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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Mark 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/mark-12.html.
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-44
Parabole de la vigne
(v. 1-12). â Dans cette parabole, Jésus place devant les Juifs toute la conduite dâIsraël depuis son origine jusquâau rejet du Seigneur. Israël a été plus dâune fois comparé à une vigne dans lâAncien Testament. « Car la vigne de lâÃternel des armées est la maison dâIsraël, et les hommes de Juda sont la plante de ses délices » (Ãsaïe 5:7; voir aussi v. 1-6). Le Psaume 80 en parle également. Dieu en attendait du fruit et, comme nous lâavons vu avec le figuier, il nâen a point obtenu, sinon de mauvais (Ãsaïe 5:2). Ce que le Seigneur met en relief dans cette parabole, ce nâest pas la stérilité de la vigne, mais la culpabilité du peuple, et tout particulièrement des chefs, les cultivateurs, ceux qui portaient une responsabilité.
Après avoir fait tout le nécessaire pour que sa vigne produise du fruit, le maître de la vigne, Dieu, envoya ses esclaves, les prophètes, qui, durant des siècles, ont rappelé Israël à lâobéissance due à lâÃternel. Nous lisons en 2 Chroniques 36:15: « Et lâÃternel, le Dieu de leurs pères, envoya vers eux par ses messagers, se levant de bonne heure et envoyant, car il avait compassion de son peuple et de sa demeure. Mais ils se moquaient des messagers de Dieu, et méprisaient ses paroles, et se raillaient de ses prophètes ». Comme première conséquence de ce mépris, Dieu avait exilé les dix tribus en Assyrie, et plus tard il livra Juda à la captivité de Babylone, dâoù il ramena un résidu: le peuple qui habitait la Palestine au temps de Jésus et auquel Dieu présenta son propre Fils. « Ayant donc encore un unique fils bien-aimé, il le leur envoya, lui aussi, le dernier, disant: Ils auront du respect pour mon fils. Mais ces cultivateurs-là dirent entre eux: Celui-ci est lâhéritier; venez, tuons-le, et lâhéritage sera à nous. Et lâayant pris, ils le tuèrent et le jetèrent hors de la vigne » (v. 6-8). Il ne restait plus dâespoir; la patience de Dieu avait pris fin; le Fils bien-aimé était le dernier essai; il nây avait plus de ressources; le jugement devait suivre infailliblement. La présentation du Fils unique de Dieu aurait dû toucher le cÅur de ces cultivateurs; mais leur haine pour Dieu et leur égoïsme leur ôtaient toute capacité de comprendre la bonté de Dieu et ce qui lui était dû. Non seulement ils refusent le fruit, mais ils veulent lâhéritage et tuent lâhéritier. Lâinjustice, le vol et le meurtre les caractérisent dès lors. « Que fera donc le maître de la vigne? Il viendra et fera périr les cultivateurs et donnera la vigne à dâautres » (v. 9). Quarante ans après la mort de Jésus, les Romains détruisirent Jérusalem et dispersèrent les Juifs parmi les nations. Comme peuple, Dieu les a abandonnés et sâest suscité un autre témoignage, lâÃglise, jusquâau moment où Israël sera reçu à nouveau sur le pied de la grâce. Câest ce que veut dire: Il « donnera la vigne à dâautres ». Hélas! à son tour, lâÃglise a été infidèle et le jugement de Dieu lâatteindra lorsque la vraie Ãglise sera enlevée au ciel.
Jésus cite aux Juifs une parole des Ãcritures pour leur montrer leur responsabilité à un autre point de vue: « La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, celle-là est devenue la maîtresse pierre du coin; celle-ci est de par le Seigneur, et est merveilleuse devant nos yeux » (Psaumes 118:22, 23). Lâincapacité de lâhomme et les mauvaises dispositions de son cÅur envers Dieu sont pleinement mises en lumière par ces passages et par la parabole que Jésus adressait aux conducteurs des Juifs. Dieu leur envoie son Fils unique bien-aimé: ils le tuent, après lui avoir refusé le fruit de sa vigne et avoir maltraité ses serviteurs. Dieu les considère comme des bâtisseurs qui devaient connaître la valeur de la pierre angulaire quâil appréciait; ils nâont vu en elle aucune beauté, ils nâont pas compris que câest sur elle que reposait tout lâédifice des bénédictions auxquelles ils prétendaient avoir part.
