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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Micah 2". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/micah-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur Micah 2". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-13
Ãtat moral du peuple. Restauration finale du vrai Israël
Le chap. 1 prophétisait ce qui allait arriver à Samarie et à Jérusalem, avec cette exception toutefois, que, pour le moment, la calamité nâatteindrait quâaux portes de cette dernière. Le chap. 2 décrit lâétat moral du peuple qui nécessite un jugement si sévère. Cet état moral est celui des deux royaumes. «Malheur à ceux qui méditent la vanité et qui préparent le mal sur leurs lits! à la lumière du matin ils lâexécutent, parce que câest au pouvoir de leur main. Et ils convoitent des champs et les ravissent, et des maisons, et ils sâen emparent; et ils oppriment lâhomme et sa maison, lâhomme et son héritage» (v. 1, 2).
Comme en Amos, on trouve deux «malheur» dans Michée. Le premier inaugure notre chapitre; nous trouvons le second au v. 1 du chap. 7. Le premier Malheur sâadresse à lâétat moral du peuple, considéré ici sous un angle restreint. Il médite et exécute le mal quand il a le pouvoir de le faire; il convoite la fortune du prochain et sâen empare; il opprime les hommes paisibles, leur vole leurs biens et nâépargne pas les faibles et les petits.
Au chap. 7:1, le prophète prononce un second Malheur sur lui-même. Ces «Malheur» constituent une des nombreuses analogies de Michée avec Ãsaïe, sauf que ce dernier est toujours beaucoup plus explicite que notre prophète. Il prononce, au chap. 5, six «Malheur» correspondant au premier, et, au chap. 6, un septième correspondant au second de Michée.
Les «Malheur» en Ãsaïe stigmatisent:
Mais Ãsaïe, comme notre prophète, prononce le septième «Malheur» sur lui-même, car on trouve chez Ãsaïe à la fois une plénitude de malédiction et une plénitude de bénédiction (11:2) qui nâappartiennent pas à Michée. Nous reviendrons sur ce dernier point au chap. 7.
«Câest pourquoi, ainsi dit lâÃternel: Voici, je médite contre cette famille un mal dont vous ne pourrez pas retirer vos cous; et vous ne marcherez pas la tête haute, car câest un temps mauvais» (V. 3).
Sâils «méditent la vanité et préparent le mal», lâÃternel aussi médite le mal contre eux, et il les atteindra à coup sûr. Combien les hommes, tout remplis des mauvais desseins de leurs cÅurs, pensent peu à ce quâun Dieu juste et saint leur prépare dans le silence! Il sait attendre patiemment, mais quand la convoitise, ayant conçu, a enfanté le péché, et que celui-ci a été consommé, le jugement final arrive (Jacq. 1:15). Amos, qui prophétisait sous Ozias et Jéroboam, assez longtemps avant Michée, avait montré le rôle du sage dans les temps calamiteux de la fin, dont la description, comme celle de Michée, a tant dâanalogie avec les temps où nous vivons. Il avait dit: «Câest pourquoi, en ce temps-ci, le sage gardera le silence, car câest un temps mauvais» (Amos 5:13). Ãtait-ce le cas dâélever la voix et de protester, quand Dieu lui-même méditait dans le silence? Le sage devait conserver la même attitude que son Dieu et sâen remettre entièrement à lui, sans chercher à intervenir dans les affaires de ce monde. Michée nous montre maintenant quelle sera lâattitude du monde, quand il plaira à Dieu dâintervenir: «Vous ne pourrez pas retirer vos cous de dessous le joug, vous ne marcherez pas la tête haute, car câest un temps mauvais». Le fait est quâalors, comme aujourdâhui, leur orgueil nâavait pas été abaissé devant toutes les calamités qui les atteignaient. Maintenant, le temps mauvais quâils avaient imposé à dâautres fond sur eux de la part de lâÃternel, et leur orgueil est écrasé sous le joug de lâesclavage.
