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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Numbers 28". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/numbers-28.html.
bibliography-text="Commentaire sur Numbers 28". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-31
Chapitres 28 et 29
Ces deux chapitres doivent être lus ensemble. Ils forment une partie du livre, distincte et pleine dâintérêt et dâinstruction. Le commencement du chapitre 28 nous donne un exposé sommaire du contenu de toute la section: «Et lâÃternel parla à Moïse, disant: Commande aux fils dâIsraël, et dis-leur: Vous prendrez garde à me présenter, au temps fixé, mon offrande, mon pain, pour mes sacrifices par feu, qui me sont une odeur agréable.»
Ces paroles donnent au lecteur la clef de toute cette partie du livre. Câest aussi clair et simple que possible. «Mon offrande», «Mon pain», «Mes sacrifices», «Mon odeur agréable». Tout ceci est fortement accentué. Nous y voyons que la grande pensée principale est Christ, en rapport avec Dieu. Ce nâest pas tant Christ comme suppléant à nos besoins â quoique sûrement il y supplée dâune manière très bénie â comme Christ nourrissant et réjouissant le cÅur de Dieu. Câest «la viande de Dieu», expression vraiment étonnante, à laquelle nous pensons peu, et que nous comprenons peu. Nous sommes trop portés à regarder Christ simplement comme lâauteur de notre salut, celui par qui nous sommes pardonnés et sauvés de lâenfer, le canal par lequel toute bénédiction coule sur nous. Il est tout cela, béni soit son nom. «Il est lâAuteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent.» «Il a porté nos péchés en son corps sur le bois.» Il mourut, lui le Juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu. Il nous sauve de nos péchés, de leur puissance présente et des conséquences à venir.
Tout cela est vrai et, conséquemment, il est question de lâoffrande pour le péché dans les deux chapitres qui sont devant nous, ainsi que dans chaque paragraphe en particulier. (Voyez chap. 28:15, 22, 30; 29:5, 11, 16, 19, 22, 25, 28, 31, 34, 38.) Plus de treize fois il est fait mention de lâoffrande de propitiation pour le péché; et cependant, malgré tout cela, il reste évident et vrai que le péché ou la propitiation pour le péché nâest nullement le principal sujet de ces chapitres. Il nâen est pas fait mention dans le verset que nous avons cité, bien que ce verset donne évidemment un sommaire du contenu des deux chapitres; il nây est même pas fait allusion avant le verset 15.
Est-il besoin de dire que lâoffrande pour le péché est essentielle, vu quâil sâagit de lâhomme, et que lâhomme est pécheur.
Il serait impossible de traiter le sujet de lâhomme rapproché de Dieu, de son culte ou de sa communion, sans introduire la mort expiatoire de Christ comme fondement indispensable. Câest ce que le cÅur reconnaît avec une extrême joie. Le mystère du précieux sacrifice de Christ sera, dans tous les siècles à venir, une source de rafraîchissement pour nos âmes.
Nous accusera-t-on de socinianisme, si nous affirmons quâil y a en Christ et dans sa mort précieuse, quelque chose de plus que de porter nos péchés et de suppléer à nos besoins! Nous espérons que non. Peut-on lire les chapitres 28 et 29 des Nombres et ne pas voir cela? Considérez un simple fait qui frapperait même un enfant: Il y a soixante-dix versets dans toute cette section; or, dans ce nombre, treize seulement font allusion à lâoffrande pour le péché, tandis que les cinquante-sept autres ne sâoccupent que des sacrifices en odeur agréable.
En un mot, le thème principal ici, câest le plaisir que Dieu prend en Christ. Matin et soir, jour par jour, semaine après semaine, dâune nouvelle lune à lâautre, du commencement à la fin de lâannée, câest Christ, sa bonne odeur et son grand prix devant Dieu. Il est vrai â grâce à Dieu et à Jésus Christ son Fils â que notre péché est expié, jugé et effacé pour toujours; nos fautes sont pardonnées et notre culpabilité annulée. Mais en outre, et par-dessus tout cela, le cÅur de Dieu est nourri, rafraîchi et réjoui par Christ. Que représentait lâAgneau du matin et lâAgneau du soir? était-ce une offrande pour le péché ou un holocauste? Voici la réponse: «Et tu leur diras: Câest ici le sacrifice fait par feu que vous présenterez à lâÃternel: deux agneaux âgés dâun an, sans défaut, chaque jour, en holocauste continuel; tu offriras lâun des agneaux le matin, et le second agneau, tu lâoffriras entre les deux soirs; et le dixième dâun épha de fleur de farine, pour lâoffrande de gâteau, pétrie avec un quart de hin dâhuile broyée: Câest lâholocauste continuel qui a été offert en la montagne de Sinaï, en odeur agréable, un sacrifice par feu à lâÃternel.» (Vers. 3-6.)
Quâétaient les deux agneaux pour le sabbat? (Vers. 9-10.) Une offrande pour le péché ou un holocauste? «Câest lâholocauste du sabbat pour chaque sabbat.»
