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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Ephesians 2". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/ephesians-2.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Ephesians 2". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-22
Éphésiens 2:1
* Richesse de la Grâce de Dieu envers les hommes, révélée à cause de l’état déplorable de leur nature ; l’heureux changement qu’Elle opère en eux. (1-10)
Les Éphésiens appelés à réfléchir sur leur triste état, qui frôlait le paganisme. (11-13)
Les privilèges et les bénédictions de l’Évangile. (14-22)
(1-10)
Le péché est la mort de l’âme. Un homme qui est mort dans ses offenses et ses péchés, ne recevra aucun bien-être spirituel.
La vue d’un cadavre suscite en nous un sentiment d’horreur. L’esprit, toujours vivant, vient de quitter ce corps, en ne laissant que les « ruines » de ce dernier. Mais en étant vraiment réalistes, nous devrions être bien plus affectés par la mort d’une âme, par un esprit perdu.
Un état de péché est conforme à celui du monde. Les hommes mauvais sont des esclaves de Satan. Celui-ci est à l’origine du cœur orgueilleux et charnel que l’on voit chez les impies ; en fait, Satan gouverne le cœur des hommes …
Selon l’Écriture, il est clair que si les hommes se sont rapidement penchés vers la sensualité ou la méchanceté spirituelle, étant par nature des « enfants de désobéissance », ils sont aussi de ce fait, des « enfants de colère ». Les raisons qui peuvent alors pousser les pécheurs à vraiment rechercher la Grâce, qui seule, les transformera, « d’enfants de colère » en enfants de Dieu et héritiers de Sa Gloire, sont vraiment évidentes !L’Amour éternel de Dieu et Sa Volonté de sauver Ses créatures sont la source de toutes Sa Miséricorde envers nous ; il s’agit d’un Amour immense et d’une riche Miséricorde. Chaque pécheur converti est un pécheur sauvé, délivré du péché et du courroux divin. La Grâce qui sauve est entièrement gratuite et imméritée, c’est une faveur divine ; Elle sauve, non pas selon les œuvres de la loi, mais par la foi en Jésus-Christ. La Grâce représente pour l’âme une nouvelle vie. Un pécheur régénéré devient une « âme vivante » ; il vit désormais dans la sainteté, étant né de Dieu : il vit, étant délivré de la culpabilité de ses péchés, par la Grâce qui pardonne et qui justifie.
Les pécheurs vaquent dans la dépravation de ce monde ; les âmes sanctifiées « résident » dans les lieux célestes, elles sont élevées au-dessus de ce monde, par la Grâce de Christ. La bonté divine, qui a converti et sauvé les pécheurs repentants, encourage les autres à espérer dans la Grâce et la Miséricorde. Notre foi, notre conversion, et notre salut éternel, ne proviennent pas des œuvres, afin que personne ne puisse s’en glorifier, afin que toute vantardise soit vaine.
Tout salut provient du don gratuit de Dieu ; nous sommes « ramenés » à la vie par Son pouvoir. Tel était Son but, auquel Il nous a préparés, en nous bénissant, par la connaissance de Sa Volonté et de Son Esprit Saint ; cela opère un tel changement en nous, que nous devons glorifier verbalement le Seigneur, et persévérer dans la sainteté.
Sur les bases de l’Écriture, nul ne peut contredire cette doctrine du salut, ni l’accuser faussement de nous conduire à nouveau vers le mal. Tous ceux qui font ainsi sont sans excuse.
Éphésiens 2:11
(11-13)
Christ et Son alliance sont la fondation de toute l’espérance des chrétiens. Nous trouvons dans ce texte une triste et terrible description des incirconcis ; en fait, qui est capable de sortir de lui-même d’une telle situation ?En réalité, cette description représentait véritablement l’état de nombreuses personnes baptisées dans le nom de Christ. Qui peut, sans trembler, considérer réellement la misère d’une personne séparée pour toujours du peuple de Dieu, retranchée du « corps de Christ », interdite de l’alliance de la promesse divine, n’ayant aucune espérance, aucun Sauveur, aucun Dieu, sauf Celui de la Vengeance, et ce, pour l’éternité ? En bref, n’avoir aucune part avec Christ !Quel chrétien véritable peut entendre ce genre de propos sans en être horrifié ? Le salut est loin du méchant ; mais Dieu est une Aide, proche de Son peuple, à cause des souffrances et de la mort de Christ !
Éphésiens 2:14
(14-18)
Jésus-Christ a apporté la Paix, par son propre sacrifice ; dans tous les sens du terme, Christ était la Paix pour les Éphésiens : Il en était l’auteur, le centre, et la substance, Il unissait les Juifs croyants à l’Église.
À travers la personne, le sacrifice, et la médiation de Christ, les pécheurs peuvent désormais s’approcher de Dieu, leur Père ; ils sont amenés en Sa présence, ils peuvent lui offrir leur adoration et se placer à Son service, sous l’enseignement du Saint-Esprit, qui ne fait « qu’un » avec le Père et le Fils.
Christ, par Son sacrifice, nous a donné la possibilité de pouvoir venir à Dieu ; l’Esprit motive notre cœur pour nous approcher du Seigneur, Il nous donne la force pour venir à Lui, et donc la grâce de pouvoir ensuite servir notre Dieu !
Éphésiens 2:19
(19-22)
L’Église est comparée à une ville, dont chaque pécheur converti est le citoyen. Elle est également comparée à une maison, où chaque pécheur converti est un membre d’une même famille ; il est à la fois serviteur et enfant de Dieu, au sein de Sa maison. L’église est aussi comparée à un édifice, dont le fondement repose sur la doctrine de Christ ; il a été d’abord édifié par les prophètes de l’Ancien Testament, puis par les apôtres du Nouveau.
Dieu demeure maintenant dans le cœur de tous les croyants ; ils deviennent ainsi le « temple » du Seigneur, par le biais de l’œuvre du Saint-Esprit béni.
Demandons-nous si notre espérance repose réellement sur Christ, sur la doctrine de Sa Parole ? Sommes-nous consacrés à Dieu, composons-nous vraiment Son « saint temple », à travers Christ ? Sommes-nous une « habitation de Dieu », par l’Esprit, sommes-nous spirituellement disposés à Le servir, portons-nous avec puissance les fruits de l’Esprit ? Prenons bien soin de ne pas chagriner ce Dernier, le Consolateur. Désirons Sa présence pleine de Grâce, et l’influence qu’Il exerce en notre cœur.
Cherchons à accomplir le devoir qu’Il nous dicte, à la gloire de Dieu !