Lectionary Calendar
Tuesday, November 5th, 2024
the Week of Proper 26 / Ordinary 31
the Week of Proper 26 / Ordinary 31
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-25
Éphésiens 4:1, note; comparez ci-dessous, Philémon 1:10-13
Philippiens 1:1; Colossiens 1:1, note.
Des assemblées religieuses se tenaient dans sa maison (Philémon 1:2) et Philémon 1:6; Philémon 1:7 montre comment Philémon partageait les travaux de l’apôtre, bien qu’il ne fût pas proprement un évangéliste comme Timothée ou Tite.
Grec : « La sœur », ou, selon une variante, « la bien-aimée ». C’était probablement la femme de Philémon.
Comparer 2 Timothée 2:3. Archippe était chargé de fonctions dans l’Église de Colosses, (Colossiens 4:17) et appartenait probablement à la famille de Philémon.
Paul l’appelle son compagnon d’armes, bien qu’Archippe n’ait sans doute jamais été directement associé aux travaux de l’apôtre, mais tous ceux qui obéissent à Jésus-Christ et luttent pour la cause de l’Évangile sont soldats d’une même armée.
Ce n’était probablement pas toute l’Église de Colosses; mais une partie seulement qui s’assemblait chez Philémon (comparer Romains 16:5, note). Bien que la lettre ne concerne que Philémon et sa famille, Paul mentionne l’Église dans l’adresse.
Comparer Romains 1:7 note.
voir 2 Timothée 1:3; Romains 1:9.
Grec : « Apprenant ton amour et la foi que tu as pour le Seigneur Jésus et envers tous les saints; » c’est-à -dire amour et foi à l’égard du Seigneur, et de cette source découle l’amour pour tous ses rachetés. Avant tout, Paul se place avec Philémon dans la communion d’une même foi, d’un même amour, afin de donner à la demande qu’il va lui adresser son vrai caractère, et une force divine (Philémon 1:6).
Et c’est ce qu’il fait toujours en tête de toutes ses exhortations, de quelque nature qu’elles soient. Il sait que, sans la vie de la foi et de l’amour, il n’y a point d’obéissance.
La communion qui vient d’une même foi est, pour les fidèles, un puissant moyen d’action; et, d’un autre côté, reconnaître le bien qui est dans les chrétiens est un grand encouragement à se dévouer pour Christ, pour son service, et l’avancement de son règne.
Telle est l’interprétation généralement donnée de ce verset. Elle est seule admissible si on lit avec le texte reçu et quelques manuscrits : « le bien qui est parmi vous », chrétiens de Colosses.
Mais la pensée de l’apôtre serait bien générale et sans rapport avec le but spécial de la lettre. M. Oltramare propose une explication ingénieuse qui évite cet inconvénient.
Paul voudrait dire : « que la communion de foi qui nous unit soit efficace pour te faire connaître tout bien, toute pensée de charité, qui est en nous, en moi, Paul », à savoir la pensée de la grâce d’Onésime. Paul voudrait ainsi préparer insensiblement Philémon à la requête qu’il formulera tout à l’heure.
La difficulté que rencontre cette interprétation est dans les mots : pour Jésus-Christ qui paraissent superflus. Cependant on peut dire que la pensée charitable conçue par l’apôtre n’a pas seulement en vue Onésime, auquel elle profitera directement, mais Jésus-Christ lui-même qui est glorifié par tout sentiment de miséricorde et par tout acte de pardon.
Le texte reçu porte : « un grand sujet d’actions de grâces ». Cette leçon est moins appuyée.
Ce que l’apôtre a dit jusqu’ici, et en particulier ces dernières paroles, sont tout ce qu’il y a de plus propre à préparer le cœur de Philémon à recevoir la requête qu’il va lui adresser en faveur d’Onésime.
Dans l’esprit de foi, de charité, et dévouement où l’apôtre se place avec Philémon, celui-ci ne pourra rien lui refuser. Il en vient ensuite au sujet de sa lettre (Philémon 1:8-21).
Paul, vieillard, prisonnier de Jésus-Christ, sent combien sa prière aura plus de force que n’en aurait un ordre.
En qualité d’apôtre, il pouvait commander à Philémon de recevoir Onésime converti à l’Évangile; mais combien cette réception sera plus fraternelle et plus bénie quand Philémon aura tout pardonné à son esclave, et verra en lui un frère bien-aimé (Philémon 1:16).
On peut être étonné que Paul s’appelle un vieillard. Aussi Calvin pense-t-il que ce terme « ne désigne pas l’âge mais l’office ». Cela n’est guère admissible. Paul avait environ cinquante ans. La vie missionnaire qu’il menait depuis tant d’années l’avait vieilli avant l’âge, et de plus il se sentait au terme de sa carrière.
