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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Numbers 27". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/numbers-27.html.
bibliography-text="Commentaire sur Numbers 27". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-23
La conduite des filles de Tselophkhad, ainsi quâelle nous est rapportée au commencement de ce chapitre, offre un beau contraste avec lâinfidélité dont nous venons de parler. Elles nâappartenaient certes pas à la génération de ceux qui sont toujours prêts à abandonner le terrain divin, à abaisser lâéchelle divine et à renoncer aux privilèges accordés par la grâce divine. Elles étaient déterminées, par grâce, à poser le pied de la foi sur le terrain le plus élevé; et, avec une décision sainte et ferme, à prendre possession de ce que Dieu leur avait donné.
«Et les filles de Tselophkhad, fils de Hépher, fils de Galaad, fils de Makir, fils de Manassé, des familles de Manassé, fils de Joseph, sâapprochèrent⦠et elles se tinrent devant Moïse et devant Ãléazar, le sacrificateur, et devant les princes et toute lâassemblée, à lâentrée de la tente dâassignation, disant: Notre père est mort dans le désert, et il nâétait pas dans lâassemblée de ceux qui sâameutèrent contre lâÃternel, dans lâassemblée de Coré; mais il est mort dans son péché, et il nâa pas eu de fils. Pourquoi le nom de notre père serait-il retranché du milieu de sa famille parce quâil nâa pas de fils? Donne-nous une possession au milieu des frères de notre père.» (Vers. 1-4.)
Ce passage est extraordinairement beau. Cela fait du bien au cÅur de lire de telles paroles en un temps comme celui-ci, où lâon fait si peu de cas de la position et de la portion du peuple de Dieu, et quand tant de gens se contentent dâaller de jour en jour et dâannée en année, sans même sâinquiéter de rechercher les choses qui leur sont gratuitement données par Dieu. Il est triste de voir lâinsouciance, la complète indifférence avec lesquelles maints chrétiens professants traitent des questions aussi importantes que la position, la marche et lâespérance du croyant et de lâÃglise de Dieu. Câest en même temps pécher contre la grâce et déshonorer le Seigneur, que de montrer un esprit dâindifférence à lâégard de ce quâil nous a révélé sur la position et la portion, soit de lâÃglise, soit du croyant individuellement. Si Dieu, dans sa grâce, a bien voulu nous accorder de précieuses prérogatives, comme chrétiens, ne devons-nous pas chercher à connaître quelles sont ces prérogatives? Ne devons-nous pas chercher à nous les approprier avec la simplicité naïve de la foi? Est-ce traiter dignement notre Dieu et ses révélations que dâêtre indifférents de savoir si nous sommes serviteurs ou fils â si nous avons ou non le Saint Esprit demeurant en nous â si nous sommes sous la loi ou sous la grâce â si notre vocation est céleste ou terrestre? Assurément non. Sâil y a une chose plus claire que toute autre dans lâÃcriture, câest que Dieu prend son plaisir en ceux qui apprécient les ressources de son amour et qui en jouissent, en ceux qui trouvent leur joie en lui. Nous voyons ces filles de Joseph â car nous pouvons les appeler ainsi â privées de leur père, faibles, abandonnées, si on les considère au point de vue humain. La mort avait rompu le lien apparent qui les unissait à lâhéritage proprement dit du peuple. Se contentent-elles dây renoncer lâchement? Leur est-il égal dâavoir ou de ne pas avoir une place et une portion avec lâIsraël de Dieu? Oh non! ces illustres femmes nous fournissent un modèle à étudier et à imiter â un zèle qui, nous osons le dire, rafraîchit le cÅur de Dieu. Elles étaient assurées quâil y avait, pour elles, dans la terre promise, une portion dont ni la mort, ni aucun incident du désert ne pourraient jamais les priver. «Pourquoi le nom de notre père serait-il retranché du milieu de sa famille, parce quâil nâa pas de fils?» La mort, le manque de lignée mâle, rien au monde ne pouvait annuler la bonté de Dieu! Câétait impossible. «Donne-nous une possession au milieu des frères de notre père.»
