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Tuesday, November 5th, 2024
the Week of Proper 26 / Ordinary 31
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Romans 11". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/romans-11.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Romans 11". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-36
Romains 11:1
* Le rejet des Juifs n’est pas universel. (1-10)
Dieu a répondu à leur incrédulité en faisant des païens des « participants » aux privilèges de l’évangile. (11-21)
Les païens sont mis en garde contre l’orgueil et l’incrédulité. Les Juifs seront appelés en tant que nation ; ils seront à nouveau participants de « l’alliance divine ». (22-32)
Adoration solennelle de la sagesse, de la bonté, et de la justice de Dieu. (33-36)
(1-10)
Il demeurait un « reste », choisi parmi les Juifs croyants : ces âmes disposaient de la Justice et de la vie par la foi, en Jésus-Christ.
Ces Juifs ont été gardés par l’Éternel, conformément à leur « élection », par la Grâce : en conséquence, ils ne pouvaient donc être élus par les œuvres, quelles qu’elles soient !
Toute bonne disposition qui peut émaner d’une créature déchue ne lui est pas propre, elle n’est que la manifestation de la Grâce de Dieu. Le salut du premier jusqu’au dernier élu, ne provient, que de cette Grâce : la dette « payée » par Christ.
Les éléments mentionnés dans ce texte, (la Grâce et les œuvres) sont si contradictoires, qu’ils ne peuvent pas être « amalgamés ». Dieu se glorifie en octroyant Sa Grâce : Elle change les cœurs et les esprits rebelles. Combien les âmes réceptrices doivent-elles alors s’en émerveiller, et apporter leurs louanges au Seigneur !
La nation juive était dans un « profond sommeil », sans perception réelle du danger qu’elle encourait, imprudemment ; les Juifs n’éprouvaient pas le besoin d’avoir un Sauveur, ils ne se doutaient même pas qu’ils étaient à la limite d’une ruine éternelle.
David, ayant par l’Esprit, dans le Psaume 69 *, annoncé les souffrances de Christ, crucifié par Son propre peuple, les Juifs, prédit ensuite les terribles jugements divins à l’égard de cette nation.
Ceci nous apprend à comprendre plus facilement les autres prières que David exprima à l’encontre de ses ennemis ; il s’agit de prophéties inhérentes aux jugements de Dieu, sans être toutefois l’expression manifeste de Sa propre colère. Les malédictions divines dureront un certain temps : nous aurons les yeux obscurcis (verset 10 *), tant que nous resterons tentés par ce que nous propose le monde...
* Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.
Romains 11:11
(11-21)
En quelque lieu que ce soit, l’évangile est la plus grande richesse que l’on puisse trouver : en conséquence, le juste rejet des Juifs incrédules fut pour un grand nombre de païens l’occasion d’être réconciliés avec Dieu, et d’avoir la paix en Lui ; l’accueil futur des Juifs, au sein de l’église, sera tel qu’il ressemblera à une véritable « résurrection commune », faisant passer ces âmes, de l’état de pécheresses, à une vie de justice !
Abraham était pour ainsi dire, l’origine, « la racine » de l’église. Les Juifs, par descendance, continuèrent à être les branches de cet « arbre spirituel », jusqu’à ce qu’en tant que nation, ils aient rejeté le Messie ; après cela, leur entité avec Abraham et leur relation avec Dieu leur furent ôtées. Les païens furent alors « greffés » à leur place, à cet arbre d’origine, étant ainsi admis dans l’église. Des multitudes « héritèrent » de la foi d’Abraham, de sa sainteté et de sa béatitude spirituelle.
Par nature, nous disposons d’un état « sauvage », étranger. La conversion ressemble à une greffe de branches sauvages, sur un bon olivier ; l’olivier sauvage est souvent greffé à un autre, qui lui, porte du fruit ; quand ce dernier commence à décroître, il retrouve alors de la vigueur, pour ensuite, fleurir et porter de nouveaux fruits.
Les païens, par la Grâce divine, ont été « greffés » pour partager les avantages de cette Grâce. Ils doivent donc se méfier de leur confiance en eux-mêmes, de toute fierté ou ambition personnelle au sujet de leur salut, de peur que n’ayant qu’une foi « morte », et un témoignage sans vie, ils ne soient « écartés » de Dieu, perdant ainsi tous leurs privilèges.
