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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Revelation 11". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/revelation-11.html.
bibliography-text="Commentaire sur Revelation 11". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-19
Il fut dit à Jean: «Lève-toi, et mesure le temple de Dieu, et lâautel, et ceux qui y adorent; et le parvis, qui est en dehors du temple, rejette-le et ne le mesure point, car il a été donné aux nations». Jérusalem apparaît sur le premier plan; elle est maintenant le centre, quoique la bête puisse y exercer ses ravages. «Et je donnerai puissance à mes deux témoins, et ils prophétiseront mille deux cent soixante jours, vêtus de sacs». Leur tâche sâaccomplit dans une période relativement courte, leur témoignage nâest rendu que durant trois ans et demi. «Ceux-ci sont les deux oliviers et les deux lampes qui se tiennent devant le Seigneur de la terre». Les témoins sont au nombre de deux, non quâen réalité on doive les limiter historiquement à nâêtre que deux individus, mais pour indiquer le plus petit témoignage qui fût suffisant selon la loi. En faire littéralement deux personnes me semble une manière erronée dâinterpréter la prophétie; lâApocalypse, en particulier, étant éminemment symbolique, de même que Daniel lâest aussi en quelque mesure. Oublier cela, câest sâembarrasser dans une foule dâerreurs et dâinconséquences.
Quelquefois, par exemple, on cherche à éclaircir lâApocalypse par des passages tirés dâÃsaïe, de Jérémie ou dâautres; mais il faut bien se rappeler que ces prophéties ne sont pas symboliques dans leur structure, de sorte que le raisonnement, basé sur les livres et le style dâÃsaïe et de Jérémie, ne décide rien pour Daniel et lâApocalypse. Quant à Ãzéchiel, il est en partie symbolique, et en partie figuré.
Nous avons donc ici des symboles qui ont leur signification propre; et câest ainsi que le nombre «deux», pris symboliquement, désigne habituellement un témoignage complet et suffisant. Lâapôtre dit: «Par la bouche de deux ou de trois témoins, toute affaire sera établie», et, selon la loi juive, on ne pouvait rien décider sur lâautorité dâun seul témoin; il en fallait au moins deux, pour que la preuve et le jugement fussent valides.
Le Seigneur nous montre quâen ces jours, il suscitera un témoignage complet. De combien de personnes se composera-t-il, câest une autre question, sur laquelle on ne peut guère plus raisonner que sur le nombre représenté par les vingt-quatre anciens glorifiés. Qui voudrait conclure de ce dernier nombre quâil soit littéralement celui des saints glorifiés? De même, pourquoi penser quâil nây aura que deux témoins? Quoiquâil en soit, ceux qui sont suscités pour ce témoignage, ne doivent prophétiser que durant un temps limité.
«Et si quelquâun veut leur nuire, le feu sort de leur bouche et dévore leurs ennemis; et si quelquâun veut leur nuire, il faut quâil soit ainsi mis à mort». Est-ce là , je le demande, le témoignage de lâévangile? Est-ce ainsi que le Seigneur protège ceux qui annoncent lâévangile de sa grâce? Le feu sort-il de la bouche des évangélistes? Celui qui enseigne a-t-il jamais dévoré ses ennemis? Est-ce sur ce principe quâAnanias et Sapphira tombèrent morts? Sont-ce là les voies de lâévangile? Non; il est donc évident que nous nous trouvons ici dans une tout autre atmosphère; que devant nous est un état de choses complètement différent de celui qui régnait pendant que lâÃglise était encore sur la terre, quoique, même alors, il pût y avoir tel péché qui allait à la mort. Je nâinsiste pas davantage; la preuve me paraît suffisante.
«Ceux-ci ont le pouvoir de fermer le ciel, afin quâil ne tombe point de pluie durant les jours de leur prophétie»; ils ont en cela quelque analogie avec Elie; «et ils ont pouvoir sur les eaux pour les changer en sang»; sous ce rapport, ils ressemblent aussi à Moïse. Cela ne veut pas dire quâils soient Moïse et Elie en personne, mais que le caractère de leur témoignage est semblable à celui de ces deux hommes de Dieu, et que Dieu le sanctionne de la même manière quâil le fit aux jours de ces grands serviteurs dâautrefois.
