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Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Philemon 1". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/philemon-1.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Philemon 1". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-25
Philémon 1:1
* Philémon était un habitant de Colosse, une personne riche, d’une certaine notoriété, convertie sous le ministère de l’apôtre Paul. Onésime était l’esclave de Philémon. Après avoir fui de chez son maître, il s’en alla à Rome où il se convertit à la foi chrétienne, grâce au témoignage dispensé par Paul ; l’apôtre retint Onésime jusqu’à ce que la véracité et la sincérité de sa conversion deviennent évidentes.
Onésime souhaitait réparer l’injure qu’il avait faite à son maître, mais, craignant qu’une punition due à son offense lui soit infligée, il supplia l’apôtre d’écrire à Philémon. Paul ne semble nulle part ailleurs, raisonner avec plus d’éloquence, ni supplier quelqu’un avec autant de force, que dans cette épître adressée à Philémon.
Joie de l’apôtre et sa louange à Dieu, pour la foi ferme de Philémon envers le Seigneur Jésus, et son amour pour tous les saints. (1-7)
Il recommande Onésime, en tant que personne qui voudrait faire amende honorable pour la mauvaise conduite dont il s’était rendu précédemment coupable ; Paul désirait rétablir de bonnes relations entre Philémon et Onésime. (8-22)
Salutations et bénédictions. (23-25)
(1-7)
La foi en Christ et l’amour envers Lui, devraient unir les saints dans une grande fraternité, plus que n’importe quelle autre relation qui pourrait rapprocher les gens du monde. Paul, dans ses prières personnelles, se souvenait remarquablement de ses amis.
Nous devons nous efforcer de ne pas oublier nos amis chrétiens, et lorsque leur cas le nécessite, les porter dans nos prières et notre cœur, devant Dieu. Les divergences mineures qui peuvent éventuellement affecter nos relations avec nos frères et sœurs, doivent être évitées autant que possible !
Paul s’informait, au sujet des saints : il désirait connaître leur vision de la Vérité, leur croissance et leur fruits spirituels, leur foi et leur amour envers en Christ.
Les progrès dans la foi que Philémon pouvait manifester, étaient un sujet de joie et de consolation pour l’apôtre, comme pour les autres ; Paul désirait le voir de plus en plus continuer à produire de bons fruits spirituels, en l’honneur de Dieu !
Philémon 1:8
(8-14)
Le fait de céder à la volonté, voire aux supplications de quelqu’un, n’est pas forcément synonyme d’abaissement, tant qu’une stricte droiture est respectée ; nous pouvons parfois être appelé à ce genre d’exercice …
L’apôtre Paul, dans sa requête pour Onésime, récemment converti, est davantage animé par l’amour, que par l’autorité. Par allusion à ce nom (Onésime) qui signifie « utile », l’apôtre admet que dans le passé ce serviteur avait été « inutile » à Philémon ; il s’empresse toutefois de mentionner le changement radical et positif de sa conduite.
Les païens, dénués de toute sainteté, sont inutiles, spirituellement ; ils ne répondent pas à la destinée initiale que Dieu avait prévu pour eux. Mais quel heureux changement opère la conversion à Jésus-Christ ! Du mal, elle conduit vers le bien, de l’inutile vers l’utile ! Les serviteurs pieux sont de véritables « trésors », au sein d’une famille. Ils prennent entièrement conscience du rôle qu’ils doivent assumer ici-bas, et ce, de la meilleure manière.
Rien ne devrait engager qui que ce soit à négliger ses obligations, ou à défaillir dans l’obéissance envers ses supérieurs. Une véritable repentance se traduit par un retour à la pratique des devoirs qui ont été négligés auparavant. Tant qu’il n’était pas converti, Onésime était à l’origine de plusieurs déboires chez son maître ; mais désormais, il avait constaté ses fautes et s’en était repenti ; il avait la volonté d’accomplir son devoir initial.
