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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ephesians 2". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/ephesians-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur Ephesians 2". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-22
Contenu du chapitre : puissance de Dieu opérant en lâhomme, selon Ses conseils
Le second chapitre1 présente lâopération de la puissance de Dieu sur la terre, qui a pour but dâamener les âmes à la jouissance de leurs privilèges célestes, et de former ainsi lâAssemblée ici-bas, plutôt que le déploiement des privilèges eux-mêmes, et, par conséquent, celui des conseils de Dieu. Ce ne sont pas même ces conseils, câest la grâce et la puissance qui opèrent pour leur accomplissement, en amenant les âmes au résultat que cette puissance doit produire selon ces conseils. [1:20] Christ est dâabord vu, non comme Dieu descendu ici-bas et présenté aux pécheurs, mais comme mort, câest-à -dire où nous étions à cause du péché, mais ressuscité hors de cet état par la puissance de Dieu. Il était mort pour le péché; Dieu lâa ressuscité dâentre les morts et lâa placé à sa droite. [2:1] Nous étions morts dans nos fautes et dans nos péchés : [2:5] Dieu nous a vivifiés ensemble avec Lui. Mais puisquâil sâagit de la terre, de lâopération de la puissance et de la grâce sur la terre, lâEsprit naturellement parle de lâétat de ceux en qui cette grâce agit, de fait, de lâétat de tous. [2:17] En même temps, dans les formes terrestres de religion, dans le système qui existait sur la terre, il y avait ceux qui étaient près, et ceux qui étaient loin. Or nous avons vu quâil sâagit, dans la pleine bénédiction dont lâapôtre parle, de la
de Dieu lui-même. En vue de cette nature, et pour la glorifier, tous ses étaient arrêtés. Câest pourquoi les formes extérieures â bien que quelques-unes eussent été établies provisoirement sur la terre par lâautorité même de Dieu â ne pouvaient avoir aucune valeur. Elles avaient servi pour la manifestation des voies de Dieu, comme ombres des choses à venir, et avaient été rattachées au déploiement de lâautorité de Dieu sur la terre, parmi les hommes, pour maintenir quelque connaissance de Dieu. Ces choses avaient de lâimportance à leur place; mais ces figures ne pouvaient rien pour amener les âmes en relation avec Dieu afin de jouir de la manifestation éternelle de sa nature dans des cÅurs qui en seraient rendus capables par grâce, en participant à cette nature et en la reflétant. Pour cela elles étaient tout à fait inutiles, elles nâétaient pas la manifestation de ces principes éternels. Mais les deux classes dâhommes étaient là , les Juifs et les gentils, et lâapôtre parle de toutes deux. La grâce prend des personnes de lâune et de lâautre pour former un seul corps, un seul homme nouveau, par une en Christ.1 Câest la puissance qui, ressuscitant les saints avec Christ de la mort du péché, et les unissant à Lui, la Tête, forme leur relation avec Lui comme son corps. La première partie du chapitre 1 nous a présenté notre relation individuelle avec le Père; en cela Christ est premier-né entre plusieurs frères [(Rom. 8:29)]. [1:23] Ici, nous arrivons à la relation comme corps avec Christ, le second homme ressuscité. [1:18] Jusquâà la seconde partie de la prière, nous avons les conseils de Dieu. [1:19] Depuis la dernière partie, nous avons les opérations de la puissance pour les accomplir. [1:23] Et câest là que notre union avec Christ est dâabord introduite, laquelle, bien que les conseils de Dieu qui la concernent soient révélés, est cependant opérée spirituellement maintenant, comme on le voit au chap. 2.
Ch. 2 v. 1-10 â Åuvre de Dieu pour lâhomme vu comme mort
Ch. 2 v. 1-3 â Tous les hommes sont, par nature, morts et enfants de colère
Ch. 2 v. 1-2 â Ãtat de lâhomme gentil loin de Dieu, conduit par Satan
Dans les deux premiers versets de ce chapitre, lâapôtre parle de ceux qui étaient sortis dâentre les nations qui ne connaissaient pas Dieu, des gentils comme on les appelle ordinairement. Au verset 3, il parle des Juifs : « Nous aussi, nous avons tous », dit-il. Il nâentre pas ici dans les détails affreux que contient le troisième chapitre de lâépître aux Romains1, parce quâil sâagit non de convaincre de péché lâindividu, afin de lui montrer le moyen dâêtre justifié, mais de déployer les conseils de Dieu en grâce. Ici donc, lâapôtre parle de lâéloignement de Dieu où lâhomme se trouvait, sous la puissance des ténèbres. [2:2] Pour ce qui regarde les nations, il parle de lâétat universel du monde. Tout le cours du monde, le système tout entier, marchait selon le prince de la puissance de lâair; le monde lui-même était sous le gouvernement de celui qui opère dans les cÅurs des fils de la désobéissance, qui, dans leur volonté propre, se soustrayaient au gouvernement de Dieu, quoiquâils ne pussent se soustraire à son jugement.
