Lectionary Calendar
Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Take your personal ministry to the Next Level by helping StudyLight build churches and supporting pastors in Uganda.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Micah 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/micah-3.html.
bibliography-text="Commentaire sur Micah 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-12
Chapitres 3 Ã 4 (v. 8) â La ruine actuelle et le dessein de Dieu quant au Royaume futur
Chapitre 3 â Ruine morale de toutes les classes dirigeantes du peuple. Jugement des prophètes. Destruction de Jérusalem
«Et je dis: Ãcoutez, je vous prie, chefs de Jacob, et vous, princes de la maison dâIsraël: Nâest-ce pas à vous de connaître ce qui est juste? Vous qui haïssez le bien et qui aimez le mal, qui arrachez leur peau de dessus eux, et leur chair de dessus leurs os, qui mangez la chair de mon peuple et ôtez leur peau de dessus eux, et qui brisez leurs os et les mettez en morceaux comme dans une chaudière, et comme de la chair au milieu dâune marmite» (v. 1-3).
Nous trouvons ici une de ces transitions, si fréquentes dans le prophète Michée, dâun interlocuteur à lâautre. Après que lâÃternel a parlé (2:7-13), le prophète prend la parole, dâabord comme prophète (v. 1-4), puis comme étant la bouche de lâÃternel pour accuser les prophètes prévaricateurs.
Ces paroles sâadressent aux chefs et aux princes qui représentent lâensemble du peuple, câest-à -dire Juda et Israël. Ils haïssent le bien et aiment le mal, exactement le contraire dâune vraie repentance, comme il est dit en Ãsaïe: «Ãtez de devant mes yeux le mal de vos actions; cessez de mal faire, apprenez à bien faire; recherchez le juste jugement; rendez heureux lâopprimé» (1:16, 17). Ces juges et ces nobles traitent le troupeau dâIsraël, objet de tous les soins du bon Berger (Michée 2:12, 13), comme leur proie. Ils arrachent la peau pour manger la chair, acte violent, suivi dâun plan plus réfléchi: «Ils ôtent leur peau de dessus eux», ayant trouvé le moyen de lâutiliser; puis ils placent la chair et les os des brebis dans la chaudière pour les manger en détail et ne rien perdre de ce dont ils tirent profit, au détriment des brebis quâils oppriment.
«Alors ils crieront à lâÃternel, et il ne leur répondra pas, et il leur cachera sa face en ce temps-là , selon quâils ont agi méchamment» (v. 4).
Le jour de la rétribution arrivera; ils crieront mais sans que Dieu réponde. Peut-il y avoir un jugement plus terrible? Toujours le cri de lââme vers lâÃternel a été entendu (Ps. 22:6); un seul juste nâa pas reçu de réponse, et cela, pour que nous puissions être sauvés (v. 2), mais, quand le temps de la grâce sera terminé, ce seront les méchants qui nâauront point de réponse. Nous figurons-nous lâhorreur dâune telle situation? Le ciel vide! En effet, il sera vide pour eux; lâÃternel leur cachera sa face en ce jour-là . Il lâavait cachée à son Bien-aimé pour pouvoir nous sauver (Ps. 69:18); il la cachera au Résidu fidèle, mais pour un moment, afin dâavoir «compassion de lui avec une bonté éternelle» (Ãsaïe 54:8); mais, aux méchants, il la cachera à toujours. De quels jours les mots: «En ce temps-là » nous parlent-ils? Nous voyons, au chap. 4, quâil sâagit des jours glorieux et bénis du règne de Christ.
«Ainsi dit lâÃternel, touchant les prophètes qui font errer mon peuple; qui mordent avec leurs dents, et crient: Paix! et si quelquâun ne met rien dans leur bouche, ils préparent la guerre contre lui. Câest pourquoi vous aurez la nuit sans vision, et vous aurez les ténèbres sans divination, et le soleil se couchera sur les prophètes, et le jour sâobscurcira sur eux. Et les voyants seront honteux, et les devins seront confondus, et ils se couvriront tous la barbe, parce quâil nây a pas de réponse de Dieu» (v. 5-7).
Après les princes, les prophètes. Câest maintenant lâÃternel lui-même qui parle contre eux par la bouche de Michée. Remarquez que ce ne sont pas de faux prophètes, mais des prophètes qui emploient leur don pour induire le peuple en erreur. Comme des chiens, ils sâélèvent contre les prophètes de Dieu pour les mordre (voyez pour la figure Hab. 2:7). Ceux-ci annoncent la guerre et les jugements, eux la paix, comme au temps de Jérémie. Ils endorment le peuple dans une confiance trompeuse. Ils seront honteux, parce que Dieu ne se servira point dâeux et ne leur confiera aucune révélation. Ils seront plongés dans les ténèbres et ne verront ni le jour de la visitation, ni le jour de la lumière, lorsque le soleil de justice se lèvera. Ils seront pour lâÃternel des lépreux selon Lév. 13:45, ou mèneront deuil inutilement, selon Ãzéch. 24:17, car Dieu les aura abandonnés et rejetés. Ils nâauront aucune place parmi son peuple.