Dans ma prison; ce qui double l’amour de l’apôtre pour celui qu’il regarde à bon droit comme son enfant (comparer 1 Corinthiens 4:15; Galates 4:19).
Allusion familière au nom d’Onésime, qui signifie utile.
Son nom est maintenant une vérité. Et Paul ajoute que déjà il lui a été utile, par les services qu’il lui a rendu.
Comparer Philémon 1:7; Philémon 1:17.
Il faudrait que Philémon renonçât à aimer Paul pour ne pas aimer Onésime. Les manuscrits ne présentent pas moins de quatre leçons différentes pour ce verset Philémon 1:12.
D’après quelques-uns, les mots reçois-le ne seraient pas authentiques; la construction serait interrompue et reprise seulement à Philémon 1:17 où Paul se décide enfin à formuler sa requête.
Ces paroles prouveront à Philémon combien Paul estimait et aimait Onésime, puisqu’il aurait souhaité de le retenir auprès de lui (comparer Philémon 1:16).
Mais l’apôtre, avec une vraie délicatesse, n’a pas voulu agir ainsi, n’ayant pas le consentement de son disciple.
D’ailleurs, Paul tenait à renvoyer Onésime à Philémon, (Philémon 1:11) ne fût-ce que pour les réconcilier, et pour que l’esclave pût réparer le tort qu’il avait fait à son maître (Philémon 1:18; Philémon 1:19). En toute question, l’Écriture place en premier lieu la plus délicate probité.
Ou Ă©ternellement.
Ce mot, dans la pensée de l’apôtre, va bien au-delà du temps présent. Quel argument pour Philémon !
Dans la chair indique les rapports temporels qui liaient Philémon et Onésime; dans le Seigneur, leur foi commune en lui, qui en faisait des frères bien-aimés.
Et l’apôtre n’oublie pas de mentionner son propre amour pour Onésime, afin de le rendre d’autant plus cher à son maître. Quelle profondeur, quelle délicatesse, quelle puissance d’affection chrétienne !
Voilà , au fond, comment le christianisme résout la grave question de l’esclavage : du dedans au dehors; non par la violence, mais par la puissance de l’amour en Christ.
En effet, soit que l’on voie dans ces mots : non plus comme un esclave, la demande positive de libérer Onésime, soit qu’on les restreigne aux sentiments de Philémon pour ce dernier, toujours est-il que les chaînes de l’esclave sont rompues, rompues par l’amour, et alors il est impossible que nul prétende les forger jamais de nouveau.
Quel chrétien pourrait imposer les flétrissures de l’esclavage à un frère bien-aimé ?
Les développements de l’Évangile de Jésus-Christ ont amené nécessairement l’abolition de l’esclavage, et l’amèneront partout. Esclavage et Évangile sont deux choses aussi incompatibles que la lumière et les ténèbres, que Christ et Bélial (comparer sur cette question 1 Corinthiens 7:21, note; 1 Timothée 6:1; 1 Timothée 6:2, note).
Grec : « En communion avec toi ».
Comparer Philémon 1:12, note.
Philémon était redevable à Paul de sa vie spirituelle : Paul rappelle délicatement ce fait en faveur d’Onésime, et malgré cela il se charge du tort de ce dernier; moralement, car il est peu probable qu’il faille entendre les versets Philémon 1:19-20 d’un remboursement matériel.
Une telle offre de Paul, si pauvre, à Philémon qui paraît avoir été riche, aurait plutôt froissé les sentiments de ce dernier, d’autant plus que l’apôtre ne doute nullement de sa promptitude à lui accorder plus qu’il ne lui demande (Philémon 1:21). C’est par sa reconnaissance et son amour que Paul s’acquittera de sa dette envers Philémon.
Ce qui eut lieu en effet.
Quelle confiance l’apôtre avait dans les prières de ses frères ! C’est ce qui fait qu’il les leur demande si souvent, et que lui-même était si fidèle à prier pour eux (Philémon 1:4).
Le mot traduit ici par logement signifie aussi hospitalité.
Il est possible que Paul demandât ainsi un nouveau service à Philémon, ou, par lui, à quelque autre frère de Colosses.
voir Colossiens 1:7; Colossiens 4:12.
L’évangéliste. Colossiens 4:10.
Voir Actes 19:29.
Encore fidèle alors (Colossiens 4:14; comparez 2 Timothée 4:10).
Voir Colossiens 4:14.
L’apôtre embrasse toute l’Église dans ce vœu de sa foi et de son amour (Philémon 1:1; Philémon 1:2).