1 Remarquez bien ici que, dans cette épître, lâEsprit ne décrit pas la vie du vieil homme dans le péché. Dieu et sa propre Åuvre sont tout. [2:1] Lâhomme est envisagé comme mort dans ses péchés; ce qui se produit est par conséquent entièrement de Dieu, une nouvelle création de sa part. Un homme qui vit dans le péché doit mourir, se juger lui-même, se repentir, être purifié par la grâce, câest-à -dire quâil est traité comme un homme vivant. Ici lâhomme est sans aucun mouvement de vie spirituelle. Dieu fait tout. [2:5] Il vivifie [2:6] et ressuscite. Câest une nouvelle création.
Ch. 2 v. 3 â Les Juifs, peuple de Dieu, étaient par nature comme les autres hommes
Si les Juifs avaient des privilèges extérieurs; [1:2] sâils nâétaient pas dâune manière directe sous le gouvernement du prince de ce monde, comme câétait le cas des nations plongées dans lâidolâtrie et tombées dans toute la dégradation de ce système où lâhomme se vautrait, dans la licence où les démons se plaisaient à le plonger en dérision de sa sagesse; si les Juifs nâétaient pas, comme les gentils, sous le gouvernement des démons, [1:3] toutefois, dans leur nature, ils étaient conduits par les mêmes convoitises que celles par lesquelles les démons agissaient sur les pauvres païens. Les Juifs menaient la même vie que ceux-ci quant aux convoitises de la chair; ils étaient des enfants de colère comme tous les autres, car câest là lâétat des
: ils sont dans leur nature des enfants de colère. Par rapport à leurs privilèges extérieurs, les Israélites étaient le peuple de Dieu; de nature ils étaient des hommes comme les autres; et remarquez ici ces paroles : « » (v. 3). LâEsprit ne parle pas ici dâun jugement prononcé de la part de Dieu, ni de péchés commis, ni dâIsraël ayant manqué à ses relations avec Dieu en tombant dans lâidolâtrie et dans la rébellion, ni même de ce quâil avait rejeté le Messie et ainsi sâétait privé de toute ressource, en un mot de tout ce quâIsraël avait fait. Il nâest pas question non plus dâun jugement positif de la part de Dieu, prononcé sur la manifestation du péché. Les Juifs, ainsi que tous les hommes, étaient de leur nature des enfants de colère. Cette colère était la conséquence naturelle de lâétat où ils se trouvaient1.1 La foi, quand on est enseigné par la Parole, retourne toujours à cela. Le jugement a rapport aux actes accomplis dans le corps. Mais nous étions morts dans nos péchés [(2:1)] â sans aucun mouvement de vie vers Dieu. Nous ne venons pas en jugement (Jean 5 [v. 24]), mais nous sommes passés de la mort à la vie.
