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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Nehemiah 2". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/nehemiah-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur Nehemiah 2". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-20
Chapitres 2 Ã 7 â Ãtat civil du peuple
Néhémie part pour Jérusalem et inspecte les lieux
Au mois de Nisan (qui était le premier mois, le même que le mois dâAbib où la Pâque était célébrée, et qui fit partie, avec le neuvième mois de Kislev, de la vingtième année dâArtaxerxès), Néhémie donna le vin au roi, en sa qualité dâéchanson. Sa prière (1:11) fut exaucée, après quâil eut «mené deuil plusieurs jours», câest-à -dire quatre mois environ. Le jeûne et la tristesse avaient laissé leurs traces sur son visage; or il nâétait pas permis de se présenter devant le roi avec un visage triste (Dan. 1:10); mais Dieu se servit de ce fait même pour mettre dans la bouche du roi les paroles qui devaient fournir occasion à la requête de Néhémie. De tels miracles, en réponse à nos prières, font partie des circonstances journalières de notre vie chrétienne, si bien quâà peine y prenons-nous garde. En considérant les choses de près, tout est miracle dans les voies de Dieu envers nous. Il détourne certains dangers, nous procure certaines rencontres, en empêche dâautres, nous fournit des occasions, nous barre certains chemins; en un mot, sa main est partout à lâÅuvre pour accomplir ses voies de grâce envers le fidèle ou par son moyen. Il en fut ainsi de Néhémie: «Cela nâest rien que de la tristesse de cÅur», lui dit le roi. Néhémie, tout tremblant, ne voyant peut-être pas encore lâexaucement désiré, présente sa requête, mais non pas sans prier de nouveau mentalement le Dieu des cieux1 pour quâelle corresponde à Ses pensées. Alors il aborde immédiatement le sujet des ruines de la ville et de ses portes: «Pourquoi mon visage ne serait-il pas triste, quand la ville, le lieu des sépulcres de mes pères, est dévastée, et que ses portes sont consumées par le feu?» (v. 3). Puis il demande à être envoyé en Juda pour bâtir Jérusalem. «Quand reviendras-tu?» lui dit le roi. Néhémie lui «fixa un temps», probablement douze ans (voyez 2:1 et 13:6).
1 «Le Dieu des cieux» est le nom de Dieu, mentionné continuellement dans Esdras et Néhémie, comme Celui qui a donné lâempire aux gentils. Il nâest plus nommé le Dieu de la terre, car, ayant donné comme tel le pays à son peuple, et ce dernier étant déclaré Lo-Ammi, à cause de son infidélité, Dieu avait abandonné ce titre quâil ne reprendra que plus tard (voyez Esdras; Dan. 2:18, 19, 28, 37, 44).
Remarquons ici une différence importante entre Esdras et Néhémie, mais qui cependant ne jette aucun blâme sur le second de ces hommes de Dieu. Chez le premier, la foi seule est en activité: «Il a honte de demander au roi des forces et de la cavalerie pour lâaider en chemin contre lâennemi» (Esdras 8:22). Néhémie, au contraire, se fait recommander à la protection des gouverneurs dâau-delà du fleuve et ne sâoppose point à ce que le roi le fasse escorter par les chefs de lâarmée et des cavaliers (2:7, 9). Il reconnaît lâappui de la puissance protectrice dont il est serviteur, non pas que la foi lui manque, mais, dans ces temps de misère, elle ne se montre pas avec la même simplicité. Lorsque le temple fût terminé, il ne sâagissait plus pour Esdras que de porter des dons à la maison de lâÃternel. Plus le trésor qui lui était confié était important, plus il fallait montrer au monde que la foi sâen remettait à Dieu pour garder ce qui lui appartenait. Rien de pareil nâavait lieu chez Néhémie; il ne sâagissait ici ni de dons, ni de trésors, ni même de sauvegarder quelques fidèles confiés à sa responsabilité. Néhémie était seul; sa mission ne devait commencer quâà son arrivée à Jérusalem. Jusque-là il devait reconnaître et accepter sa dépendance du pouvoir gentil. Ce nâétait quâalors quâil aurait à montrer son amour pour lâÅuvre de Dieu et sa persévérance pour la poursuivre à travers toutes les difficultés, dues à lâextrême faiblesse du peuple et à la force de ses ennemis. Dès ce moment-là , nous verrons ces qualités se manifester chez lui, et dans le cours du récit.
