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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Nehemiah 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/nehemiah-3.html.
bibliography-text="Commentaire sur Nehemiah 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-32
La muraille
Avant de considérer ce chapitre en détail, disons quelques mots sur ce que signifie pour nous lâédification de la muraille, de même que nous avons cherché, au livre dâEsdras, quel était le sens typique de la reconstruction du temple.
Câest une haute vocation, pour le chrétien, de travailler à lâédification de lâAssemblée, dâapporter des matériaux à la maison de Dieu, et de bâtir sur le fondement qui est Christ (1 Cor. 3:10-16); mais il a encore un autre devoir, le relèvement des murailles de la ville sainte.
Les murailles sont à la fois une séparation dâavec les gens du dehors et une défense contre les attaques de lâennemi. Elles entourent et enferment la cité et servent à la constituer comme ensemble. Elle forme ainsi une unité administrative, ayant ses lois, ses coutumes, son gouvernement propre, se suffisant à elle-même, séparée dâéléments étrangers, et garantie de tout mélange. à Jérusalem, les murailles enserraient en même temps le peuple de Dieu et défendaient le sanctuaire.
Les murailles sont aussi, comme nous venons de le dire, un moyen de défense; elles repoussent les assauts de lâennemi, et servent à la sécurité des habitants de la ville et de ses citoyens. Si nous appliquons cette description aux circonstances actuelles, nous en voyons aisément lâimportance. La cité de Dieu, Son habitation, lâAssemblée, est ruinée par notre faute, et devenue invisible aux yeux des hommes. Devons-nous lâabandonner à cet état de destruction? En aucune manière. â Si nous avons lâintelligence dâun Néhémie, nous comprendrons quâil est urgent de grouper ensemble les citoyens de la cité céleste, de travailler à leur unité visible, alors même que nous savons parfaitement que cette unité nâexiste plus que dans les conseils de Dieu. Si Néhémie avait voulu attendre que tous les habitants de Jérusalem dispersés dans la Perse, la Médie et la province de Babylone, eussent réintégré leur domicile, pour entreprendre la construction de la muraille, sa mission aurait été vaine et son activité sans emploi. Une fois la cité enclose, Dieu, comme nous le verrons, ne la laissa pas déserte, et son Esprit sut réveiller le zèle qui, en quelque faible mesure, vint combler le vide produit par les absents. â Nous comprendrons encore quâen présence de lâassaut, livré par le monde sous la conduite de Satan, pour empêcher les fidèles désemparés de tenir ferme pour Christ, nous avons à rebâtir la muraille qui les préserve. Cette muraille câest Christ, câest Dieu, câest sa Parole, la Parole du salut et de la louange (Zach. 2:5; Jér. 15:20; Ãsaïe 60:18; 26:1), seules sécurités que nous ayons à offrir aux enfants de Dieu. â Nous comprendrons enfin que le devoir de chaque serviteur de Dieu est de séparer la famille de la foi, les concitoyens des saints, de tout mal, sous quelque forme quâil se présente: individuel ou collectif, moral ou doctrinal, religieux, ou bien mondain, charnel et terrestre, afin que cette famille soit visible aux yeux du monde et puisse être reconnue de ce dernier.
«Levons-nous et bâtissons» dit le peuple. Ne parlons pas de lâimpossibilité de la tâche. Lâimpossibilité est le fait de lâhomme, jamais celui de Dieu. Et ne fussions-nous que deux ou trois fidèles, occupés à «bâtir vis-à -vis de leur maison», Dieu nous approuvera et sa bonne main sera sur nous!
Cependant notre travail ne consiste pas seulement à relever la muraille; il nous faut aussi nous occuper des portes. Lâennemi savait bien ce quâil faisait en «consumant les portes de Jérusalem par le feu» (2:3, 13, 17). Autant que la muraille, plus même quâelle, les portes dâune ville sont dâune importance capitale. Elles peuvent être ouvertes pour laisser entrer et sortir librement les habitants de la cité, mais aussi pour exclure tout élément étranger, coupable, contagieux ou criminel qui y aurait élu domicile. Les portes sont fermées la nuit pour que les citoyens ne quittent pas la ville à lâheure du danger, mais aussi afin de ne rien laisser entrer qui soit contraire aux lois de la cité, afin surtout dâempêcher lâintroduction des traîtres qui, profitant dâun relâchement de surveillance, pourraient les ouvrir à lâennemi.
De même aussi, la cité selon Dieu a des portes par lesquelles le monde et ses convoitises, les doctrines de mensonge et les hérésies, les faux frères, peuvent sâintroduire ou être repoussés, et qui, dâautre part, sont largement ouvertes à tout ce qui est de Dieu, de Christ et de sa Parole.