Ch. 2 v. 4-5 â Dieu vivifie lâhomme, mort, avec Christ, par grâce et par puissance
Lâhomme tel quâil était, Juif ou gentil, et la colère, allaient naturellement ensemble, de même quâil y a un lien naturel entre le bien et la justice. Or Dieu â bien quâen jugement il prenne connaissance de tout ce qui est contraire à sa volonté et à sa gloire â est dans sa propre nature au-dessus de tout cela. [2:4] à ceux qui sont dignes de colère, il peut être riche en miséricorde, car câest ce quâil est en Lui-même. Lâapôtre, par conséquent, le présente ici comme agissant dâaprès sa propre nature envers les objets de sa grâce. [2:1] Nous étions, dit-il, morts dans nos fautes et dans nos péchés; [2:4] Dieu vient, dans son amour, nous délivrer par sa puissance, « Dieu qui est riche en miséricorde, à cause de son grand amour dont il nous a aimés ». Il nây avait en nous aucun mouvement en bien : [2:5] nous étions morts dans nos fautes et dans nos péchés. Le mouvement, grâces Lui en soient rendues, est venu de Lui. Il nous a vivifiés, et non seulement cela, mais il nous a vivifiés ensemble avec Christ. Paul nâavait pas dit dâune manière directe que Christ avait été vivifié, quoique cela puisse se dire si lâon parle de la puissance de lâEsprit en lui-même. Toutefois Christ a été ressuscité dâentre les morts [(1:20)]; et lorsquâil sâagit de
, il nous est dit que toute lâénergie par laquelle Christ est sorti de la mort, opère aussi pour notre vivification; et non seulement cela, mais en étant vivifiés, nous sommes associés à Lui. Il sort de la mort; nous en sortons Lui. Dieu nous fait part de vie. Câest de sa pure grâce, et dâune grâce qui nous a sauvés, qui nous a trouvés morts dans nos péchés, et qui nous a tirés de la mort comme Christ en est sorti, et cela par la même puissance, et nous en a fait sortir avec Christ1, par la puissance de vie, en résurrection, afin de nous placer dans la lumière et dans la faveur de Dieu, comme une nouvelle création, comme Christ sây trouve lui-même. Juifs et gentils se trouvent ensemble dans la même nouvelle position en Christ. La résurrection a mis fin à toutes les distinctions, elles nâont point de place dans un Christ ressuscité. Dieu a vivifié les uns et les autres avec Christ.Homme vu comme mort, et non vivant et responsable comme dans Colossiens
1 Ici, câest tout à fait une nouvelle création, et le nouvel état du chrétien est envisagé simplement en lui-même. Dans notre ancien état, nous étions morts à lâégard de Dieu. Lâhomme nâest pas considéré ici comme vivant dans les péchés et responsable, [2:5] mais comme entièrement mort en eux, et créé de nouveau; câest pour cela que, dans cette partie de lâépître, il nâest question ni de pardon, ni de justification. Lâhomme nâest pas vu comme vivant et responsable. Dans les Colossiens, les chrétiens sont représentés comme ressuscités avec le Christ, mais il y est dit : « Nous ayant pardonné toutes nos fautes » [(Col. 2:13)], que Christ a portées en descendant dans la mort. Ici aussi, nous nâavons pas le vieil homme et la mort qui lui est appliquée, bien que la marche et le vieil homme soient reconnus comme des faits, mais non pas en relation avec la résurrection. Dans les Colossiens, au contraire, nous avons le vieil homme; même il est parlé de « morts dans vos fautes », et il est ajouté : « et dans lâincirconcision de votre chair », car câest morts à lâégard de Dieu. Lâépître aux Romains considère lâhomme responsable dans le monde; câest pourquoi nous y trouvons pleinement établies la justification et la mort au péché, mais non pas la résurrection avec Christ. Lâhomme est vivant ici-bas, justifié et vivant en Christ.
Ch. 2 v. 6-10 â Ce que Dieu a fait de lâhomme, par la grâce et par la foi
Juifs et gentils placés dans la position de Christ, par le don de Dieu
[2:6] Or, Christ ayant fait cela, Juifs et gentils se trouvent ensemble dans le Christ ressuscité et monté en haut, sans les différences que la mort avait abolies; ils sont assis ensemble en Lui dans une nouvelle condition qui leur est commune, et qui est décrite par celle du Christ lui-même (*). Ces pauvres pécheurs dâentre les gentils et dâentre les Juifs rebelles et contredisants, sont placés dans la position où le Christ se trouve par la puissance qui lâa ressuscité dâentre les morts et placé à la droite de Dieu [(1:20)] (**), [2:7] afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de la grâce qui les a introduits là . Une Marie de Magdala [(Jean 20:17)], un brigand crucifié [(Luc 23:43)] , et nous tous qui croyons, compagnons du Fils de Dieu dans la gloire, nous serons les témoins de cette grâce merveilleuse. [2:8] Câest par la grâce que nous sommes sauvés. Maintenant nous ne sommes pas encore dans la gloire : câest par la foi que nous sommes sauvés. Quelquâun dira-t-il, quâau moins la foi est de lâhomme ? Non (***) : ce nâest pas, à cet égard non plus, de nous-mêmes. Tout est le don de Dieu, [2:9] non pas par les Åuvres, afin que personne ne se glorifie; [2:10] car nous sommes son ouvrage.
1 Ce nâest pas seulement que la vie est communiquée; cela nous lâavons dans lâépître aux Romains; mais câest une place et une position tout à fait nouvelles que nous prenons, la vie ayant le caractère dâune résurrection en dehors dâun état de mort dans les péchés. Et ici, nous ne sommes pas envisagés comme vivifiés par Christ, mais avec Lui. Il est lâhomme ressuscité et glorifié.
