Lectionary Calendar
Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
the Fourth Week of Advent
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Take your personal ministry to the Next Level by helping StudyLight build churches and supporting pastors in Uganda.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Philippians 3". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/philippians-3.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Philippians 3". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-21
Philippiens 3:1
* L’apôtre avertit les Philippiens contre les faux docteurs du judaïsme ; il renonce à ses privilèges antérieurs. (1-11)
Il exprime un fervent désir d’être en Christ ; il engage les Philippiens à tendre vers la perfection ; il recommande son propre exemple aux autres croyants. (12-21)
(1-11)
Les véritables chrétiens se réjouissent en Jésus-Christ !
Le prophète Ésaïe désigne les faux prophètes comme des « chiens muets », Ésaïe 56:10 ; l’apôtre semble se référer à ce verset : il utilise aussi le terme de « chiens », à cause de l’hypocrisie de ces personnes, à l’égard des véritables serviteurs de l’Évangile, « aboyant » sur eux et les mordant. Ces faux prophètes recommandaient des œuvres humaines, en opposition à la foi en Christ ; Paul les appelle aussi de « mauvais ouvriers » et encore de « faux circoncis » car ils dégradent l’Église de Christ, la mettant littéralement en pièces.
Les œuvres inhérentes à la piété ne doivent avoir aucun but intéressé, mais doivent être exécutées de tout cœur ; nous devons adorer Dieu dans la force et la grâce de l’Esprit divin.
Les enfants de Dieu se réjouissent prioritairement en Jésus-Christ, pour goûter ensuite aux plaisirs convenables de ce monde. Nous devons nous garder de la compagnie de ceux qui s’opposent à la doctrine du salut gratuit, ou qui s’en moquent. Si l’apôtre avait voulu se glorifier et placer sa confiance dans la chair, il aurait eu le même comportement que tout homme. Mais ce qu’il considérait au départ comme un gain, en tant que Pharisien, devenait désormais pour lui une véritable perte, devant le Seigneur !
L’apôtre n’a pas laisser les Philippiens errer spirituellement, ni entreprendre que ce quoi en vue d’essayer de trouver le salut éternel pour leur âme. Il considérait toutes les vanités de ce monde comme une perte, en comparaison avec la connaissance de Christ, par la foi en Sa personne et Son salut.
Paul cite tous les plaisirs et les privilèges de ce monde, qui tendent à prendre place en son cœur, chassant ainsi la présence de Christ ; même si les gains matériels peuvent prétendre à un quelconque mérite, ils ne sont en fait pour l’apôtre, que des pertes.
On pourrait avancer : il est facile de s’exprimer ainsi, mais que faire, au moment de l’épreuve ? Paul avait souffert la perte de tous ses avantages, pour obtenir le privilège d’être chrétien. Il ne considérait pas seulement ses anciens avantages comme une perte, mais comme les déchets les plus vils, bons à être jetés aux chiens ; ils étaient sans valeur, comparés à Christ, mais aussi, méprisables au plus haut degré.
La véritable connaissance de Christ transforme les hommes, leurs jugements et leur manière de vivre, elle les transforme pour les faire naître de nouveau. Le croyant préfère Christ à tout autre attrait : il sait qu’il est, de loin, préférable de « posséder » Christ et Sa Parole, plutôt que toutes les vaines richesses du monde.
Puissions-nous discerner ce qui motivait l’apôtre : Christ et le ciel ! Sans la Justice divine nous sommes incapables de paraître devant le Seigneur car nous sommes coupables ; cependant, nous disposons d’une Justice, en Jésus-Christ, elle est complète et parfaite !
Nul ne peut recevoir de bienfaits célestes s’il n’a confiance qu’en lui-même. La foi dans le sang de Christ est en fait le seul moyen qui puisse nous faire bénéficier des bienfaits du salut. Quand nous « mourons au péché », nous sommes rendus conformes à la mort de Christ, Lui-même étant mort pour nos iniquités ; le monde nous est « crucifié », et nous au monde, par la croix de Christ.
