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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Luke 12". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/luke-12.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Luke 12". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-59
Luc 12:1
Christ blâme ceux qui déforment la loi. (1-12)
Avertissement à l’encontre de la convoitise. Parabole de l’homme riche. (13-21)
Les soucis de ce monde sont blâmés. (22-40)
Exhortation à la vigilance. (41-53)
Avertissement au sujet de la réconciliation avec Dieu. (54-59)
(1-12)
Lorsque nous sommes en péril, le fait d’être fermement convaincu de la puissance de la Providence divine, devrait nous calmer et nous encourager à placer davantage notre confiance en Dieu, dans l’exercice de notre devoir. La Providence veille sur les moindres créatures, comme dans ce texte, cet exemple des passereaux ; elle « gère » donc avec grande efficacité, les moindres intérêts des serviteurs de Christ !
Ceux qui confessent Christ ici-bas, seront confessés par ce Dernier, dans Son Royaume, devant les anges de Dieu. Pour nous dissuader d’abandonner Christ, Ses vérités et Ses ordonnances, ce texte nous assure, que ceux qui Le renieront, bien qu’ils puissent sauver des vies ici-bas, voire même conquérir des royaumes, seront de toute façon les grands perdants : Christ ne les reconnaîtra pas, ils ne Lui appartiendront pas et Il ne leur accordera aucune faveur.
Mais que le pécheur repentant ne tremble pas et ne doute pas de pouvoir obtenir le pardon du ciel. Une telle attitude positive est totalement différente d’une inimitié déterminée contre le Seigneur : c’est le blasphème contre le Saint-Esprit, faute qui ne peut jamais être pardonnée, car on ne constate aucune repentance en ce cas...
Luc 12:13
(13-21)
Le Royaume de Christ est spirituel, il n’est pas de ce monde. Le christianisme ne se mêle pas à la politique. Il oblige chacun à agir avec justice ; l’autorité du monde n’a aucun fondement en la Grâce. L’exercice de la piété ne cherche aucun avantage du monde. Les récompenses des disciples de Christ sont d’une toute autre nature, que celles ici-bas.
La cupidité est un péché dont il faut constamment nous méfier ; ne faites pas dépendre votre bonheur ni vos biens, des richesses de ce monde. Ces dernières ne pourront jamais satisfaire les désirs d’une âme.
Nous trouvons dans ce texte une parabole, qui révèle la folie de ceux dont les pensées ne sont orientées que sur le matériel et le charnel ; elle montre aussi leur misère à l’heure de la mort. Le caractère décrit dans cet exemple est bien celui d’un homme prudent, ne s’occupant que du monde qui l’entoure, mais qui n’a ni estime, ni reconnaissance envers la Providence divine ; il ne se préoccupe pas des questions spirituelles que peut se poser un homme, ni de la valeur de l’âme, ni de l’importance de l’éternité. Combien, rencontre-t-on hélas, de chrétiens semblables à cet homme présenté dans cette parabole !
Si nous croyons que nos pensées restent secrètes et qu’elles n’ont aucun frein, nous nous trompons. Quand l’homme de cette parabole vit sa récolte abondante, il s’est posé cette question sur son devenir, au lieu de remercier Dieu, ou de se réjouir de pouvoir l’utiliser pour faire le bien : « que ferai-je ? »
Le plus pauvre des mendiants de ce pays n’aurait pas pu prononcer une parole plus inquiète. Plus les hommes possèdent, plus ils sont perplexes quant à l’utilisation de leur richesse. Pour ce propriétaire, il était insensé d’avoir un autre usage de son surplus, en voulant gratifier la chair et satisfaire ses appétits matériels, que celui d’avoir la moindre pensée d’exercer le bien envers les autres.
L’affection pour les biens de ce monde est insensée ; le jour vient où Dieu appellera par leur propre nom, lors du Jugement, ce type de personne, trop intéressée. Leur mort sera misérable, voire terrible : « ton âme te sera redemandée ». Il est difficile de renoncer à l’aisance matérielle : Dieu l’exige, Il exigera que ce type de personne rende des comptes, Il redemandera cette âme coupable, pour qu’elle soit punie sans retard.