2 Dans lâépître aux Colossiens, les saints sont seulement considérés comme ressuscités avec Christ [(Col. 2:13)], ayant une espérance réservée pour eux dans les cieux, et ils sont appelés à mettre leurs affections dans les choses dâen haut, où sont cachés Christ et leur vie avec Lui [(Col. 3:1-3)]. De plus, leur résurrection avec Christ est seulement une résurrection administrative pour ce monde dans le baptême, en rapport avec la foi dans la puissance qui a ressuscité Christ [(Col. 2:12)]. Nous nâavons pas dans cette épître lâunion des Juifs et des gentils en Lui comme ressuscités et dans les lieux célestes. De fait, dans lâépître aux Colossiens, les gentils seuls sont devant la pensée de lâapôtre.
3 [2:8] « Cela ne vient pas de vous-mêmes » se rapporte aussi bien à la foi quâà la grâce. Le faire rapporter à la grâce seule, serait simplement un non-sens. Mais on pourrait supposer que la foi vient de nous-mêmes â ce qui ne se peut de la grâce â câest pourquoi lâEsprit Saint ajoute : « Et cela (non pas elle) ne vient pas de vous, câest le don de Dieu ». Câest-à -dire que croire est un don de Dieu, et ne vient pas de nous. [2:9] Et cela est confirmé par ce qui suit : « non pas sur le principe des Åuvres ». Le but de lâapôtre est de montrer que tout est de grâce et de Dieu â lâouvrage de Dieu â une nouvelle création. Jusque-là , la grâce, la foi et tout vont ensemble.
Dieu, source de tout, et agissant pour produire de bonnes Åuvres à Sa gloire
De quelle manière puissante lâEsprit met Dieu lui-même en avant comme seule source et seul opérateur de tout ! Câest une création, mais, comme étant son ouvrage, câest un résultat qui est en accord avec son propre caractère. Or câest en nous que cette Åuvre se fait. Dieu prend de pauvres pécheurs pour montrer en eux sa gloire. [2:10] Si lâopération est de Dieu, assurément elle sera efficace pour produire de bonnes Åuvres. Il nous a créés en Christ pour elles.
Ch. 2 v. 10 â Bonnes Åuvres prédéterminées selon le caractère de Dieu, pour la nouvelle création
[2:10] Or remarquez ici que si Dieu nous a créés pour les bonnes Åuvres, celles-ci dans leur nature doivent être caractérisées selon le caractère de Celui qui a opéré en nous, nous créant selon ses propres pensées. Ce qui nous est présenté ici, ce nâest pas lâhomme qui cherche à se rapprocher de Dieu ou à le satisfaire en faisant des Åuvres qui Lui soient agréables selon la loi, mesure de ce que lâhomme devrait être; câest Dieu qui nous prend dans nos péchés, quand il nây a pas un mouvement moral dans nos cÅurs (selon ce qui est dit : « Il nây a personne qui ait de lâintelligence, il nây a personne qui recherche Dieu » [(Rom. 3:11)]), et qui nous crée de nouveau pour des Åuvres qui soient selon cette nouvelle création. Nous sommes placés dans une position toute nouvelle, selon cette nouvelle création de Dieu : câest un nouveau caractère que nous revêtons, selon la prédétermination de Dieu. Les Åuvres sont prédéterminées aussi selon le caractère que nous revêtons par cette nouvelle création. Tout est absolument selon la pensée de Dieu lui-même. Ce nâest pas le devoir dâaprès la vieille création1, tout est le fruit des pensées de Dieu dans la nouvelle. La loi disparaît à notre égard, même quant aux Åuvres, avec la nature à laquelle elle sâappliquait. Lâhomme obéissant à la loi était lâhomme comme il devrait être selon le premier Adam; lâhomme en Christ doit marcher selon la vie céleste du dernier Adam, et marcher dâune manière digne de Lui, le Chef de la nouvelle création. Ãtant ressuscité avec Christ, et étant le fruit de la nouvelle création, il doit se conduire dâune manière digne de Celui qui lâa formé pour cela même (2 Cor. 5:5).
1 Ce nâest pas que Dieu ne reconnaisse pas les relations quâil a formées à lâorigine; il les reconnaît pleinement quand nous y sommes placés; mais la mesure de la nouvelle création est une autre chose.