«En ce jour-là , on vous prendra pour proverbe, et on se lamentera dans une douloureuse lamentation; on dira: Nous sommes entièrement détruits; il a changé la portion de mon peuple: comme il me lâa ôtée! à celui qui se détourne de lâÃternel, il a partagé nos champs» (v. 4). Devant ce jugement ils passent en proverbe, comme nous lâavons vu dans le chapitre précédent. Il faudra quâils reconnaissent leur entière destruction. Tout cela est-il très différent de ce que nous voyons aujourdâhui? On parle de ses droits acquis, de son peuple et de sa nation, quand on ravit les champs et les maisons des autres, attentats médités et préparés depuis longtemps dans le silence, alors que tous «passent en sécurité». Mais le moment est arrivé où Dieu intervient. Une subite destruction vient sur eux. Ils sont obligés de sâécrier: Il a changé la portion de mon peuple; eux qui avaient changé la portion des autres! Même ce quâils détenaient comme possession légitime leur est ôté. Leurs bornes sont déplacées. Dieu donne leurs champs, non pas à de plus justes quâeux, mais à celui qui se détourne de lâÃternel! LâAssyrien, cet ennemi de Dieu, possède leur héritage. Quelle honte! Quelle humiliation! Dieu se sert contre eux de lâennemi de Dieu lui-même, tandis quâeux, sâappuyant sur leur prétention dâêtre le peuple de Dieu, se vantaient quâIl les protégerait contre leurs ennemis. «Il a partagé nos champs», nâétaient-ce pas les champs de leurs frères (v. 2) dont, contre tout droit, ils sâétaient emparés?
«Câest pourquoi tu nâauras personne qui étende le cordeau pour faire un lot dans la congrégation de lâÃternel» (v. 5). Maintenant le prophète sâadresse à eux. Il envisage un temps futur où la congrégation sera rassemblée, non pas le retour de la captivité, mais la restauration finale du peuple dont ils seront exclus. Ils nây auront point de part. La sentence prononcée sur eux pour un avenir prochain, où les temps mauvais de la captivité vont peser comme un joug sur leurs cous, ne sera pas le dernier mot de leur jugement. Le prophète nous conduit jusquâà lâexclusion future et définitive du peuple apostat de la fin, de tout ce qui ne sera pas le vrai Israël, constitué par le Résidu fidèle (Ps. 16:6).
«Ne prophétisez point, prophétisent-ils» (v. 6). Ce passage, qui a beaucoup exercé les commentateurs, nâoffre aucune difficulté si lâon distingue les interlocuteurs si fréquents dans Michée. «Les prophètes qui font errer le peuple» (3:5) prennent ici la parole. Ils ordonnent aux vrais prophètes, leurs contemporains, Ãsaïe et Michée, de ne pas prophétiser. Michée leur répond: «Sâils ne prophétisent pas à ceux-ci, lâignominie ne sâéloignera pas» (v. 6). Quel est le but dâun vrai prophète? Câest dâamener le peuple à la repentance en lui représentant lâignominie de ses voies et les jugements qui en sont la conséquence. La prophétie a toujours un but de miséricorde car, en révélant le jugement, elle indique comment on peut y échapper, et par quel moyen Dieu amènera la délivrance. Sâil nây avait plus de prophètes de lâÃternel, il serait impossible que le jugement pût être évité, et câest ce qui rend si infiniment coupable lâintervention de prophètes sans conscience, pour anéantir lâaction des vrais. Si Dieu les laissait faire, ce seraient eux qui, en fin de compte, porteraient la responsabilité dâavoir rendu les arrêts de la justice irrévocables et lâétat du peuple irrémédiable.
«Toi qui es appelée la maison de Jacob: LâÃternel est-il impatient? Sont-ce là ses actes? Mes paroles ne font-elles pas du bien à celui qui marche avec droiture? Naguère encore mon peuple sâest levé comme un ennemi: vous enlevez le manteau avec la tunique à ceux qui passent en sécurité, qui se détournent de la guerre; vous avez chassé les femmes de mon peuple des maisons de leurs délices; de dessus leurs enfants, vous avez ôté ma magnificence pour toujours» (v. 7-9).
LâÃternel prend maintenant la parole pour les confondre, par la bouche de son propre prophète. La maison de Jacob, Israël tout entier représenté par Juda, peut-elle accuser Dieu de manquer de patience? Nâa-t-il pas averti Israël par tous ses prophètes, alors même que sa voix retentissait dans le désert? Ne voulait-il pas amener son peuple à la repentance? A-t-il frappé un seul coup prématurément et sans raison? Sont-ce là ses actes? Nâa-t-il pas récompensé les hommes droits et montré une infinie patience envers les violents et les fourbes? «Mon peuple» (Remarquez ce «mon». à la veille du jugement définitif, lâÃternel se retient encore de prononcer Lo-Ammi) a joué le rôle dâennemi envers des gens paisibles en tombant sur eux à lâimproviste et en les dépouillant. Ceux quâils ont attaqués les avaient-ils provoqués? Et les femmes sans défense chassées de leurs maisons? Et les enfants, dépouillés pour toujours des biens que lâÃternel leur avait assurés?
