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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Philemon 1". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/philemon-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur Philemon 1". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-25
Chapitre 1er
Lâexpression de lâamour divin dans le croyant
Le but de lâépître : produire lâamour dans le coeur du fidèle
La très belle et intéressante épître à Philémon nâexige pas beaucoup dâexplications. Elle est lâexpression de lâamour qui agit, par lâEsprit, dans lâintérieur de lâAssemblée de Dieu, dans toutes les circonstances de la vie individuelle.
Ãcrite pour réveiller en Philémon des sentiments que les circonstances étaient propres à éteindre dans son coeur, cette épître est plus propre à produire ces sentiments chez le lecteur quâà être lâobjet dâune explication.
Les soins de Dieu par lâEsprit pour développer cet amour versé en nous
Câest un beau tableau de la manière dont la tendresse et la force de lâamour de Dieu, opérant dans le coeur, sâoccupent de chaque détail dans lequel cet amour peut être blessé ou qui peut servir dâoccasion pour faire croître lâamour et le rendre actif. à ce point de vue, lâépître à Philémon est aussi importante que belle : car ce développement de soins tendres et délicats, au milieu des travaux gigantesques de lâapôtre et des vérités immenses qui forment les bases des relations de toutes les créatures avec Dieu en Christ, donne un caractère tout particulier au christianisme et en montre la divinité; car Celui qui révèle les vérités les plus profondes et les coordonne dans lâensemble des pensées divines le fait comme parlant dâune chose connue, comme communiquant ses propres pensées à Lui. Esprit du Dieu dâamour, il peut remplir le coeur des considérations que lâamour seul peut suggérer, avec une dignité qui décèle leur source et avec une délicatesse dâapplication qui montre que, quelle que soit la grandeur de ses pensées, il est libre de penser à tout.
Le serviteur de Dieu doit manifester lâamour, caractère divin
Lorsque lâesprit humain sâoccupe de sujets élevés, il en est chargé et plie sous le fardeau; il est absorbé; il faut quâil sâisole afin de sâadonner à ces sujets. Dieu révèle ses propres pensées, et toutes vastes quâelles soient pour lâesprit humain, elles coulent avec la clarté et la liaison qui leur est propre, dans les communications quâil en fait par les instruments quâil a choisis. Ceux-ci sont libres dâaimer, car le Dieu qui les emploie et leur communique ce quâils enseignent est amour : la manifestation de cet amour est une partie plus essentielle de leur tâche, que même de parler de ce qui est profond. Aussi lorsque les serviteurs de Dieu sont mus par cet amour, le caractère de Celui qui les envoie est démontré comme celui du Dieu qui est la source de lâamour, dans une parfaite considération pour les autres et dans lâattention la plus délicate pour les choses auxquelles leur coeur peut être sensible.
Lâamour chrétien se manifeste envers les autres
Au reste, cet amour se développe dans des relations formées entre les membres du corps de Christ par le Saint Esprit Lui-même, câest-à -dire entre des hommes. Jaillissant dâune source divine et toujours nourries par elle, les affections chrétiennes revêtent la forme des égards humains qui, en montrant lâamour et le contraire de lâégoïsme, portent lâempreinte de leur origine. Lâamour, délivré du moi, peut penser et pense à tout ce qui concerne les autres et comprend ce qui les touche.
La salutation de Paul
Les fidèles cités dans lâépître
[v. 10] Onésime, esclave fugitif, avait été converti par le moyen de Paul, qui lâavait engendré dans ses liens. [v. 2] Philémon, homme riche, ou à son aise du moins, recevait lâassemblée dans sa maison, sa femme étant aussi convertie, [v. 1] et il travaillait lui-même, dans sa mesure, à lâoeuvre du Seigneur. [v. 2] Archippe était un ouvrier du Seigneur qui agissait dans lâassemblée, peut-être comme évangéliste, dans tous les cas, prenait part aux combats de lâÃvangile et ainsi se trouvait en relation avec Philémon et lâassemblée.
La demande de Paul est pour Philémon, mais devant toute lâassemblée
[v. 11] Lâapôtre, en renvoyant Onésime à son maître, [v. 2] sâadresse à toute lâassemblée : [v. 3] câest la raison pour laquelle, dans sa salutation, il dit seulement : « grâce et paix », sans ajouter « miséricorde », comme les apôtres le font quand ils sâadressent simplement à des individus. Son appel en faveur dâOnésime est adressé à Philémon; mais toute lâassemblée doit sâintéresser à ce cher esclave, devenu enfant de Dieu. Les coeurs des autres chrétiens étaient comme un appui et un garant pour la conduite de Philémon, [v. 17] quoique lâapôtre attende pour Onésime pardon et bonté, comme fruits de lâamour de Philémon lui-même, en tant que serviteur de Dieu.
La demande de Paul pour Onésime, sujet de lâépître
Paul désire une manifestation des affections et de la foi de Philémon
[v. 5] Lâapôtre reconnaît â câétait son habitude â tout le bien qui était en Philémon, [v. 14] et il puise dans ce bien des motifs pour Philémon lui-même, [v. 17] afin que celui-ci donne plein essor au sentiment de la grâce, [v. 11] malgré ce que le retour dâOnésime pourrait produire dans la chair, ou lâaigreur que Satan pourrait chercher à réveiller en elle. [v. 14] Paul veut que ce quâil souhaite pour Onésime soit lâacte de Philémon lui-même. Lâaffranchissement de lâancien esclave ou même sa joyeuse réception comme frère aurait, dans ce cas, une portée tout autre que si cet accueil avait été fondé sur un ordre de lâapôtre; car il sâagit des affections chrétiennes et des liens de lâamour. [v. 8] Lâapôtre fait valoir le droit quâil avait de commander [v. 9] dans le but seulement dâabandonner ce droit, et de donner plus de force à sa requête; [v. 7] et il suggère en même temps que la communion de la foi de Philémon avec toute lâassemblée et avec lâapôtre, câest-à -dire la manière dont la foi de Philémon se liait dans lâactivité de lâaffection chrétienne à lâAssemblée de Dieu ainsi quâà ceux qui y travaillaient de sa part et au Seigneur Lui-même (esprit qui se montrait déjà si honorablement chez Philémon), [v. 20] aurait son plein développement en reconnaissant tous les droits de lâapôtre sur son coeur.