Il devait être double, parce que le sabbat était un type du repos qui reste pour le peuple de Dieu, époque où une double appréciation de Christ aura lieu. Le caractère de cette offrande est donc aussi évident que possible; câétait Christ comme les délices de Dieu; tel est le principal caractère de lâholocauste. Lâoffrande pour le péché, câest Christ en rapport avec nous. Dans celle-ci, il sâagit de la nature odieuse du péché; dans celui-là , il sâagit du prix inestimable et de lâexcellence de Christ, selon lâappréciation de Dieu lui-même.
Il en était encore ainsi au commencement de leurs mois (vers. 11), à la fête de Pâques et des pains sans levain (vers. 16-25); à la fête des premiers fruits (vers. 26-31); à celle du jubilé (chap. 29:1-6); à celle des Tabernacles (vers. 7-38). En un mot, dans toute la série des fêtes, lâidée dominante câest Christ en odeur agréable. Lâoffrande pour le péché ne manque jamais; mais les offrandes en odeur agréable occupent la première place, comme il est facile de le remarquer. Il nâest pas possible de lire cette remarquable portion de lâÃcriture, sans observer le contraste entre la place de lâoffrande pour le péché et celle de lâholocauste. On ne parle, à lâoccasion de la première, que «dâun jeune bouc»; tandis que la seconde se présente à nous sous la forme de «quatorze agneaux, treize veaux»; etc. Telle est la grande place quâoccupent dans ces pages les offrandes dâagréable odeur.
Pourquoi donc nous arrêtons-nous autant sur ceci? Simplement pour montrer au lecteur chrétien le vrai caractère du culte que Dieu recherche et dans lequel il se réjouit. Dieu prend son plaisir en Christ, et notre aspiration constante devrait être de présenter à Dieu ce en quoi il prend son plaisir. Christ devrait toujours être lâobjet de notre culte, et il le sera en proportion que nous serons conduits par lâEsprit de Dieu. Combien souvent, hélas! câest le contraire qui a lieu. Soit dans le culte public, soit en particulier, combien souvent le ton est faible, lâesprit triste et lourd. Nous sommes occupés de nous-mêmes au lieu de lâêtre de Christ alors le Saint Esprit, au lieu de pouvoir faire son Åuvre qui consiste à prendre les choses de Christ et à nous les communiquer, est obligé de sâoccuper de nous-mêmes, pour nous juger, parce que notre marche nâa pas été pure.
Tout ceci doit être vivement déploré, et réclame notre sérieuse attention, soit relativement à nos réunions publiques, soit en ce qui concerne notre dévotion privée. Pourquoi lâesprit de nos réunions est-il fréquemment si languissant, si faible, si distrait? Pourquoi les hymnes et les prières sont-ils si peu ce quâils devraient être? Pourquoi y a-t-il au milieu de nous si peu de choses dont Dieu puisse parler comment étant «son pain, ses sacrifices faits par feu qui lui sont une odeur agréable?» Ãtant occupés de nous-mêmes, de nos besoins ou de nos difficultés, nous sommes incapables dâoffrir à Dieu la viande de son sacrifice. Nous lui dérobons réellement ce qui lui est dû, et ce que désire son cÅur.
Est-ce à dire que nous devions ignorer nos épreuves, nos difficultés et nos besoins? Non, mais nous devons les lui remettre. Il nous dit de rejeter sur lui tout notre souci, car il prend soin de nous. Nâest-ce pas assez? Ne devrions-nous pas être suffisamment délivrés de nous-mêmes, lorsque nous nous réunissons en sa présence, pour lui présenter quelque chose dâautre que ce qui provient de nous? Nous ne pouvons certainement pas supposer que nos péchés, nos peines ou nos chagrins soient un aliment propre au sacrifice de Dieu. Il a fait de ces choses des objets de ses soins, béni soit son nom; mais elles ne peuvent pas lui être présentées pour sa nourriture.
Ne devrions-nous pas chercher à nous maintenir dans un état dââme qui nous rendît capables de présenter à Dieu ce quâil lui a plu dâappeler «son pain»? Occupons-nous donc habituellement de Christ comme odeur agréable à Dieu. Ce nâest pas que nous en devions moins estimer lâoffrande pour le péché; loin de nous cette pensée! Seulement souvenons-nous quâil y a, en Jésus Christ notre précieux Seigneur, quelque chose de plus que le pardon de nos péchés, et le salut de nos âmes. Lâholocauste, le gâteau et lâaspersion nous représentent Christ comme un parfum agréable, comme lâaliment du sacrifice de Dieu, comme la joie de son cÅur. Est-il nécessaire que nous insistions sur ce fait que Celui qui est un parfum agréable à Dieu, est le même qui a été fait malédiction pour nous? Certainement tout chrétien reconnaît cela. Cependant nous sommes trop disposés à borner nos pensées sur Christ à ce que Christ a fait pour nous, à lâexclusion de ce quâil est pour Dieu. Que Dieu, par son Esprit, emploie à cet effet notre étude de ces deux chapitres.
Dans nos «Notes sur le Lévitique», nous avons présenté au lecteur ce que Dieu nous a donné de lumière sur les sacrifices et les fêtes. Nous ne croyons donc pas nécessaire de nous y arrêter ici.