Hélas! quand pareils à Néhémie, nous faisons le tour des décombres, nous ne trouvons plus vestige de tout cela dans la grande maison qui porte le nom de Christ. Mais ne perdons pas courage. Si nous avons à cÅur de relever les murailles, occupons-nous aussi à rétablir les portes, et la bonne main de notre Dieu sera sur nous. Ne nous reposons pas; encourageons-nous mutuellement au travail. Notre ouvrage ne sera que faible et incomplet, mais nâoublions pas que Dieu le reconnaît et lui substituera un jour son ouvrage à Lui, dans la nouvelle Jérusalem, «dont les portes ne seront plus fermées de jour, car il nây aura plus de nuit là ⦠Et il nây entrera aucune chose souillée, ni ce qui fait une abomination et un mensonge; mais seulement ceux qui sont écrits dans le livre de vie de lâAgneau» (Apoc. 21:25-27). «Bienheureux ceux qui lavent leurs robes, afin⦠quâils entrent par les portes dans la cité. Dehors sont les chiens, et les magiciens, et les fornicateurs, et les meurtriers, et les idolâtres, et quiconque aime et fait le mensonge» (Apoc. 22:14-15).
Ces paroles préliminaires nous aideront pour lâexamen détaillé et lâapplication du chapitre que nous avons sous les yeux. Ce chapitre lui-même se divise en deux parties. La première traite de la reconstruction de la muraille qui entourait Jérusalem (v. 1-15); la seconde, de cette reconstruction, en rapport avec la «cité de David» et le temple.
Sous lâimpulsion dâun homme de foi, ou plutôt sous lâaction énergique du Saint Esprit qui parlait par cet homme, grands et petits se sont levés et montrent beaucoup de cÅur pour entreprendre lâouvrage.
Comme de raison, nous rencontrons en premier lieu le chef spirituel du peuple, Ãliashib, le grand sacrificateur, et ses frères les sacrificateurs. «Ils se levèrent et bâtirent la porte des brebis; ils la sanctifièrent et en posèrent les battants; et ils la sanctifièrent jusquâà la tour de Méa, jusquâà la tour de Hananeël» (v. 1). à première vue, lâétendue et lâexécution de leur Åuvre semble ne rien laisser à désirer. La porte des brebis était la plus rapprochée du temple, vers le nord. La partie de la muraille réédifiée comprenait deux tours, ouvrages particulièrement importants et difficiles. La porte des brebis elle-même était pourvue de battants, mais il y manquait les verrous et les barres. Ainsi, dès le début, cette entrée de Jérusalem nâétait pas bien gardée contre ceux qui auraient voulu sâintroduire dans la ville. Ãliashib pouvait avoir à cela un intérêt particulier. Il était allié de Tobija, lâAmmonite, lâun des trois grands adversaires du peuple de Dieu, et lui avait même ménagé une chambre dans les parvis du temple! (13:5, 7). Un petit-fils de ce même Ãliashib était gendre du second grand adversaire des Juifs, Sanballat, le Horonite. Ãliashib montrait-il ici de la mauvaise foi? Nul ne saurait le dire, mais il est constant que lâalliance avec le monde, par le fait que nous tenons à le ménager, imprime à notre Åuvre un caractère dâinachèvement dont lâennemi profite à lâoccasion. Cette négligence a dâautant plus de gravité que lâouvrier, comme ici, est plus en vue. Et néanmoins câétait le travail, un travail même de grande importance, puisquâil touchait à la maison de Dieu, un travail dont Dieu tenait compte, mais qui aurait laissé, sâil nây avait été pourvu par la vigilance de Néhémie, la porte ouverte à une prompte et irrémédiable ruine.
à côté des sacrificateurs, les hommes de Jéricho bâtirent (v. 2). Ils étaient remontés de leur ville (cf. Esdras 2:34, 70; Néh. 7:36) dans le but dâaider leurs frères de Jérusalem. Leur travail nâa pas dâapparence; ils ne bâtissent ni porte, ni tour, mais ils contribuent à la défense de la cité contre le mal du dehors. Une partie de cette tâche est confiée à un seul homme, Zaccur, fils dâImri. Les instruments que Dieu emploie sont très variés, mais chacun est utile et nul ne peut se faire remplacer, ou choisir lui-même son ouvrage. Quâils soient plusieurs associés, ou un seul, ils nâont pas autre chose à faire quâà travailler à la place que Dieu assigne à chacun.