«Et quand ils auront achevé leur témoignage, la bête qui monte de lâabîme leur fera la guerre, et les vaincra, et les mettra à mort». Ils sont gardés, en dépit de la bête, jusquâà ce que leur Åuvre soit accomplie; mais, aussitôt que leur témoignage a pris fin, il est permis à la bête de les vaincre. Il en est dâeux exactement comme du Seigneur. Pendant son service ici-bas, il rencontra la plus extrême opposition. De même aussi, contre ces témoins, longtemps avant leur fin, existait toute la volonté possible de les détruire; mais, comme le Seigneur le disait de lui-même, leur heure nâétait pas encore venue, de sorte que, dâune manière ou dâune autre, personne ne pouvait rien leur faire, le Seigneur les protégeant jusquâà ce que leur mission fût remplie. Mais il y a, entre le Seigneur et ces témoins, cette différence, que pour lui, câétait dans le caractère de grâce qui le remplissait et qui lui appartient essentiellement, quâil était gardé contre la rage de ses ennemis jusquâà ce que son heure fût venue; eux, au contraire, sont suscités quand sâexerce la rétribution sur la terre, de la même manière que nous le voyons dans lâAncien Testament. LâEsprit les conduira ainsi, et il ne faut pas sâen étonner, parce quâen fait Dieu revient ici à ce quâil avait promis alors, mais quâil nâavait encore jamais accompli. Il va lâaccomplir maintenant. Il ne se propose pas seulement de recueillir un peuple pour la gloire céleste; il gouvernera sur la terre les Juifs et les gentils dans leurs positions respectives: Israël étant le plus rapproché de lui. Il veut avoir un peuple terrestre, aussi bien quâune famille en haut. Quand les saints célestes auront été transmués, alors il commencera ce quâil a en vue relativement aux saints terrestres. Il ne veut pas quâils soient jamais mêlés ensemble; ce ne serait rien autre que la confusion la plus grande.
«Et leur corps mort sera étendu sur la place de la grande ville, qui est appelée spirituellement Sodome et Ãgypte, où aussi leur Seigneur a été crucifié». Câest Jérusalem, mais elle est appelée spirituellement Sodome et Ãgypte, à cause de la méchanceté de son peuple et de son prince. En elle, il nây a pas moins dâabomination que dans Sodome; il sây trouve toutes les ténèbres et lâesclavage moral de lâÃgypte; en réalité, câest le lieu où le Seigneur a été crucifié, câest-à -dire Jérusalem. Ainsi tombent les témoins, et les hommes manifestent de diverses manières la satisfaction quâils éprouvent dâêtre débarrassés de leur témoignage importun: « Et ceux des peuples et des tribus et des langues et des nations voient leur corps mort durant trois jours et demi, et ils ne permettent point que leurs corps morts soient mis dans un sépulcre. Et ceux qui habitent sur la terre se réjouissent à leur sujet et font des réjouissances, et ils sâenverront des présents les uns aux autres, parce que ces deux prophètes tourmentaient ceux qui habitent sur la terre». Mais après les trois jours et demi, la puissance de Dieu les ressuscite; ils montent au ciel dans la nuée, et leurs ennemis les contemplent. «Et à cette heure-là , il y eut un grand tremblement de terre; et la dixième partie de la ville tomba, et sept mille noms dâhommes furent tués dans le tremblement de terre; et les autres furent épouvantés et donnèrent gloire au Dieu du ciel. Le second malheur est passé; voici, le troisième malheur vient promptement».
En dernier lieu vient la septième trompette, qui nous conduit dâune manière générale jusquâà la fin. Il faut y faire attention pour bien comprendre la structure du livre; car, bien que lâon néglige souvent ce point, il est cependant très clairement montré. «Et le septième ange sonna de la trompette: et il y eut dans le ciel de grandes voix, disant: Le royaume du monde de notre Seigneur et de son Christ est venu»; ce nâest pas seulement le pouvoir en général conféré dans le ciel, mais «le royaume du monde de notre Seigneur et de son Christ est venu, et il régnera aux siècles des siècles. Et les vingt-quatre anciens qui sont assis devant Dieu sur leurs trônes, tombèrent sur leurs faces et rendirent hommage à Dieu, disant: Nous te rendons grâces, Seigneur, Dieu, Tout-puissant, celui qui est et qui était, de ce que tu as pris ta grande puissance et de ce que tu es entré dans ton règne. Et les nations sont irritées; et ta colère est venue». Remarquons quâici la fin du siècle est présentée comme étant arrivée. Ce ne sont plus des rois et des peuples qui le disent dans leur épouvante, mais câest, dans le ciel, la voix de ceux qui ont lâintelligence. De plus, câest «le temps des morts pour être jugés». Il nâest pas question de saints enlevés dans le ciel, nous avons ici lâheure qui vient plus tard «pour donner la récompense à tes esclaves les prophètes, et aux saints, et à eux qui craignent ton nom». Pas un mot nâest dit, nous montrant quâils sont enlevés dans le ciel, mais seulement quâils sont récompensés; or il nây aura de récompense quâà la manifestation publique du Seigneur Jésus Christ. Lâenlèvement, en dehors de la scène de ce monde, des saints qui sont transmués, est une vérité dâun autre ordre. Mais, quant à ceux qui craignent le nom du Seigneur, lors de cette fin du siècle, à aucun dâeux, petits ou grands, ne manquera la récompense; et il détruira aussi «ceux qui corrompent la terre».