Peu de personnes discernent véritablement les desseins du Seigneur, quand Celui-ci laisse certains changer de situation, voire s’engager dans diverses entreprises, pour des motifs douteux … Le Seigneur n’a t’il pas annulé certains de nos vains projets, dignes des impies ? Nous pouvons songer à ces différents cas, qui auraient, sans nul doute, engendré notre destruction.
Philémon 1:15
(15-22)
Quand nous parlons de la nature de quelque péché ou d’une offense contre Dieu, le mal qu’ils constituent ne doit pas être amoindri ; de même que Dieu pardonne au pécheur pénitent, nous devons avoir le même sentiment à l’égard de nos semblables repentants. De telles personnes, qui auparavant vivaient dans le péché, peuvent devenir, après s’être tournées vers Dieu, une véritable bénédiction pour tous ceux au milieu desquels ils séjournent.
Le fait d’être chrétien ne nous fait pas rejeter la pratique de nos devoirs envers les autres, nous devons les accomplir en toute droiture. Les repentants authentiques n’hésitent pas à reconnaître leurs fautes ; c’est ce que fit sans doute Onésime envers Paul, en lui déclarant celles qu’il avait causées auparavant à son maître.
La communion des saints ne détruit pas la hiérarchie entre un maître et son serviteur. Ce texte en est un bon exemple, révélant la faute incombée à Onésime, à l’encontre de son maître, Philémon : Paul demanda au premier de s’engager volontairement à reconnaître son péché, afin de pouvoir être acquitté de la punition que méritaient ses crimes ; c’est en quelque sorte une image du pécheur repentant qui s’approche de Christ, Celui qui « porte » les péchés, afin qu’il puisse recevoir sa « récompense », et sa justification.
Philémon était le « fils » de Paul dans la foi ; ce dernier le considéra malgré tout, comme un frère. Onésime n’était qu’un pauvre esclave, mais Paul le supplia pour le relever avec une certaine dignité.
Les chrétiens devraient tout mettre en œuvre pour apporter de la joie aux autres. Quand ces derniers sont en faute, ils n’attendent du monde que l’affliction, alors qu’ils pourraient trouver la consolation et la joie d’un frère dans le Seigneur.
Quand nous traversons l’épreuve, notre confiance et notre espérance doivent se baser sur Dieu. Nous devons fidèlement employer les moyens qu’Il a mis à notre disposition pour nous relever, et si personne ne nous aide, prions ardemment. Bien que la prière soit essentielle, tout le mérite du pardon obtenu revient à Dieu. Si les chrétiens sont dans l’impossibilité de se rencontrer ici-bas, il leur reste la Grâce du Seigneur Jésus, qui sera toujours avec eux, et l’espérance de pouvoir se retrouver bientôt devant le Trône céleste, pour se réunir pour goûter les richesses de l’Amour rédempteur.
L’exemple d’Onésime encourage le plus vil des pécheurs à se tourner vers Dieu ; mais quelle honte et quelle tristesse, si certains se montrent arrogants, en persistant à donner libre cours au mal. N’y en a t’il pas plusieurs qui ont été « foudroyés » dans leurs péchés, voire d’autres endurcis ? Ne résistez plus aujourd’hui aux résolutions de repentance, de peur qu’elles ne se représentent plus …
Philémon 1:23
(23-25)
Jamais les croyants ne peuvent se réjouir davantage en Dieu, que lorsqu’ils souffrent ensemble pour Lui.
La Grâce est ce qu’il y a de meilleur pour nous-même, comme pour les autres : l’apôtre termine cette lettre avec cette salutation. Toute la Grâce vient de Christ ; Il l’a acquise et Il l’accorde aux Siens. Qu’avons-nous besoin de plus pour être heureux, en possédant la Grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, en notre cœur ? Qu’il en soit ainsi désormais et ceci, jusqu’à notre dernier souffle ! Les hommes seront alors prêts à renoncer aux vains attraits de ce monde et à préférer la moindre bribe de Grâce et de foi !