Bible Commentaries
Michée 3

versets 1-12

Michée 3:1

* La cruauté des princes de la maison d’Israël, et les mensonges des faux prophètes. (1-8)
Leur fausse sécurité. (9-12)

(1-8)

Les hommes ne peuvent pas commettre délibérément le mal en pensant pouvoir s’en tirer impunément ; qu’ils subissent plutôt la juste rétribution de leurs actes !

Dans une pyramide hiérarchique, il arrive fréquemment que de saines vérités ne parviennent pas à atteindre ceux qui sont à la tête !

Ceux qui trompent délibérément leurs semblables doivent se préparer à être humiliés par Dieu.

Le prophète Michée éprouvait un amour ardent envers Dieu et désirait le salut des âmes : il luttait avec zèle contre le péché. Les difficultés qu’il rencontrait ne l’empêchaient pas d’accomplir son devoir. La ténacité qu’il manifestait ne venait pas de lui-même : il était poussé par le Saint-Esprit !

Ceux qui agissent honnêtement, la paix au cœur, avec le Seigneur, peuvent marcher en toute assurance. Les personnes qui viennent entendre la Parole de Dieu, doivent s’attendre à ce que cette Dernière leur révèle leurs fautes ; ils doivent accepter ce fait, de bonne grâce et en être reconnaissants !

Michée 3:9

(9-12)

Les murs de Sion n’offrent aucune solidité réelle quand ils sont construits avec « le sang et l’iniquité ». Le péché de l’homme ne peut aller de pair avec la Justice de Dieu.

Lorsque l’homme pratique ce qu’il croit être le bien, alors qu’il n’agit que pour l’amour du gain, ses actes deviennent une abomination à la fois pour Dieu, comme pour son entourage. La foi, qui sert de fondement à l’âme, repose véritablement sur Christ et Sa Parole, alors que la logique humaine ne se repose sur le Seigneur qu’en ultime recours et ne veut se servir de Lui qu’en cas de nécessité.

Si la présence du Seigneur ne peut empêcher les hommes de pécher, elle ne les préservera pas davantage de leurs souffrances, à cause du mal qu’ils auront commis.

Voyez le sort malheureux, réservé à la « maison de Jacob ! » Sion devra être labourée : c’est ce qui s’est précisément passé, lors de la destruction de Jérusalem par les Romains, en l’an 70 de notre ère.

Si les lieux saints sont pollués par le péché, ils seront perdus et détruits par les jugements de Dieu.