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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Proverbs 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/proverbs-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur Proverbs 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-33
Chapitre 1:1-6
Première partie â Chapitres 1 à 9
Chapitre 1er (v. 1-6) â Préface du Livre
v. 1-5. â Les versets que nous allons considérer servent de préface au livre des Proverbes. Ils ont une immense portée en ce sens quâils nous montrent le but de cet écrit, à quelles personnes il sâadresse, quel champ moral il embrasse, quel chemin y est tracé pour ceux qui sont appelés à traverser un terrain rempli dâembûches; quelles qualités sont requises pour naviguer sur une mer toute parsemée dâécueils et où la barque de celui qui sây aventure sans boussole, sera nécessairement brisée.
Proverbes de Salomon, fils de David, roi dâIsraël, pour connaître la sagesse et lâinstruction, pour discerner les paroles dâintelligence; pour recevoir instruction dans la sagesse, la justice, le juste jugement, et la droiture; pour donner aux simples de la prudence, au jeune homme de la connaissance et de la réflexion. Le sage écoutera, et croîtra en science (v. 1-5).
Le roi Salomon qui avait reçu de Dieu la Sagesse est bien placé pour nous dire quâil sâagit, avant tout, de la connaître. Cette Sagesse consiste à avoir une juste appréciation de toutes choses; elle contient tout ce que lâexpérience nous apprend pour suivre ici-bas le chemin de Dieu. Cette Sagesse est divine et nâa rien à faire avec la sagesse humaine. En effet, la Sagesse, la connaissance de toutes choses selon leur vrai caractère, est en Dieu et Christ en est personnellement le représentant parfait. Il est «la Sagesse de Dieu» et «nous a été fait Sagesse de la part de Dieu» (1 Cor. 1:24, 30).
La seconde chose que ce livre est destiné à nous faire connaître, câest lâinstruction. En même temps que nous connaissons la Sagesse, le bien parfait, nous avons à être mis en garde contre le mal. Lâinstruction prend souvent la forme de discipline ou de châtiment, quand nos cÅurs sont distraits ou légers.
Pour discerner les paroles dâintelligence. Les discerner, câest savoir faire la différence entre ce qui est lâexpression de la pensée de Dieu et ce qui ne lâest pas.
Les Proverbes ont encore un autre but que celui de nous faire connaître lâinstruction, ils veulent nous la faire recevoir (v. 3). Nous sommes mis par eux à lâécole, afin dâêtre informés des choses qui concernent la justice, câest-à -dire la manière de marcher dans ce monde en évitant de laisser entrer le péché dans nos voies; â le juste jugement, le jugement équitable de toutes choses selon les pensées de Dieu; â enfin la droiture, cette forme de la justice qui caractérise lâhomme intègre, marchant dans un droit chemin, sans sâen écarter, ni à droite, ni à gauche.
Pour donner aux simples de la prudence. Les simples sont ceux qui, par nature, sont privés de sens et, par conséquent, aptes à être conduits, sans sâen apercevoir, dans une mauvaise voie, par la ruse ou la méchanceté de ceux qui les entourent. La Sagesse leur enseigne la prudence, le discernement subtil qui nous met en garde, à temps, pour ne pas nous engager dans cette mauvaise voie.
Au jeune homme de la connaissance et de la réflexion. La Sagesse prend le jeune homme, pour faire son éducation, dès le début de sa carrière responsable, car câest souvent lâignorance et le manque dâexpérience qui sont la cause de ses chutes au début de sa carrière, chutes dont lâeffet retentit parfois sur sa vie tout entière. De la réflexion: un homme réfléchi est un homme qui ne se laisse pas entraîner par les circonstances et ne se livre pas aux impulsions quâelles font naître. Il fera face aux difficultés, ayant pesé dâavance leur caractère et leurs conséquences.
Toutes ces choses sâadressent au sage: Le sage écoutera et croîtra en science. Non quâil nâait pas la chair en lui, car tout ce Livre nous montre que le sage a non seulement à combattre contre les impulsions du dehors, mais aussi contre celles de son propre cÅur. Il ne sâagit pas ici dâinstruire les gens dépourvus de sens qui appartiennent au monde; nous avons vu, dans lâIntroduction, que le rôle de la Sagesse est dâappeler ces derniers, non de les instruire; mais le but du livre est de dépouiller le sage, le fils de la Sagesse, de tout ce qui, dans son cÅur, pourrait être une entrave à la vie selon Dieu. à cette école, celui qui est déjà sage, qui a été enfanté par la Sagesse, commencera par écouter, comme un bon disciple, car la Sagesse commence à se produire chez le fils, par la dépendance de Celui qui lâenseigne. Telle était Marie aux pieds de Jésus. Câest le moyen de croître en science, et cette croissance étant entièrement le fruit de lâenseignement reçu, nous garde dans lâhumilité au lieu de nous enfler.
v. 6. â Lâintelligent acquerra du sens pour comprendre un proverbe et une allégorie, les paroles des sages et leurs énigmes. Câest ainsi que, par lâhabitude, lâintelligent acquiert des sens exercés à discerner toutes les formes de lâenseignement, afin de les appliquer au bon moment à chacune des circonstances de sa carrière.
Tel est donc le but de lâenseignement de la sagesse. Nâoublions pas, et nous lâavons déjà fait remarquer, quâentre la Sagesse et la Parole il y a une grande analogie. Le chapitre 8 nous enseigne quâau commencement était la Sagesse, la pensée de Dieu tout entière. Lâévangile de Jean nous dit quâau commencement était la Parole, lâexpression parfaite de cette pensée.