L’apôtre désirait accomplir n’importe quoi, même dans la souffrance, pour atteindre la résurrection glorieuse des saints. Cet espoir et cette perspective l’ont « porté » à travers toutes les difficultés dans son ministère. Il n’a pas espéré atteindre ce but par son propre mérite ni sa justice, mais à travers ceux de Jésus-Christ !
Philippiens 3:12
(12-21)
L’apôtre ne dit pas dans ce texte qu’il a déjà remporté « le prix » (parvenu à son but spirituel), ni qu’il ressemble parfaitement à son Sauveur. Il oublie tout ce qui est derrière lui, afin de ne pas se contenter des œuvres qu’il a déjà effectuées, ni des grâces dont il a pu bénéficier.
Paul portait son regard en avant, « courant vers le but », montrant une grande vigilance à essayer de devenir de plus en plus semblable à Christ.
Celui qui s’élance dans une course ne doit jamais s’arrêter avant la fin, il doit être aussi rapide que possible ; ceux qui placent leur espérance dans le « céleste », doivent concentrer leur énergie pour atteindre ce but, animés de saints désirs, et d’une grande constance dans leurs efforts.
La vie éternelle est un don de Dieu, par l’intermédiaire de Jésus-Christ ; Le Seigneur nous tend Sa main pour nous aider à l’obtenir, car Il est le seul qui puisse nous la procurer. Le ciel ne pourra constituer notre demeure que si Christ est notre « Chemin ». Les véritables croyants, dans la poursuite de cette assurance spirituelle et de la Gloire de Christ, chercheront vraiment à essayer de ressembler à Ses souffrances et à Sa mort, en mourant au péché et en crucifiant la chair, avec ses vaines affections et ses convoitises.
Dans cette « course » spirituelle, les chrétiens véritables disposent d’une force particulière, mais tous sont capables de discerner le « but », même partiellement. Pour les croyants, Christ est tout en tout, ils dirigent les désirs de leur cœur vers un autre monde, le spirituel. S’ils disposent tous d’aptitudes particulières, et ne sont pas toujours du même avis, quant à certains détails, ils ne doivent pas se juger mutuellement, puisqu’ils se réunissent ici-bas au Nom de Christ, espérant Le rencontrer bientôt face à face dans le ciel !
Que les enfants de Dieu soient d’accord sur tous les grands sujets spirituels, mais qu’ils attendent davantage de lumière céleste pour les points secondaires sur lesquels ils pourraient éventuellement ne pas être en harmonie.
Les ennemis de la croix de Christ n’ont à l’esprit que leurs appétits sensuels. L’iniquité est la honte du pécheur, surtout quand il s’en glorifie. Le chemin de ceux qui ne pensent qu’aux attraits de ce monde, peut paraître agréable, mais la mort et l’enfer en sont la fin !
Si nous choisissons d’emprunter leur chemin, nous partagerons leur fin … La vie d’un chrétien est dans le ciel, où se trouvent son Chef et sa « maison », où il espère se rendre bientôt ; il place ses affections dans ce qui est céleste, et l’état de son cœur guidera son comportement.
Une certaine gloire est réservée pour les corps des saints, dans laquelle ils paraîtront, lors de la résurrection. Leur corps sera alors glorieux ; ils seront non seulement ramenés à la vie, mais ils disposeront d’un immense privilège céleste. De quel pouvoir le Seigneur dispose t-il pour opérer un tel changement !
Puissions-nous être prêts, lors de la venue de notre Juge ! Notre corps périssable sera alors transformé, par Son pouvoir Tout-puissant ; appliquons-nous chaque jour à ressembler à Christ, dans Sa sainteté, afin qu’Il nous délivre de nos ennemis ; employons-nous, corps et âme, à être des instruments de justice, à Son service !