Au commencement du ministère de Jésus, le ciel sâouvre et Dieu fait entendre sa voix, disant: « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui jâai trouvé mon plaisir ». Lâhomme dit: « Il nâa ni forme, ni éclat, quand nous le voyons, il nây a point dâapparence en lui pour nous le faire désirer » (Ãsaïe 53:2). Il était cependant le nourrisson de Dieu, lâobjet de ses délices éternelles (Proverbes 8:30). Il nâexiste donc aucun point de contact entre les pensées de Dieu et celles des hommes; sâil y en avait, elles se seraient rencontrées au sujet de la personne du Fils de Dieu. Câest justement la présentation de Jésus qui a soumis le cÅur de lâhomme à la dernière épreuve; aussi le Seigneur dit en Jean 15:24: « Maintenant ils ont, et vu, et haï et moi et mon Père ». Il importe de retenir cette triste constatation, quâil nây a aucun point de contact entre le cÅur de lâhomme et Dieu; car, de nos jours, on enseigne, plus que jamais, que lâhomme est susceptible dâêtre amélioré, quâil y a en lui quelque chose de divin qui ne demande quâà être cultivé, etc. Si cela était, Dieu lâaurait fait; il nâeût pas été nécessaire quâil envoie son Fils; Jésus nâaurait pas dit à Nicodème: « Il vous faut être nés de nouveau ».
Les chefs du peuple comprirent que Jésus parlait dâeux; aussi ils cherchèrent à se saisir de lui; mais craignant la foule, ils le laissèrent et sâen allèrent. Triste détermination que celle de quitter le Seigneur, dâabandonner le seul moyen de salut, de bénédiction pour le temps et lâéternité, parce quâil ne répondait pas à leurs propres pensées, et de choisir les ténèbres et la mort pour leur part éternelle.
Qui voudrait, en présence de la lumière que le Seigneur a fait briller ici-bas, par sa venue, le laisser pour suivre les pensées des hommes et les inclinations de son propre cÅur vers les choses périssables de ce monde, pour sâégarer dans le chemin de lâéternelle perdition?
à qui payer le tribut?
(v. 13-17). â Les chefs des Juifs, réduits au silence par Jésus (v. 27 à 33 du chapitre précédent) et atteints dans leur conscience par la parabole de la vigne, « envoient quelques-uns des pharisiens et des hérodiens pour le surprendre dans ses paroles. Et étant venus, ils lui disent: Maître, nous savons que tu es vrai, et que tu ne tâembarrasses de personne; car tu ne regardes pas à lâapparence des hommes, mais tu enseignes la voie de Dieu avec vérité. Est-il permis de payer le tribut à César, ou non? Payerons-nous, ou ne payerons-nous pas? » (v. 14). La question leur paraissait habile; mais ils avaient à faire avec celui qui prend « les sages dans leur ruse » (Job 5:13). Connaissant leur hypocrisie, il leur dit: « Pourquoi me tentez-vous? Apportez-moi un denier, que je le voie. Et ils le lui apportèrent. Et il leur dit: De qui est cette image et cette inscription? Et ils lui dirent: De César. Et Jésus, répondant, leur dit: Rendez les choses de César à César, et les choses de Dieu à Dieu! » (v. 15-17). Combien il est vrai que la sagesse des hommes est folie pour Dieu! Le moyen de trouver Jésus en défaut pouvait paraître habile, car les pharisiens et les hérodiens formaient deux classes de personnes aux principes fort différents; les premiers, ennemis des Romains, travaillaient au maintien des traditions et de leur religion, tandis que les derniers, partisans des Romains, tenaient fort peu au judaïsme. En conséquence, quelque réponse que Jésus leur ait donné, ils estimaient le prendre en défaut, car, sâil était le Messie, il ne pouvait reconnaître César et ses droits sur le peuple de Dieu. Et sâil refusait de payer le tribut il sâopposait à la domination romaine et les hérodiens le condamnaient. Mais Jésus était celui dont ils disaient avec hypocrisie, quâil enseignait « la voie de Dieu avec vérité ». Par leur propre faute les Juifs se trouvaient sous le joug des Romains; ils devaient lâaccepter et en porter les conséquences dans la soumission à lâautorité établie de Dieu sur eux; dâautre part, ils devaient reconnaître les droits de Dieu et lui rendre ce qui lui était dû: rendre « les choses de César à César, et les choses de Dieu à Dieu ». Dans leur mauvais état, ils se montraient aussi peu disposés à faire une chose que lâautre.
