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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Romans 2". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/romans-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur Romans 2". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-29
Tous les païens étaient-ils donc tombés aussi bas que lâindique la fin du premier chapitre? Non, car certains, parmi eux, se détournaient avec indignation des infamies qui se pratiquaient en général. Des philosophes, des moralistes et dâautres encore condamnaient lâimmoralité de leurs concitoyens. Il en était dâeux comme des docteurs de la loi et des pharisiens au temps de Jésus. Ceux-ci sâestimaient beaucoup plus justes que la foule ignorante quâils méprisaient (Jean 7:48, 49); ils liaient sur les épaules des hommes des fardeaux pesants et difficiles à porter et ne voulaient pas eux-mêmes les remuer de leur doigt (Matt. 23:4). Ils avaient la prétention de voir, alors quâils étaient aveugles; ils étaient doublement coupables â leur péché demeurait (Jean 9:40, 41).
Il en était de même des hommes mentionnés ici: ils jugeaient les autres à cause de leurs actions et en secret ils commettaient les mêmes choses, augmentant ainsi leur responsabilité. «Câest pourquoi tu es inexcusable, ô homme, qui que tu sois qui juges; car en ce que tu juges autrui, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges, tu commets les mêmes choses» (v. 1). Une telle attitude peut valoir lâestime de la part des hommes, mais Dieu ne se laissera jamais tromper par une apparence de piété, et ne reconnaîtra pas une justice humaine quelconque. «Nous savons que le jugement de Dieu est selon la vérité contre ceux qui commettent de telles choses» (v. 2). Dieu sonde les cÅurs et les reins: le manque de sincérité et lâhypocrisie sont une abomination devant Lui. Combien insensé est lâhomme qui pense pouvoir échapper au jugement de Dieu, en jugeant ceux qui commettent de telles choses, tout en les pratiquant lui-même! (v. 3). En montrant par son «jugement» quâil connaît et accepte le jugement de Dieu sur le mal, et en le commettant lui-même, il se rend doublement coupable.
Lâapôtre profite de cette occasion pour mettre en lumière un principe divin important. Dieu, sâétant révélé à lâhomme de diverses manières, juge tout homme et agit envers lui selon son attitude à lâégard de ces révélations. Câest pourquoi lâapôtre ne parle plus exclusivement des païens, mais des hommes en général, «Juifs ou Grecs» (v. 9, 10), ou chrétiens professants, pouvons-nous ajouter. «Tu es inexcusable, ô homme, dit-il, qui que tu sois qui juges» (v. 1), et ensuite «Penses-tu, ô homme», etc. (v. 3)? Or, pour cet homme, vient «le jour de la colère et de la révélation du juste jugement de Dieu qui rendra à chacun selon ses Åuvres» (v. 5, 6) car «il nây a pas dâacception de personnes auprès de Dieu» (v. 11).
Dans lâaccomplissement de ses desseins particuliers, Dieu sâest choisi, il est vrai, parmi les habitants de la terre, un peuple auquel il a donné sa loi et ses ordonnances; mais, en réalité, il nây a pas de différence entre les hommes. Ils ont tous la même nature, ils sont tous des pécheurs impurs et coupables devant Dieu et ils ont tous besoin de repentance. Certes, la mesure de leurs lumières et de leur connaissance est différente, et Dieu, dans sa justice, en tient compte. Mais ils seront tous manifestés un jour devant lui, «qui rendra à chacun selon ses Åuvres» (v. 6).
