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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Nehemiah 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/nehemiah-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur Nehemiah 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-23
Obstacles au dehors
Le chapitre 3 nous a donné un aperçu complet et ininterrompu de la reconstruction des murs de Jérusalem; le chapitre 4 nous apprend ce qui se passa pendant la durée de cet ouvrage. «Et il arriva que, lorsque Sanballat apprit que nous bâtissions la muraille, il se mît en colère et fut extrêmement irrité, et il se moqua des Juifs. Et il parla devant ses frères et devant lâarmée de Samarie, et dit: Que font ces faibles Juifs? Les laissera-t-on faire? Offriront-ils des sacrifices? Achèveront-ils en un jour? Feront-ils revivre les pierres des monceaux de poussière, quand elles sont brûlées? Et Tobija, lâAmmonite, était à côté de lui, et il dit: Au reste, pour ce que ceux-ci bâtissent, si un renard y montait, il ferait crouler leur muraille de pierres» (v. 1-3).
Ces ennemis acharnés des Juifs, les haïssaient dâautant plus quâils avaient eux-mêmes quelque connaissance du vrai Dieu. Sanballat était à la tête des forces de la Samarie, où le culte idolâtre nâétait pas complètement séparé du culte de lâÃternel. Câest ce que lâon trouvera toujours. Le mélange du vrai avec le faux, en matière de religion, est beaucoup plus hostile au témoignage chrétien que le simple paganisme. Le monde qui a puisé sa religion dans la Bible et dans les Ãvangiles, et a fait son credo de certaines vérités scripturaires, est fréquemment à la tête de cette opposition. Il ne peut supporter ceux qui bâtissent la muraille et les portes de la ville de Dieu, car ces défenses sont contre lui. Son hostilité commence par la moquerie, qui effarouche les timides plus que la haine. Câétait lâune des armes de Sanballat (2:19; 4:1). Nous en subissons tous facilement lâinfluence si nos cÅurs nâont pas rompu dâanciennes associations avec le monde. Dans ce cas, nous aurons peur du ridicule et du mépris et reculerons devant une communion publique avec ce peuple abaissé, avec «ces faibles Juifs», qui ont la prétention de réparer les brèches et dâaider leurs frères à repousser les attaques de lâadversaire.
Aux v.4 et 5, Néhémie appelle la vengeance de Dieu sur ces hommes qui ont «provoqué ceux qui bâtissent». Nous ne pouvons adresser à Dieu une pareille requête, car notre cri devant Lui nâest et ne peut être que celui de la grâce, mais ce que nous savons, câest que Dieu ressent comme un outrage, lâinimitié du monde contre la famille de la foi. «Si du moins câest une chose juste devant Dieu, que de rendre la tribulation à ceux qui vous font subir la tribulation» (2 Thess. 1:6). Dâautre part, ce dont nous sommes certains, câest que lâopposition de lâennemi nâempêchera pas lâÅuvre de Dieu de sâaccomplir. Il ne nous faut, à nous, que la foi qui se confie en Dieu, et lâEsprit qui fortifie nos cÅurs pour lâouvrage. Néhémie ajoute: «Mais nous rebâtîmes la muraille, et toute la muraille fut reliée jusquâà la moitié; et le peuple avait le cÅur au travail» (v. 6). Quâil sâagisse de défendre Jérusalem ou de la conquérir, ces principes restent les mêmes. Tobija dit: «Si un renard y montait, il ferait crouler leur muraille de pierres»; mais, dit Néhémie, «nous rebâtîmes la muraille». Les Jébusiens disaient à David: «Tu nâentreras point ici; mais les aveugles et les boiteux te repousseront»; mais «David prit la forteresse de Sion» (2 Sam. 5:6, 7).
