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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Mark 11". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/mark-11.html.
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-33
Jésus entre comme roi à Jérusalem
(v. 1-11). â Quoique sur le chemin qui le conduisait à la croix, Jésus devait entrer comme roi à Jérusalem. Dieu voulait quâil reçoive du peuple le témoignage que ce Jésus rejeté était véritablement son roi, témoignage qui augmentait la responsabilité des Juifs et les laissait sans excuse.
Le récit que fait Marc de cet événement est à peu près semblable à celui de Matthieu, sauf que Matthieu le met en rapport avec le caractère de Jésus comme Messie; il montre cette entrée royale comme lâaccomplissement de la prophétie de Zacharie 9:9, citée en ces termes en Matthieu 21:5: « Dites à la fille de Sion: Voici, ton roi vient à toi, débonnaire et monté sur une ânesse et sur un ânon, le petit dâune ânesse ». Si Marc présente Jésus sous le caractère de serviteur et de prophète, il est toutefois roi, et reçoit un témoignage comme tel. « Et comme ils approchent de Jérusalem, de Bethphagé et de Béthanie, vers la montagne des Oliviers, il envoie deux de ses disciples et leur dit: Allez au village qui est vis-à -vis de vous; et aussitôt, en y entrant, vous trouverez un ânon attaché, sur lequel jamais aucun homme ne sâest assis; détachez-le, et amenez-le. Et si quelquâun vous dit: Pourquoi faites-vous cela? dites: Le Seigneur en a besoin; et aussitôt il lâenverra ici » (v. 1-3). Les disciples trouvèrent tout comme le Seigneur le leur avait dit. Ils lui amenèrent donc lâânon sur lequel ils mirent leurs vêtements, afin que Jésus sâasseye dessus. Plusieurs étendirent leurs vêtements sur le chemin; dâautres coupèrent les rameaux des arbres et les répandirent sur la route, transformée en une voie royale. Ceux qui le précédaient et ceux qui suivaient, formant un cortège triomphal, sâécriaient: « Hosanna, béni soit celui qui vient au nom du Seigneur! Béni soit le royaume de notre père David, qui vient. Hosanna dans les lieux très hauts! »
« Hosanna » veut dire, on se le rappelle: « Sauve, je te prie ». Câest la prière que, dans son angoisse, aux derniers jours, le résidu juif présentera au Seigneur pour obtenir sa délivrance. Il dira: « LâÃternel est notre roi; lui, nous sauvera » (Ãsaïe 33:22), et au Psaumes 118:25: « à Ãternel, sauve, je te prie ». Câest sous lâaction de lâEsprit de Dieu, que les disciples et les foules acclamaient Jésus comme roi; car, peu de temps après, le vide se faisait autour de lui, et, à un moment donné, il nây eut que lâécriteau de Pilate, sur la croix, qui rendît témoignage à la royauté de Christ, en présence du peuple qui sâétait écrié: « Nous nâavons pas dâautre roi que César! » (Jean 19:15 et 20).
Arrivé à Jérusalem, Jésus entra dans le temple, « et après avoir promené ses regards de tous côtés sur tout, comme le soir était déjà venu, il sortit et sâen alla à Béthanie avec les douze ». à Béthanie se trouvait la demeure hospitalière de Marthe, de Marie et de Lazare que Jésus avait ressuscité dâentre les morts quelques jours auparavant. Là , à lâécart de la ville orgueilleuse et rebelle, où son arrestation se complotait, Jésus jouissait de la sympathie de cette famille, dâautant plus quâil sentait la haine des Juifs monter comme une marée qui ne sâarrêterait pas même à la croix. Heureux ceux qui purent offrir, sur cette terre, un asile au Fils de Dieu, inconnu et méprisé parce quâil était venu pour servir et sauver sa créature pécheresse et perdue!
Aujourdâhui encore, lâoccasion se présente de recevoir Jésus méprisé et haï. Pour cela il faut premièrement lâaccepter comme Sauveur, ensuite il pourra devenir lâhôte du cÅur, apprécié plus que tout ici-bas, puisque lui seul a apporté le repos et la paix à la conscience travaillée et chargée dâune lourde culpabilité. Nous sommes aux derniers jours où Jésus frappe à la porte du cÅur; il veut entrer pour y verser une paix et un bonheur éternels dans la jouissance de sa communion. « Voici, je me tiens à la porte et je frappe: si quelquâun entend ma voix et quâil ouvre la porte, jâentrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apocalypse 3:20). Il faut ouvrir la porte de son cÅur pendant quâil en est temps, car le moment sâapproche rapidement, où Dieu même fermera une autre porte, celle de la grâce, à laquelle il sera inutile de frapper.