Lâenseignement divin demeure le même pour nous aujourdâhui; nous avons à nous soumettre à lâautorité qui existe, car lâautorité est de Dieu, mais à rendre à Dieu ce qui lui est dû, savoir notre vie tout entière.
Question des sadducéens
(v. 18-27). â Les sadducéens, une autre classe des Juifs, se présentent à Jésus, pensant le confondre avec une question touchant la résurrection, vérité à laquelle ils ne croyaient pas. Ils lui citent une ordonnance de Moïse, dâaprès laquelle, si un homme mourait sans enfants, son frère devait épouser la veuve, afin de lui susciter une postérité. Ces incrédules supposent le cas de sept frères qui moururent les uns après les autres sans avoir laissé de postérité, en ayant tous eu la même femme. Ils demandent à Jésus lequel des sept sera le mari de cette femme à la résurrection, puisque les sept lâont eue. Jésus leur répondit: « Nâest-ce pas à cause de ceci que vous errez, câest que vous ne connaissez pas les Ãcritures, ni la puissance de Dieu? Car, quand on ressuscite dâentre les morts, on ne se marie, ni on nâest donné en mariage, mais on est comme des anges dans les cieux ». Les relations naturelles font partie de la création où nous nous trouvons; dès quâon la quitte pour le ciel, les relations instituées pour la terre disparaissent. La résurrection mettra le croyant en possession dâun corps spirituel, corps qui conviendra à la vie divine quâil possède déjà maintenant et en rapport avec la gloire céleste, par conséquent ce corps nâaura rien à faire avec les lois et les institutions de la première création. Dans ce sens nous serons comme les anges qui sont dans les cieux, chose importante à retenir, car beaucoup de personnes pensent retrouver au ciel les relations de famille dont la mort les a privées ici-bas. Si elles ne se retrouvent pas, câest parce que nous aurons infiniment mieux que cela. Nous connaîtrons ceux que nous nâavons pas connus ici-bas et nous nous reconnaîtrons certainement, pour jouir ensemble de Christ, de ses gloires et de lâamour infini de Dieu que nous comprenons si peu aujourdâhui, dans un bonheur parfait qui ne laissera de place pour aucune autre chose. « Car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:4). Voilà donc ce qui en sera de ceux qui auront part à la première résurrection.
Quant à la résurrection des morts, Jésus leur dit: « Nâavez-vous pas lu dans le livre de Moïse, au titre: « Du buisson », comment Dieu lui parla, disant: « Moi, je suis le Dieu dâAbraham, et le Dieu dâIsaac, et le Dieu de Jacob »? Il nâest pas le Dieu des morts, mais des vivants. Vous êtes donc dans une grande erreur » (v. 26, 27). Lorsque Moïse se détourna pour voir le buisson ardent (Exode 3:1-6), du milieu duquel Dieu lui parlait, il y avait longtemps quâAbraham, Isaac et Jacob étaient morts, cependant lâÃternel sâappelle leur Dieu; il était, à ce moment-là , leur Dieu aussi bien que lorsquâils étaient sur la terre, preuve que pour Dieu ils vivaient, car il nâest pas le Dieu des morts, mais des vivants. Puis Dieu leur avait fait des promesses non encore accomplies. Ils devaient nécessairement ressusciter pour en jouir. Dans sa sagesse, Jésus leur cite cette preuve de la résurrection tirée des livres de Moïse, les seuls que les sadducéens admettaient, car dâautres portions de lâAncien Testament leur en auraient fourni.