Nous venons de voir lâopposition que rencontra lâédification de la première moitié (v. 6) des murs de Jérusalem; mais quand les brèches commencent à se fermer, la colère des ennemis augmente. «Ils se liguent tous ensemble pour venir faire la guerre contre Jérusalem et pour lui causer du dommage» (v. 8). Que deviendra ce pauvre peuple, non plus devant lâopposition dâindividus isolés, mais devant une coalition animée dâun même dessein meurtrier? Nous apprenons, au v.9, quâen pareil cas deux choses étaient nécessaires: «Nous priâmes notre Dieu, et nous établîmes une garde contre eux, jour et nuit». La première chose est donc la confiance en Dieu seul et la dépendance de Lui, exprimées par la prière. «Nous priâmes notre Dieu». Lui est la grande ressource. Cette conviction fait dire à Néhémie, un peu plus tard: «Ne les craignez pas; souvenez-vous du Seigneur qui est grand et terrible» (v. 14), et encore, au v.20: «Notre Dieu combattra pour nous». Câest là quâest notre force: elle est en Dieu et nous est toujours accordée, quand nous prenons devant Lui une position de dépendance â La seconde chose est la vigilance: «Nous établîmes une garde contre eux, jour et nuit». Or ces deux choses sont inséparables: «Soyez sobres, et veillez pour prier» (1 Pierre 4:7).
Malgré ces paroles, le découragement sâempare de Juda! «Et Juda dit: Les forces des porteurs de fardeaux faiblissent, et il y a beaucoup de décombres; nous ne pouvons bâtir la muraille» (v. 10). Que de fois, quand la tâche est écrasante et lâennemi puissant, nâavons-nous pas vu ce découragement se produire, ou ne lâavons-nous pas éprouvé nous-mêmes? Le fardeau est trop lourd, les décombres trop nombreuses; nous ne pouvons bâtir. Certes, ceux qui raisonnaient ainsi ne sâétaient pas associés à la prière de Néhémie ou à lâétablissement des sentinelles. Au lieu de regarder à Dieu, ils regardaient à eux-mêmes et aux obstacles.
Si Néhémie avait écouté ces plaintes, que serait devenu Juda, car pendant ce temps lâennemi profitait de tout? «Ils ne le sauront pas et ne le verront pas», disaient les adversaires, «jusquâà ce que nous arrivions au milieu dâeux; et nous les tuerons, et nous ferons cesser lâouvrage» (v. 11).
Un autre élément fâcheux sâajoute à ce désarroi. Les Juifs qui «habitaient près des ennemis», viennent par dix fois avertir les travailleurs de Jérusalem. Ces Juifs nâavaient, sans doute, pas de mauvaises intentions, mais leurs relations avec les adversaires nâétaient pas lâélément quâil fallait pour fortifier le cÅur du peuple. Que de fois nous avons entendu, en des jours troublés, des avis venant de ces quartiers-là : On vous en veut; lâennemi est puissant. Prenez garde, si vous persistez vous provoquerez une attaque générale. Remarquez que ces donneurs dâavis nâavaient aucun remède à proposer, et augmentaient ainsi les angoisses des faibles. Mais, dans leurs avertissements, lâhomme de Dieu, déjà convaincu de la marche à suivre, puise un nouveau courage et se fortifie. Grâce à lâénergie quâil trouve dans la communion avec son Dieu, la scène change, et ceux du peuple qui nâétaient jusquâici que des travailleurs, deviennent des soldats, prêts à repousser lâennemi.
Nous chrétiens, nous devons aussi, pour travailler efficacement à lâÅuvre de Dieu, dans les jours fâcheux que nous traversons, revêtir ces deux caractères: il nous faut de la persévérance et de lâénergie. Au premier moment, quand lâattaque est imminente, tous, indistinctement, prennent les armes. «Je plaçai», dit Néhémie, «le peuple par familles avec leurs épées, leurs piques et leurs arcs» (v. 13). Ainsi tout était prévu: lâépée pour le combat corps à corps, la pique pour tenir lâennemi à distance, lâarc pour lâatteindre de loin. Pour nous, la parole de Dieu comprend à la fois toutes ces armes, dont le but est «de combattre pour nos frères (remarquez quâils viennent en premier lieu), pour nos fils et pour nos filles, pour nos femmes et pour nos maisons» (v. 14).
