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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Numbers 27". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://www.studylight.org/commentaries/fre/neu/numbers-27.html.
bibliography-text="Commentaire sur Numbers 27". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-23
Verset 1
Les filles de Tsélophcad, loi sur le droit d’héritage (1-11)
Ce morceau appartient au document élohiste.
La demande des filles de Tsélophcad provient de l’inquiétude que leur inspire l’idée d’une répartition qui ne concernera que les pères de famille. Les filles de Tsélophcad ont déjà été mentionnées Nombres 27.1.
Verset 2
La cour de justice était rassemblée vers la porte du Tabernacle.
Les princes : les chefs de tribu.
Toute l’assemblée : en la personne de ses représentants, les juges (Nombres 25.5) et les Anciens.
Verset 3
Mort pour son péché : non en raison d’un crime spécial, comme celui des complices de Koré, ce qui motiverait son retranchement et celui de ses descendants du nombre des familles d’Israël, mais en vertu du péché commun à tous les hommes et spécialement du péché pour lequel les Israélites ont été condamnés à périr au désert.
Verset 4
Si aucun bien fonds n’était alloué à ses filles, le nom de sa famille s’éteindrait ; car à leur mariage elles deviendront membres d’une autre famille. Mais, si elles possèdent une propriété foncière, en l’apportant à leur mari, elles lui transmettront par là la qualité de membre de la famille de leur père, ce qui maintiendra le nom et le rang de Tsélophcad parmi ceux des familles de la tribu. Comparez l’exemple de Jarcha, 1 Chroniques 2.34 et suivants et celui de Jaïr, qui avait pour père Ségub, membre de la tribu de Juda et qui est compté comme membre de celle de Manassé parce que sa mère était une fille de Makir, fils de Manassé (1 Chroniques 2.21 et suivants). L’histoire fournit d’autres exemples semblables (Esdras 2.61, etc.).
Verset 6
La décision divine est favorable à la demande des filles de Tsélophcad. Voir pour l’exécution Josué 17.3-6.
Verset 8
À l’occasion de ce cas spécial, l’Éternel pose un principe général. D’après la coutume israélite l’héritage paternel était partagé entre les fils, une portion double étant assignée à l’aîné qui était chargé du soin de la mère et de celui des filles jusqu’à leur mariage. Dieu règle, au moment de l’entrée en Canaan, comment les biens-fonds devront être transmis en l’absence de fils. L’un ou l’autre des enfants mâles issus du mariage de la fille qui, en l’absence de frère, devient héritière, perpétuera la famille et le nom de son grand-père maternel dont il hérite.
Verset 9
En l’absence de descendance directe, c’est le plus proche parent qui hérite.
Verset 11
Une règle de droit. C’est là, avec l’ordonnance supplémentaire chapitre 36, tout le droit de succession de la législation israélite, le reste étant réglé par la coutume. Le maintien de la famille en est l’idée dominante.
Comme l’Éternel l’a ordonné à Moïse. Voir Nombres 26.4.
Verset 12
Installation de Josué comme successeur de Moïse (12-23)
Monte sur cette montagne… Il est raconté au commencement du Deutéronome (Deutéronome 3.25-27) que, après l’arrivée dans les plaines de Moab, au bord du Jourdain, Moïse demanda à l’Éternel de rétracter la sentence par laquelle il l’avait condamné à mourir avant l’entrée du peuple dans la Terre promise. Il semble même résulter de cette expression de l’Éternel verset 26 : C’est assez, ne me parle plus de cette affaire, que ce n’était pas la première fois que Moïse se permettait une pareille prière. Dieu ne se laisse point fléchir ; mais, comme compensation, il accorde à son serviteur ce qui avait été refusé à Aaron, de pouvoir contempler de loin le pays de la promesse. Le vrai sens du mot : monte, n’est donc pas : Monte immédiatement, mais : Tu pourras monter et voir… C’est ce que prouve également le fait que dans le livre même des Nombres sont encore racontés un certain nombre de faits qui ont séparé ce moment de celui où Dieu donna à Moïse l’ordre définitif de monter pour ne point redescendre. Comparez Nombres 31.2 ; Deutéronome 32.48.
Des Abarim : littéralement : sur ce sommet de la chaîne des Abarim (le Nébo, Deutéronome 32.49).
Verset 13
Comme Aaron. Voir Nombres 20.23-29.
Verset 14
Ce sont les eaux. Ces mots sont certainement une annotation du narrateur. Comparez Nombres 20.12 et 24, note.
Verset 15
Privé du privilège d’introduire lui-même le peuple dans la Terre promise, Moïse se préoccupe de la question de savoir qui sera chargé de cette tâche et à qui il devra, avant de mourir, transmettre pour cela les pouvoirs nécessaires.
Verset 16
Le Dieu des esprits… : le connaisseur des cœurs, qui seul peut désigner l’homme le plus digne et le plus capable ; comparez Actes 1.24.
Verset 17
Qui sorte… entre … : expressions désignant le commerce journalier de la vie (Deutéronome 28.6 ; Josué 14.11).
Qui fasse sortir… entrer … : expressions désignant le commandement, la conduite du peuple ; l’image est tirée de l’office du berger à l’égard du troupeau.
Verset 18
Prends Josué. Le passé désignait naturellement Josué. Mais Moïse n’avait pas le droit d’anticiper sur l’élection divine.
En qui est l’Esprit : Dieu dit cela comme connaisseur des cœurs. Ce terme désigne la possession de l’Esprit comme source journalière de toute la mesure de sagesse, d’énergie, de zèle nécessaires pour une telle tâche.
Tu appuieras ta main. Le sens de cet acte symbolique est expliqué par le verset 20. C’est l’emblème de la communication de la charge ainsi que de l’autorité dont Josué aura besoin pour la remplir (Lévitique 1.4, note).
Verset 20
Josué ne sera pas le successeur de Moïse dans le plein sens du mot. Sous certains rapports, tels que son commerce intime avec l’Éternel et sa dignité de législateur, la position de Moïse reste unique et intransmissible.
Verset 21
Le grand sacrificateur Eléazar sera l’intermédiaire entre l’Éternel et Josué et lui transmettra par le moyen de l’Urim, dans les circonstances décisives, les ordres de l’Éternel.
Verset 22
On pourrait identifier cet acte d’installation, dont le moment n’est point indiqué, avec Deutéronome 31.23. Mais le passage Nombres 32.28-30 suppose que l’installation était déjà un fait accompli et que par conséquent elle eut lieu immédiatement, lors même que Moïse continua jusqu’à sa fin à conduire le peuple.