Lectionary Calendar
Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-33
Plan
3>Jésus questionné sur la nature et l’origine de son autorité
a) Comme Jésus, de retour à Jérusalem, se promène sous les portiques du temple, une délégation du sanhédrin vient lui demander par quelle autorité il agit et qui lui a conféré cette autorité. Jésus lui répond par une question sur le baptême de Jean (27-30).
b) Embarras des adversaires : s’ils déclarent que ce baptême venait du ciel, Jésus leur reprochera de n’y avoir pas cru ; s’ils nient son inspiration divine, ils ont à redouter le peuple. Ils se résolvent à dire : Nous ne savons. Jésus refuse alors de répondre à leur question (31-33).
La parabole des vignerons
a) Après avoir repoussé l’attaque de ses adversaires, Jésus décrit la conduite passée, présente, future des chefs du peuple, dans la parabole suivante : Un homme planta une vigne, la pourvut de tout ce qui était nécessaire à l’exploitation, la loua à des vignerons, et s’en alla (12.1).
b) Dans la saison des fruits, il leur envoya un serviteur, puis un second, puis un troisième, suivi de plusieurs autres, afin de recueillir des fruits de sa vigne ; mais les vignerons maltraitèrent les uns et tuèrent les autres (2-5).
c) Il avait encore un fils, son bien-aimé, qu’il leur envoya, pensant qu’ils le respecteraient. Mais les vignerons, voyant en lui l’héritier, le tuèrent (6-8).
d) Que fera donc le maître de la vigne ? Il fera périr ces méchants et la donnera à d’autres. Car cette parole de l’Écriture s’accomplira : La pierre jetée par les constructeurs est la pierre de l’angle, merveilleuse à nos yeux (9-11).
Retraite des adversaires
Les envoyés du sanhédrin comprennent que Jésus les vise, et voudraient l’arrêter, mais la crainte du peuple les retient. Ils s’en vont (12).
La lutte dans le temple
3>27 à 12 la question officielle du sanhédrin sur l’autorité de Jésus
Voir, sur les versets qui suivent, Matthieu 21:23-27, notes.
Ce mot de nouveau rappelle le verset 15. Chaque jour de cette dernière semaine, Jésus, après avoir passé la nuit hors de la ville, y retournait dès le matin pour y faire entendre son témoignage suprême.
Ainsi, selon Matthieu et Luc, il enseignait dans le temple au moment où commence ce récit, ce qui n’exclut point le terme employé par Marc : il se promenait, c’est-à-dire allait et venait d’un groupe à l’autre et adressait la parole à tous ceux qui l’entouraient.
Le mot temple doit s’entendre ici dans le même sens qu’aux versets 15, 16.
Voir, sur la question et la réponse qui précèdent, Matthieu 21:23-25, notes.
Marc seul ajoute cette invitation pressante : Répondez-moi.
Dans Matthieu ce sont les sacrificateurs et les scribes eux-mêmes qui disent : nous craignons le peuple; selon Luc, ils expriment cette même idée en ces termes : tout le peuple nous lapidera.
Dans notre évangile, l’embarras de ces hommes rusés est rendu d’une manière plus naturelle et plus fine. Ils n’avouent pas qu’ils ont peur, ils n’osent pas conclure; mais c’est Marc qui raconte à leur sujet : Ils craignaient le peuple.
Il y a un sévère jugement de Dieu dans ce refus. Ces hommes s’étaient rendus moralement incapables de recevoir la vérité. Si Jésus leur avait déclaré ouvertement que son autorité venait de Dieu, ils n’auraient fait qu’en prendre occasion de l’accuser et de le condamner, comme cela eut lieu quelques jours plus tard (Marc 14:62-63).
Matthieu place ici la parabole des deux fils et les reproches que Jésus adresse à ces chefs du peuple qui n’avaient pas cru au ministère de Jean-Baptiste, tandis que des péagers et des femmes de mauvaise vie s’étaient repentis sous l’influence de sa parole. Puis, les trois premiers évangélistes rapportent, d’un commun accord, la parabole des vignerons