La plupart des hommes sont atteints par cette folle pensée : ne se soucier et ne poursuivre que tout ce qui avantage le corps, pour un temps seulement ; cette préoccupation prévaut hélas sur tout ce qui concerne l’âme et l’éternité...
Luc 12:22
(22-40)
Christ a largement insisté sur cet avertissement : ne pas céder le pas à l’inquiétude ni aux soucis déconcertants, en Matthieu 6:25-34. Les exemples utilisés dans ce texte sont destinés à nous exhorter à remettre tous nos soucis à Dieu : tel est « le bon chemin » qui mène à la quiétude. Quelle que soit notre situation ou notre position, il est sage de prendre calmement les évènements tels qu’ils se présentent.
Une poursuite avide et immodérée des ressources de ce monde, même celles qui sont essentielles, ne peut que nuire aux serviteurs de Christ. En fait, aucune crainte ne doit prédominer dans notre cœur, comme par exemple, quand nous sommes effrayés par les mauvaises perspectives à venir, et que nous nous appuyons sur de vaines solutions pour éviter le pire.
Si nous sommes confondus par la beauté de la sainteté, nous ne rechercherons pas immodérément les attraits de la vie ici-bas. Examinons-nous : appartenons-nous au « petit troupeau ? » Christ est notre Maître, et nous sommes Ses serviteurs ; non seulement des serviteurs qui agissent, mais aussi qui savent patienter. Nous devons être des hommes qui « guettent » leur Seigneur, qui L’attendent, alors qu’Il semble tarder : ils sont en fait, prêts à Le recevoir. Par cette parabole, Christ fait allusion à Sa propre ascension au ciel, à Sa future venue, pour rappeler Son peuple, et à Son retour pour juger le monde.
Ne connaissant pas le moment de Sa venue, nous devons donc être toujours prêts ! Si les hommes prennent tant de soin pour leurs maisons, exerçons la même sagesse pour nos âmes. Soyez prêts vous-mêmes ; aussi prêts que le maître de la maison le serait, s’il savait à quelle heure le voleur devait venir !
Luc 12:41
(41-53)
Chacun doit prendre en compte et méditer la Parole de Christ. En effet, nul ne peut ignorer les méfaits qui y sont décrits et commis, ni les nombreuses initiatives manquées, concernant le bien : personne n’a la moindre excuse pour son péché.
Le fait de répandre l’Évangile peut occasionner certaines afflictions : non pas par son pieux contenu, qui témoigne de la pureté, de la paix, et de l’amour que l’on trouve en Christ, mais par son caractère opposé à la fierté et aux convoitises de l’homme.
Lors des faits relatés dans ce texte, une grande diffusion de l’Évangile allait avoir lieu ; mais avant cela, Christ devait être baptisé d’un baptême bien différent de celui de l’eau et du Saint-Esprit : Il allait devoir endurer la souffrance et la mort. Son plan de prédication ne prévoyait pas de diffuser plus largement l’Évangile, tant que ce « baptême » ne soit achevé.
Nous devons être zélés pour faire connaître la vérité de l’Évangile, car malgré les divisions et les inimitiés qui pourront intervenir au sein d’une même famille, les pécheurs pourront cependant accéder au salut, et Dieu en sera glorifié !
Luc 12:54
(54-59)
Dans ce texte, nous voyons Christ désirant voir les hommes être aussi sages, quant au devenir de leur âme, qu’ils le sont dans leurs affaires ici-bas : ils devraient en effet se hâter de « faire la paix » avec Dieu, avant qu’il ne soit trop tard.
Si un homme, à cause de ses péchés, constate que Dieu s’oppose à lui, il doit considérer Christ en tant que Médiateur avec le Père, réconciliant le monde avec Lui. Tant que nous sommes vivants, que nous cheminons en ce monde, il faut nous soucier de notre salut !