Nobles paroles, qui montèrent droit au trône et au cÅur du Dieu dâIsraël. Elles étaient aussi un témoignage des plus puissants rendu devant toute la congrégation. Moïse est pris à lâimproviste. Moïse était un serviteur, et même un serviteur béni et honoré néanmoins, dans ce merveilleux Livre du désert, des questions surviennent, que Moïse est incapable de traiter; ainsi, par exemple, le cas des hommes souillés du chapitre 9, et celui des filles de Tselophkhad.
«Et Moïse apporta leur cause devant lâÃternel. Et lâÃternel parla à Moïse, disant: Les filles de Tselophkhad ont bien parlé. Tu leur donneras une possession dâhéritage au milieu des frères de leur père, et tu feras passer à elles lâhéritage de leur père.» (Vers. 5-7.)
Voilà un glorieux triomphe en présence de lâassemblée entière. Une foi simple et courageuse est toujours sûre dâêtre récompensée. Elle glorifie Dieu, et Dieu lâhonore. Dans tout lâAncien et le Nouveau Testament, nous voyons cette même grande vérité pratique, savoir que Dieu prend son plaisir dans une foi simple et courageuse, qui saisit simplement et qui retient ferme tout ce quâil a donné, qui refuse positivement, même en face de la faiblesse humaine et de la mort, dâabandonner la moindre parcelle de lâhéritage divinement octroyé. Lors même que les os de Tselophkhad reposaient dans la poudre du désert, et quâaucune lignée mâle nâétait là pour conserver son nom, la foi pouvait sâélever au-dessus de toutes ces choses et compter sur la fidélité de Dieu pour accomplir tout ce que sa Parole avait promis.
«Les filles de Tselophkhad ont bien parlé.» Elles le font toujours. Leurs paroles sont des paroles de foi et, comme telles, sont toujours sages, au jugement de Dieu. Câest une chose terrible que de limiter «le Saint dâIsraël». Il aime quâon le croie et quâon use de lui. Il est impossible à la foi dâépuiser les richesses de Dieu. Dieu ne pourrait pas plus désappointer la foi, quâil ne pourrait se renier lui-même. La seule chose qui, dans ce monde, puisse vraiment réjouir et rafraîchir le cÅur de Dieu, câest la foi qui le croit simplement; or une foi qui peut se confier en lui, sera toujours aussi celle qui peut lâaimer, le servir et le louer.
Nous sommes donc redevables envers les filles de Tselophkhad. Elles nous donnent une leçon dâune valeur inestimable, et, de plus, leur conduite fut la cause de la révélation dâune nouvelle vérité, qui devait être la base dâune règle divine pour toutes les générations futures. LâÃternel commanda à Moïse, en disant: «Quand un homme mourra sans avoir de fils, vous ferez passer son héritage à sa fille.» (Vers. 8.)
Un grand principe est ici posé quant à la question de lâhéritage, duquel, humainement parlant, nous nâaurions rien su sans la foi et la conduite fidèle de ces femmes remarquables. Si elles avaient écouté la voix de la timidité et de lâincrédulité, si elles avaient refusé de se présenter devant toute la congrégation pour la revendication des droits de la foi, alors, non seulement elles auraient perdu leur héritage et leur bénédiction personnelle, mais à lâavenir toutes les filles dâIsraël qui se seraient trouvées dans une semblable position, auraient été également privées de leur portion. Tandis quâau contraire, en agissant dans la précieuse énergie de la foi, elles conservèrent leur héritage, obtinrent la bénédiction, et reçurent le témoignage de Dieu; leurs noms brillent dans les pages inspirées, et leur conduite donna lieu à un décret divin qui devait régir toutes les générations futures.
