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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Job 42". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/job-42.html.
bibliography-text="Commentaire sur Job 42". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (5)
versets 1-17
Considérons maintenant brièvement le tableau du résultat final de lâépreuve. «Et Job répondit à lâÃternel et dit: Je sais que tu peux tout, et quâaucun dessein nâest trop difficile pour toi. Qui est celui-ci qui, sans connaissance, voile le conseil? Jâai donc parlé, et sans comprendre, de choses trop merveilleuses pour moi, que je ne connaissais pas». Il répète les paroles humiliantes que Dieu lui avait adressées, afin de se les appliquer à lui-même. Câétait juste; il reconnaît que câétaient des «choses trop merveilleuses» pour lui et «quâil ne connaissait pas». «Ãcoute, je te prie, et je parlerai; je tâinterrogerai, et toi, instruis-moi». Câest ce que lâÃternel lui avait dit auparavant (chap. 40:2) et Job redit les mêmes paroles, en sâhumiliant devant Lui. «Mon oreille avait entendu parler de toi, maintenant mon Åil tâa vu: câest pourquoi jâai horreur de moi, et je me repens dans la poussière et dans la cendre». Il nây avait plus rien de superficiel chez lui; il ne sâagissait plus dâune rumeur éloignée. Pensez-vous quâen sondant lâorganisme et les habitudes du béhémoth et du léviathan, Job serait arrivé à une conclusion semblable? Assurément pas. Il avait à faire avec Dieu lui-même qui sâétait servi de ces Åuvres de sa puissance dans le but exprès dâamener Job à ses pieds, et lâavait détourné ensuite de toutes ces choses, par leur moyen même, pour quâil fût entièrement occupé de Lui. «Câest pourquoi jâai horreur de moi, et je me repens dans la poussière et dans la cendre». Câest ainsi que dans le Nouveau Testament, le Seigneur sâest servi du chant dâun coq pour convaincre de péché le grand apôtre de la circoncision.
«Et il arriva, après que lâÃternel eut dit ces paroles à Job, que lâÃternel dit à Ãliphaz, le Thémanite: Ma colère sâest enflammée contre toi et contre tes deux compagnons, car vous nâavez pas parlé de moi comme il convient, comme mon serviteur Job». Dieu sâadresse au plus âgé des trois amis qui, après tout, était celui qui avait parlé avec le moins dâacrimonie, mais cependant dâune manière coupable, car étant le plus ancien, il aurait dû être plus avisé que ses compagnons. Quây avait-il dans ce que Job avait dit que Dieu pût signaler comme étant «ce qui convient»? Car, en examinant le débat superficiellement, on pourrait penser que Job avait dit autant de paroles erronées relativement à Dieu que ses amis. Et même pour un tel lecteur, il pourrait sembler que Job avait parlé de Lui dâune manière plus téméraire que ces derniers. Mais le fait est que la grâce de Dieu supporte beaucoup plus tendrement que les hommes ne le supposent, les paroles inconsidérées que peuvent proférer des affligés sous lâempire dâune épreuve aussi terrible que celle-là .
Ne pensons pas cependant que ce fait diminue en quoi que ce soit la culpabilité de Job. Je répète quâil y avait toute la différence imaginable entre ces trois hommes qui nâétaient pas dans le creuset et celui qui sây trouvait. Il est très facile pour ceux qui ne souffrent pas de juger les paroles amères de quelquâun qui est plongé dans une telle fournaise. Mais Dieu ressentait vivement la manière dâagir dâhommes qui, tout en ayant la prétention de parler selon Lui, avaient complètement failli, malgré leur apparence de gravité, dans lâapplication de la vérité divine à lââme de leur ami. Câest là un point dâune grande importance, car cette Åuvre ne peut se faire que par lâEsprit.
La vérité abstraite est tout à fait vaine pour les saints de Dieu. Il peut résulter, dâaffirmations vraies en elles-mêmes, mais mal comprises et mal appliquées, un dommage plus grand que de celles qui sont positivement erronées, parce quâune vérité faussée dans son application paraît donner lâautorité de Dieu à une erreur qui a dâautant plus de poids quâelle est présentée comme une chose vraie. Si une parole insensée ou manifestement fausse est prononcée, chacun la rejette, mais aucun croyant ne peut mépriser la vérité de Dieu. Si donc cette dernière est mal appliquée, et en particulier pour écraser quelquâun qui, au moment même, est lâobjet de la sollicitude la plus grande de la part de Dieu, combien une telle manière dâagir est étrangère et offensante à Celui-ci. Combien Il a en horreur que son nom soit ainsi dénaturé! Câest ce dont les trois amis de Job étaient coupables. Combien souvent la vérité de Dieu est maintenant employée à lâexaltation du moi; et pourtant combien une telle manière dâagir est contraire à son caractère et à sa volonté! Les trois amis nâavaient-ils pas fait ces deux écarts?
Les erreurs de Job sont parfaitement évidentes. En quoi donc consistait la vérité convenable quâil avait prononcée? Il y en avait une que nous pouvons facilement discerner. Il avait assurément parlé selon la justice, lorsquâil sâétait complètement humilié devant Dieu. Je ne veux pas dire que ce fût la seule chose juste qui fût en Job, mais personne ne peut hésiter à accepter et à appuyer la confession qui sortit de ses lèvres. Il avait dit ce qui convenait dans ses dernières paroles en réponse à lâappel de Dieu. Câest alors quâil fut amené en sa présence. Il parla comme devait le faire un homme qui avait des sentiments convenables au fond de son cÅur; mais, à la surface, que de pensées erronées! Mais maintenant lâÃternel met au jour les profondeurs de son âme. Il est amené enfin dans la lumière. Tout le reste, tout ce qui nâétait que superficiel avait été jugé. Aussi, nous pouvons être assurés quâil y avait maintenant en Job ce dont Dieu pouvait dire quâil y trouvait son plaisir; il ne voyait rien dâautre en lui, car Job justifiait Dieu à ses propres dépens. Il confessait désormais, non sa propre justice, mais son néant dans la poussière et la cendre, et sa souillure devant un Dieu quâil déclarait sans réserve parfaitement juste dans toutes ses voies.