Les fils de Senaa (v. 3) (peut-être une ville, peut-être un district dans la région de Jéricho) se distinguent après ceux-là . «Ils bâtirent la porte des poissons; ils en firent la charpenterie et en posèrent les battants, les verrous et les barres». Cette porte, située au nord de Jérusalem, était, avec «la porte du vieux mur», particulièrement exposée aux attaques de lâennemi. Câest de ce côté-là que les armées assyriennes abordèrent la ville pour lâassiéger et lâinvestir. Les fils de Senaa en sentaient lâimportance; ils ne cessèrent leur travail que lorsque les verrous et les barres de la porte furent en place.
Aux v.4-5, nous voyons dâabord Merémoth, fils dâUrie le sacrificateur, homme fidèle et considéré, entre les mains duquel les compagnons dâEsdras avaient remis tous les dons volontaires envoyés de Babylone à Jérusalem (Esdras 8:33, 34). Son zèle va plus loin que la restauration dâune simple portion de muraille. Il est le premier, car dâautres lâimiteront ensuite, qui répare «une seconde portion» (celle-ci, en rapport avec la cité de David et le temple) devant la maison dâÃliashib le grand sacrificateur. Son zèle le porte à défendre le représentant du peuple devant Dieu. Il en fut de même au temps des apôtres; il en est ainsi pour nous aujourdâhui. La fidélité déployée dans un service de peu dâimportance, qualifie ensuite lâouvrier pour une activité qui se rapporte directement à Christ, notre souverain sacrificateur.
Meshullam, que notre chapitre mentionne après Merémoth, était un homme dâun caractère douteux, car il était allié de Tobija, au fils duquel, nommé Jokhanan, il avait donné sa fille. Il était, selon toute apparence, de race sacerdotale, et peut-être Ãliashib avait-il exercé une influence sur lui par son exemple. Malgré cette alliance fâcheuse, il fait preuve de zèle pour la maison de Dieu, mais non pas du même zèle que Merémoth. Sâil travaille ensuite à la «cité de David» câest, avant tout, pour garantir sa propre demeure (v. 30). Après lui, Tsadok est de ceux qui ne craignent pas dâentreprendre isolément le travail, à leurs risques et périls. à côté de ces trois hommes réparèrent les Thekohites. Ils appartenaient à une ville de Juda, peu distante de Bethléhem (Amos 1:1; 2 Sam. 14:2). «Les principaux dâentre eux ne plièrent pas leur cou au service du Seigneur». Ce manque de zèle, cette indifférence des principaux nâa pas, pour lâensemble â et puisse-t-il en être toujours ainsi â les conséquences si fréquentes en pareil cas. Au contraire, les Thekohites redoublent dâautant plus de zèle, quâils ne sont pas appuyés par leurs chefs. On les voit, au v.27, réparer à la cité de David «une seconde portion vis-à -vis de la grande tour saillante et jusquâau mur dâOphel». Ophel, où se trouvaient les demeures des Nethiniens, était en rapport avec lâune des portes du temple. On retrouve la mention de cette place en Ãsaïe 32:14: «Ophel et la tour de la sentinelle».
Jehoïada, fils de Paséakh, et Meshullam, fils de Besodia (v. 6), deux hommes sans réputation dans lâÃcriture, réparent «la porte du vieux mur», porte située au nord-ouest de lâenceinte et, par son nom, sans doute une des plus anciennes de la ville. Ces deux hommes sâassocient pour cet important travail, alors que, pour une Åuvre semblable, il avait fallu le concours de tous les fils de Senaa. Lâentente de ces deux inconnus produit un résultat considérable, leçon bien instructive pour nous. Le mot «à côté dâeux», en usage dans ce chapitre, manque ici, quand il sâagit de leur Åuvre. Ils occupent une place à part, nâétant aucunement dépendants de leurs frères, bien quâils contribuent à lâÅuvre commune. De tels hommes acquièrent un bon degré. Leur travail dénote une grande conscience; il ne manque rien à la porte quâils construisent, ni charpenterie, ni battants, ni verrous, ni barres. Aussi servent-ils de modèles à dâautres.
En effet (v. 7), Melatia, un Gabaonite, et Jadon le Méronothite, un Galiléen, réparent «à côté dâeux». Lâorigine obscure ou méprisée de ces deux personnages ne lâest pas aux yeux de Dieu, si elle lâest aux yeux des hommes.