Cependant nous devons nous souvenir quâil y a un danger moral dans la dignité même et dans la supériorité que la foi donne à ceux qui, par grâce, peuvent lâexercer. Nous avons à nous garder soigneusement de ce danger. Cela est démontré dâune manière frappante dans la fin de lâhistoire des filles de Tselophkhad (36:1-5): «Et les chefs des pères de la famille des fils de Galaad,⦠dâentre les familles des fils de Joseph, sâapprochèrent et parlèrent devant Moïse et devant les princes, chefs des pères des fils dâIsraël, et ils dirent: LâÃternel a commandé à mon seigneur de donner le pays en héritage par le sort, aux fils dâIsraël, et mon seigneur a reçu de lâÃternel commandement de donner lâhéritage de Tselophkhad, notre frère, à ses filles. Si elles deviennent femmes de quelquâun des fils des autres tribus des fils dâIsraël, leur héritage sera ôté de lâhéritage de nos pères, et sera ajouté à lâhéritage de la tribu à laquelle elles viendront à appartenir; et il sera ôté du lot de notre héritage. Et quand le jubilé des fils dâIsraël arrivera, leur héritage sera ajouté à lâhéritage de la tribu à laquelle elles appartiendront; et leur héritage sera ôté de lâhéritage de la tribu de nos pères. Et Moïse commanda aux fils dâIsraël, sur le commandement de lâÃternel, disant: La tribu des fils de Joseph a dit juste.»
Les «pères» de la maison de Joseph doivent être entendus aussi bien que les «filles». La foi de ces dernières était des plus belles; mais il était à craindre que dans la place distinguée où leur foi les avait élevées, elles nâoubliassent les droits des autres, en reculant les limites de lâhéritage de leurs pères. Il ne fallait pas quâil en fût ainsi; et, par conséquent, la sagesse de ces pères est très visible. Nous avons besoin dâêtre gardés de tous côtés, afin que lâintégrité de la foi et le témoignage soient dûment maintenus.
«Câest ici la parole que lâÃternel a commandée à lâégard des filles de Tselophkhad, disant: Elles deviendront femmes de qui leur semblera bon; seulement, quâelles deviennent femmes dans la famille de la tribu de leurs pères, afin que lâhéritage ne passe point de tribu en tribu chez les fils dâIsraël; car les fils dâIsraël seront attachés chacun à lâhéritage de la tribu de ses pères⦠Les filles de Tselophkhad firent comme lâÃternel lâavait commandé à Moïse; et⦠se marièrent aux fils de leurs oncles⦠et leur héritage resta dans la tribu de la famille de leur père.» (Versets 6-12.)
Ainsi tout est arrangé. Lâactivité de la foi est gouvernée par la vérité de Dieu; les droits individuels sont réglés, en harmonie avec les vrais intérêts de tous; en même temps, la gloire de Dieu est si pleinement maintenue, quâau jour du jubilé, au lieu dâune confusion dans les limites dâIsraël, lâintégrité de lâhéritage est assurée selon lâordonnance divine.
Le dernier paragraphe du chapitre 27 est profondément solennel. Les procédés gouvernementaux de Dieu sont déployés devant nous dâune manière éminemment propre à émouvoir le cÅur. «Et lâÃternel dit à Moïse: Monte sur cette montagne dâAbarim, et regarde le pays que jâai donné aux fils dâIsraël. Tu le regarderas, et tu seras, recueilli vers tes peuples, toi aussi, comme Aaron, ton frère, a été recueilli parce que, au désert de Tsin, lors de la contestation de lâassemblée, vous avez été rebelles à mon commandement, quand vous auriez dû me sanctifier à leurs yeux à lâoccasion des eaux: ce sont là les eaux de Meriba à Kadès, dans le désert de Tsin.» (Vers. 12-14.)