Ensuite Dieu commande à Ãliphaz de prendre pour lui et ses deux amis «sept taureaux et sept béliers» et allez, dit-il, «vers mon serviteur Job et offrez un holocauste pour vous». Il ne paraît pas quâil y eût encore, en ce temps-là , des sacrifices pour le péché. Ce fait est une indication importante relativement à lâépoque extrêmement reculée de laquelle date ce livre ou plutôt les circonstances qui y sont relatées. Elles doivent avoir été avant la loi. Dans les jours du Lévitique, il y aurait eu naturellement un sacrifice pour le péché pour les amis de Job. En revanche, avant que la loi eût promulgué les prescriptions sévères et minutieuses relativement à ce qui était requis quand le péché avait été commis, câétaient des holocaustes qui étaient offerts régulièrement. Câest ainsi quâau commencement, nous trouvons dans le temps de Noé, pour lui comme pour dâautres, ces mêmes holocaustes. Il les ordonne comme devant être la confession solennelle de leur péché: «Afin que je nâagisse pas avec vous selon votre folie; car vous nâavez pas parlé de moi, comme il convient, comme mon serviteur Job». Ainsi fut fait, selon les directions divines.
«Et lâÃternel rétablit lâancien état de Job, quand il eut prié pour ses amis». Câest là une touchante manifestation de lâÅuvre de la grâce. Non seulement Dieu les délivra de leur punition, lorsque Job eut prié pour eux, mais «il rétablit lâancien état de Job» (ou littéralement Il «ramena sa captivité»), lorsque son cÅur sâouvrit en faveur de ses amis. Job lui-même avait maintenant la conscience quâil était délivré. Jusquâalors, il sâétait senti comme serré, pour ainsi dire, dans un étau, mais lâÃternel le délivra de sa captivité, lorsquâil eut prié pour ses amis. Son cÅur pouvait agir en grâce; il en avait fait lâexpérience pour lui-même et maintenant il lâexprime, et cela envers ceux qui lâavaient le plus profondément blessé. Job nâavait jamais été plus vivement froissé par personne au monde que par ses trois amis, et cependant ils étaient maintenant les objets de sa sollicitude et ceux pour lesquels il priait. Dieu trouvait ses délices en cela et il rétablit son ancien état en réponse à sa prière pour eux.
De plus, lâÃternel donna aussi à Job deux fois plus de biens quâil nâen avait auparavant, car le livre ne pouvait se terminer sans un témoignage de la bonté de Dieu même quant aux circonstances extérieures. Bien que le temps ne fût pas encore arrivé pour un redressement complet de tout ce qui est tortueux ici-bas, ou pour rappeler en mémoire toutes les actions bonnes et justes, lâÃternel ne permet cependant pas que son bien-aimé quitte la scène sans avoir des preuves de son intérêt et de sa bénédiction. Câest pourquoi Job reçut alors ce témoignage de ce quâest Dieu. LâÃternel nâoubliait pas lâhomme qui avait passé par une telle tourmente de tribulations et qui sâétait attaché à lui, lorsquâIl semblait être contre son serviteur. Ce dernier dut toutefois apprendre ce quâil était lui-même, lorsque le diable se fut retiré, et que la première question eut été résolue à la confusion de lâEnnemi. Mais si Job sâétait attaché fermement à Dieu, câest parce que ce dernier lâavait tenu par la main droite. Tel était le véritable secret de toute cette épreuve. Câest la grâce seule après tout qui donne lâintégrité et qui y garde lââme. Mais Dieu nâétait pas injuste pour oublier Job. Il lui montre lâappréciation quâIl faisait de toute sa piété, même avant que vînt le jour de la rémunération. Job reçut les témoignages les plus complets de respect et de confiance de la part de tous ses parents et même de ses connaissances. «Et tous ses frères, et toutes ses sÅurs, et tous ceux qui lâavaient connu auparavant vinrent à lui, et mangèrent le pain avec lui dans sa maison; et ils sympathisèrent avec lui et le consolèrent de tout le mal que lâÃternel avait fait venir sur lui, et lui donnèrent chacun un késita, et chacun un anneau dâor».
«Et lâÃternel bénit la fin de Job plus que son commencement: et il eut quatorze mille brebis, et six mille chameaux et mille paires de bÅufs, et mille ânesses; et il eut sept fils et trois filles; et il appela le nom de la première Jémima, et le nom de la seconde Ketsia, et le nom de la troisième Kéren-Happuc. Et, dans tout le pays, il ne se trouvait point de femmes belles comme les filles de Job; et leur père leur donna un héritage parmi leurs frères. Et, après cela, Job vécut cent quarante ans, et il vit ses fils, et les fils de ses fils, quatre générations. Et Job mourut vieux et rassasié de jours».
Je termine. Que le Seigneur veuille bénir sa bonne Parole et accorder à ses saints la grâce de sâattacher profondément à ce saint Livre dont ils ont tant besoin dans ces jours de confusion et dâincrédulité croissante.