Le figuier sans fruits
(v. 12-14). â Le lendemain, comme Jésus sortait de Béthanie, il eut faim, et voyant un figuier, il sâen approcha pour voir sâil y trouverait des figues; mais il nây vit que des feuilles, « car ce nâétait pas la saison des figues ». Voyant cela, il dit: « Que désormais personne ne mange jamais de fruit de toi. Et ses disciples lâentendirent » (v. 14).
Ce figuier est une image de lâhomme naturel dont Dieu sâétait occupé en sâoccupant de son peuple Israël, afin dâen obtenir du fruit (voir Luc 13:6-9). Au lieu de fruit, Dieu nâa pu obtenir quâune profession extérieure, représentée par les feuilles, car la nature humaine se soumet facilement à lâexercice dâune religion imposée, dont les résultats se manifestent par des changements extérieurs qui peuvent se produire sans la nouvelle naissance; câest la religion de la chair, qui nâest pas le fruit que Dieu réclame. Il y a apparence de vigueur, rien de plus. Tel le peuple juif, au temps du Seigneur, pratiquait la loi cérémonielle que Moïse avait donnée; sa conduite extérieure faisait contraste avec le paganisme qui lâentourait; les Juifs honoraient Dieu de leurs lèvres; mais, dit Ãsaïe: « Leur cÅur est éloigné de moi » (Ãsaïe 29:13). Telle est aussi aujourdâhui la chrétienté, civilisée en bonne partie par lâinfluence de lâÃvangile qui a produit chez les hommes des changements avantageux, mais qui ne sont pas les fruits de la vie de Dieu; en effet cette civilisation avancée et chrétienne rejette Christ. Il y a la forme de la piété, mais on en a renié la puissance qui est Christ lui-même (lire 2 Timothée 3:1-5).
Dieu veut de la réalité, il veut du fruit, si la nature de lâhomme en Adam, si Israël favorisé de toutes manières, nâen produit pas, il ne sert à rien; après un long temps de patience, Dieu le met de côté à cause de sa nature stérile, comme celle du figuier.
Le temps de la loi, durant lequel Dieu sâoccupait de lâhomme naturel, « nâétait pas la saison des fruits »; la saison des fruits est le temps de la grâce, où le vieil homme a été condamné à la croix et où une nature nouvelle remplace la nature stérile de lâhomme en Adam. Le Père peut alors cultiver cette nature et obtenir même « beaucoup de fruit » (Jean 15:8).
Certaines personnes, du fait que lâÃvangile dit, au v. 13: « Car ce nâétait pas la saison des figues », concluent que le Seigneur ne devait pas sâattendre à en trouver. Comme nous lâavons vu, le temps dans lequel Dieu a laissé lâhomme sous la loi nâétait pas la saison du fruit. Cependant Dieu a bien voulu attendre longtemps avant de prononcer son jugement. Pendant ce temps il sâest souvent approché par ses prophètes pour voir sâil trouverait quelque chose, comme Jésus lâa fait avec le figuier; mais outre cette explication, suffisante pour faire taire tous les raisonnements de lâincrédulité, la nature, dont le Seigneur a tiré tant dâexemples, fournit la preuve que le récit de Marc ne la contredit pas, lorsquâil nous parle de Jésus sâapprochant dâun figuier pour y chercher du fruit hors de la saison des figues. Un chrétien, qui a habité la Palestine pendant plusieurs années, explique que la saison des figues proprement dite dure dâaoût à octobre; mais au printemps, saison où nous reporte le récit de lâÃvangile, il y a déjà des figues dâune récolte printanière, mûres en juin, que les gens du pays mangent volontiers avant leur maturité, en avril. Mais il arrive quelquefois que des figuiers nâont aucune de ces figues de la première récolte, tandis quâils seront chargés de celles de la seconde, qui est la véritable. Câest ce qui eut lieu avec le figuier dont Jésus sâapprocha et qui servit à montrer la stérilité de lâhomme naturel pour Dieu. Le même auteur dit que, dans les vallons abrités de la contrée de Béthanie et de Bethphagé1, on trouve nombre de figuiers précoces et prospères qui ont ordinairement beaucoup de figues de la première récolte, lors même que ce nâest pas ce quâon appelle « la saison des figues ».
1 Bethphagé signifie: « Maison des figues » et, selon dâautres, « maison des figues mal mûres ».
Il est bon de se souvenir que, tout étranges que peuvent nous paraître certains faits consignés dans les Ãcritures, à nous qui vivons dans des pays différents de mÅurs et de climat, la Parole ne rapporte jamais des choses fausses. Ce quâelle dit quant à la nature, aussi bien que lorsquâelle nous parle de Dieu et de lâhomme, est la vérité. Si nous ne comprenons pas, câest à cause de notre ignorance; mais nous devons cependant croire.