Aujourdâhui règne encore le temps de la grâce et Dieu, dans sa bonté, pousse les hommes à la repentance (v. 4). Quâest-ce que la repentance? Ce nâest pas seulement, comme on le pense généralement, le jugement des fruits de la mauvaise nature, bien que cela y soit inclus, mais câest le changement complet de lâêtre intérieur, le jugement impitoyable du «moi» vu à la lumière de Dieu. La repentance est donc une Åuvre progressive, opérée par lâEsprit de Dieu dans lââme. Ce travail conduit un homme, réveillé dans sa conscience, à sâexaminer et à se juger lui-même et ses actes toujours plus sérieusement et profondément dans la sainte présence de Dieu. La vraie repentance amène lââme à être dâaccord avec Dieu; sans elle, il nâexiste pas de vraie foi. Câest par la repentance et la foi que lâhomme est «renouvelé dans lâesprit» de son entendement et quâil revêt «le nouvel homme, créé selon Dieu, en justice et sainteté de la vérité» (Ãph. 4:23,24).
Dieu, dans sa bonté, sa patience et sa longanimité, sâefforce aujourdâhui encore de pousser lâhomme à la repentance. Câest pourquoi, malheur à quiconque méprise cette bonté de Dieu, mais aussi à celui qui compte trop sur cette bonté! On aime tant parler du «bon» Dieu, et lâon cherche ainsi à oublier le jugement qui frappera tous les incrédules. Hélas, combien de millions dââmes agissent ainsi! En ne voulant rien savoir du jugement à venir, les hommes négligent le jour de la grâce et le grand salut qui leur est offert. Selon sa dureté et selon son cÅur sans repentance, lâhomme amasse pour lui-même la colère dans le jour de la colère et de la révélation du juste jugement de Dieu (v. 5). Si celui qui méprise la loi de Moïse, meurt sans miséricorde sur la déposition de deux ou de trois témoins, dâune punition combien plus sévère sera jugé digne celui qui foule aux pieds le Fils de Dieu et outrage lâEsprit de grâce? (Héb. 10:28,29).
Si nous avons saisi la pensée de lâapôtre qui ne parle pas, dans ce passage, comme dans le premier chapitre, de lâévangile de Dieu touchant son Fils, mais nous présente les invariables et justes principes et les voies de Dieu à lâégard de lâhomme, il ne nous sera pas difficile de comprendre les développements ultérieurs de sa pensée. Le Dieu juste, auprès duquel il nây a pas dâacception de personnes, rendra en ce jour-là «à chacun selon ses Åuvres: à ceux qui, en persévérant dans les bonnes Åuvres, cherchent la gloire et lâhonneur et lâincorruptibilité â la vie éternelle; mais à ceux qui sont contentieux1 et qui désobéissent à la vérité, et obéissent à lâiniquité â la colère et lâindignation; tribulation et angoisse sur toute âme dâhomme qui fait le mal, et du Juif premièrement, et du Grec; mais gloire et honneur et paix à tout homme qui fait le bien, et au Juif premièrement, et au Grec» (v. 6-10).
1 Câest-à -dire: qui soulèvent des débats, des discussions; qui sont animés dâun esprit de querelle.
Lâapôtre a annoncé dans le premier chapitre, le glorieux message selon lequel lâévangile est «la puissance de Dieu en salut à quiconque croit, et au Juif premièrement, et au Grec». Mais ici, où il sâagit du gouvernement de Dieu, lâapôtre place tout homme, le Juif et le Grec, devant une solennelle alternative. Chacun sera manifesté devant Dieu selon ce quâil aura été ici-bas dans sa marche et dans son état intérieur; celui qui, en persévérant dans les bonnes Åuvres, aura cherché la gloire et lâhonneur et lâincorruptibilité, recevra la vie éternelle; mais celui qui aura désobéi à la vérité, et obéi à lâiniquité, sera lâobjet de la colère et de lâindignation. Ce nâest que sous lâaction de lâEsprit de Dieu quâun homme peut faire les premières choses et les rechercher; il faut quâil connaisse les vérités du christianisme, mais cela nâest pas considéré dans ces passages; il ne sâagit ici que de lâexposé des justes voies de Dieu envers lâhomme, quand Dieu considère, à la lumière de sa sainteté, lâétat moral et les pensées de chaque homme. Il en est de même en Jean 5:29, où le Seigneur déclare que ceux qui auront pratiqué le bien sortiront de leurs sépulcres en résurrection de vie, et ceux qui auront fait le mal, en résurrection de jugement.
