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Bible Commentaries
Genèse 11

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-32

Genèse 11:1

Un seul langage mondial, la construction de Babel. (1-4)
Les langues confondues, les bâtisseurs de Babel dispersés. (5-9)
Les descendants de Sem. (10-26)
Térakh, père d’Abram, grand-père de Lot, ils partent pour Charan. (27-32)
(1-4)

Avec quelle rapidité les hommes retrouvent leurs sentiments d’orgueil démesuré et retournent à leurs délits !

Bien que la désolation du déluge fût encore présente à leur esprit et qu’ils aient encore en mémoire la droiture de Noé, leur méchanceté ne tarda pas à s’accroître de manière considérable. Seule la grâce et la sanctification offertes par le Saint Esprit sont capables d’enrayer la débauche du péché et sa dépravation, inhérentes au cœur et à la nature de l’homme. Le but de Dieu était de voir la race humaine constituer de nombreuses nations, des peuples et des pays. Au mépris de la volonté divine et contre la recommandation de Noé, la majorité des hommes de cette époque a voulu bâtir une ville et une tour, afin qu’ils puissent y vivre, réunis tous ensemble. C’est alors que l’idolâtrie a commencé et Babel en devint un des principaux centres. Ils ont ainsi lancé un autre défi à Dieu, encore plus impertinent et déterminé. Apprenons à inciter les autres à l’amour et aux bonnes œuvres, avec le même élan qu’ont les pécheurs à entraîner leurs compagnons dans le mauvais chemin.

Genèse 11:5

(5-9)

Nous voici en présence d’une manifestation du savoir-faire des hommes ; l’Éternel est descendu sur terre pour voir la ville. Dieu est juste et droit, dans toutes Ses œuvres vis-à-vis de l’iniquité et des pécheurs, il ne les condamne jamais sans les avoir entendus au préalable. Héber, l’homme pieux, ne se trouvait pas parmi cette foule impie ; c’était un véritable enfant de Dieu ; son âme n’était pas comme celle de ces hommes. Dieu a été déçu par leur vaine poursuite, par leurs œuvres : au lieu d’en tirer de l’honneur, ils n’ont eu que des reproches. Dieu n’a comme buts que la sagesse et la sainteté, même quand Il permet aux ennemis de Sa gloire de prospérer en exécutant leurs sombres desseins. Remarquez la sagesse et la miséricorde divines dans la façon où Dieu a contrecarré cette entreprise humaine. Cette miséricorde n’est pas du tout en rapport avec la gravité de l’offense qui a été faite ; Dieu ne nous châtie pas conformément à la gravité de nos péchés.

Dans ce passage, seule la sagesse divine est capable de stopper le déroulement de ces folies humaines ; les hommes, étant incapables de se comprendre eux-mêmes, ont été alors dans l’impossibilité de s’entraider ; cet évènement a complètement arrêté leur construction. Dieu dispose de nombreux moyens pour confondre et mettre en échec les projets des hommes orgueilleux qui se rebellent contre Lui, particulièrement en les dressant les uns contre les autres. Malgré leur union et leur obstination, Dieu était contre eux ; en effet, qui peut prospérer, tout en endurcissant son cœur et en se dressant contre Lui ? Leur langage a été confondu. Encore aujourd’hui, nous en souffrons : que d’énergie et de peine nous déployons pour apprendre les langues étrangères, ceci à cause de la rébellion de nos ancêtres, à Babel. Le résultat de tout cela se traduit par de vaines disputes, des confusions de tous genres dans les différents termes propres à chaque langue, des incompréhensions dans tous les domaines. Ces hommes arrêtèrent alors la construction de la ville. Cette confusion dans leur langage n’a pas seulement arrêté leur entraide mutuelle, elle leur a révélé également que la main de l’Éternel était contre eux.

Il est sage d’abandonner tout ce que nous voyons être contre la volonté divine. Dieu est absolument capable de réduire à néant tous les projets de ces bâtisseurs de Babel : aucun rassemblement humain ne peut lutter contre l’Éternel. Ces bâtisseurs se sont dispersés avec leur famille, dans la contrée qui leur a été allouée, selon la langue par laquelle ils s’exprimaient. Les fils des hommes ne se rassembleront plus jamais ainsi, à l’échelon mondial, sauf pour le « grand jour », quand le Fils de l’Homme s’assiéra sur Son trône de gloire, quand toutes les nations seront rassemblées contre Lui.

Genèse 11:10

(10-26)

Nous voici, dans ce texte, en présence d’une généalogie, ou d’une liste de noms qui se termine avec Abram, l’ami de Dieu, celui de qui va descendre Christ, la Semence promise. Aucun nom ni âge n’est omis ; le Saint Esprit semble passer assez rapidement en revue cette destinée d’Abram. Nous ne savons, en fait, que peu de choses des personnes qui nous ont précédés ici et là, dans ce monde, même de celles qui ont vécu à l’endroit où nous sommes ! (Nous avons assez d’affaires à traiter dans nos occupations quotidiennes). Quand la terre commença à être peuplée, les hommes vivaient dans un espace relativement réduit ; c’était alors une caractéristique de la sagesse et de la providence divines.

Genèse 11:27

(27-32)

Nous trouvons dans ce passage l’histoire d’Abram, dont le nom est cité comme référence dans les deux testaments.

Même les enfants d’Eber ont adoré de faux dieux. Ceux qui, par pure grâce, héritent de la terre promise, devraient se rappeler celle où ils sont nés, à savoir leur état originel naturel, corrompu par le péché. Le frère d’Abram était Nachor, père d’une famille où Isaac et Jacob trouvèrent leur épouse ; Haran vient aussi de cette lignée où l’on retrouve le père de Lot, qui mourut relativement tôt.

Les enfants ne peuvent être certains de vivre plus longtemps que leurs parents. Haran mourut à Ur, avant leur sortie du pays idolâtre dans lequel il se trouvait. Nous avons intérêt à quitter notre état naturel pécheur au plus vite, de peur que la mort ne nous surprenne.

Nous voyons ici, dans ce texte, le départ d’Abram du pays d’Ur, en Chaldée, avec son père Térach, son cousin Lot, et le reste de sa famille, tout cela en parfaite obéissance à l’appel de Dieu. Ce chapitre se termine environ à mi-chemin de leur parcours, entre Ur et Canaan, là où ils demeurèrent jusqu’à ce que Térach meure. Beaucoup réussissent à atteindre Charan et finissent par tomber, juste à l’entrée de Canaan ; ils ne sont pas loin du royaume de Dieu, sans toutefois parvenir à y entrer.

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Genesis 11". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/genesis-11.html. 1706.
 
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