De retour à Jérusalem
(v. 15-19). â De retour à Jérusalem, au matin, Jésus entra dans le temple et là il usa de lâautorité dâun roi dans sa maison pour la purifier: « Il se mit à chasser dehors ceux qui vendaient et ceux qui achetaient dans le temple, et il renversa les tables des changeurs et les sièges de ceux qui vendaient les colombes; et il ne permettait pas que personne portât aucun vase par le temple » (v. 15, 16). Il voulait mettre sa maison en harmonie avec son propre caractère, qui était, selon Ãsaïe 56:7, « une maison de prière pour toutes les nations ». De fait elle sera cela dans le règne millénaire, et si le temple dâalors était profané par le commerce que les Juifs y pratiquaient au moment des fêtes, il était cependant la maison de Dieu qui sera réédifiée pour le millénium, alors que les peuples y viendront, chaque année, adorer lâÃternel (voir Zacharie 14:16).
Au temps du Seigneur, les Juifs venaient de toutes parts célébrer la fête de la Pâque; câest pourquoi le temple était transformé en marché et bureau de change, afin dâoffrir à ceux qui venaient de loin, les victimes dont ils avaient besoin pour sacrifier et de leur permettre de changer leur argent. Aux yeux du Seigneur, câétait « une caverne de voleurs » à cause du commerce qui ne se pratiquait rien moins quâavec justice. Car si les Juifs se lavaient les mains en revenant du marché, câétait parce quâils croyaient se purifier des fraudes et de lâusure avec lesquels ils accomplissaient généralement leurs transactions (Marc 7:4).
La manière dâagir de Jésus excita la haine des principaux sacrificateurs et des scribes qui cherchèrent comment ils le feraient mourir. Cependant ils nâosaient pas agir ouvertement à cause de la foule que la doctrine de Jésus étonnait et qui, plus accessible aux enseignements du Seigneur que les scribes et les pharisiens, paraissait avoir la conscience atteinte. Hélas! la crainte des chefs ne put pas longtemps retenir leur haine contre Christ, et les foules même se trouvèrent sous lâinfluence de leurs conducteurs pour crier quelques jours plus tard: « Crucifie-le » (Marc 15:8-15). Tel est le cÅur de lâhomme, facilement influencé et toujours ennemi de la vérité et de la lumière que Dieu apporte sur son état.
Le soir venu, Jésus quitta de nouveau Jérusalem.
Le figuier séché
(v. 20-26). â Le lendemain, comme Jésus et les siens se dirigeaient vers Jérusalem par le même chemin que la veille, les disciples remarquèrent que le figuier stérile avait séché jusquâà sa racine; se souvenant de ce qui sâétait passé, Pierre dit à Jésus: « Rabbi, voici, le figuier que tu as maudit est sec ». Le jugement prononcé par le Seigneur avait produit son effet, désormais aucun fruit ne sortirait de cet arbre. Comme nous lâavons déjà vu, câest une figure du jugement porté par Dieu sur notre nature pécheresse et qui, pour la foi, a été exécuté sur Christ à la croix.
Câest très humiliant pour lâhomme naturel, doué de brillantes facultés qui le rendent capable dâémerveiller le monde par sa science et son génie, dâaccepter que, aux yeux de Dieu, il est un arbre sec, incapable de porter du fruit pour le ciel, et auquel Dieu nâen demande plus et ne sâadresse que pour lui offrir le salut en croyant sa Parole comme un petit enfant; il pourra alors entrer, par la foi, dans une nouvelle condition devant Dieu, dans laquelle il lui sera agréable et portera du fruit pour lâéternité. Mais refuser de se soumettre à lâappréciation que Dieu donne de lâhomme naturel, incapable et incorrigible, câest sâexposer à demeurer éternellement sous les conséquences de ses péchés.
