors sâen émerveiller, et apporter leurs louanges au Seigneur â¯!
La nation juive était dans un « profond sommeil », sans perception réelle du danger quâelle encourait, imprudemment ; les Juifs nâéprouvaient pas le besoin dâavoir un Sauveur, ils ne se doutaient même pas quâils étaient à la limite dâune ruine éternelle.
David, ayant par lâEsprit, dans le Psaume 69 *, annoncé les souffrances de Christ, crucifié par Son propre peuple, les Juifs, prédit ensuite les terribles jugements divins à lâégard de cette nation.
Ceci nous apprend à comprendre plus facilement les autres prières que David exprima à lâencontre de ses ennemis ; il sâagit de prophéties inhérentes aux jugements de Dieu, sans être toutefois lâexpression manifeste de Sa propre colère. Les malédictions divines dureront un certain temps : nous aurons les yeux obscurcis (verset 10 *), tant que nous resterons tentés par ce que nous propose le monde...
* Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.
Romains 11:11
(11-21)
En quelque lieu que ce soit, lâévangile est la plus grande richesse que lâon puisse trouver : en conséquence, le juste rejet des Juifs incrédules fut pour un grand nombre de païens lâoccasion dâêtre réconciliés avec Dieu, et dâavoir la paix en Lui ; lâaccueil futur des Juifs, au sein de lâéglise, sera tel quâil ressemblera à une véritable « résurrection commune », faisant passer ces âmes, de lâétat de pécheresses, à une vie de justice !
Abraham était pour ainsi dire, lâorigine, « la racine » de lâéglise. Les Juifs, par descendance, continuèrent à être les branches de cet « arbre spirituel », jusquâà ce quâen tant que nation, ils aient rejeté le Messie ; après cela, leur entité avec Abraham et leur relation avec Dieu leur furent ôtées. Les païens furent alors « greffés » à leur place, à cet arbre dâorigine, étant ainsi admis dans lâéglise. Des multitudes « héritèrent » de la foi dâAbraham, de sa sainteté et de sa béatitude spirituelle.
Par nature, nous disposons dâun état « sauvage », étranger. La conversion ressemble à une greffe de branches sauvages, sur un bon olivier ; lâolivier sauvage est souvent greffé à un autre, qui lui, porte du fruit ; quand ce dernier commence à décroître, il retrouve alors de la vigueur, pour ensuite, fleurir et porter de nouveaux fruits.
Les païens, par la Grâce divine, ont été « greffés » pour partager les avantages de cette Grâce. Ils doivent donc se méfier de leur confiance en eux-mêmes, de toute fierté ou ambition personnelle au sujet de leur salut, de peur que nâayant quâune foi « morte », et un témoignage sans vie, ils ne soient « écartés » de Dieu, perdant ainsi tous leurs privilèges.
Si nous sommes debout, câest par la foi ; nous sommes coupables, par nature, incapables de quoi que ce soit : sachons rester humbles, vigilants, ne nous dupons pas nous-mêmes, résistons à la tentation. Nous ne devons pas être simplement justifiés par la foi, mais nous devons être gardés jusquâà la fin dans cet état de justification, toujours par la foi. Nous ne sommes pas seuls dans cette « ferme conviction » : cette dernière Åuvre conjointement avec lâamour que nous éprouvons envers Dieu, et envers les hommes !
Romains 11:22
(22-32)
De tous les jugements, ceux qui sont dâorigine spirituelle sont les plus douloureux à subir : câest de ceux-ci que lâapôtre parle ici. La restauration du peuple juif est, dans le cours vraisemblable des évènements, bien plus probable que « lâappel des païens » à devenir les enfants dâAbraham ; bien que dâautres (les nations) possèdent maintenant les privilèges spirituels dâIsraël, cela nâempêchera pas ce dernier dâêtre admis de nouveau auprès de lâÃternel â¯!
En repoussant lâévangile, et par leur refus indigné à le prêcher aux païens, les Juifs sont devenus « ennemis » de Dieu ; ils doivent cependant être encore favorisés par égard envers leurs pères, vivant précédemment dans la piété. Néanmoins, pour le présent, Israël, par sa haine à lâencontre des païens,  est encore opposé à lâévangile ; mais quand le « temps imparti par Dieu » sera venu, ce qui ne saurait tarder, Son Amour initial envers les pères du peuple juif sera bien présent â¯!
La Grâce véritable ne cherche pas à confiner la faveur de Dieu. Ceux qui bénéficient de Sa Miséricorde, doivent sâefforcer de La partager, afin que dâautres en bénéficient aussi. Il ne sâagit pas de restaurer les Juifs dans leur précédent sacerdoce, avec les sacrificateurs, le temple, et leurs diverses cérémonies : tout cela est désormais terminé ; mais ils doivent être « conduits » à croire en Christ, le véritable Messie, Celui quâils ont crucifié, pour devenir membres du « troupeau des rachetés », avec les païens, Jésus étant le Grand Berger â¯!
Les captivités dâIsraël, sa dispersion, et son « rejet » de lâéglise, sont dâexcellents pôles dâenseignements pour les croyants, en vue de leur éviter la pratique du mal ; la vigilance continuelle du Seigneur envers Israël, Sa Miséricorde finale à son égard et la restauration bénie* des Juifs, témoignent bien de la Patience et lâAmour de Dieu â¯!
* Remarque du traducteur : lâauteur, à la date de rédaction de ce commentaire, (17 ème siècle) ne savait pas que lâétat dâIsraël allait naître en mai 1948 â¯!
Romains 11:33
(33-36)
Lâapôtre Paul connaissait aussi bien que quiconque, les mystères du « royaume de Dieu » : il confesse cependant être lui-même relativement dépassé par la grandeur divine ; sous forme allégorique, désespérant de trouver le « fond » de tels mystères, il sâassied humblement « au bord », pour en admirer la profondeur...
Ceux qui sont vraiment conscients de leurs limites, face à cette Majesté divine, sont les plus aptes à mesurer leur propre faiblesse. La Sagesse divine est non seulement insondable, mais elle est aussi pourvue de diverses richesses : on y rencontre avec abondance, tout ce qui est précieux, qui a de la valeur.
Les pensées du Seigneur sont parfaites : elles ne disposent pas uniquement de profondeur et de hauteur, mais aussi de largeur et de longueur, Ãphésiens 3:18.
Il y a une distance considérable et une grande disproportion entre Dieu et lâhomme, entre le Créateur et la créature, nous fermant ainsi pour toujours la connaissance de Ses voies. Quel homme apprendra à Dieu, comment gouverner le monde ?
Lâapôtre admire la souveraineté des délibérations divines. Tout ce qui est dans le ciel et sur la terre, en particulier, ce qui concerne notre salut, et ce qui nous procure la paix, a été créé par Dieu, par Sa Providence ; en final, toutes choses reviendront à Lui. Tout vient de Dieu : Il est la « Source » et la « Fontaine dâeau vive » de tout ce qui existe, au travers de Christ. Ceci concerne toutes les relations entre Dieu et Ses créatures ; si tout est de Lui, et à travers Lui, tout doit être à Lui, et pour Lui.
Dans tout ce qui est fait, la Gloire de Dieu doit en être la finalité : adorons Le, en particulier quand nous mentionnons Sa Providence et Ses Åuvres. Dans le ciel, les saints ne se querellent jamais... Ils louent le Seigneur en permanence !