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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Exodus 20". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://studylight.org/commentaries/fre/mhn/exodus-20.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Exodus 20". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-26
Exode 20:1
Le préambule des dix commandements. (1, 2)
Les commandements écrits sur les premières tables. (3-11)
Leur rédaction sur les deuxièmes tables. (12-17)
La crainte du peuple. (18-21)
Rappel dâinterdiction contre lâidolâtrie. (22-26)
(1, 2)
Dieu parle aux hommes de plusieurs manières : par leur propre conscience, par la Providence, par Sa voix ; nous devons être soigneusement attentifs à tous ces messages. Mais Dieu ne sâest jamais exprimé comme Il lâa fait, lors de Sa déclaration des dix commandements. Au tout début, la Loi a été inculquée à lâhomme ; cette loi aurait dû rester inscrite dans son cÅur, mais le péché lâa corrompue et de ce fait, il fallait en redéfinir la connaissance. La loi est spirituelle, elle connaît les pensées secrètes du cÅur, ses désirs, et ses dispositions.
Le commandement quâelle souligne le premier, est lâamour ; sans lui, toute vie spirituelle nâest quâhypocrisie ; ce commandement doit être parfaitement observé, avec une obéissance constante ; aucune loi au monde ne tolère la désobéissance. Celui qui voudra observer toute la loi mais qui pèchera contre un seul commandement, sera coupable envers tous les autres, Jacques 2:10. Le fait de la modifier, soit dans notre cÅur, dans nos pensées, dans nos propos ou dans nos actes, nâest que péché et la mort est le salaire du péché.
Exode 20:3
(3-11)
Les quatre premiers des dix commandements, communément appelés « le décalogue », nous décrivent notre devoir envers Dieu. Ces quatre commandements sont cités en premier car lâhomme doit aimer son Créateur avant son prochain. Il ne sera pas possible dâaimer son prochain sincèrement si les sentiments que lâon éprouve pour Dieu ne sont quâhypocrisie.
Le premier commandement mentionne qui doit être lâobjet de notre adoration : lâÃternel et Lui seulement. Cela signifie quâil est interdit dâadorer les créatures. Quel que soit le fait qui puisse entraver notre amour, notre gratitude, notre révérence ou notre adoration envers Dieu, nous ne devons pas céder à un sentiment de déception qui ne peut conduire quâà une transgression de ce commandement. Tout ce que nous faisons doit être fait à la gloire de Dieu.
Le second commandement se rapporte à lâadoration que nous devons ressentir envers le Seigneur, notre Dieu. Il est interdit de fabriquer une image ou une représentation quelconque de la Déité, sous quelque forme ou intention que ce soit. Mais la signification spirituelle de ce commandement est plus étendue : tous les types de superstition sont défendus, ainsi que toutes les « inventions » humaines qui déforment la véritable adoration de Dieu.
Le troisième commandement concerne la façon dâadorer : elle doit être faite avec toute la révérence et le sérieux possibles. Tout serment inconsidéré est prohibé. Toutes les injures au nom de lâÃternel et tous les jurons ne sont que dâaffreuses offenses à Ses commandements. Cela ne concerne pas uniquement les injures contre la Parole de Dieu ou les choses saintes, mais aussi toutes celles qui sont vaines, malsaines ou relatives aux plaisirs douteux. Le Seigneur ne laissera pas impuni celui qui invoquera Son Nom en vain.
Le quatrième commandement est particulier : câest un « rappel », câest-à -dire que ce nâétait pas la première fois quâil était ordonné, mais que les hommes le connaissaient déjà . Un jour sur sept doit être sanctifié. Six jours sont consacrés au travail, mais il ne faut pas négliger ensuite le service de Dieu et le soin à apporter à notre âme. Aujourdâhui, nous devons accomplir tout notre travail dans le temps imparti, sans en prévoir pour le sabbat, le jour du repos. Christ a permis dâaccomplir en ce jour particulier les travaux de nécessité, de charité et de piété ; car le sabbat a été fait pour lâhomme et non lâinverse, Marc 2:27 ; tout ce qui concerne le luxe, la vanité ou lâautosatisfaction est à éviter. Tout acte commercial, tout paiement de transaction, toute lettre dâaffaires, toute étude industrielle, déplacement, voyage mondain ou conversations légères, ne font que gâter la sainteté de ce jour, que Dieu a mis à part.
La paresse et lâindolence font partie des attitudes « du monde », mais ne concernent pas le saint repos. Le sabbat doit être un jour où lâon se repose du travail journalier, pour se consacrer au service de Dieu. Les avantages du respect de ce jour sanctifié, sont la bonne santé et la joie des hommes, ce temps mis à part étant consacré au soin de lââme et au rappel de lâexcellence de la Parole de Dieu. Ce jour est béni ; les hommes qui le respectent sont bénis, en lui et par lui. Cette bénédiction et ce respect de la sainteté ne sont pas consacrés à un septième jour ordinaire, mais au jour du sabbat.
Exode 20:12
(12-17)
Les commandements de la deuxième table, les six derniers des dix commandements, décrivent quel doit être notre devoir, pour nous même et vis-à -vis des autres ; ils mentionnent le fameux commandement : « tu aimeras ton prochain comme toi-même », Luc 10:27. La piété et lâhonnêteté doivent aller de pair.