Remarquons aussi comment lâapôtre parle ici de la «vie éternelle»; ceux qui, en persévérant dans les bonnes Åuvres cherchent la gloire, etc., reçoivent à la fin de leur course la vie éternelle, ils entrent dans cette vie. La vie éternelle nâest donc pas considérée ici comme une chose actuelle possédée par le croyant, mais comme le but ou lâissue dâune course de dévouement fidèle au Seigneur. On trouve le même sens dans dâautres passages: ainsi en Matthieu 25:46, les justes entrent dans la vie éternelle. Timothée est exhorté à saisir la vie éternelle (1 Tim. 6:12); en Tite, il est parlé de lâespérance de la vie éternelle (Tite 1:2; 3:7). En revanche, lâévangile selon Jean mentionne la vie éternelle presque exclusivement dans le premier sens; on trouve, dans notre épître, un passage intéressant qui mentionne la vie éternelle dans les deux sens; en Romains 6:22, 23, lâapôtre dit, en effet, quâ«ayant été affranchis du péché», nous avons notre fruit dans la sainteté «et pour fin la vie éternelle» puis il ajoute: «Car les gages du péché, câest la mort; mais le don de grâce de Dieu, câest la vie éternelle dans le Christ Jésus, notre Seigneur». Nous possédons dès maintenant en Christ la vie éternelle comme un don de Dieu et à la fin de notre course nous entrerons dans la pleine jouissance de cette vie dans la gloire. Quelle grâce!
Lâapôtre parle ensuite des différentes responsabilités des hommes; ils sont tous responsables; le jugement de Dieu sera juste dans chaque cas, mais la grandeur de leurs privilèges déterminera la mesure de leur culpabilité. Il y avait des hommes sans loi (les païens) et dâautres sous la loi (les Juifs); lâapôtre montre clairement, dans la seconde moitié du chapitre 1, la culpabilité des païens; câest pourquoi «ils périront... sans loi» (2:12); ils ne peuvent échapper au jugement; quant aux Juifs qui sont sous la loi, ils connaissent la volonté de Dieu et ont transgressé sciemment ses commandements, ils sont donc coupables dans une plus grande mesure que les païens: aussi seront-ils jugés par la loi. Câétait précisément leur position privilégiée, en tant que témoignage de Dieu parmi les peuples de la terre, qui aggravait leur culpabilité. Le nom de Dieu nâavait-il pas même été blasphémé à cause dâeux parmi les nations? (v. 24). Dieu fermerait-il les yeux sur les méchancetés quâils avaient commises? Non, ce sera précisément la loi, dont ils se glorifiaient, qui les jugera.
Au jour du jugement, chacun sera jugé selon sa position personnelle et ses privilèges: le païen sans loi, le Juif sous la loi, le chrétien professant dâaprès ses privilèges chrétiens. En vérité le Juge de la terre entière agira justement; toute bouche sera fermée sans justification possible. Dieu regarde, comme il est dit en 1 Samuel 16:7, non pas à lâapparence, mais au cÅur; il prend plaisir à la vérité dans lâhomme intérieur; câest pourquoi «ce ne sont pas les auditeurs de la loi qui sont justes devant Dieu; mais ce sont ceux qui accomplissent la loi qui seront justifiés» (v. 13). Dieu a en horreur tout ce qui est apparence extérieure. Il prend son plaisir dans la sincérité. Les païens donc qui nâavaient point de loi, en faisant naturellement les choses de la loi, étaient plus agréables à Dieu que des Juifs qui se glorifiaient de la loi et ne lâobservaient pas; ces païens étaient, comme lâapôtre le dit, «loi à eux-mêmes» en suivant les avertissements de leur conscience. Selon leur connaissance et selon que leurs pensées sâaccusaient entre elles ou aussi sâexcusaient, ils montraient lâÅuvre de la loi écrite1 dans leurs cÅurs (v. 14, 15); ils étaient des observateurs de la loi reconnus de Dieu comme tels, sans lâavoir jamais entendue.
