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Bible Commentaries
Colossiens 12

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-44

Marc 12:1

La parabole du vigneron et des cultivateurs. (1-12)
Question à propos du tribut. (13-17)
Question concernant la résurrection. (18-27)
Le grand commandement de la loi. (28-34)
Christ, le Fils, et néanmoins, le Seigneur de David. (35-40)
Éloge d’une pauvre veuve. (41-44)

(1-12)

Christ montre dans ces paraboles, qu’Il mettait de coté l’église juive.

Il est triste de penser au traitement ignoble, que les fidèles serviteurs de Dieu ont dû subir de tout temps, de la part de ceux qui ont pu jouir des privilèges qu’offre l’église, sans produire pour autant en retour, les « fruits ».

Dieu, finalement, envoya Son Fils bien-aimé : on aurait dû s’attendre à ce que, ce Fils, que le Maître aimait, soit également respecté et aimé par les hommes. Mais au lieu de L’honorer, en tant que Fils et Héritier, ils L’ont cependant haï. La louange que nous pouvons offrir à Christ, provient de Dieu. C’est par ce Dernier que nous exaltons Son Fils en notre cœur, que nous pouvons y établir Son trône : si tel est le cas, cela ne peut être que merveilleux à nos yeux !

Les Écritures, les fidèles prédicateurs et la venue de Christ en chair, nous poussent à rendre à Dieu, ici-bas, la louange qui Lui est due. Que les pécheurs prennent garde à ne pas avoir un esprit orgueilleux et charnel. S’ils insultent ou méprisent ceux qui professent Christ, ils Lui auraient fait subir le même sort odieux, s’ils avaient vécu au temps où le Seigneur était en ce monde.

Marc 12:13

(13-17)

On pourrait penser que les ennemis de Christ soient désireux de connaître quel était leur devoir ; en fait ils espéraient trouver une occasion d’accuser Jésus, quel que soit l’angle sous lequel ce Dernier répondrait à la question qui Lui fut posée dans ce texte.

Rien n’est plus facile, pour piéger les serviteurs de Christ, que de les conduire à se mêler ici-bas, des disputes au sujet de la politique. Jésus évita le piège en se référant à la soumission que Ses ennemis devaient observer devant la nation, en tant que citoyens : tous ceux qui l’entendirent, furent émerveillés de la grande sagesse de Sa réponse !

Beaucoup font l’éloge des paroles d’un sermon, mais hélas, ne sont pas respectueux des doctrines qu’il enseigne...

Marc 12:18

(18-27)

La meilleure protection contre toute erreur relative aux Écritures, consiste à bien connaitre ces dernières : Elles sont la véritable « source » de toute vie spirituelle authentique, Elles sont le fondement sur lequel on peut vraiment se baser.

Dans ce texte, Christ ne répond pas directement à l’objection des sadducéens : ils n’étaient à cette époque que des moqueurs hypocrites, cherchant à faire valoir leur propre doctrine, sur le devenir de la postérité, lors de la résurrection des morts. La relation entre mari et femme ici-bas, n’existera pas dans le paradis céleste.

Il n’est pas étonnant que nous puissions nous « perdre » dans de vaines erreurs d’interprétation, lorsque nous imaginons le monde de l’au-delà, au travers de ce que nous pouvons en percevoir ici-bas. Il est absurde de penser que le Dieu Tout Puissant puisse être la part et le bonheur d’un homme, qui finisse dans la mort éternelle : il est donc certain que l’âme d’Abraham existe toujours et agit, bien qu’elle soit pour un temps, séparée de son corps.

Ceux qui nient la résurrection se trompent gravement, on devrait d’ailleurs les prévenir de leur erreur. Cherchons à « transiter » dans ce monde périssable, dans l’espérance joyeuse d’un bonheur éternel, et d’une glorieuse résurrection !

Marc 12:28

(28-34)

Ceux qui désirent sincèrement être enseignés quant à leur devoir, seront éclairés par Christ : Il les guidera dans Ses voies.

Jésus répondit au scribe, que le premier de tous les commandements, celui qui en effet, inclut tout, est d’aimer Dieu de tout son cœur. Si ce principe domine une âme, celle-ci sera disposée à obéir à tous les autres commandements. Aimer Dieu de tout notre cœur, nous engagera à effectuer toutes choses auxquelles Il prend plaisir.

Les sacrifices expiaient uniquement les transgressions à la loi morale, commises par les hommes. Il ne ressortait de ces sacrifices aucun pouvoir spécial, excepté qu’ils exprimaient la repentance et la foi envers le Sauveur promis, et conduisaient à une obéissance morale.

Parce que nous avons aimé l’homme avant Dieu, nous sommes des pécheurs condamnés ; de ce fait, nous avons besoin de la Grâce.

Christ approuva la réponse de ce scribe, et encouragea ce dernier à aller encore plus loin dans sa démarche spirituelle : la bonne connaissance de la loi conduit à la conviction de péché, à la repentance, à la découverte de notre besoin de la Grâce, et à la compréhension du chemin par lequel Christ justifie !

Marc 12:35

(35-40)

Lorsqu’on prête attention à ce que l’écriture déclare, quant à la Personne et au ministère de Christ, on est amené à Le confesser en tant que notre Seigneur et notre Dieu, et à Lui obéir, en tant que notre merveilleux Rédempteur.

Si les gens simples reçoivent ces vérités avec joie, alors que les intellectuels et les prétentieux les rejettent, les premiers sont heureux, alors que les derniers font littéralement pitié.

Le péché déguisé sous une apparence de piété est une double iniquité : son destin sera deux fois plus sinistre...

Marc 12:41

(41-44)

N’oublions pas que Jésus connait toujours le « trésor » d’une église : Il sait combien et avec quelle motivation les hommes donnent pour Sa cause. Il regarde au cœur et la nature de nos objectifs, quand nous apportons notre offrande ; Le Seigneur voit très bien si nous donnons pour Lui ou seulement pour être vus des hommes.

Nous aurons du mal à trouver des gens qui ne critiqueront pas cette veuve ; en fait, nous ne devons pas nous attendre à en trouver beaucoup qui fassent comme elle : donner tout, malgré sa pauvreté. Notre Seigneur, cependant, fait l’éloge de cette femme : nous pouvons donc être certains qu’elle a agi sagement, en pratiquant le bien.

Les faibles contributions des pauvres, dans le but d’honorer leur Sauveur, seront louées, au jour où l’on exposera avec mépris les « splendides » actions des incrédules...

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Mark 12". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/mark-12.html. 1706.
 
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