Ne peut-on pas dire les mêmes choses aujourdâhui? Lâignorance des pensées de Dieu est un jugement sur ceux qui, ayant reçu un don de Dieu, sâen servent pour leur propre profit. Le don est stérile; il ne sây trouve ni puissance, ni édification. Ces hommes ignorent la sentence prononcée par Dieu sur lâhomme; les vérités les plus évidentes révélées par Dieu dans sa Parole leur sont cachées; ils prophétisent de paix et de progrès quand déjà le jugement est suspendu sur les peuples et sur leur propre tête. Ils ne voient pas que «la fin des jours» (4:1) nâarrivera quâaprès leur propre jugement.
«Mais moi, je suis plein de puissance par lâEsprit de lâÃternel, et de jugement et de force, pour déclarer à Jacob sa transgression et à Israël son péché» (v. 8).
Ici le prophète prend la parole et parle de lui-même, en contraste avec ces mauvais serviteurs. Le vrai envoyé de Dieu est sous la conduite de lâEsprit de Dieu qui est un Esprit de puissance, de jugement (ou de conseil), et de force. Cela rappelle 2 Tim. 1:7, seulement, si «lâEsprit dâamour» nâest pas mentionné ici, ce nâen est pas moins lâamour de Dieu qui annonce le jugement par ses prophètes, afin de ramener, si possible, le peuple à Lui. Cacher aux pécheurs leur état en leur criant: «paix» quand le courroux de Dieu se prépare, nâest jamais de lâamour. Le vrai prophète «déclare à Jacob sa transgression et à Israël son péché».
La puissance de lâhomme de Dieu est toujours accompagnée dâun sentiment profond de faiblesse. Jérémie disait: «Ah Seigneur, Ãternel! voici, je ne sais pas parler car je suis un enfant» (1:6); mais le Seigneur lui dit: «Je te ferai être, à lâégard de ce peuple, une muraille dâairain bien forte; ils combattront contre toi, mais ils ne prévaudront pas sur toi» (15:20). Gédéon dit: «Je suis le plus petit dans la maison de mon père»; lâÃternel répond: «Mois, je serai avec toi»; «va avec cette force que tu as» (Juges 6:14-16). Daniel dit: «Aucune force ne subsiste en moi»; Dieu répond: «Ne crains pas... sois fort, oui, sois fort!» (Dan. 10:17-19). Paul dit: «Quand je suis faible, alors je suis fort» (2 Cor. 12:10). Que ce soit pour prophétiser, pour remporter la victoire dans les combats, pour avoir lâintelligence des pensées de Dieu, pour annoncer lâÃvangile, la force ne peut sortir que du sein de la faiblesse, profondément réalisée dans lââme devant Dieu; tandis que, partout où le croyant se confie en sa force et dit comme Samson: «Je mâen irai comme les autres fois», le Seigneur sâest déjà «retiré de lui» (Juges 16:20).
«Ãcoutez ceci, je vous prie, chefs de la maison de Jacob, et vous, princes de la maison dâIsraël, qui abhorrez le jugement et pervertissez toute droiture, bâtissant Sion avec du sang, et Jérusalem avec lâiniquité. Ses chefs jugent pour des présents, et ses sacrificateurs enseignent pour un salaire, et ses prophètes devinent pour de lâargent et sâappuient sur lâÃternel, disant: LâÃternel nâest-il pas au milieu de nous? Il ne viendra point de mal sur nous!» (v. 9-11).
Après avoir montré le caractère du prophète selon les pensées de Dieu, Michée reprend la parole pour accuser lâensemble des chefs et des princes de Juda, ainsi que les dix tribus, et prend Jérusalem à partie, de même quâil lâavait fait au commencement à lâégard de Samarie. Toutes les classes de conducteurs défilent devant lui: chefs, Princes, sacrificateurs et prophètes, le pouvoir civil et le pouvoir religieux selon lâhomme. à la liste, précédemment énumérée, le prophète ajoute les sacrificateurs, en leur qualité de docteurs qui enseignent le peuple. Lâargent joue partout le rôle principal, les intérêts matériels dominent. Peut-on, revêtu de telles dignités, les rabaisser ainsi? Mais voit-on autre chose aujourdâhui? Sans doute les circonstances diffèrent, les dignités ont changé de caractère, mais les principes qui dirigent les diverses classes des hommes, politiques ou religieuses, sont les mêmes, parce que lâégoïsme de lâhomme déchu est à la base de tous les motifs de son cÅur. Chose affreuse! Tout cela se fait au nom de lâÃternel, et tous cherchent à se rassurer quand le mal les menace, en disant: «LâÃternel nâest-il pas au milieu de nous?» Dans le désert le péché dâIsraël consistait à mettre en doute si Dieu était réellement au milieu de son peuple. Il est dit dâeux «quâils avaient tenté lâÃternel, en disant: LâÃternel est-il au milieu de nous ou nây est-il pas?» (Ex. 17:7). Ils doutaient de sa présence au moment où, les ayant rachetés dâÃgypte, il manifestait ouvertement quâil était leur Dieu. Ici nous trouvons précisément le contraire. Au moment où Dieu prononçait le «Malheur» sur eux et les abandonnait entre les mains de lâennemi, nâépargnant plus que la seule ville de Jérusalem, et à la veille du jour où les solennels Lo-Ammi et Lo-Rukhama allaient retentir, ils osaient dire: «LâÃternel nâest-il pas au milieu de nous?» Le péché peut varier suivant les temps. La défiance de Dieu, en un temps de grâce, est un grand péché. Lâaffirmation que lâon a Dieu avec soi et pour soi en un temps de jugement et de ruine est un péché plus grand encore. Aujourdâhui comme jadis, on entend dire ces choses; et les plus coupables, souverains et princes, docteurs, pasteurs et prophètes qui conduisent les nations aux abîmes, sont ceux qui crient le plus haut: «LâÃternel nâest-il pas au milieu de nous?» Câest là un effort positif de Satan pour égarer les hommes. Il voudrait leur persuader que le Seigneur peut être le protecteur et le soutien dâun état de choses parfaitement mauvais. Il cache ainsi le mal et le péché aux yeux de lâhomme en lui faisant croire que Dieu peut sây associer. Dieu est avec nous, crient-ils; il ne viendra pas de mal sur nous! Et à la veille dâune défaite, on affirme encore la certitude de la victoire!