Chapitre 1:7-33
v. 7. â Tel est, disions-nous, le but du Livre: les Proverbes nous sont donnés pour connaître la Sagesse. Mais il est un principe qui se trouve à lâorigine de cette connaissance, qui en est la base et le commencement: La crainte de lâÃternel est le commencement de la connaissance; les fous méprisent la sagesse et lâinstruction.
Craindre lâÃternel, câest nous trouver en sa présence pour lui donner, dans nos cÅurs, la place qui lui est due, étant convaincus, dès que nous entrons là , que rien dâimpur ni de souillé ne peut entrer en contact avec Lui. Cette conviction est le commencement de la connaissance. On ne peut rester devant Lui quâen haïssant le mal, mais en même temps, on se trouve devant la bonté suprême et lâon apprend à lâestimer bien haut. En un mot la crainte de lâÃternel câest: «Retire-toi du mal, et fais le bien; cherche la paix, et poursuis-la» (Ps. 34:15). On donne à Dieu la place qui lui appartient; Il devient tout pour celui qui est en Sa présence. Son autorité, lâautorité du bien parfait, est reconnue, et aussitôt, de notre part, lâhonneur, la déférence, la confiance, la soumission, lâobéissance, lâaffection, lâamour, lui sont rendus. Les fous méprisent la Sagesse et lâinstruction auxquelles cette crainte de Dieu nous amène.
v. 8-9. â Un second principe se trouve à la base de toute notre conduite: Ce principe est la soumission à lâautorité des parents, établie de Dieu ici-bas: «Ãcoute, mon fils, lâinstruction de ton père, et nâabandonne pas lâenseignement de ta mère; car ce sera une guirlande de grâce à ta tête, et des colliers à ton cou». Tout ordre moral ici-bas est fondé sur cette soumission. Lâinstruction des parents joue, comme nous lâavons vu dans lâIntroduction, un très grand rôle dans ce livre, parce quâils sont établis comme les représentants visibles de lâautorité affectueuse et de la Sagesse divines, et quâils sont responsables de lâexercer pour le bien des enfants qui leur ont été confiés. Chaque fois que le fils est mentionné dans les Proverbes, il est considéré comme issu dâeux et, en même temps, comme le fils de la Sagesse, comme introduit dans une relation spirituelle et indissoluble avec lâÃternel, en un mot, comme son enfant, en contraste avec les insensés et les méchants qui sont les enfants du monde. Câest pourquoi nous entendrons dans ce livre tantôt les parents, tantôt la Sagesse elle-même, sâadresser à lui comme fils. Le fils, selon lâacception de ce terme qui court tout le long des Proverbes, se trouve dans ce monde en présence de deux influences: la bonne, celle du père et de la mère (câest-à -dire lâautorité jointe à lâamour le plus tendre) représentants de la Sagesse divine ici-bas â et la mauvaise, celle de la femme étrangère, représentant lâesprit de la chair et du monde.
Les v. 10-19 nous présentent lâinfluence du mal après celle du bien, aux v. 8-9. Les pécheurs, en opposition avec le père et la mère entrent en scène pour séduire le fils de la Sagesse. Ils lui suggèrent la ruse et la violence en vue de satisfaire ses convoitises. Ils lui proposent lâassociation dans le mal pour faire réussir leurs desseins. Cette association est bien plus attrayante pour le cÅur naturel que la soumission de la volonté, que le «joug aisé», qui nous est proposé dans le chemin solitaire du bien. Mais (v. 17) devant ceux qui sont avertis de lâembûche, ce sera en vain que lâoiseleur tendra ses filets. Ils ont désormais des yeux pour voir et des ailes pour échapper à leur ennemi. Ce seront les pieds du tentateur qui sâembarrasseront dans les mailles de son piège.
v. 20-23. â Ce nâest pas seulement à ses fils que la Sagesse sâadresse. Elle a une autre fonction qui sera développée plus explicitement dans les chapitres 8 et 9. Elle crie au dehors. Elle se fait entendre au milieu de lâactivité, du bruit, de la vie publique dans ce monde. Elle veut être écoutée, là même où lâhomme, dans son indépendance de Dieu, sâest organisé en société. Elle sâadresse aux simples, à ceux qui, étant privés de sens, deviennent si facilement la proie des tentations de la chair; elle reprend les moqueurs et les sots, ces ignorants qui haïssent la connaissance. Elle les engage à revenir à sa répréhension qui, sâils lâavaient écoutée, les aurait amenés en la présence de Dieu pour le connaître et se juger eux-mêmes. Sâils écoutent, ils seront abreuvés aux ruisseaux de lâEsprit et auront la connaissance des paroles de la Sagesse.
v. 24-33. â à lâorigine donc, tous les hommes font partie de ceux auxquels la sagesse sâadresse. Un sort terrible attend ceux qui ont rejeté le dessein de Dieu à leur égard, qui ont «haï la connaissance et nâont pas choisi la crainte de lâÃternel»: une subite destruction viendra sur eux (v. 27; 1 Thess. 5:3). Mais, grâce à Dieu, il y a, dans cette multitude, des oreilles pour entendre, des consciences atteintes par les appels de la Sagesse. «Celui qui mâécoute habitera en sécurité et sera tranquille, sans crainte du mal»; il a trouvé un refuge assuré, le repos et la paix; il est «délivré de la colère qui vient» (1 Thess. 1:10).