Nous voyons combien il faut peser toutes les expressions des Ãcritures, pour en tirer les enseignements quâelles contiennent, à première vue, nous nâaurions pas pensé quâune des preuves de la résurrection se trouve dans le fait que Dieu sâappelle le Dieu de personnes qui ne sont plus sur cette terre.
Le plus grand des commandements
(v. 28-34). â Un scribe, voyant que Jésus avait bien répondu aux sadducéens, sâapprocha de lui et lui demanda lequel était le plus grand de tous les commandements. Cette question nâavait pas le caractère insidieux des précédentes, elle provenait du véritable intérêt que ce scribe prenait à la chose, dâautant plus que les pharisiens estimaient quâil y avait plus de mérite à accomplir certains commandements que dâautres. Cependant celui qui enfreignait un des commandements se rendait coupable à lâégard de tous, parce quâil méconnaissait lâautorité de Dieu en désobéissant aux uns comme aux autres. « Et Jésus lui répondit: Le premier de tous les commandements est: « Ãcoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est un seul Seigneur, et tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cÅur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée, et de toute ta force ». Câest là le premier commandement. Et le second lui est semblable: « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Il nây a point dâautre commandement plus grand que ceux-ci » (v. 29-31). Jésus ne cite pas les dix commandements, mais lâessence de la loi, ce qui en rendait impossible lâaccomplissement, parce que lâamour était exigé et le cÅur de lâhomme ne peut le produire sans la vie de Dieu. Jésus vint manifester lâamour pour Dieu et pour lâhomme dont il sâétait fait le prochain; il dépassait infiniment ce que la loi exigeait. Jésus a aimé son prochain plus que lui-même, puisquâil est mort pour le sauver. Une fois né de nouveau, le croyant a pour commandement la vie de Jésus tout entière, vie qui avait Dieu pour objet, car Jésus faisait toujours les choses qui plaisaient à son Père; il vivait entièrement pour lui. La loi se résumait donc ainsi: nâavoir quâun seul Dieu, lâaimer dâune manière absolue, et aimer son prochain comme soi-même. Si on aime Dieu, on lui obéira; si lâon aime son prochain, on ne le tuera pas, on ne le volera pas, etc. Lâapôtre Paul dit: « Lâamour ne fait point de mal au prochain, lâamour donc est la somme de la loi » (Romains 13:10).
Le scribe répondit à Jésus: « Bien, maître, tu as dit selon la vérité, car il y en a un, et il nây en a point dâautre que lui; et que de lâaimer de tout son cÅur, et de toute son intelligence, et de toute son âme, et de toute sa force, et dâaimer son prochain comme soi-même, câest plus que tous les holocaustes et les sacrifices. Et Jésus, voyant quâil avait répondu avec intelligence, lui dit: Tu nâes pas loin du royaume de Dieu » (v. 32-34). Ce scribe comprenait la pensée de Dieu dans la loi, et il nâétait pas loin de la recevoir quant au royaume, en voyant en Jésus la parfaite expression de la pensée de Dieu. Dès lors personne nâosait plus lâinterroger; toutes les classes des Juifs avaient passé devant lui et avaient eu la bouche fermée.
Question de Jésus le concernant
(v. 35-40). â Maintenant câest au tour de Jésus de mettre à lâépreuve ses interrogateurs. Comme il était dans le temple, il dit: « Comment disent les scribes que le Christ est fils de David? car David lui-même a dit par lâEsprit Saint: « Le Seigneur a dit à mon seigneur: Assieds-toi à ma droite, jusquâà ce que je mette tes ennemis pour marchepied de tes pieds ». David lui-même donc lâappelle seigneur; et comment est-il son fils? » (v. 35-37). Question embarrassante, à laquelle nul nâa répondu. La généalogie donnée par Matthieu et par Luc prouve que Jésus était bien fils de David selon la chair, mais le Psaume 110, cité par Jésus, le montre dans la gloire, Seigneur de tout, en attendant que tout lui soit soumis. Jésus allait être rejeté et prendre place comme Fils de lâhomme à la droite de Dieu, en attendant de faire valoir ses droits sur Israël et sur toute la terre. Le fait que Jésus était vu comme Seigneur de David impliquait son rejet, puisquâil est assis à la droite de Dieu en attendant le jugement de ceux qui ne lâont pas voulu comme roi. Ce Jésus méprisé était Seigneur de David, quoique son fils selon la chair; il est le Fils de Dieu, et il est le Fils de lâhomme, héritier de toutes choses. Personne ne pouvait lui répondre; mais la foule prenait plaisir à lâentendre. Nous aimons à espérer que de ces gens qui lâadmiraient et lâécoutaient, un grand nombre eurent le cÅur préparé, par les paroles de Jésus, à prêter lâoreille au témoignage rendu par les disciples après lâascension de Christ et que les trois mille personnes converties à la prédication de Pierre en faisaient partie.