Câest ce verset qui est la vraie conclusion du chapitre 11. Le v. 19 est, à proprement parler, le commencement dâune nouvelle série de visions. Câest donc ici que nous terminerons la seconde partie de notre étude.
Avec le v. 19 du chapitre 11, commence ce que lâon peut appeler le second volume de lâApocalypse. La partie prophétique de ce livre se divise là nettement en deux sections distinctes. Câest un fait quâil ne faut pas négliger, si lâon veut avoir une juste idée de la structure du livre et de la portée de son contenu. Il est nécessaire de posséder au moins une intelligence exacte de ses principaux traits, et lâon risquerait de tomber dans la confusion, si lâon en mêlait les différentes parties, ou si lâon supposait que tout se suive dans lâordre chronologique. Pour mieux comprendre ce que je veux dire, il suffit de se rappeler que la septième trompette, dont nous avons parlé en dernier lieu, conduit dâune manière générale jusquâà la fin.
La prophétie procède constamment de cette manière: elle présente une esquisse générale des faits, pour revenir ensuite sur certains détails. Nous en avons un exemple dans ce quâannonce le Seigneur au chapitre 24 de Matthieu, en réponse aux questions de ses disciples. Jusquâau v. 14, il nous donne une large vue dâensemble; «lâévangile du royaume» est prêché dans toute la terre habitée pour servir de témoignage à toutes les nations, et alors la fin vient. Après cela, le Seigneur revient en arrière et sâarrête sur ce qui se passe à une époque spéciale et dans une sphère plus restreinte, câest-à -dire en Judée, depuis le moment où lâabomination de la désolation est établie dans le lieu saint. Or il est évident que cela arrive avant la fin, et que lâobjet que le Seigneur a en vue, est de nous donner une idée plus précise de lâeffrayant état de choses qui existera à Jérusalem avant que la fin vienne.
Il en est de même dans lâApocalypse. Les sceaux et les trompettes qui présentent les événements dans leur ordre successif, nous conduisent, à partir du moment où lâÃglise est vue glorifiée dans le ciel, jusquâà la terminaison du jugement; jusquâau «temps des morts pour être jugés», et au jour de la colère sur la terre, ce qui évidemment est la fin. Mais, dans la section qui sâouvre au dernier verset du chapitre 11, nous sommes ramenés en arrière et une prophétie spéciale commence. Câest celle, je suppose, dont il était question, lorsquâil fut dit à Jean quâil devait prophétiser de nouveau sur des peuples et beaucoup de rois (chap. 10:11), et dont nous allons nous occuper maintenant.
«Le temple de Dieu dans le ciel fut ouvert, et lâarche de son alliance apparut dans son temple». En premier lieu, une porte avait été ouverte dans le ciel, et le voyant y avait été transporté pour nous donner une vue générale, selon la pensée de Dieu, de ce qui allait se passer sur la terre. Cet aperçu étant terminé, nous sommes introduits dans une sphère de faits plus circonscrite. Dieu reprend ses relations avec son ancien peuple dâIsraël, quoique ce ne soit pas encore le jour de la bénédiction pour les Juifs. Le ciel ne sâest pas ouvert, comme cela arrivera bientôt, pour laisser paraître Jésus, suivi des saints ressuscités, et venant exécuter le jugement sur la bête, le faux prophète et leurs adhérents. Nous avons ici un état de choses transitoire. Quand Dieu daigne se souvenir de lâarche de son alliance et quâil nous donne de la voir, câest quâil est sur le point dâaffirmer sa fidélité envers son peuple, et dâaccomplir tout ce quâil avait promis et assuré autrefois à leurs pères. Lâarche de son alliance est le signe infaillible quâil exécutera certainement tout ce à quoi il sâest engagé lui-même.
«Et il y eut des éclairs et des voix et des tonnerres», ainsi que nous lâavons vu au chapitre 4, puis non seulement «un tremblement de terre», comme au chapitre 8, mais encore «une grosse grêle», expression plus forte du déplaisir de Dieu, et qui montre clairement que les jugements vont fondre du ciel sur la terre avec une plus grande rigueur.