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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 11". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/genesis-11.html.
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 11". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-32
Le contenu de ce chapitre est du plus haut intérêt pour lâhomme spirituel; il raconte deux grands faits, savoir: la construction de Babel, et lâappel dâAbraham; ou, en dâautres termes, lâeffort de lâhomme pour se suffire à lui-même, et la révélation faite à la foi de ce que Dieu a en réserve pour elle la tentative de lâhomme pour sâétablir sur la terre; et lâappel que Dieu adresse à lâhomme pour lâen faire sortir, et lui faire trouver sa part et sa demeure dans le ciel. «Et toute la terre avait une seule langue et les mêmes paroles. Et il arriva que lorsquâils partirent de lâOrient, ils trouvèrent une plaine dans le pays de Shinhar; et ils y habitèrent⦠Et ils dirent: Allons, bâtissons-nous une ville, et une tour dont le sommet atteigne jusquâaux cieux; et faisons-nous un nom, de peur que nous ne soyons dispersés sur la face de toute la terre» (v. 1-4). Le cÅur humain cherche toujours à se faire un nom, un centre; â il veut posséder quelque chose sur la terre. Ses aspirations ne sont pas tournées vers le ciel, vers le Dieu du ciel, vers la gloire du ciel; mais toujours vers un objet dâici-bas. Lorsquâil est abandonné à lui-même, lâhomme «bâtit toujours plus bas que le ciel»; il faut lâappel de Dieu, la révélation de Dieu et la puissance de Dieu, pour lâélever au-dessus du monde présent.
Dans la scène que nous avons sous les yeux, Dieu nâest ni reconnu, ni recherché; le cÅur de lâhomme ne se préoccupe pas de préparer un lieu où Dieu puisse faire sa demeure, ni dâassembler des matériaux pour lui bâtir un temple: hélas! non; le nom de Dieu nâest pas même mentionné. Lâhomme dans la plaine de Shinhar, avait en vue de sâacquérir une réputation, et dès lors il a toujours fait de même; soit dans la plaine de Shinhar, soit sur les bords du Tigre, nous le voyons toujours se recherchant lui-même, sâexaltant lui-même, excluant Dieu partout et en toutes choses; et entre ses desseins, ses principes et ses voies, il y a un accord affligeant. â Or, quel que soit le point de vue auquel nous regardions cette association babylonienne, il est très instructif dây voir le déploiement précoce du génie et des facultés de lâhomme. En suivant le cours de lâhistoire du monde, nous retrouvons partout, chez les hommes, une forte tendance à former des associations et des confédérations: câest en grande partie par cette voie quâils cherchent à arriver à lâaccomplissement de leurs desseins: quâil sâagisse de philanthropie, de religion ou de politique, rien ne se fait sans une association dâhommes régulièrement organisée. Il est bon de porter son attention sur ce principe, et dâen voir les premiers mouvements, la première application dans la plaine de Shinhar: lâÃcriture nous montre à la fois le plan, le but, la tentative elle-même et la ruine de cette association. Si, dans le moment actuel, nous regardons autour de nous, ne rencontrons-nous pas partout aussi des associations? En vain, nous entreprendrions de les énumérer: elles sont aussi nombreuses que les projets du cÅur humain. Mais il est important de noter que la première de toutes fut celle de Shinhar, formée dans le but, que notre siècle éclairé et civilisé ne renierait pas, dâassurer les intérêts de lâhumanité et dâexalter le nom de lâhomme. Mais la foi discerne un grand défaut dans toutes les associations: Dieu en est exclu. Or, entreprendre dâélever lâhomme sans Dieu, câest lâélever à une hauteur étourdissante où son pied manquera et le fera tomber dans une confusion désespérée et une irrémédiable ruine. Le chrétien ne devrait connaître dâautre association que celle de lâÃglise du Dieu vivant, formée en un corps par le Saint Esprit, qui est descendu du ciel comme témoin de la glorification de Christ, pour baptiser en un seul corps tous les croyants et en faire lâhabitation de Dieu. Babylone est, à tous égards, le contraire de ce quâest lâÃglise; et, à la fin, elle devient «la demeure de démons», comme nous lâapprend le chapitre 18 de lâApocalypse.