Uziel, fils de Harhaïa, dâentre les orfèvres, et Hanania, dâentre les parfumeurs (v. 8), ne sont pas associés comme leurs prédécesseurs, tout en travaillant de concert. Leurs fonctions qui servaient au luxe du monde nâétaient pas incompatibles avec la reconstruction de la ville de Dieu, car le Seigneur choisit ses ouvriers dans toutes les classes et dans toutes les positions, et non pas où les hommes seraient tentés de les chercher exclusivement1.
1 Une certaine obscurité dans le texte ferait penser que les Chaldéens nâavaient pas complètement détruit ce côté de la muraille (ainsi que «la muraille large»), côté dont la «porte dâÃphraïm», qui nâest pas mentionnée ici, faisait partie (voyez 8:16). La «place» de la porte dâÃphraïm, enclose autrefois par la muraille, me semble ne pas avoir été comprise dans la reconstruction (voyez le tableau).
Cette même remarque sâapplique à Rephaïa, fils de Hur, «chef de la moitié du district de Jérusalem» (v. 9). Il en est de même de Shallum, homme considéré qui remplissait les mêmes fonctions que Rephaïa; seulement, à son sujet, la Parole ajoute: «lui et ses filles». Le travail est ici entre les mains des femmes, mais comme il sâagit dâun travail public, elles le font sous la responsabilité et dans la dépendance de leur père. Mais, combien il est touchant de les voir, par amour pour la ville de Dieu et la restauration de son peuple, sâastreindre à un ouvrage auquel leur sexe nâétait pas appelé et pour lequel leurs forces semblaient insuffisantes.
Jedaïa (v. 10) répare «vis-à -vis de sa maison». Son premier soin est de préserver sa propre famille des invasions de lâennemi. Il en est de même pour Benjamin, Hashub et Azaria (v. 23), pour les sacrificateurs et Tsadok (v. 28-29). Tous ceux-là ont à cÅur de commencer par mettre les leurs à lâabri; et combien, en tout temps, cela est désirable et profitable parmi les saints. Comment se poser en défenseur du peuple de Dieu, si lâon ne sait garantir sa propre maison du mal? Ce même zèle fit honneur à Gédéon, lorsquâil fut appelé à juger Israël (Juges 6:25-35).
Au v.11, lâexemple de Jehoïada et de Meshullam continue à porter des fruits. Deux hommes, Malkija et Hashub réparent la tour des fours qui dominait toute la muraille à lâoccident, travail aussi important pour signaler les dangers que pour la défense; mais, à eux deux, ils entreprennent encore «une seconde portion», preuve de leur zèle infatigable.
Hanun et les habitants de Zanoakh (v. 13) réparèrent la porte de la vallée au sud-ouest de la ville, avec le même soin que les fils de Senaa; mais ils firent en outre mille coudées de la muraille jusquâà la porte du fumier au sud-est, câest-à -dire toute la partie de la muraille qui regarde directement le sud. Quel zèle! et il semblerait que Hanun (si toutefois câest le même) ne sâen tint pas là , car il est dit, au v.30, quâil répara une seconde portion.
Malkija, fils de Récab (v. 14), chef connu, répare la porte du fumier au sud-est. Il est le premier qui bâtisse une porte à lui tout seul. Mentionnons sa qualité de Récabite qui le qualifie pour la persévérance de la foi.
Shallun (v. 15), un autre chef considéré, va bien plus loin encore. Il répare, à lui seul, la porte de la fontaine à lâorient, la met en état complet de défense, mais fait aussi «la muraille de lâétang de Siloé», puis longe «le jardin du roi» jusquâaux degrés qui descendent de la ville de David». Bienheureux Shallun, et combien digne du respect et de la reconnaissance du peuple! La porte qui protège, les eaux qui rafraîchissent et qui guérissent, les ombrages qui reposent, rentrent dans le cercle de son activité. Jérusalem lui doit la jouissance de ces bénédictions inestimables, résultats de son énergie pour procurer le bien de ses frères!
Avec le v.16, nous abordons la cité de David, proprement dite. Partis du nord de cette cité bâtie, avec le temple, sur la montagne de Sion, nous avons fait le tour de la ville pour aboutir, au sud de la cité de David, aux degrés qui en descendent. Il ne reste donc plus à réparer que la dernière et plus importante partie de la ville sainte, mais préservée, par sa position et son élévation au-dessus de la vallée du Cédron, de toute attaque directe de lâennemi. La topographie incertaine de cette région rend quelques détails difficiles à comprendre, mais nâayant quâun intérêt très secondaire pour le but de ces pages, ils peuvent être facilement omis. Nous remarquons en outre que, depuis le v.16, les mots «à côté dâeux» sont généralement remplacés par «après lui», ce qui semble indiquer que lâouvrage put être attaqué de plusieurs côtés à la fois.