Remarquez que, plus la connaissance des pensées de Dieu, renfermées dans la loi, plus la proximité de lâÃternel, étaient grandes, plus la responsabilité était effrayante, et le jugement sévère. Que les nations, ne connaissant pas Dieu, marchassent «chacune au nom de son dieu» (4:5), cela avait-il rien dâétonnant? Mais que le peuple de Dieu, tombé dans la désobéissance et dans lâingratitude la plus noire envers lâÃternel, osât, dans son état dâinfidélité, sâappuyer sur Son nom pour se rassurer, câétait là le comble de lâiniquité.
En Ãsaïe 51:2 et en Ãzéch. 33:24 nous rencontrons le même contraste. Dans le premier de ces passages, Dieu dit: «Regardez à Abraham, votre père, et à Sara qui vous a enfantés; car je lâai appelé seul, et je lâai béni, et je lâai multiplié». Ceux qui cherchent lâÃternel sont encouragés et exhortés ici à regarder à Abraham que Dieu a béni et multiplié, quand même il était tout seul. Si les fidèles sont en petit nombre, ils peuvent compter sur la même grâce pour les multiplier et faire dâeux un grand peuple, dans lâavenir. Le second passage (Ãzéch. 33:24) nous montre les quelques misérables qui étaient restés dans les lieux désolés de la Palestine pendant la captivité de Babylone, sâappuyant sur cette même parole quâ«Abraham était un seul et quâil avait hérité du pays», pour proclamer quâils en hériteraient de même. Hériter du pays quand les transgressions, les idoles, la violence, une corruption honteuse, les caractérisaient? Non, le jugement allait les atteindre eux-mêmes dans la terre quâils prétendaient occuper. On nâhérite que par la foi du pays de la promesse. Il en est de même de la chrétienté professante. Tout est ruiné; elle le constate, mais au lieu de sâhumilier de sa propre ruine, elle prétend hériter des bénédictions promises. Elle nâhéritera que du jugement, tandis quâau milieu de tout ce désordre un Résidu selon Dieu deviendra, par la foi, lâhéritier des promesses.
«Câest pourquoi, à cause de vous, Sion sera labourée comme un champ, et Jérusalem sera des monceaux de pierres, et la montagne de la maison, les lieux hauts dâune forêt» (v. 12).
Câest à quoi aboutiront toutes ces vanteries. La preuve que lâÃternel nâest pas au milieu dâeux leur sera livrée. Le mal viendra sur eux. La montagne de Sion, où la grâce de Dieu avait établi la royauté, sera labourée comme un champ, la ville du grand Roi sera des monceaux de pierres; le siège même et lâhabitation de lâÃternel, le temple, dont Dieu sâest retiré, sera détruit.
Il en sera de même, au moral, de lâÃglise responsable et de tout ce qui se rattache à une profession sans vie. Elle sera vomie de la bouche du Seigneur, puis livrée à une complète destruction et même, quant à sa prospérité extérieure, devenue la grande Babylone, elle sera brûlée au feu et engloutie dans la mer.
Cet important passage de la prophétie de Michée contre Jérusalem fut invoqué, nous lâavons vu plus haut, par les anciens aux jours de Jérémie pour le sauver en montrant quâÃzéchias avait accepté cet arrêt et nâen avait pas voulu au prophète. Ãsaïe, de son côté, avait annoncé, dans le même temps, les mêmes choses que Michée. Il avait prédit la ruine totale de Jérusalem, y ajoutant la promesse dâune restauration future quand «lâEsprit serait répandu dâen haut sur le peuple» (Ãsaïe 32:12 -15). Nous allons voir ces mêmes promesses au chap. 4 de Michée, dont les v. 1-8 se relient intimement au chap. 3.