Ch. 2 v. 11-22 â Union des Juifs et des gentils en une maison par Christ
Ch. 2 v. 11-16 â Åuvre de Christ à la croix pour rapprocher Juifs et gentils en un seul homme nouveau
Ainsi, les gentils jouissant de ce privilège ineffable de la nouvelle création â bien que lâapôtre ne reconnaisse pas le judaïsme comme la vraie circoncision â [2:11] ils devaient se souvenir dâoù ils avaient été tirés : [2:12] sans Dieu et sans espérance dans le monde, étrangers à toutes les promesses. [2:13] Mais quelque éloignés quâils eussent été, maintenant en Christ, ils avaient été rapprochés par son sang. [2:14] Christ avait abattu la paroi mitoyenne, [2:15] ayant annulé la loi des commandements par lesquels le Juif, qui se distinguait par ces ordonnances, était séparé des gentils. Ces ordonnances avaient leur sphère dâaction dans la chair : or Christ, comme vivant en rapport avec tout cela, étant mort, [2:16] a aboli lâinimitié pour former en lui-même des deux, Juifs et gentils, un seul homme nouveau. [2:13] Les gentils sont approchés par le sang de Christ, [2:14] et le mur mitoyen de clôture a été abattu, [2:16] afin de réconcilier les uns et les autres à Dieu dans un seul corps, [2:15] ayant par la croix non seulement fait la paix, [2:16] mais détruit, par une grâce qui leur était commune (et à laquelle lâun ne pouvait prétendre à avoir plus de droit que lâautre, car cette grâce sâappliquait au péché) lâinimitié qui existait jusquâalors entre le Juif privilégié et le gentil idolâtre loin de Dieu, [2:15] abolissant dans sa chair lâinimitié, la loi du commandement, consistant en ordonnances.
Ch. 2 v. 17-22 â Par Son Åuvre, Christ a constitué lâAssemblée avec les Juifs et les gentils
[2:15] Ayant fait la paix, [2:17] Christ lâa proclamée dans ce but aux uns et aux autres, quâils fussent loin, ou quâils fussent près; [2:18] car, par Christ, nous tous, Juifs ou gentils, nous avons accès auprès du Père par un seul Esprit. Ce nâest pas le Jéhovah des Juifs, duquel le nom nâétait pas réclamé sur les païens, câest le Père des chrétiens, des rachetés de Jésus Christ, adoptés pour faire partie de la famille de Dieu. [2:19] Aussi quoique gentil, on nâest plus étranger ni forain, on est de la bourgeoisie chrétienne et céleste, de la vraie maison de Dieu lui-même. Telle est la grâce. Quant à ce monde, étant ainsi incorporés en Christ, voici notre position : tous, Juifs ou gentils, rassemblés ainsi en un seul corps, constituent lâAssemblée sur la terre. [2:20] Les apôtres et prophètes (du Nouveau Testament) forment le fondement de lâédifice, Christ lui-même étant la maîtresse pierre du coin. [2:21] En Lui tout le bâtiment sâélève pour être un temple, les gentils y ayant leur place, [2:22] et formant avec les autres la demeure, sur la terre, de Dieu présent par son Esprit. [2:20-21] En premier lieu, lâapôtre considère lâÅuvre progressive qui édifiait, sur le fondement des apôtres et prophètes, lâensemble de lâAssemblée selon les pensées de Dieu; [2:22] et, en second lieu, il considère lâunion dans laquelle les Ãphésiens et les autres gentils croyants se trouvaient avec les Juifs comme formant la maison de Dieu sur la terre dans ce moment-là . Dieu y habitait par lâEsprit Saint1. Le premier chapitre nous avait présenté les conseils et les intentions de Dieu, commençant par la relation des fils et du Père, et, lorsquâil est parlé de lâopération de Dieu, montrant lâAssemblée comme le corps de Christ, unie à Lui qui est Chef sur toutes choses [(1:23)]. Le second chapitre, traitant de lâÅuvre qui appelle lâAssemblée en dehors du monde, qui la crée ici-bas par la grâce, place devant nous cette Assemblée2, [2:21] dâun côté croissant pour être un temple saint, [2:22] et dâun autre comme étant présentement lâhabitation de Dieu ici-bas par lâEsprit.