Quand ensuite cette attitude décidée eut dissipé le conseil de lâennemi, «tous retournèrent à la muraille, chacun à son travail» (v. 15). «Dès ce jour-là , la moitié des jeunes hommes travaillait à lâÅuvre, et la moitié tenait les piques, et les boucliers, et les arcs et les cuirasses», câest-à -dire les armes offensives et défensives. Les porteurs de fardeaux et ceux qui les chargeaient travaillaient dâune main et tenaient une arme de lâautre. Enfin, ceux qui bâtissaient avaient chacun leur épée ceinte sur leurs reins.
Tous ces faits portent leur instruction pour nous. Défendre lâÅuvre de Dieu contre lâennemi est, en certains dangers pressants, le devoir de tous. à dâautres moments, cette attitude exclusive pourrait avoir pour résultat un retardement de lâÅuvre. Lâarmure offensive et défensive est alors confiée à certains dâentre nos frères. Mais ceux qui aident au travail, et même ceux qui y sont tout entiers, ne doivent jamais se désister de leur vigilance. Sâils ne peuvent tenir leur arme dâune main, quâils ceignent lâépée sur leurs reins. Aucun enfant de Dieu ne doit laisser entièrement à dâautres le soin de se servir de la Parole, cette épée à deux tranchants. Les uns peuvent être plus qualifiés que dâautres pour lâappliquer à tout moment et en toute circonstance; il nâen reste pas moins vrai, que nous devons la porter tous et partout, et que chaque membre de la famille de Dieu doit pouvoir sâen servir à lâoccasion.
Ãvidemment une telle attitude ne peut convenir à lâennemi. Au moment où les travailleurs ceignaient lâépée sur leurs reins, celui-ci aurait pu leur dire: Confiez vos épées à dâautres, plus qualifiés que vous pour combattre. Occupez-vous de votre ouvrage: ne cherchez pas à faire deux choses à la fois. Ne vous inquiétez pas du reste, et tout ira bien. Non, répond le travailleur, tout nâira pas bien, si je mâendors à vos paroles. Laisser le Seigneur agir est un privilège inappréciable, mais moi, nâai-je pas à combattre pour Lui? Dire: le Seigneur agira, quand moi jâabandonnerais lâépée de lâEsprit, la vigilance, la prière, la persévérance, câest courir à une défaite certaine.
Mais même cela ne suffit pas. Néhémie dit aux chefs: «Lâouvrage est grand et étendu, et nous sommes épars sur la muraille, éloignés lâun de lâautre. Au lieu où vous entendrez le son de la trompette, là , rassemblez-vous vers nous; notre Dieu combattra pour nous» (v. 19-20). Pour être efficace, le travail doit être un travail dâensemble. Quand lâennemi se présente, les fidèles ne doivent pas être dispersés, et sâil nây a pas résistance dâensemble sur le point attaqué, ils succomberont à coup sûr. Lâadversaire profite de la dispersion des enfants de Dieu, et ce qui lui est le plus contraire est leur rassemblement, car il sait que par là leurs forces sont décuplées. Aussi son premier soin, quand il les attaque, est de semer la discorde et les divisions parmi eux. Câest pour cela que cet appel de Dieu: «Rassemblez-vous vers nous», retentit encore de tous côtés, comme aux jours de Néhémie. Nous avons un point de ralliement. Rassemblons-nous autour du Chef. Déjà la trompette a sonné dâune manière assez retentissante pour être entendue de tous. Hâtons-nous, ne disons pas: Mon ouvrage me suffit. Non, dit le Chef, il ne suffit pas, car lâennemi, sâil vous trouve isolé, détruira vous et votre ouvrage. Le danger est menaçant. Rassemblons-nous au lieu de nous disperser. Ayons des oreilles pour entendre ce que lâEsprit dit aux assemblées. Il est fort bien de bâtir devant sa maison, mais il est des intérêts généraux du peuple de Dieu qui réclament toute notre énergie en vue de nos frères. Câest pour cela que la trompette nous rassemble. Bientôt, quand le combat sera terminé, elle nous rassemblera une dernière fois, là où il nây aura plus à bâtir, ni à se défendre, mais où nous jouirons en paix dâun repos éternel!