Néhémie, fils dâAzbuk (v. 16), nous est inconnu comme beaucoup dâautres, bien quâil occupe ici une position éminente. Il ouvre, par son activité, la voie pour des travaux plus importants.
Les versets 17 à 21 nous font connaître le travail des Lévites. Rehum était remonté avec Zorobabel (12:3). Il est plus tard un des signataires de lâalliance (10:25); de même (10:11) Hashabia qui répare «pour son district», et qui est aussi un chef des Lévites spécialement établi pour la louange (12:24). Ces deux hommes sont, de toute manière, qualifiés pour travailler «lâun à côté de lâautre». Bavvaï (v. 18) a la même dignité et le même district que Hashabia, mais nâest pas mentionné plus tard. Ãzer se retrouve en bonne place lors de la rencontre des chÅurs, à la dédicace de la muraille (12:42). Baruc (v. 20) semble être fils de ce Zabbaï qui, en Esdras 10:28, avait pris une femme étrangère. Un pareil fait, arrivé dans sa famille, devait produire chez cet homme pieux un redoublement de vigilance pour préserver la sacrificature de contacts profanes. Il répare «avec zèle» depuis lâangle jusquâà lâentrée de la maison dâÃliashib, le grand sacrificateur, lequel, nous lâavons vu, avait un urgent besoin de cette sollicitude. Merémoth (v. 21), déjà mentionné au v.4, avait été fidèle dès le début. Il sent, comme Baruc, et mieux même que lui, le danger qui menace le souverain sacrificateur. Sa «seconde portion» dâouvrage est des plus précieuses: il répare, en plein accord avec Baruc, «depuis lâentrée de la maison dâÃliashib, jusquâau bout de la maison dâÃliashib».
Depuis le v.22, nous rencontrons les sacrificateurs; ceux de la plaine du Jourdain ne semblent pas avoir eu en vue un but spécial. Benjamin (v. 23) prit part ensuite à la dédicace de la muraille (12:34). Hashub signa lâalliance (10:23). Azaria qui, comme Benjamin et Hashub, cherche à préserver sa maison, est très particulièrement distingué plus tard: il explique la loi au peuple (8:7), scelle lâalliance (10:2), prend part à la dédicace de la muraille (12:33). Il nâest parlé que de la «seconde portion» de Binnuï (v. 24), ce qui semble indiquer quâil aidait Azaria dans la protection de sa maison. Ce Binnuï scelle lâalliance au chap. 10:9. Palal répare, ayant sous ses yeux les témoins de lâautorité royale et du jugement des coupables (v. 25). Dans ce même verset, nous trouvons Pedaïa, fils de Parhosh. Plusieurs de ses frères avaient pris des femmes étrangères (Esdras 10:25). Il assiste plus tard à la lecture de lâalliance (8, 4), et fait les répartitions entre les Lévites (13:13). Il paraît sâoccuper ici de la portion des Nethiniens, en Ophel (v. 26). Les sacrificateurs (v. 28) ont à cÅur, comme beaucoup dâautres, leur propre maison, mais semblent ne pas sâêtre occupés de la «porte des chevaux». Tsadok, fils dâImmer (v. 29), est un autre Tsadok que celui du v.4. Lâun ou lâautre scelle plus tard lâalliance (10:22) et est établi sur les magasins (13:13).
Shemahia, fils de Shecania, est «gardien de la porte du levant», porte principale de lâenceinte du temple. Son nom se retrouve plus tard dans toutes les grandes occasions. Si Shecania, son père, avait été gardien de la porte, Jérusalem aurait couru un grand danger de la part de Tobija (6:18). Hanania et Hanun réparent une seconde portion (v. 30; comp. v.8 et 13). Malkija (v. 31) avait pris une femme étrangère (Esdras 10:25 ou 31) et sâétait purifié. Au v.32, un grand nombre dâorfèvres et de commerçants mettent la main à lâÅuvre et rejoignent les murailles de la cité de David à la porte des brebis, où le travail avait commencé.
La plupart de ces hommes acquièrent, comme nous venons de le voir, «un bon degré» par leur zèle à édifier la muraille de la cité de David. Ne devrions-nous pas en tirer une leçon pour nous-mêmes? Le mutisme et lâincapacité de tant dâenfants de Dieu dans le ministère, ne provient-il pas en grande partie de ce quâau début, lorsque Dieu plaçait devant eux un travail à accomplir pour Lui, travail requérant des efforts, de la persévérance et le sacrifice de leur temps, ils ont préféré, comme les principaux des Thekohites, ne pas plier leur cou au service de leur Seigneur?