Ãdifice bâti progressivement par Christ, et temple de Dieu actuel sur la terre
1 Il est extrêmement important de nos jours de voir la différence entre cet édifice qui sâélève progressivement â mais jamais complet jusquâà ce que tous les croyants qui doivent former le corps de Christ soient rassemblés â et le temple actuel de Dieu sur la terre. Dans le premier, Christ est le constructeur. Il en poursuit lâachèvement sans quâil y ait un seul manquement, et les portes du hadès ne prévalent pas contre cette Åuvre [(Matt. 16:18)]. Lâédifice nâest pas encore complet, ni considéré comme un tout, jusquâà son entière édification. Câest pourquoi, dans ce cas, nous ne trouvons jamais, dans les épîtres, quelquâun qui construit. Ainsi, dans la première épître de Pierre, nous lisons : « Duquel vous approchant comme dâune pierre vivante⦠vous-mêmes aussi comme des pierres vivantes, êtes édifiés » [(1 Pier. 2:4-5)]; [2:21] de même ici, en Ãphésiens, lâédifice croît pour être un temple saint dans le Seigneur. Mais à côté de cela, le corps professant actuel manifesté est vu comme un tout sur la terre, et lâhomme est envisagé comme le construisant. « Vous êtes lâédifice de Dieu », dit lâapôtre. « Comme un sage architecte. jâai posé le fondement, ⦠que chacun considère comment il édifie dessus » (1 Cor. 3 [v. 9-10]). La responsabilité de lâhomme est introduite, et lâÅuvre est sujette à être jugée. Or câest le fait dâattribuer à cela les privilèges du corps et de ce que Christ bâtit, qui a produit le papisme et tout ce qui y est apparenté. La chose corrompue qui doit tomber sous le jugement a été faussement revêtue de la sécurité qui appartient à lâÅuvre de Christ. Ici, en Ãphésiens, nous trouvons non seulement lâouvrage progressivement et sûrement construit, mais en même temps lâédifice actuel comme un fait dans la bénédiction qui lui appartient, sans référence à la responsabilité humaine dans la construction.
Corps et maison, Åuvre et conseil de Dieu ou responsabilité de lâhomme
2 Le second chapitre parle bien du corps, v. 16; mais lâintroduction de la maison est un élément nouveau et demande quelque développement. Quoique lâÅuvre qui sâaccomplit dans la création des membres qui doivent former le corps, soit toute de Dieu, elle sâaccomplit sur la terre. Les conseils de Dieu ont en vue premièrement les individus, pour les placer auprès de Lui tels quâil les veut; ensuite, ayant exalté Christ au-dessus de tout nom qui se nomme dans ce siècle et celui qui est à venir [(1:21)], Dieu lâa donné pour être Chef du corps [(1:22)], formé des individus unis à Christ dans le ciel au-dessus de toutes choses. Ils seront parfaits selon la perfection de leur Chef lui-même. Mais lâÅuvre sur la terre, si elle rassemble les nouveaux-nés, les rassemble sur la terre. Or ce qui répond ici-bas à la présence de Christ dans le ciel, câest la présence du Saint Esprit ici-bas sur la terre. Lâindividu croyant est bien le temple de Dieu, mais dans notre chapitre, il est parlé de tout lâensemble des chrétiens formé sur la terre : ils deviennent la maison, la demeure de Dieu sur la terre [(2:22)]. Merveilleuse et solennelle vérité; immense privilège et source de bénédiction, mais responsabilité également grande !
On remarquera quâen parlant du corps de Christ, on parle du fruit du dessein éternel de Dieu et de sa propre opération, et bien que lâEsprit puisse appliquer ce nom à lâAssemblée de Dieu sur la terre, comme étant censée composée de vrais membres de Christ, toutefois le Corps de Christ comme formé par la puissance vivifiante de Dieu selon son dessein éternel, se compose de personnes unies à la Tête comme de vrais membres. La maison de Dieu, comme établie maintenant sur la terre, est le fruit dâune Åuvre de Dieu, ici confiée aux hommes, non lâobjet propre de ses conseils, quoique la cité dans lâApocalypse y réponde en une certaine mesure. En tant que lâÅuvre de Dieu, il est évident que cette maison se compose des vrais appelés de Dieu, et par conséquent câest Dieu qui lâédifie, et câest ainsi quâil en est parlé ici (comp. Actes 2:47); mais il ne faut pas confondre le résultat pratique de cette Åuvre accomplie par les mains des hommes, et sous leur responsabilité (1 Cor. 3), avec lâobjet des conseils de Dieu. Nul ne peut être vrai membre de Christ sans être réellement uni à la Tête, ni vraie pierre de la maison non plus; mais la maison peut être la demeure de Dieu, bien que ce qui nâest pas une vraie pierre soit entré dans la construction; mais il est impossible quâune personne qui nâest pas née de Dieu soit membre du corps de Christ. (Voyez la note précédente).