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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Revelation 11". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/revelation-11.html.
bibliography-text="Commentaire sur Revelation 11". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-19
Plan du commentaire biblique de Apocalypse 11
Jean doit mesurer le temple à lâexclusion du parvis
Il reçoit un roseau, avec ordre de mesurer le temple, lâautel et ceux qui lâentourent en prièresâ¯; mais de laisser en dehors le parvis extérieur, parce quâil est livré aux païens, qui fouleront Jérusalem quarante-deux mois (1, 2).
Les deux témoins et leur mission
Pendant ce même temps, le Seigneur ordonne à ses deux témoins de prophétiser vêtus de sacs. Ces témoins sont les deux oliviers et les deux chandeliers de la prophétie. Ils sont protégés contre leurs ennemis et ils ont le pouvoir de fermer le ciel et de frapper la terre de plaies diverses (3-6).
Leur mort et leur résurrection
La bête qui monte de lâabîme les tueâ¯; leurs cadavres restent exposés sur la place de Jérusalem. Les païens se réjouissent à leur vue. Après trois jours et demi, lâesprit de Dieu les ranime et ils montent au ciel sous les yeux de leurs ennemis effrayés (7-12).
Le tremblement de terre et la conversion des habitants de Jérusalem
Le dixième de la ville est renverséâ¯; sept mille sont tués. Les autres donnent gloire à Dieu. Le second malheur est passé. Le troisième vient (13, 14).
Ordre de mesurer le temple, les deux témoins, Jérusalem frappée par un tremblememt de terre
Verset 1
Le temple mesuré, les deux témoins 11.1-14
Versets 1 à 14 â Ordre de mesurer le temple, les deux témoins, Jérusalem frappée par un tremblement de terre
Grecâ¯: Et il me fut donné un roseau semblable à une vergeâ¯; on se servait de roseaux pour mesurer (Apocalypse 21.15â¯; comparez Ãzéchiel 40.3).
Lâaddition du texte reçuâ¯: et lâange se tenait debout en disant, ne se lit que dans Q et quelques autres documents. Jean ne dit ni qui parle ni par qui lui fut donné le roseau. Mais, dâaprès les versets verset 3 et suivants, on peut admettre que câest Christ lui-même (comparer Apocalypse 10.8). Ce qui va suivre se rattache étroitement à Apocalypse 10. Les paroles et les actes mentionnés font partie de la vision.
Lève-toiâ¯: cet ordre nâimplique pas que le voyant fût assis jusque-là (comparez Apocalypse 10.8â¯; Apocalypse 10.9), mais quâil doit se mettre à lâÅuvre, passer de lâinaction à lâactivité. Lâacte symbolique qui lui est commandé, il lâexécute dans la vision (Amos 9.1), non en réalité (1 Rois 22.11â¯; Jérémie 19.1 et suivants, Ãzéchiel 4 et Ãzéchiel 5).
Mesure le temple et lâautel, non en vue dâune future reconstruction (Ãzéchiel 40.3 et suivantsâ¯; comparez Apocalypse 21.15), ni pour les vouer à la destruction (Ãsaïe 34.11â¯; Lamentations 2.8â¯; Amos 7.7 et suivants), mais pour les conserver en traçant une ligne de démarcation entre eux et le parvis extérieur abandonné aux nations (verset 2).
Le temple est le sanctuaire proprement dit, la maison qui contenait le lieu très saint et le lieu saint et lâautel mentionné à côté du temple doit être lâautel des holocaustes (comparez Apocalypse 8.3â¯; Apocalypse 8.4, note) et non lâautel des parfums.
Ceux qui y adorent, grec en luiâ¯: ce pronom désigne le temple, suivant les uns, il sâapplique à lâautel, suivant les autres il sâagirait de ceux qui sont en prières dans le parvis autour de lâautel. Ce parvis est le parvis intérieur (1 Rois 6.36â¯; comparez Jérémie 36.10), désigné dans 2 Chroniques 4.9 comme le parvis des sacrificateurs. Comparer Josèphe, Antiquités Juives, XIII, 13, 5.
Ceux que le voyant se représente en prières peuvent être des fidèles de toute condition, car, sous la nouvelle Alliance, tous sont sacrificateurs (Apocalypse 1.6â¯; 1 Pierre 2.9). Ils forment le peuple de Dieu, lâIsraël véritableâ¯; et, à ce titre, ils seront préservés, quand sâaccompliront les événements annoncés au verset 2.
Le temple nâest mentionné que parce quâil leur sert de lieu de réunion dans la vision, ou parce quâeux-mêmes constituent le vrai temple de Dieu (1 Pierre 2.4â¯; 1 Pierre 2.5â¯; 1 Corinthiens 3.10-17). Lâauteur ne peut vouloir dire que le temple de Jérusalem ne serait point détruit, puisque Jésus avait clairement prédit le contraire (Marc 13.2).
Le sens de la prophétie est que lâÃglise judéo-chrétienne, lâassemblée des serviteurs de Dieu qui se trouveront dans Jérusalem au moment de sa destruction, seront sauvésâ¯; que cet Israël selon lâesprit subsistera, quand commenceront les «â¯temps des païensâ¯Â» et quand le peuple juif cessera dâexister comme nation indépendante.
Verset 2
Le parvis qui est hors du temple est le parvis extérieur, qui entourait le parvis intérieur. Il représente la Jérusalem terrestre, avec le temple matériel, lâIsraël selon la chair, qui a lâapparence du peuple de Dieu, mais ne lâest pas en réalité.
Laisse-le en dehors, grec jette-le dehors, signifie le rejet qui voue à la destruction (Matthieu 8.12â¯; Jean 6.37).
Il est donné aux nations et elles fouleront aux pieds la sainte cité. Ce sont les termes mêmes dans lesquels Jésus annonce la prise de Jérusalem par les Romains et caractérise la condition de cette ville pendant la période quâil appelle «â¯les temps des nationsâ¯Â» (Luc 21.24). Cette coïncidence nous oblige à voir dans la présente vision la prédiction du même fait. Elle en fixe la date avant lâan 70.
Les nations fouleront aux pieds la sainte cité pendant quarante-deux mois. Câest lâéquivalent des douze cent soixante jours que durera la mission des deux témoins (verset 3). Et ces deux nombres, qui égalent trois ans et demi, correspondent à lâexpression de Danielâ¯: (Daniel 7.25â¯; Daniel 12.7) «â¯un temps, des temps et la moitié dâun tempsâ¯Â», que Jean emploie lui-même dans Apocalypse 12.14. La même durée est assignée au séjour de la femme dans le désert (Apocalypse 12.6) et à la guerre que la bête fait au peuple de Dieu (Apocalypse 13.5).
Plusieurs prennent ces trois ans et demi à la lettreâ¯; les uns les mettent dans le passé, au temps de lâauteur, qui aurait attendu la fin du monde peu après la ruine de Jérusalem dâautres les placent dans les derniers temps, les appliquant au règne de lâAntéchrist. Mais ces nombres sont symboliquesâ¯: trois et demi est la moitié de sept. Ils embrassent la période appelée par Jésus «â¯les temps des nationsâ¯Â» et qui sâétend de la ruine de Jérusalem à son retour dans la gloire. Câest pour lâÃglise le temps du témoignage et de lâépreuve (verset 3 et suivants).
On peut se demander seulement si, dans la pensée de Jean, les quarante-deux mois et les douze cent soixante jours sont deux périodes successives et si, par conséquent, les temps des gentils forment sept années prophétiques, ou si ces deux nombres désignent la même période, ce qui donnerait une durée de trois ans et demi à ces temps des nations.
Verset 3
Grecâ¯: Et je donnerai à mes deux témoins et ils prophétiseront.
On peut suppléer comme objet du verbeâ¯: je donnerai, la mission ou le pouvoir.
Prophétiser, ce nâest pas seulement annoncer les événements futurs ou les jugements de Dieu, mais prêcher la repentance, la conversion, annoncer la volonté ou la miséricorde divines. Celui qui parle ici, câest Christâ¯; quant aux deux témoins, voir verset 6, note.
Symbole de douleur, de repentance, de renoncement à toutes les jouissances du monde. Les anciens prophètes portaient souvent le sac ou un vêtement de poils de chameau (Ãsaïe 20.2â¯; 2 Rois 1.8â¯; Zacharie 13.4â¯; Matthieu 3.4).
Tout témoin du Seigneur Jésus doit prêcher par sa vie, comme par ses discours, sous peine dâannuler lui-même son témoignage.
Verset 4
Allusion à Zacharie 4.3â¯; Zacharie 4.14, où deux oliviers placés à droite et à gauche du chandelier à sept lampes, symbolisent Zorobabel et Josué, qui se tiennent devant le Seigneur.
En désignant aussi les témoins comme des chandeliers, notre auteur modifie lâimage primitive (comparer Apocalypse 1.20).
Verset 5
Allusion à 2 Rois 1.10. Quiconque sâattaque aux témoins du Seigneur et sâobstine à vouloir étouffer leur témoignage, sâattire un inévitable châtiment.
Verset 6
La première partie de ce verset désigne clairement Ãlie (1 Rois 17.1â¯; Jacques 5.17), la seconde Moïse (Exode 7.19)â¯; lâun, le représentant de la loi, lâautre, du prophétisme.
Lâun et lâautre avaient déjà été vus par Jean, avec les mêmes caractères, sur la sainte montagne, témoins de la glorification de Christ et pourtant sâentretenant avec lui de ses souffrances (Luc 9.30).
Il pouvait donc sâattendre à les voir reparaître comme précurseurs du retour glorieux de Christ (comparer Jean 1.21â¯; Marc 6.15â¯; Matthieu 17.10 suivants).
Mais, comme il ne les désigne pas par leurs noms, il attribue plutôt les faits rapportés dans ces versets à deux prophètes semblables à ces deux illustres représentants de lâancienne Alliance.
Il a bien en vue deux personnages concrets, car ce quâil dit (versets 7-10) de leur mort et de lâexposition de leurs cadavres à Jérusalem, «â¯la cité où leur Seigneur aussi a été crucifiéâ¯Â» (verset 8), ne saurait sâentendre allégoriquement.
On ne peut voir, par conséquent, dans ces deux témoins les représentants symboliques de la prédication chrétienne, qui proclamera jusquâà la fin la loi et la grâce et qui se fera entendre toujours de nouveau, même quand la puissance hostile du monde aura, pour un temps, étouffé sa voix.
Verset 7
Ils seront tués quand ils auront achevé leur témoignage, câest-à -dire à la fin des douze cent soixante jours prophétiques (verset 3â¯; comparez Daniel 7.22). Câest la bête qui monte de lâabîme qui les tuera.
Cette apparition énigmatique sera caractérisée avec plus de précision dans Apocalypse 13 et Apocalypse 17.
Dès maintenant les lecteurs de lâApocalypse, qui connaissaient Daniel (Daniel 7), savaient quâil sâagissait dâune des puissances du monde hostile aux «â¯saintsâ¯Â» et en considérant ce qui est dit, au verset 2, des païens qui «â¯fouleront aux pieds la sainte citéâ¯Â», ils pouvaient deviner quelle serait cette puissance.
Verset 8
Rester sans sépulture était considéré, chez les Juifs et chez dâautres peuples, comme le comble de lâignominie (1 Samuel 17.44â¯; Psaumes 79.2 et suivantsâ¯; Jérémie 7.33).
La grande cité est lâépithète ordinaire de Babylone (Apocalypse 14.8â¯; Apocalypse 16.19â¯; Apocalypse 17.15-18â¯; Apocalypse 18.2â¯; Apocalypse 18.10, etc.)â¯; elle est appliquée ici à Jérusalem, parce que celle-ci a été «â¯donnée aux nations qui la foulent aux piedsâ¯Â» (verset 2) et que ses habitants juifs, par leur incrédulité, se sont assimilés aux païens.
Câest aussi pour cela quâelle est appelée Sodome et Ãgypte dans un sens spirituel (grec spirituellement), câest-à -dire dâune manière conforme à lâesprit de la prophétie, qui doit être étendue symboliquement. Dâautres donnent à cet adverbe le sens deâ¯: conformément à lâesprit qui anime la grande cité. Les anciens prophètes appelaient Jérusalem Sodome (Ãsaïe 1.9â¯; Ãsaïe 1.10â¯; Ãzéchiel 16.46-49â¯; Jérémie 23.14). Le nom dâÃgypte symbolise lâopposition la plus absolue à Dieu et à son règne.
Enfin la propositionâ¯: où leur Seigneur (Codex Sinaiticusâ¯: le Seigneur) aussi a été crucifié désigne dâune manière indubitable Jérusalem, car elle mentionne le fait historique du crucifiement de Jésus (verbe à lâaoriste)â¯; elle établit de plus un parallèle entre ce fait et la mort des deux témoinsâ¯: ils ont été traités comme leur Seigneurâ¯; câest ce quâimplique le motâ¯: aussi.
Verset 9
Grecâ¯: Dâentre les peuples, etc., câest-à -dire des représentants de toutes les nations, des Juifs et des païensâ¯; il ne faut pas presser le sens de ces termesâ¯; on ne saurait les invoquer en faveur de lâinterprétation allégorique de tout le passage (verset 6, note).
Trois jours et demi est une durée limitée et très courte (comparer les «â¯trois ans et demiâ¯Â», verset 2, noteâ¯; Daniel 7.25). On y a vu, à tort, une allusion au temps que Jésus passa dans le tombeau.
Verset 10
Joie impie, qui se manifestera de la même manière que la joie des Juifs fidèles dans Néhémie 8.10-12â¯; Néhémie 9.22.
Les habitants de la terre sont-ils identiques aux hommes dâentre les peuples, etc., du verset 9â¯?
Cela est douteux, car ils peuvent se réjouir de la mort des deux témoins sans lâavoir vue sâaccomplir sous leurs yeux, en en apprenant la nouvelle.
Cette expression les habitants de la terre nâembrasse pas lâhumanité entièreâ¯; elle fait ressortir plutôt le caractère moral de ceux auxquels elle est appliquée (comparer Apocalypse 6.10).
Verset 11
Comparer Genèse 2.7â¯; Genèse 6.17â¯; Ãzéchiel 37.10.
Verset 12
Ils entendirent est la leçon de Codex Sinaiticus, A, C, adoptée par tous les critiques modernes.
La leçonâ¯: Jâentendis, déjà indiquée par un correcteur du Codex Sinaiticus, reproduit une expression qui se rencontre souvent dans lâApocalypse (Apocalypse 12.10).
Lâascension des deux témoins, qui suit leur résurrection, rappelle jusque dans les détails (dans la nuée, Actes 1.9) lâascension de Jésus. Elle est conforme à lâissue que lâAncien Testament (2 Rois 2.11) attribue à la vie dâÃlie. Câest probablement sur ce trait du tableau apocalyptique que se fondent les Pères de lâÃglise quand ils désignent presque unanimement Hénoch, au lieu de Moïse, comme le second des deux témoins (comparer Genèse 5.24).
Verset 13
Le tremblement de terre (comparez Apocalypse 6.12â¯; Matthieu 27.51), qui détruit le dixième de la ville et tue sept mille hommes, est un châtiment atténué, si on le compare à celui qui atteint le monde païen (Apocalypse 9.15)â¯; mais, tandis que les païens ne se convertirent pas (Apocalypse 9.20), les habitants de Jérusalem «â¯donnèrent gloire au Dieu du cielâ¯Â» (Jérémie 13.16â¯; Néhémie 1.4â¯; Daniel 2.18)
Leur conversion, but auquel tend toute la scène, accomplit lâespérance chère au cÅur des Israélites devenus disciples de Jésus-Christ et affligés de lâincrédulité et de lâendurcissement que montraient leurs concitoyens (Romains 9.1 et suivants).
Un «â¯resteâ¯Â» du peuple de Dieu, purifié par lâépreuve, se convertira à la fin des temps, accomplissant ainsi lâantique prophétie (Ãsaïe 10.22â¯; Romains 9.27 et suivants)
Verset 14
Ce troisième malheur sera la septième trompette (verset 15 et suivants), comme le premier malheur était la cinquième et le second la sixième (Apocalypse 8.13â¯; Apocalypse 9.12)
Verset 15
Gloire au souverain Juge
Quand la septième trompette retentit, des voix proclament que la domination du monde appartient pour lâéternité à Dieu et à son Christ. Les anciens adorent Dieu en lui rendant grâces de ce quâil est entré dans son règne et va juger les morts, récompenser les saints et détruire les méchants (15-18).
Ouverture du temple
Lâarche devient visible ; des tonnerres, un tremblement de terre, une forte grêle se produisent (19).
La lutte finale engagée 11.15 à 14.20
Septième trompette, les chants dans le ciel 11.15-19
Versets 15 à 19 â Le triomphe du règne de Dieu et du Christ, célébré par des chants célestes, le temple ouvert
De même que les événements annoncés par les sept trompettes formaient le contenu du septième sceau (Apocalypse 8.1, note), de même les faits annoncés par la septième trompette sont tous ceux qui constituent les débuts de la lutte suprême. Cette lutte aboutira à «â¯lâaccomplissement du mystère de Dieuâ¯Â». Or lâange avait déclaré que la septième trompette en donnerait le signal (Apocalypse 10.7)
Pour ces raisons, nous commençons ici et non au verset 19, la section dans laquelle cette lutte est retracée. Les chants célestes (versets 15-18) ne sont pas tout le contenu de la septième trompette. Ils servent dâintroduction au récit de la lutte, dont ils célèbrent par avance lâissue victorieuse.
Le texte reçu porteâ¯: «â¯Les royaumes du mondeâ¯Â». Il faut lire le royaume, la domination du monde entier est remis (grec «â¯devenuâ¯Â») à Dieu et à son Christ, son Oint (Actes 4.26).
Câest lâaccomplissement de toutes les prophéties et en particulier du Psaume 2, où Dieu avait promis à son Oint «â¯pour héritage les nations et pour sa possession les bouts de la terreâ¯Â» (verset 17).
Verset 17
LâÃglise rachetée, sauvée, triomphante en son chef, rend grâce à Dieu par la bouche de ses représentants, les vingt-quatre anciens (Apocalypse 4.4, note). Ces mêmes anciens avaient offert à Dieu les prières des saints pour obtenir la délivrance et le triomphe de son règne (Apocalypse 5.8).
Câest à eux maintenant à sâunir au chÅur de lâarmée céleste pour bénir Celui qui est et qui était. Le texte reçu (minuscules) ajoute à tortâ¯: et qui vient, il ne vient plus, il est venu puisquâil est entré dans son règne.
Dans la vision initiale (Apocalypse 4.11) les fidèles disaient à Dieu. «â¯Tu es digne de recevoir la gloireâ¯Â» Maintenant ils rendent grâce au Seigneur de ce quâil a pris en main sa grande puissance et de ce quâil est entré dans son règne.
Verset 18
Ces dernières paroles (versets 15-18) expriment dâune manière si formelle, si manifeste le jugement final du monde et la récompense éternelle du peuple de Dieu, quâil est inutile de réfuter les autres interprétations quâon a pu en donner. Seulement, ce dernier chant de triomphe est anticipé, les combats qui précéderont le grand jour vont être racontés dans les chapitres suivants (Apocalypse 12 à Apocalypse 19) et ce nâest quâà Apocalypse 20.11 et suivants que nous trouverons la description du jugement lui-même.
Il y a dans les premiers mots du verset 18 une nouvelle allusion au Psaume 2â¯; mais, à la colère des nations est opposée la colère de Dieu, qui trouve son expression vraie, nécessaire, réparatrice dans le jugement de ceux qui se sont endurcis malgré sa grâce et dans la délivrance de son peuple.
Dieu donnera leur récompense à ses serviteurs les prophètes, qui forment dans lâApocalypse une catégorie à part et aux saints, câest-à -dire à tous les fidèles.
Les derniers motsâ¯: et ceux qui craignent son nom désignent, suivant les uns, tous les membres de lâÃglise, sans distinction. Suivant dâautres, ils représentent une troisième catégorieâ¯: soit les prosélytes, tandis que les saints seraient les chrétiens dâorigine juiveâ¯; soit les simples membres de lâÃglise, dont seraient distingués, sous le nom de saints, les ascètes et les martyrs. Et manque dans quelques documents qui portentâ¯: aux saints qui craignent son nom.
Lâexpressionâ¯: ceux qui détruisent la terre sâapplique aux habitants de Babylone et caractérise leur influence corruptrice (comparer Apocalypse 19.2).
Verset 19
Plusieurs interprètes rattachent verset 19 à Apocalypse 12, estimant que les phénomènes décrits introduisent la vision suivante. Cependant on peut le considérer aussi comme une conclusion de la scène qui vient dâêtre dépeinteâ¯: au cantique de louanges qui retentit dans le ciel (versets 17 et 18)
Dieu répond en ouvrant le templeâ¯; lâarche de son alliance apparaîtâ¯; et les signes de sa gloire et de sa puissance éclatent.
Ces mêmes signes avaient paru dans la vision initiale du trône (Apocalypse 4.5)â¯; ils se manifestent encore dans cette scène céleste destinée à inaugurer une nouvelle série de visions.
Quoi quâil en soit, le sens de ces symboles est clairâ¯: le temple ouvert signifie que le saint des saints est accessible et que Dieu va agir avec puissanceâ¯; lâarche de lâalliance, redevenue visible, annonce le règne du Messie (2.1-8) et lâaccomplissement des promesses de lâalliance, les éclairs, les tonnerres, le tremblement de terre sont les signes précurseurs du jugement dernier.