Les arguments de lâamour de Paul à lâégard dâOnésime
[v. 18] Il est beau de voir lâaffection de lâapôtre pour Onésime se montrer dans une anxiété qui lui fait épuiser tous les motifs capables dâagir sur le coeur de Philémon, [v. 21] et, joint à cette affection, le sentiment chrétien qui inspirait également à Paul une pleine confiance dans les bonnes affections de ce fidèle et excellent frère. [v. 11] Le coeur naturel de Philémon aurait bien pu éprouver quelque ressentiment à lâoccasion du retour de son esclave fugitif; [v. 10] lâapôtre intervient par sa lettre, pour son cher enfant dans la foi, engendré dans le temps de sa captivité. [v. 16] Dieu était intervenu par lâoeuvre de sa grâce qui devait agir dans le coeur de Philémon pour produire une toute nouvelle relation entre lui et Onésime. Lâapôtre engage Philémon à recevoir son ancien esclave comme frère; [v. 14] mais il est évident (v. 12) que Paul, quoiquâil voulût que le maître auquel Onésime avait fait tort agît de son propre mouvement, [v. 16] sâattendait à ce quâil affranchirait ce dernier (v. 21); [v. 18] et quoi quâil en soit, il prend tout sur lui pour son cher enfant. [v. 11] Selon la grâce, Onésime était plus profitable et à Philémon, et à Paul, quâautrefois, lorsque la chair lâavait rendu un serviteur infidèle et inutile; Philémon devait sâen réjouir (v. 11). Lâapôtre fait allusion ici au nom dâ« Onésime » qui signifie : « profitable ». [v. 19] Enfin, il rappelle à Philémon quâil lui était redevable à lui, Paul, de son propre salut, de sa vie comme chrétien.
Les circonstances de Paul et dâOnésime
[v. 9] Paul était dans ce moment prisonnier à Rome. [v. 10] Dieu avait conduit Onésime dans cette ville où tous affluaient, pour lâamener au salut et à la connaissance du Seigneur afin que nous fussions instruits, et quâOnésime eût dans lâAssemblée chrétienne (*) une position nouvelle. [v. 22] Câétait, à ce quâil paraît, vers la fin de lâemprisonnement de lâapôtre : celui-ci, au moins, espère être délivré, et dit à Philémon de lui préparer un logement.
(*) Il me semble, dâaprès la manière dont lâapôtre parle, quâil pensait même quâOnésime serait un instrument de Dieu dans lâAssemblée, utile dans le service du Seigneur. [v. 13] Il lâaurait gardé auprès de lui pour le servir dans les liens de lâÃvangile, mais il respecte les relations dâOnésime avec Philémon. Pour lââme dâOnésime aussi, il valait beaucoup mieux quâil se soumît là où il avait fait tort, et sâil devait être libre, quâil reçût son affranchissement de lâamour de Philémon.
Les liens avec lâépître aux Colossiens
Les noms que nous rencontrons ici se retrouvent dans lâépître aux Colossiens. Dans celle-ci, lâapôtre dit : « Onésime⦠qui est des vôtres » (Col. 4:9), de sorte que, si celui dont il est question ici est le même, il était de Colosses. Cela paraît probable, parce que nous trouvons aussi dans cette même épître Archippe qui est exhorté à prendre garde à son service (Col. 4:17). Sâil en est ainsi, le fait que Paul parle ainsi dâOnésime aux chrétiens de Colosses est encore une preuve de ses soins dâamour pour ce nouveau converti. [Col. 4:7-9] Il le place ainsi sur le coeur de lâassemblée en envoyant sa lettre par lui et Tychique. Dans lâépître aux Ãphésiens, il nây a pas de salutation; mais elle a été portée par le même Tychique [(Ãph. 6:21-22)]. [Col. 1:1] Timothée est joint à Paul dans lâadresse de lâépître aux Colossiens, [v. 1] comme dans celle à Philémon; [Ãph. 1:1] il ne lâest pas dans celle aux Ãphésiens, [Phil. 1:1] mais dans celle aux Philippiens auxquels lâapôtre espérait lâenvoyer bientôt [(Phil. 2:19)], les deux noms se trouvent de nouveau réunis.
Je ne tire pas de conséquence ici de ces derniers détails; mais leur étude ne manquerait pas dâintérêt. Les quatre épîtres, dont je viens de parler, ont été écrites pendant la captivité de lâapôtre à Rome, dans un moment où il espérait être délivré de cette captivité.
La saveur de lâamour répandue sur toutes les relations et les détails de la vie chrétienne
Enfin, ce que nous avons spécialement à remarquer dans lâépître à Philémon, câest lâamour qui, dans le centre intime de ce cercle, garanti tout à lâentour par un développement de doctrine sans pareil, règne et fructifie, et lie ensemble les membres de Christ, répandant la saveur de la grâce sur toutes les relations dans lesquelles les hommes se trouvent les uns avec les autres, en sâoccupant de tous les détails de la vie avec une parfaite convenance, et en tenant compte de tous les droits qui peuvent exister entre les hommes, et de tout ce que le coeur humain peut sentir.