«Et lâÃternel dit: Voici, câest un seul peuple, et ils nâont, eux tous, quâun seul langage, et ils ont commencé à faire ceci; et maintenant ils ne seront empêchés en rien de ce quâils pensent faire. Allons, descendons, et confondons là leur langage, afin quâils nâentendent pas le langage lâun de lâautre. Et lâÃternel les dispersa de là sur la face de toute la terre; et ils cessèrent de bâtir la ville» (v. 6-8). Tel fut le sort de la première association dâhommes, et il en sera ainsi jusquâà la fin. «Associez-vous, peuples, et vous serez brisés⦠ceignez-vous et vous serez brisés; ceignez-vous et vous serez brisés» (Ãs. 8:9).
Mais combien tout est différent quand câest Dieu qui associe les hommes entre eux! Nous voyons, au chapitre 2 du livre des Actes, le Dieu saint descendre dans sa grâce infinie jusquâà lâhomme, au milieu même des circonstances dans lesquelles le péché a placé celui-ci. Les messagers de la grâce sont doués par le Saint Esprit de la puissance dâannoncer la bonne nouvelle dans la langue de tous ceux auxquels ils sâadressent, car Dieu désirait atteindre le cÅur de lâhomme par le doux récit de la grâce. Ce nâest pas ainsi que la loi fut promulguée sur le Sinaï en feu: quand Dieu déclarait ce que lâhomme devait être, il sâexprimait en une seule langue; mais quand il révèle ce quâil est lui-même, il sâexprime en plusieurs langues. La grâce renverse les barrières élevées à cause de lâorgueil et de la folie de lâhomme, afin que tout homme puisse entendre et comprendre la bonne nouvelle du salut, «les choses magnifiques de Dieu» (Actes 2:11). Pourquoi cela? â Dans le but dâassocier les hommes selon les principes de Dieu, autour de Dieu comme centre; dans le but de leur donner en réalité un même langage, un même centre, un même objet, une même espérance, une même vie; dans le but de les rassembler de telle sorte quâils ne fussent plus jamais dispersés et confondus; dans le but de leur donner un nom et une demeure qui durent à toujours; de leur bâtir une ville et une tour dont non seulement le sommet atteigne jusquâau ciel, mais dont le fondement impérissable soit posé dans les cieux par la toute-puissante main de Dieu lui-même; dans le but de les réunir autour de la glorieuse personne de Christ ressuscité et glorifié, afin que tous ensemble ils le magnifient et lâadorent.
Si mon lecteur veut bien relire le verset 9 du chapitre 7 de lâApocalypse ap 7.9-12, il y trouvera une grande foule «de toute nation, de toute tribu, de tout peuple et de toute langue», se tenant debout devant lâAgneau, et tous, dâune voix, lui donnant gloire.
Il y a, entre les trois portions de lâÃcriture qui viennent de nous occuper, un rapport instructif et intéressant. Au chapitre 11 de la Genèse, les diverses langues sont lâexpression du jugement de Dieu; au chapitre 2 des Actes, elles sont le don de sa grâce, et au chapitre 7 de lâApocalypse, toutes ces langues sont réunies autour de lâAgneau pour lui donner gloire. Lâassociation de Dieu finit par la gloire; celle de lâhomme par la confusion. La première est introduite par le Saint Esprit, et a pour objet lâexaltation de Christ; la dernière, par lâénergie profane de lâhomme déchu, et a pour objet lâexaltation de lâhomme.
Que Dieu nous fasse considérer et comprendre toutes ces choses dans la puissance de la foi, car ce nâest quâainsi que nos âmes peuvent en retirer du profit. Les doctrines les plus intéressantes, aussi bien que la connaissance la plus approfondie des Ãcritures, peuvent laisser le cÅur stérile et froid: câest Christ quâil faut chercher et trouver dans lâÃcriture; et quand nous lâavons trouvé, il faut nous nourrir de lui par la foi, afin que nous recevions la fraîcheur, lâonction, la puissance de vie, dont nous avons un si grand besoin dans ces jours de froid formalisme.
De quel profit peut être une sèche orthodoxie privée dâun Christ vivant, connu dans toute sa puissance et toute lâexcellence de sa personne? La saine doctrine est, sans contredit, dâune immense importance, et tout fidèle serviteur de Christ se sentira impérieusement appelé à conserver «le modèle des saines paroles» que Paul recommandait à Timothée de garder (2 Tim. 1:13 2tm 1.13-14). Mais, après tout, câest un Christ vivant qui est lââme et la vie, lâessence et la substance de la sainte doctrine. Puissions-nous, par la puissance du Saint Esprit, voir plus de beauté et dâexcellence en Christ, afin dâêtre délivrés de lâesprit et des principes de Babylone!