1 Câest lâÅuvre qui est écrite, non pas la loi.
Remarquons ici que lâapôtre ne dit pas que de tels païens aient reçu le signe de la nouvelle alliance, mentionné en Hébreux 10:15, 16, alliance que le Seigneur établira à la fin pour son peuple terrestre: «En mettant mes lois dans leurs cÅurs, je les écrirai aussi sur leurs entendements» et: «Je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités». Si lâon considère un païen se soumettant à lâobligation dâhonorer ses parents, ou dâaimer son prochain, il aurait, en suivant cette obligation, accompli sans le savoir les commandements de Dieu et lui aurait été beaucoup plus agréable, malgré son ignorance et son aveuglement, quâun Juif infidèle, avec toutes ses prétendues connaissances et ses privilèges religieux; toutefois cela nâannule aucunement le principe solennel établi au verset 12, que tous ceux qui ont péché sans loi, périront aussi sans loi, et que tous ceux qui ont péché sous la loi, seront jugés par la loi.
La sévérité du jugement correspondra à la conduite personnelle et à la mesure de responsabilité de chaque homme, quâil soit païen, Juif ou chrétien professant sans vie. Et câest bien là une pensée effrayante pour tout homme qui, connaissant la volonté de Dieu, suit cependant les convoitises de sa nature ou les pensées de son cÅur obstiné et incrédule. Le jugement sâexercera «au jour où Dieu jugera par Jésus Christ les secrets des hommes» (v. 16). Dieu exerce dès aujourdâhui, sur les individus et les peuples, un jugement gouvernemental selon les voies de sa providence, mais un jour il «amènera toute Åuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal» (Eccl. 12:14). En ce jour-là , il «mettra en lumière les choses cachées des ténèbres, et... manifestera les conseils des cÅurs» (1 Cor. 4:5).
Câest de ce jour que lâapôtre parle ici, et quand il parle du jugement de Dieu envers lâhomme, il ajoute: «selon mon évangile». Paul annonçait lâévangile de Christ, lâHomme crucifié, ressuscité et glorifié à la droite de Dieu, qui est devenu pour tous les croyants justice et sainteté et rédemption (1 Cor. 1:30). En raison même de la grâce merveilleuse apparue en Jésus pour apporter à tous les hommes le salut et la vie, la sainte colère de Dieu, révélée aujourdâhui déjà du ciel (chap. 1:18), se déversera contre tous ceux qui ont péché et négligé le grand salut qui leur a été offert. Jésus lui-même, qui maintenant, comme Sauveur, invite le pécheur à la repentance, mettra alors en lumière, comme «Juge des vivants et des morts» tous les conseils et les actes secrets des hommes, et chacun recevra «les choses accomplies dans le corps, selon ce quâil aura fait, soit bien, soit mal» (2 Cor. 5:10). Tout cela sâaccomplira en accord avec lâévangile confié à . Paul â «selon mon évangile».
Quelle réponse accablante à ceux qui, sâappuyant sur la vérité que Dieu est amour, nient dans leur folie le jugement éternel et prêchent le salut final de tous les hommes!
Lâapôtre, après avoir décrit dans le premier chapitre lâétat de culpabilité des païens et après sâêtre occupé, dans les dix-sept premiers versets du second chapitre, de la responsabilité de lâhomme en général (Juif ou païen) envers Dieu, sâadresse alors au Juif en particulier. «Or si toi, tu portes le nom de Juif, et que tu te reposes entièrement sur la loi, et que tu te glorifies en Dieu» (v. 17). Israël jouissait dâune position privilégiée parmi tous les peuples de la terre; Dieu sâétait révélé à lui comme le seul vrai Dieu, et lui avait donné ses saints commandements. Le Juif était instruit dans les pensées de Dieu et savait discerner les choses excellentes; câest pourquoi il se croyait être un conducteur dâaveugles et une lumière pour ceux qui sont dans les ténèbres; il les considérait avec pitié ou même avec mépris du haut de sa grandeur. Quâen était-il donc réellement de lui? Est-ce que ses privilèges lâavaient conduit à marcher dans les voies de Dieu? Est-ce que la lumière quâil possédait lâavait détourné des abominations païennes?