Arrivé dans la province de Judée, Néhémie se trouve en contact avec les chefs hostiles au peuple de Dieu, Sanballat et Tobija. Le nom des ennemis avait changé (cf. Esdras 5:6), lâinimitié restait. De même aujourdâhui, le monde reste, sous dâautres noms, le même monde qui crucifia le Christ il y a vingt siècles. Ces ennemis «furent très mécontents de ce quâun homme fût venu pour chercher le bien des fils dâIsraël» (v. 10).
à Jérusalem, terme de son voyage, Néhémie tient dâabord à prendre, de lui-même, connaissance de lâétendue du mal. Il était arrivé en Judée avec les chefs et les cavaliers du roi de Perse, mais, quand il sâagit de lâÅuvre, il ne garde que «la bête quâil montait», câest-à -dire ses propres ressources et ne dépend en rien de celles que le monde pourrait lui offrir. Câest là que sa foi se manifeste. Jérusalem était sans défense contre lâennemi, et sa ruine telle, quâelle nâoffrait pas même un chemin où pût passer la monture de Néhémie (v. 13-14). Câétait donc bien lâendroit où la foi était appelée à se montrer. Lorsque Dieu nous a confié une Åuvre, nous nâavons à prendre conseil que de Lui et nous ne dépendons, comme Néhémie, ni du monde, ni même «des sacrificateurs, ou des nobles, ou des chefs» (v. 16); principe très important pour tous ceux que le Seigneur envoie. Ce nâest quâaprès avoir pris connaissance du mal en détail, et seul sous le regard de Dieu, que Néhémie, convaincu de sa mission, peut exhorter le peuple à lâactivité pour remédier à la ruine.
Aux versets 17 à 18, il leur présente trois motifs pour les engager à «venir et à bâtir la muraille de Jérusalem». Le premier, la ruine et la misère extrêmes dans lesquelles eux-mêmes et la ville se trouvaient. Le second, la grâce de Dieu qui lâavait encouragé: «La main de mon Dieu a été bonne sur moi». Le troisième, les paroles du roi et son secours, ordonnés eux-mêmes de Dieu, comme il le dit au v.8: «Selon que la bonne main de mon Dieu était sur moi». On voit, par ces paroles, que Néhémie était de la race spirituelle dâEsdras. Il comptait sur Dieu qui répondait pleinement en grâce à sa confiance (voyez Esdras 7:6, 9, 28; 8:22, 31). Néhémie pouvait, comme plus tard le Seigneur, «rendre témoignage de ce quâil avait vu» (Jean 3:11). Mais au lieu de rencontrer, comme le Sauveur, des gens qui ne reçoivent pas son témoignage, il trouve, pour lâencourager, des cÅurs poussés par leur besoin et le sentiment de leur abaissement, et il a la joie dâentendre de leur bouche ces paroles: «Levons-nous et bâtissons». «Et», nous est-il dit, «ils fortifièrent leurs mains pour bien faire». Ainsi, tout avait été préparé de Dieu: lâinstrument, et des cÅurs pour accepter ses encouragements et ses exhortations.
Les ennemis, Sanballat, Tobija et Guéshem se moquent de ce résidu insignifiant et le méprisent. Comment pourraient-ils supposer, eux qui ne connaissent pas Dieu, que des êtres craintifs et sans force puissent accomplir une Åuvre jugée impossible par lâesprit humain? Mais ils ne se bornent pas à cela et cherchent à intimider ceux qui sont maintenant décidés à se mettre résolument à lâÅuvre: «Voulez-vous vous révolter contre le roi?» sâécrient-ils; mais rien nâémeut Néhémie. Il répond: «Le Dieu des cieux, lui, nous fera prospérer, et nous, ses serviteurs, nous nous lèverons et nous bâtirons; mais vous, vous nâavez ni part, ni droit, ni souvenir à Jérusalem». Câest le même principe qui caractérise le peuple, en Esdras 4:3. En effet, quâil sâagisse de bâtir la maison, ou dâédifier les murailles de la ville, ce principe ne change pas. Le peuple de Dieu ne peut en aucune manière sâassocier au monde pour faire lâÅuvre de Dieu, sous quelque forme quâelle se présente.
Un des caractères dominants du livre de Néhémie est que la séparation de ce qui nâétait pas juif y est soigneusement affirmée et maintenue, en dépit des principes relâchés de quelques-uns. «Vous nâavez ni part, ni droit, ni souvenir à Jérusalem», est confirmé par la conduite subséquente du peuple, et si ses chefs manquent de conscience à cet égard, ils sont repris et rendus honteux devant tous (voyez 9:2; 10:30; 13:1, 3, 28, 30).