Moïse ne doit pas passer le Jourdain. Non seulement il ne peut pas officiellement faire traverser le peuple, mais il ne peut pas traverser lui-même. Telle était lâordonnance judiciaire du gouvernement de Dieu. Mais dâun autre côté nous voyons la grâce briller dâun éclat extraordinaire, dans le fait que Moïse est conduit, par la main même de Dieu, au sommet de la colline, pour quâil voie de là le pays de la promesse dans toute sa magnificence; non seulement tel quâIsraël le posséda ensuite, mais tel que Dieu lâa primitivement octroyé.
Or ce fruit de la grâce se montre plus pleinement encore à la fin du Deutéronome, où il nous est dit aussi que Dieu enterra son cher serviteur. En vérité, il nây a rien de pareil dans lâhistoire des saints de Dieu. Nous ne nous arrêterons pas ici sur ce sujet, lâayant déjà traité ailleurs, mais il est plein du plus profond intérêt. Moïse ayant parlé inconsidérément de ses lèvres, il lui fut interdit de traverser le Jourdain. Câétait Dieu agissant en gouvernement. Mais Moïse fut emmené au sommet du Pisga pour y avoir, en compagnie de l'Ãternel, une vue complète de lâhéritage; puis, l'Ãternel fit une fosse et lây enterra. Câétait Dieu en grâce â grâce qui a toujours fait que «de celui qui mange est sorti le manger, et du fort est sortie la douceur.» Il est précieux dâêtre les objets dâune pareille grâce! Puissent nos âmes sâen réjouir de plus en plus.
Nous ferons remarquer, en terminant, le beau désintéressement de Moïse dans lâétablissement de son successeur. Ce saint homme de Dieu se distingua toujours par un esprit éminemment désintéressé. Grâce rare et admirable. Nous ne le voyons jamais chercher ses propres intérêts; au contraire, à chaque occasion qui lui fut offerte dâétablir sa réputation et sa fortune, il montra nettement que la gloire de Dieu et le bien de son peuple occupaient et remplissaient tellement son cÅur, quâil nây restait point de place pour aucune considération personnelle.
Ainsi en est-il dans la dernière scène de ce chapitre. Quand Moïse apprend quâil ne doit pas traverser le Jourdain, au lieu dâêtre rempli de regrets pour lui-même, il ne pense quâaux intérêts de la congrégation. «Et Moïse parla à lâÃternel, disant: Que lâÃternel, le Dieu des esprits de toute chair, établisse sur lâassemblée un homme qui sorte devant eux, et entre devant eux, et qui les fasse sortir et les fasse entrer et que lâassemblée de lâÃternel ne soit pas comme un troupeau qui nâa pas de berger.» (Vers. 15-17.)
Que ces paroles durent être douces au cÅur de Celui qui aimait tant son peuple, et qui sâen occupait constamment! Pourvu que les besoins dâIsraël fussent satisfaits, Moïse était content. Pourvu que lâÅuvre se fasse, peu lui importe quel sera lâouvrier. Quant à lui-même, il peut calmement abandonner ses intérêts et son sort entre les mains de Dieu, qui prendra soin de lui. Mais son cÅur affectueux est ému de tendresse envers le peuple bien-aimé de Dieu; aussi, dès quâil voit Josué établi comme leur conducteur, il est prêt à partir pour entrer dans le repos éternel. Si seulement il y avait parmi nous un plus grand nombre de ces serviteurs caractérisés par lâexcellent esprit de Moïse. Mais, hélas! nous devons répéter les paroles de lâapôtre «Tous cherchent leurs propres intérêts, et non pas ceux de Jésus Christ.»
O Seigneur! conduis tous nos cÅurs à désirer une plus entière consécration de nous-mêmes, de lâesprit, de lââme et du corps, à ton service béni! Puissions-nous réellement apprendre à vivre non pour nous-mêmes, mais pour Celui qui mourut pour nous, qui descendit des cieux sur cette terre pour nos péchés, qui de cette terre remonta dans les cieux où il sâoccupe de nos infirmités; et qui vient pour accomplir notre gloire et notre salut éternels.