Le cinquième commandement concerne les devoirs que nous avons vis-à -vis de nos parents. Le fait dâhonorer père mère, doit démontrer par notre conduite, notre estime et notre obéissance à leur égard ; quand vos parents vous appellent, répondez leur ; quand ils vous envoient accomplir une tâche, faites ce quâils vous demandent, abstenez-vous de ce quâils vous interdisent ; faites tout cela en tant quâenfant, dans la joie et dans lâamour. Soyez également soumis à leurs conseils et à leurs recommandations. Efforcez-vous de réconforter en tous points vos parents, donnez-leur une vieillesse paisible ; soutenez-les quand ils sont dans le besoin, ce que le Seigneur recommande particulièrement, Matthieu 15:4-6. Beaucoup de personnes ont remarqué que lâon était particulièrement béni en obéissant à ses parents, et que la malédiction accompagnait les enfants indisciplinés.
Le sixième commandement indique que lâon doit se préoccuper de la vie et du bien-être des autres comme nous le faisons pour nous-mêmes. Les magistrats et les fonctionnaires sont institués pour faire valoir la vérité : ne cherchez pas à les contrecarrer. Lâautodéfense est légitime ; mais beaucoup de meurtriers innocentés par la loi des hommes, ne le sont pas devant Dieu. Les passions démesurées, provoquées par la colère ou lâalcool, nâont aucune excuse ; elles conduisent au meurtre et lors des duels, elles ne font que révéler lâarrogance des hommes et leur esprit de vengeance. Tous les combats, même ceux accomplis par les mercenaires, ne sont que le résultat de la colère et de la malice : ils rompent le sixième commandement ; tous les carnages sont en fait des meurtres. Il en est ainsi pour tout ce qui pousse les hommes au vice et au crime. La mauvaise conduite corrompt le cÅur, elle pousse rapidement les parents vers le trépas, comme dâailleurs les épouses et autres membres dâune famille : toutes ces choses rompent ce sixième commandement. Ce dernier interdit les mauvaises envies, la haine ou la colère, toute insulte. Il condamne le suicide. Il réclame un esprit bienveillant et patient, qui sait aussi pardonner.
Le septième commandement concerne la chasteté. Nous devrions être effrayés par toutes les « vilenies » qui sâattaquent au corps humain : elles ne font que le détruire. Quels que puissent être les errements de notre imagination polluée, animée par nos passions, ils ne font que rompre ce commandement : il en est ainsi pour toutes les images impures, les livres, les conversations douteuses et toute autre forme de déviations.
Le huitième commandement est celui de lâamour, celui du respect de la propriété des autres. Ce que nous possédons ici-bas, même acquis dans lâhonnêteté, représente le « pain » que Dieu nous a donné ; nous devrions nous en contenter et être reconnaissants : sachons ainsi faire preuve de confiance en la Providence divine. Quand nous détournons notre regard de nos voisins, lorsquâils sont dans la nécessité, nous enfreignons la loi divine ; câest un fait courant dans notre société dâaujourdâhui. Les « pillages » en tous genres, même ceux qui sont effectués sous le couvert de la justice humaine, vont également contre ce commandement. La fraude, les emprunts effectués sans perspective de remboursement, les non-paiements de dettes, lâextravagance, les abus, les extorsions dâargent aux pauvres, toutes ces choses sâopposent au huitième commandement. Offrons notre savoir-faire, dans un esprit de simplicité et dans le contentement, au service des autres, comme nous voudrions quâils le fassent à notre égard.
Le neuvième commandement est relatif à notre attitude vis-à -vis de nos voisins. Ce commandement interdit toute médisance, sous quelque forme que ce soit, toute parole équivoque qui pourrait « salir » notre prochain. Dénigrer notre voisin ne peut que nuire à sa réputation. Porter un faux témoignage contre lui, le calomnier, ou lâattaquer par notre médisance, tous ces actes rompent le neuvième commandement ; il en est de même pour celui qui déforme la vérité, qui sâefforce de salir la réputation de son prochain, ne cherchant que sa ruine. Combien de fois ce commandement est bafoué chaque jour, par des personnes de tout rang, de toute nature !
Le dixième commandement sâattaque à la racine du mal : « tu ne convoiteras pas ». Les commandements précédents prohibaient tous les mauvais désirs envers notre prochain ; celui-ci interdit toute convoitise malsaine.
Exode 20:18
(18-21)
Cette loi couvre un domaine si vaste que nous ne sommes pas capables dâen mesurer toute lâétendue spirituelle. Elle offre une telle perfection quâil est impossible dây trouver une faille : elle représente, à la fois, la règle que Dieu suivra lors de Son Jugement futur, et la conduite que lâhomme doit suivre chaque jour. Si nous essayons de nous conformer à cette loi, nous découvrirons que nos vies ne tendent quâà lâenfreindre, pour ne céder quâau péché. Devant cette sainte loi et ce terrible jugement qui nous attend, qui serait capable de mépriser lâévangile de Christ ?
La connaissance de la loi nous révèle notre réel besoin de repentance. Dans le cÅur de chaque croyant, le péché est détrôné et crucifié, la loi divine est inscrite et « lâimage » de Dieu est renouvelée. Le Saint-Esprit régénère lââme qui devient capable dâhaïr et de fuir le péché ; Il lui donne le désir dâaimer sincèrement la loi divine, en toute vérité ; Il pousse sans cesse à la repentance.
Exode 20:22
(22-26)
Moïse, sâétant approché de la nuée où était Dieu, écoutait les instructions divines : elles expliquent de manière détaillée, à partir de ce verset, jusquâà la fin du chapitre vingt-trois, les dix commandements. Les directives de ces versets concernent lâadoration divine. Les Israélites étaient ainsi assurés que Dieu, dans Sa grâce, accepterait leurs offrandes.
Aujourdâhui, au temps de lâévangile, les hommes sont invités à prier en tous lieux ; quel que soit lâendroit où les enfants de Dieu se réunissent en Son Nom, pour Lâadorer, le Seigneur se tient au milieu dâeux ; Il vient vers eux et les bénit.