Si nous sommes debout, c’est par la foi ; nous sommes coupables, par nature, incapables de quoi que ce soit : sachons rester humbles, vigilants, ne nous dupons pas nous-mêmes, résistons à la tentation. Nous ne devons pas être simplement justifiés par la foi, mais nous devons être gardés jusqu’à la fin dans cet état de justification, toujours par la foi. Nous ne sommes pas seuls dans cette « ferme conviction » : cette dernière œuvre conjointement avec l’amour que nous éprouvons envers Dieu, et envers les hommes !
Romains 11:22
(22-32)
De tous les jugements, ceux qui sont d’origine spirituelle sont les plus douloureux à subir : c’est de ceux-ci que l’apôtre parle ici. La restauration du peuple juif est, dans le cours vraisemblable des évènements, bien plus probable que « l’appel des païens » à devenir les enfants d’Abraham ; bien que d’autres (les nations) possèdent maintenant les privilèges spirituels d’Israël, cela n’empêchera pas ce dernier d’être admis de nouveau auprès de l’Éternel !
En repoussant l’évangile, et par leur refus indigné à le prêcher aux païens, les Juifs sont devenus « ennemis » de Dieu ; ils doivent cependant être encore favorisés par égard envers leurs pères, vivant précédemment dans la piété. Néanmoins, pour le présent, Israël, par sa haine à l’encontre des païens, est encore opposé à l’évangile ; mais quand le « temps imparti par Dieu » sera venu, ce qui ne saurait tarder, Son Amour initial envers les pères du peuple juif sera bien présent !
La Grâce véritable ne cherche pas à confiner la faveur de Dieu. Ceux qui bénéficient de Sa Miséricorde, doivent s’efforcer de La partager, afin que d’autres en bénéficient aussi. Il ne s’agit pas de restaurer les Juifs dans leur précédent sacerdoce, avec les sacrificateurs, le temple, et leurs diverses cérémonies : tout cela est désormais terminé ; mais ils doivent être « conduits » à croire en Christ, le véritable Messie, Celui qu’ils ont crucifié, pour devenir membres du « troupeau des rachetés », avec les païens, Jésus étant le Grand Berger !
Les captivités d’Israël, sa dispersion, et son « rejet » de l’église, sont d’excellents pôles d’enseignements pour les croyants, en vue de leur éviter la pratique du mal ; la vigilance continuelle du Seigneur envers Israël, Sa Miséricorde finale à son égard et la restauration bénie* des Juifs, témoignent bien de la Patience et l’Amour de Dieu !
* Remarque du traducteur : l’auteur, à la date de rédaction de ce commentaire, (17 ème siècle) ne savait pas que l’état d’Israël allait naître en mai 1948 !
Romains 11:33
(33-36)
L’apôtre Paul connaissait aussi bien que quiconque, les mystères du « royaume de Dieu » : il confesse cependant être lui-même relativement dépassé par la grandeur divine ; sous forme allégorique, désespérant de trouver le « fond » de tels mystères, il s’assied humblement « au bord », pour en admirer la profondeur...
Ceux qui sont vraiment conscients de leurs limites, face à cette Majesté divine, sont les plus aptes à mesurer leur propre faiblesse. La Sagesse divine est non seulement insondable, mais elle est aussi pourvue de diverses richesses : on y rencontre avec abondance, tout ce qui est précieux, qui a de la valeur.
Les pensées du Seigneur sont parfaites : elles ne disposent pas uniquement de profondeur et de hauteur, mais aussi de largeur et de longueur, Éphésiens 3:18.
Il y a une distance considérable et une grande disproportion entre Dieu et l’homme, entre le Créateur et la créature, nous fermant ainsi pour toujours la connaissance de Ses voies. Quel homme apprendra à Dieu, comment gouverner le monde ?
L’apôtre admire la souveraineté des délibérations divines. Tout ce qui est dans le ciel et sur la terre, en particulier, ce qui concerne notre salut, et ce qui nous procure la paix, a été créé par Dieu, par Sa Providence ; en final, toutes choses reviendront à Lui. Tout vient de Dieu : Il est la « Source » et la « Fontaine d’eau vive » de tout ce qui existe, au travers de Christ. Ceci concerne toutes les relations entre Dieu et Ses créatures ; si tout est de Lui, et à travers Lui, tout doit être à Lui, et pour Lui.
Dans tout ce qui est fait, la Gloire de Dieu doit en être la finalité : adorons Le, en particulier quand nous mentionnons Sa Providence et Ses œuvres. Dans le ciel, les saints ne se querellent jamais... Ils louent le Seigneur en permanence !