Dans ce qui suit (v. 38-40), Jésus démasque lâhypocrisie des scribes, à la recherche des honneurs de ce monde, et qui usaient de leur situation religieuse en vue de leur profit matériel. Ils aimaient se faire voir, ils recherchaient les salutations dans les places publiques, les premiers sièges dans les synagogues, les premières places dans les repas; ils dévoraient les maisons des veuves et, pour se couvrir, ils offraient de longues prières. Comme beaucoup le firent plus tard dans lâÃglise, ils estimaient que la piété est une source de gain (1 Timothée 6:5), péché qui nâa que trop caractérisé certain clergé, mais qui est bien éloigné de lâesprit du Serviteur parfait, venu ici-bas dans le renoncement et le dévouement absolu, lui qui a vécu dans la pauvreté pour nous, afin que par sa pauvreté nous soyons enrichis (2 Corinthiens 8:9). Jacques dit, en parlant du service religieux: « Le service religieux pur et sans tache devant Dieu le Père, est celui-ci: de visiter les orphelins et les veuves dans leur affliction, de se conserver pur du monde » (Jacques 1:27).
Les pites de la veuve
(v. 41-44). â En contraste avec la conduite de ces scribes, Jésus observait une pauvre veuve, au milieu de tous ceux qui jetaient de lâargent au trésor du temple. Des riches y mettaient beaucoup, mais cette veuve y jeta deux pites, petites pièces de cuivre qui ne valaient guère plus dâun sou de notre monnaie. Comme valeur matérielle, câétait peu de chose; mais, selon lâestimation du Seigneur, câest elle qui avait mis le plus. « En vérité », dit Jésus, « je vous dis que cette pauvre veuve a plus jeté au trésor que tous ceux qui y ont mis; car tous y ont mis de leur superflu, mais celle-ci y a mis de son indigence tout ce quâelle avait, toute sa subsistance » (v. 43, 44).
Cette appréciation du Seigneur constitue un précieux encouragement pour ceux qui ne peuvent pas donner beaucoup. Si les riches avaient donné autant que cette femme, ils auraient donné tout leur avoir. On voit au commencement de lâAssemblée, dans les Actes des apôtres, que les choses se passaient ainsi sous la première et puissante influence de lâEsprit de Dieu (Actes 4:34, 35). Les choses ont vite changé, mais si lâamour de Dieu remplit nos cÅurs et les gouverne, rien ne sera trop pour le Seigneur, il nous enseigne ce que nous pourrons faire pour lui, et nous sommes certains que jamais il ne nous sera redevable. Au reste, dans quelque position que nous nous trouvions, nous ne pouvons offrir à Dieu que ce quâil nous a donné, et dans sa grande bonté il veut encore nous récompenser pour la manière dont nous aurons été les dispensateurs de ses biens.
Puissions-nous mieux comprendre que ce que nous devons au Seigneur, ce ne sont pas seulement des dons, mais nous-mêmes! Nous sommes exhortés à offrir nos corps en sacrifice vivant à Dieu (Romains 12:1) et à mettre nos vies pour nos frères (1 Jean 3:16, 17). Dieu apprécie tout à la mesure du sanctuaire, et le manifestera au jour de Christ. En attendant, souvenons-nous que le Seigneur regarde, aujourdâhui comme alors, à la manière dont nous mettons nos biens et nos corps à sa disposition.