«Levez-vous et allez-vous-en! Car ce nâest pas ici un lieu de repos, à cause de la souillure qui amène la ruine: la ruine est terrible!» (v. 10). Lâindignation de lâÃternel, longtemps contenue, se donne enfin carrière. Quâils se lèvent! quâils partent! Quâils sâen aillent loin de sa face! Quâils soient errants loin de leur pays, dâun pays souillé qui ne peut plus être un lieu de repos et dont la ruine est imminente, une ruine terrible! Voilà ce que la bouche de lâÃternel annonce par le vrai prophète. Le Seigneur a dit: Allez-vous-en! et ne reviendra pas sur cette parole.
Mais quâelle est sérieuse pour nous! Le monde est un lieu souillé sur lequel le jugement est suspendu. Pourrions-nous y trouver du repos? Nous qui cherchons la paix, qui nous détournons de la guerre, nâinsistons pas sur nos droits. Laissons le monde nous ravir ce qui nous appartient. Nous avons un trésor, les paroles de lâÃternel, qui supplée à tout ce que le monde pourrait nous enlever! Elles ont la puissance de nous garder et de nous introduire à la fin dans notre héritage (Actes 20:32), et le monde nây aura pas «son lot» (Col. 1:12).
«Sâil y a un homme qui marche selon le vent et le mensonge, qui mente, disant: Je te prophétiserai au sujet du vin et de la boisson forte! il sera le prophète de ce peuple» (v. 11). Nous trouvons ici le contraste entre les prophètes prévaricateurs et le prophète de lâÃternel. Eux mentent, flattent les passions de ceux auxquels ils sâadressent, atténuent le mal quand il sâagit des convoitises des hommes, caressent leurs penchants au lieu de sây opposer. Nâest-ce pas, en tout temps, le résultat du ministère selon la chair auquel lâaction de lâEsprit de Dieu est étrangère?
«Je te rassemblerai certainement, Jacob, toi, tout entier; je réunirai certainement le Résidu dâIsraël; je les mettrai ensemble comme le menu bétail de Botsra, comme un troupeau au milieu de son pâturage. Ils bruiront à cause de la multitude des hommes» (v. 12).
En contraste avec le v. 10, où lâÃternel chasse ignominieusement de sa présence le peuple souillé, il sâadresse maintenant à Jacob tout entier, au Résidu dâIsraël qui, dans lâavenir, formera le peuple nouveau de lâÃternel. Dieu a en vue ce peuple futur quand il dit: «Tout Israël sera sauvé». Pensée précieuse aussi pour les fidèles au milieu des ruines actuelles de la Chrétienté! Dieu a en vue un Résidu caché parmi ce qui a la vaine profession du nom de Christ. Ce Résidu, comme jadis celui dâIsraël, à peine le reconnaît-on aujourdâhui, et cependant il existe. Quelques-uns, peut-être deux ou trois, se groupent autour du Seigneur, mais combien de brebis errantes qui ignorent ce rassemblement et soupirent dans cet isolement! En un clin dâÅil le Seigneur, quand il viendra, les réunira en un immense troupeau céleste qui «bruira à cause de la multitude», comme il réunira le Résidu dâIsraël pour son royaume terrestre millénaire. Si nos yeux sont éblouis devant la gloire terrestre dâIsraël restauré, que devrait être pour nous la vision de la gloire céleste des rachetés, réunis autour du grand Pasteur des brebis, et célébrant ses louanges dont les échos se répercuteront à lâinfini dans les espaces de la cité céleste! Et de qui découleront ces bénédictions futures? Le prophète nous le dit, de Christ seul:
«Celui qui fait la brèche est monté devant eux; ils ont fait la brèche et ont passé par la porte, et sont sortis par elle, et leur roi est passé devant eux, et lâÃternel est à leur tête» (v. 13).
Il semble actuellement que le rassemblement de lâancien peuple de Dieu soit aussi impossible que celui de lâÃglise. Attendons que lâÃternel, le roi dâIsraël, se mette à leur tête. Il est Celui qui «fait la brèche», qui renverse tous les obstacles. De même aujourdâhui, malgré notre ardent désir de voir le rassemblement du peuple de Dieu, il nous est impossible de renverser les obstacles. Mais Lui rassemblera son peuple et se mettra à sa tête.
Dans le cas dâIsraël il fait la brèche pour les faire sortir. Christ se mettra à la tête de ce pauvre Résidu opprimé, de ses brebis, passera devant elles, fera tomber tous les obstacles, tout lâeffort de Satan pour les détruire et empêcher leur rassemblement, les conduira dehors, les séparera de ce peuple rebelle. Elles le suivront, «passeront par la porte» et sortiront par elle.
Ce passage devient clair quand on voit quâil a pour sujet le Résidu décrit comme le menu bétail de Botsra, comme un troupeau au milieu de son pâturage. Au v. 13, le Saint Esprit nous montre de quelle manière et par quelle merveilleuse délivrance son peuple est amené à jouir de cette bénédiction. «Ils ont passé par la porte», dit le prophète. Cette porte est Christ, leur Berger et leur Roi. Tout le passage de Jean 10:1-15 semble être un commentaire de ce verset de Michée. Le troupeau dâIsraël (le Résidu) sera rassemblé; le Seigneur se mettra à leur tête; il sera reconnu par eux comme leur souverain pasteur et leur Roi, comme la seule porte de sortie du milieu dâun peuple apostat, comme la seule porte dâentrée dans les bénédictions millénaires. Il sera pour eux Celui qui fait la brèche, câest-à -dire qui détruit les obstacles accumulés contre eux par Satan. Il leur communiquera la force nécessaire, le courage et la vertu pour remporter la victoire. On pourra alors dire dâeux: «Ils ont fait la brèche».
Ce passage contient encore une parole remarquable: «Celui qui fait la brèche est monté devant eux». La chose a déjà eu lieu pour lâÃglise. Toute la puissance de Satan a été réduite à néant par la résurrection de Christ qui a renversé lâobstacle et a fait la brèche. Câest aussi, en vertu de sa résurrection que rien, dans lâavenir, nâempêchera son peuple Israël de passer. Par le fait quâil est monté devant eux, ils seront mis en pleine liberté, car ils sortiront sous la conduite du Berger, non pas pour être mis à lâabri, mais pour sâétendre, troupeau innombrable de lâÃternel, bruissant comme une ruche dâabeilles, et pour paître dans les pâturages de Canaan. «Leur roi est passé devant eux». Il est celui qui est entré par la porte en accomplissant toute la volonté de Dieu (Jean 10:2) et qui, de ce fait, a seul le droit dâêtre notre Sauveur, comme il sera le Sauveur dâIsraël. Ce Roi, ce Sauveur, ce Berger, câest lâÃternel lui-même: «LâÃternel est à leur tête».
Que de pensées bénies dans ce verset qui, tout en sâappliquant si merveilleusement à la délivrance et au rassemblement futur du peuple de Dieu, sâapplique à bien plus forte raison à notre délivrance actuelle. Jésus nous a fait sortir et nous conduit: il nous fait entrer en toute liberté dans la maison du Père; nous y entrons pour jouir de la communion avec le Père et le Fils, et en sortons pour le servir. Il nous a donné la vie, bien plus quâil ne lâa donnée ou ne la donnera jamais à ses brebis juives, car elle est appelée «la vie en abondance», la vie éternelle qui nous donne part et jouissance avec le Père et avec le Fils (Jean 10:9, 10). Toutes ces choses appartiennent à notre bénédiction actuelle; celle dâIsraël, quelque merveilleuse quâelle soit, dans les temps futurs millénaires, nâen approche pas. à bien plus forte raison lui sera-t-elle inférieure, quand le troupeau chrétien, lâAssemblée du bon Berger, aura été introduit dans la gloire, dans Sa propre gloire!
La première division de notre prophète sâarrête ici. Le Saint Esprit se complaît, après une vision de péché et de jugement, à considérer la Restauration future du Résidu tout entier, conduit par son Roi, le Messie, lâÃternel!