Jésus répondit à Pierre: « Ayez foi en Dieu. En vérité, je vous dis que quiconque dira à cette montagne: Ãte-toi, et jette-toi dans la mer, et qui ne doutera pas dans son cÅur, mais croira que ce quâil dit se fait, tout ce quâil aura dit lui sera fait. Câest pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous le recevez, et il vous sera fait » (v. 23, 24). Si donc il nây a ni ressource, ni capacité en lâhomme, tout se trouve en Dieu: « Ayez foi en Dieu », câest ce que lâon trouve au Psaumes 11:3, 4: « Si les fondements sont détruits, que fera le juste? LâÃternel est dans le palais de sa sainteté ». Les disciples auront besoin des ressources divines pour continuer leur service, auquel tout se rapporte dans ce livre. Israël déchu, mais affirmant ses prétentions dâêtre le vrai peuple de Dieu, sâopposera à eux comme une montagne, emblème dâune grande puissance terrestre, avec laquelle ils se trouveront aux prises lorsque Jésus ne sera plus avec eux. Alors ils ne devront dépendre que de Dieu, sans se préoccuper des hommes, pour accomplir leur tâche. Tout ce qui aura le caractère dâune montagne ou dâun obstacle quelconque, disparaîtra dans la mer1. Dans le livre des Actes, nous voyons les apôtres réaliser cette foi en Dieu, ne craignant que lui, lorsque Pierre et Jean répondent aux chefs des Juifs: « Jugez sâil est juste devant Dieu de vous écouter plutôt que Dieu » (Actes 4:19). La puissance menaçante dâun Israël jugé et sec jusquâà la racine nâeffrayait point ceux qui avaient foi en Dieu, et ainsi leur ministère put sâaccomplir. La foi en Dieu se manifeste par la prière; câest en dépendant de lui en toute confiance que lâon peut user de sa puissance pour le servir, quel que soit ce service. Il faut demander avec foi, en croyant que nous recevrons ce que nous demandons. Jacques dit: « Quâil demande avec foi, ne doutant nullement » (1:6). Il faut aussi, avec la foi, un état dââme qui permette de compter sur Dieu. Câest pourquoi Jésus dit: « Et quand vous ferez votre prière, si vous avez quelque chose contre quelquâun, pardonnez-lui, afin que votre Père aussi, qui est dans les cieux, vous pardonne vos fautes. Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne pardonnera pas non plus vos fautes » (v. 25, 26). Le pardon dont il est question ici, est ce quâon appelle « pardon gouvernemental ». Ce nâest pas le pardon des péchés, que Dieu accorde une fois pour toutes à celui qui croit au sacrifice de Christ. Mais Dieu, dans son gouvernement, prend connaissance de la conduite des siens et agit en conséquence envers chacun. Il ne peut supporter le mal dans nos voies, et, si nous le commettons, nous devons en porter les conséquences. Mais, là encore, Dieu agit en grâce, et si nous confessons nos fautes, il pardonne. « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). Par conséquent Dieu veut que nous nous pardonnions les uns aux autres, sans cela il ne pourra nous pardonner, ni exaucer nos prières. Nous ne pensons pas toujours que notre raideur vis-à -vis de ceux qui peuvent nous avoir lésés, notre manque de grâce, aient de si graves conséquences. Il est bon de sâhabituer dès sa plus tendre enfance à pardonner à ceux qui nous font tort, et aussi à demander pardon à ceux que nous avons offensés, en nous souvenant que câest par pure grâce que Dieu nous a pardonné et que jamais nos semblables ne peuvent nous avoir offensés autant que nous avons offensé Dieu.
1 Israël, comme peuple, ayant continué de sâopposer à Dieu après la mort de Christ, fut « jeté dans la mer » des peuples, dispersé parmi les nations.
Réponses de Jésus aux chefs du peuple
(v. 27-33). â Jésus et ses disciples viennent encore dans le temple où ils trouvent les sacrificateurs, les scribes et les anciens. Froissés dans leur orgueil par lâautorité avec laquelle Jésus avait purifié le temple de tout le commerce qui sây pratiquait, ceux-ci sâapprochent du Seigneur et lui disent: « Par quelle autorité fais-tu ces choses? » Ils essaient de contester la validité indiscutable de lâautorité de Jésus, ne voulant pas admettre quâelle venait de Dieu. à son tour, Jésus leur adresse une question pour leur faire sentir leur incompétence à le juger, et aussi leur misérable état: « Je vous demanderai, moi aussi, une chose, et répondez-moi; et je vous dirai par quelle autorité je fais ces choses. Le baptême de Jean, était-il du ciel ou des hommes? répondez-moi » (v. 29, 30). Sâils répondaient: du ciel, ils étaient condamnés, parce quâils avaient repoussé Jean; en même temps ils devaient reconnaître que lâautorité de Jésus était de source divine, aussi bien que le baptême de Jean. Sâils disaient: des hommes, ils craignaient la foule qui estimait Jean comme un prophète. Les malheureux préfèrent paraître ignorants que de sâavouer en faute; ils répondent à Jésus: « Nous ne savons. Et Jésus leur dit: Moi non plus, je ne vous dis pas par quelle autorité je fais ces choses ».
Si lâhomme raisonne avec Dieu, câest parce quâil refuse de croire et quâil veut justifier son mauvais état en cherchant à trouver Dieu en défaut. Que Dieu nous donne à tous de le croire en toute simplicité, afin dâacquérir cette sagesse divine avec laquelle Jésus réduisait au silence tous les raisonneurs de son temps, lui dont il avait été dit: « Tes commandements mâont rendu plus sage que mes ennemis, car ils sont toujours avec moi » (Psaumes 119:98). Nous vivons dans des temps où il y a beaucoup de raisonneurs; gardons-nous de raisonner sur les choses de Dieu: elles sont pour la foi, et la foi des petits enfants.