Bible Commentaries
Colossiens 12

versets 1-44

Marc 12:1

SOMMAIRE DE MARC 12

Une journée de controverse

• La vigne et les méchants vignerons.
• La prophétie de l’appel des Gentils.
• Les Hérodiens et les Pharisiens.
• Le tribut à César.
• Les Sadducéens et la résurrection.
• Quel est le plus grand commandement ?
• Le Fils de David, Seigneur de David.
• Prendre garde aux scribes.
• L’obole de la pauvre veuve.

Jésus se mit ensuite à leur parler en paraboles

Une série de paraboles, données plus complètement par Matthieu, soulignant le destin qui suivra les péchés de la nation Juive, si obstinée.

Un homme planta une vigne

Pour des notes sur cette parabole...

Marc 12:13

Ils envoyèrent... des pharisiens et des hérodiens

Pour des notes sur leur effort à prendre au piège Jésus, au sujet du tribut à César, voir note sur « Matthieu 22:15 ». Voir note sur « Matthieu 22:16 ». Voir note sur « Matthieu 22:17 ». Voir note sur « Matthieu 22:18 ». Voir note sur « Matthieu 22:19 ». Voir note sur « Matthieu 22:21 ». Comparer Luc 20:20-26.

Marc 12:18

Les Sadducéens... vinrent à Jésus

Pour des notes sur cet entretien avec les Sadducéens, voir note sur « Matthieu 22:23 ». Voir note sur « Matthieu 22:24 ». Voir note sur « Matthieu 22:25 ». Voir note sur « Matthieu 22:27 ». Voir note sur « Matthieu 22:28 ». Voir note sur « Matthieu 22:32 ». Voir note sur « Luc 20:27-40.

Marc 12:28

Un des scribes... s’approcha

Voir note sur « Matthieu 22:34 ». Voir note sur « Matthieu 22:35 ». Voir note sur « Matthieu 22:36 ». Voir note sur « Matthieu 22:37 ». Voir note sur « Matthieu 22:39 ». Matthieu ajoute qu’un docteur de la loi lui fit cette question « pour l’éprouver. »

Marc 12:34

Tu n’es pas loin du royaume de Dieu

Cette remarque, non donnée par Matthieu, est rapportée par ce que le scribe a déclaré qu’une obéissance extérieure ne menait à rien si le cœur n’était pas droit. Le pharisianisme se contentait de formes, et prêtait peu d’attention à l’amour, la miséricorde, et la pureté de cœur. Cet homme avait compris que la loi et l’Évangile sont un. Il se tenait à la porte du Royaume de Dieu. Il lui manquait seulement la repentance, mais ce besoin était vraiment réel, pour pouvoir y pénétrer. Le Seigneur nous montre ici que même hors de son troupeau, ceux qui ont l’esprit du grand commandement de la loi et de l’Évangile, sont plus proches de son troupeau que les formalistes. Si vous n’êtes pas loin, entrez, sinon il vaut mieux vous en écarter franchement.

Marc 12:35

Comment les scribes disent-ils que le Christ est le fils de David ?

Voir note sur « Matthieu 22:41 ». Voir note sur « Matthieu 22:42 ». Voir note sur « Matthieu 22:43 ». Voir note sur « Matthieu 22:44 ». Voir note sur « Matthieu 22:45 ». Voir note sur « Matthieu 22:46 ».

Marc 12:37

Une grande foule l’écoutait avec plaisir

Non les pharisiens, les scribes, les Sadducéens, ou les dirigeants, mais le petit peuple, ceux dont les pharisiens ont dit : « cette foule qui ne connaît pas la loi, ce sont des maudits ! » Jean 7:49. Nous avons de nombreuses allusions à la faveur dont jouissait Christ parmi le peuple.

Marc 12:38

Gardez-vous des scribes

Marc donne dans trois versets son récit du merveilleux discours rapporté dans Matthieu, au chapitre 23. Ces trois versets sont parallèles à : Matthieu 23:5, 6, 14. Voir note sur « Matthieu 23:5 ». Voir note sur « Matthieu 23:6 ». Voir note sur « Matthieu 23:14 ». Comparer Luc 20:45-47.

Qui aiment à se promener en robes longues

Ceci est particulier à Marc. Les longues robes, flottantes, allant jusqu’aux pieds, similaires à des soutanes, étaient portées par les scribes, comme une sorte de tenue professionnelle, dans le but d’attirer l’attention. Quand Christ a envoyé ses apôtres pour prêcher, il leur a bien dit qu’ils devaient être habillés comme les gens du peuple, Marc 6:9 ; Matthieu 10:10.

Les scribes, anciens ou modernes, aiment s’afficher, et aiment se montrer dans les lieux d’affluence. Ils aiment les appellations d’honneur et de respect, comme Rabbi, Père, Maître... Les hommes ont souvent plaisir à voir exalter leur fonction, alors qu’en réalité ils aiment qu’on les exalte eux-mêmes. Ils aiment les tenues qui montrent à chacun qu’ils sont séparés du commun du peuple.

Marc 12:41

Jésus s’étant assis vis-à-vis du tronc

Cette anecdote de l’obole de la pauvre veuve est omis par Matthieu, mais rapporté en Luc 21:1-4. Il est rapporté comme un contraste à l’hypocrisie des scribes.

Le tronc

Le nom donné par les Rabbis à treize coffres, appelés trompettes, à cause de leur forme, et qui étaient dans la cour des femmes, à l’entrée de la salle du trésor. « Neuf coffres étaient attribués au tribut pour le temple, et pour le tribut du sacrifice ; c’est-à-dire pour les dons en argent au lieu de sacrifices ; quatre coffres pour les offrandes librement consenties, pour le bois, l’encens, la décoration du temple, et les holocaustes.

Regardait comment la foule y mettait de l’argent

Avant la Pâque, les gens faisaient des offrandes de leur plein gré, en plus de la taxe payée au temple. Encore maintenant Jésus prend note de nos offrandes.

Marc 12:42

Il vint aussi une pauvre veuve

Ici, comme dans d’autres passages de la Bible, nous devons garder en mémoire la condition très précaire de la veuve d’un homme pauvre. Cette position n’était vraiment pas favorable à la contribution à une action de charité.

Deux petites pièces

Deux pites, la plus petite des pièces Juives, d’une valeur infime. Le mot veut également dire « mince, petit. »

Un quart de sou

Marc, mais non Luc, ajoute une explication pour ses lecteurs Romains, utilisant un mot Grec, dérivé du Latin, du sens de « un quart. » La valeur semble minuscule, mais elle a fait prononcer au Seigneur cette magnifique phrase, qu’aurait pu envier un Crésus, ou un Rothschild.

Marc 12:43

A donné plus qu’aucun

Notons le mot « plus : » proportionnellement à ses moyens, et ainsi « plus » dans l’estimation de Dieu, qui mesure la quantité par la qualité.

Marc 12:44

Car

La valeur d’un don doit être déterminée, non par sa valeur intrinsèque, mais par ce qu’elle coûte au donateur. La mesure de ce coût est ce qui est laissé, non ce qui est donné. Pour la veuve, il était noble de donner ses petites pièces, pour quelqu’un avec des biens cela aurait été méprisable.

Tout ce qu’elle possédait

Sans tenir compte de ses besoins, elle s’est démunie de tout ce qu’elle avait pour vivre, de tous ses moyens de subsistance pour le présent. Avec une foi puissante, elle a fait confiance en Dieu, dans son amour, dans sa providence.