Hélas! il ne possédait quâune forme de connaissance et de vérité par le moyen de la loi, et se croyait un «instructeur des hommes dépourvus dâintelligence, maître de petits enfants», tout en faisant exactement les mêmes choses que le païen. Il se rendait ainsi doublement coupable. «Toi donc qui enseignes les autres, ne tâenseignes-tu pas toi-même? Toi qui prêches quâon ne doit pas dérober, dérobes-tu? Toi qui dis quâon ne doit pas commettre adultère, commets-tu adultère? Toi qui as en abomination les idoles, commets-tu des sacrilèges? Toi qui te glorifies en la loi, déshonores-tu Dieu par la transgression de la loi?» (v. 21-23). Paroles accablantes! Tous les discours vaniteux du Juif ne faisaient que montrer avec une clarté dâautant plus grande sa honteuse situation; si sa conscience avait été quelque peu éveillée, il nâaurait pu faire autrement que de se courber sous le sévère jugement de lâapôtre et reconnaître son péché et sa folie.
Certes, les Juifs nâavaient pas seulement commis péché sur péché et privé leur Dieu des sacrifices quâils lui devaient en sâen servant pour leur propre profit, mais leur méchanceté avait atteint un tel point, que le nom de Dieu était blasphémé à cause dâeux parmi les nations (v. 24). Partout où ils étaient venus, ils avaient profané ce saint nom (Ãs. 52:5; Ãzéch. 36:20-23). Dieu, qui ne donne pas sa gloire à un autre et juge sans acception de personnes, selon lâÅuvre de chacun, pouvait-il sanctionner une telle conduite?
Comme nous lâavons vu, il regarde au cÅur: des formes extérieures sans réalité ne peuvent lui suffire. «Car en effet, poursuit lâapôtre, la circoncision est profitable si tu accomplis la loi; mais si tu es transgresseur de la loi, ta circoncision est devenue incirconcision» (câest-à -dire tu ne te distingues plus en rien dâun païen). Et réciproquement: si lâincirconcision «garde les exigences de la loi, son incirconcision ne sera-t-elle pas comptée pour circoncision?» En dâautres termes: si un païen garde les exigences de la loi, il est acceptable devant Dieu, et même sans posséder les privilèges extérieurs du Juif, en accomplissant la loi, il juge ce dernier «qui, dans la lettre et la circoncision», est un transgresseur de la loi (v. 25-27). Remarquons que lâapôtre ici, comme dans les versets 1 à 16, ne développe pas les vérités de lâévangile, mais parle des justes voies de Dieu à lâégard de lâhomme. Nous avons à peine besoin dâajouter que ces voies se recommandent à toute conscience sincère et ne sont nullement en contradiction avec les révélations de la grâce de Dieu en son Fils bien-aimé.
La conclusion de lâapôtre est simple et claire: «Car celui-là nâest pas Juif qui lâest au-dehors, et celle-là nâest pas la circoncision qui lâest au-dehors dans la chair; mais celui-là est Juif qui lâest au-dedans, et la circoncision est du cÅur, en esprit, non pas dans la lettre; et la louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu» (v. 28, 29). Nous retrouvons toujours ce même principe: Dieu trouve son plaisir dans la sincérité; il rejette toute forme extérieure; à quoi servent une religion extérieure et lâobservation la plus exacte de statuts si le cÅur et la conscience ne sont pas amenés dans la lumière de Dieu? Pour être un vrai Juif, il faut avoir la circoncision du dedans, en esprit «et la louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu».