Lectionary Calendar
Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-19
Plan
3>Le triomphe du règne de Dieu et du Christ, célébré par des chants célestes. Le temple ouvert
Gloire au souverain Juge
Quand la septième trompette retentit, des voix proclament que la domination du monde appartient pour l’éternité à Dieu et à son Christ. Les anciens adorent Dieu en lui rendant grâces de ce qu’il est entré dans son règne et va juger les morts, récompenser les saints et détruire les méchants (15-18).
Ouverture du temple
L’arche devient visible ; des tonnerres, un tremblement de terre, une forte grêle se produisent (19).
La lutte finale engagée 11.15 à 14.20
3>Septième trompette. Les chants dans le ciel 11.15-19
15 à 19 Le triomphe du règne de Dieu et du Christ, célébré par des chants célestes. Le temple ouvert.
De même que les événements annoncés par les sept trompettes formaient le contenu du septième sceau (Apocalypse 8:1, note), de même les faits annoncés par la septième trompette sont tous ceux qui constituent les débuts de la lutte suprême. Cette lutte aboutira à « l’accomplissement du mystère de Dieu ». Or l’ange avait déclaré que la septième trompette en donnerait le signal (Apocalypse 10:7)
Pour ces raisons, nous commençons ici, et non au verset 19, la section dans laquelle cette lutte est retracée. Les chants célestes (versets 15-18) ne sont pas tout le contenu de la septième trompette. Ils servent d’introduction au récit de la lutte, dont ils célèbrent par avance l’issue victorieuse.
Le texte reçu porte : « Les royaumes du monde ». Il faut lire le royaume, la domination du monde entier est remis (grec « devenu ») à Dieu et à son Christ, son Oint (Actes 4:26).
C’est l’accomplissement de toutes les prophéties, et en particulier du Psaumes 2, où Dieu avait promis à son Oint « pour héritage les nations et pour sa possession les bouts de la terre » (verset 17).
L’Église rachetée, sauvée, triomphante en son chef, rend grâce à Dieu par la bouche de ses représentants, les vingt-quatre anciens (Apocalypse 4:4, note). Ces mêmes anciens avaient offert à Dieu les prières des saints pour obtenir la délivrance et le triomphe de son règne (Apocalypse 5:8).
C’est à eux maintenant à s’unir au chœur de l’armée céleste pour bénir Celui qui est et qui était. Le texte reçu (minuscules) ajoute à tort : et qui vient, il ne vient plus, il est venu puisqu’il est entré dans son règne.
Dans la vision initiale (Apocalypse 4:11) les fidèles disaient à Dieu. « Tu es digne de recevoir la gloire » Maintenant ils rendent grâce au Seigneur de ce qu’il a pris en main sa grande puissance et de ce qu’il est entré dans son règne.
Ces dernières paroles (versets 15-18) expriment d’une manière si formelle, si manifeste le jugement final du monde et la récompense éternelle du peuple de Dieu, qu’il est inutile de réfuter les autres interprétations qu’on a pu en donner. Seulement, ce dernier chant de triomphe est anticipé, les combats qui précéderont le grand jour vont être racontés dans les chapitres suivants (Apocalypse 12 à Apocalypse 19) et ce n’est qu’à Apocalypse 20:11 et suivants que nous trouverons la description du jugement lui-même.
Il y a dans les premiers mots du verset 18 une nouvelle allusion au Psaumes 2; mais, à la colère des nations est opposée la colère de Dieu, qui trouve son expression vraie, nécessaire, réparatrice dans le jugement de ceux qui se sont endurcis malgré sa grâce, et dans la délivrance de son peuple.
Dieu donnera leur récompense à ses serviteurs les prophètes, qui forment dans l’Apocalypse une catégorie à part, et aux saints, c’est-à-dire à tous les fidèles.
Les derniers mots : et ceux qui craignent son nom désignent, suivant les uns, tous les membres de l’Église, sans distinction. Suivant d’autres, ils représentent une troisième catégorie : soit les prosélytes, tandis que les saints seraient les chrétiens d’origine juive; soit les simples membres de l’Église, dont seraient distingués, sous le nom de saints, les ascètes et les martyrs. Et manque dans quelques documents qui portent : aux saints qui craignent son nom.
L’expression : ceux qui détruisent la terre s’applique aux habitants de Babylone et caractérise leur influence corruptrice (comparer Apocalypse 19:2).
Plusieurs interprètes rattachent verset 19 à Apocalypse 12, estimant que les phénomènes décrits introduisent la vision suivante. Cependant on peut le considérer aussi comme une conclusion de la scène qui vient d’être dépeinte : au cantique de louanges qui retentit dans le ciel (versets 17, 18)
Dieu répond en ouvrant le temple; l’arche de son alliance apparaît; et les signes de sa gloire et de sa puissance éclatent.
Ces mêmes signes avaient paru dans la vision initiale du trône (Apocalypse 4:5); ils se manifestent encore dans cette scène céleste destinée à inaugurer une nouvelle série de visions.
Quoi qu’il en soit, le sens de ces symboles est clair : le temple ouvert signifie que le saint des saints est accessible et que Dieu va agir avec puissance; l’arche de l’alliance, redevenue visible, annonce le règne du Messie ( 2.1-8) et l’accomplissement des promesses de l’alliance, les éclairs, les tonnerres, le tremblement de terre sont les signes précurseurs du jugement dernier.