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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 27". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/leviticus-27.html.
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 27". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-34
Cette dernière portion de notre livre traite au «vÅu», ou de lâacte volontaire, par lequel une personne se consacrait elle-même, ou ce qui lui appartenait, à lâÃternel. «Et lâÃternel parla à Moïse, disant: Parle aux fils dâIsraël, et dis-leur: Si quelquâun a mils à part quoi que ce soit par un vÅu, les personnes seront à lâÃternel, selon ton estimation. Et ton estimation⦠sera⦠selon le sicle du sanctuaire».
Or, dans le cas dâune personne, vouant elle-même, ou sa bête, ou sa maison, ou son champ à lâÃternel, câétait évidemment une question de capacité ou de valeur; câest pourquoi il y avait une certaine échelle dâestimation, selon lââge. Moïse, comme représentant des droits de Dieu, était appelé à estimer, dans chaque cas, selon la règle du sanctuaire. Si un homme entreprend de faire un vÅu, il faut quâil soit éprouvé par la mesure de la justice; et, en outre, dans tous les cas, nous devons faire la différence entre la capacité et le droit. En Exode 30:15, nous lisons, touchant lâargent de la propitiation: «Le riche nâaugmentera pas, et le pauvre ne diminuera pas le demi-sicle, lorsque vous donnerez lâoffrande de lâÃternel pour faire propitiation pour vos âmes». Quand il sâagissait de propitiation, tous étaient au même niveau. Il en doit toujours être ainsi. Nobles et roturiers, riches et pauvres, savants et ignorants, vieux et jeunes, tous ont un titre commun. «Il nây a point de différence». Tous subsistent également sur le principe de la valeur infinie du sang de Christ. Il peut y avoir une immense différence quant à la capacité, â quant au titre il nây en a aucune. Il peut y avoir une immense différence quant aux expériences, â quant au titre il nây en a aucune. Il peut y avoir une immense différence quant à la connaissance, quant aux dons et aux fruits, â quant au titre il nây en a aucune. Le rejeton et le grand arbre, lâenfant et le père, le converti dâhier et le croyant affermi sont tous sur le même terrain. «Le riche nâaugmentera pas, et le pauvre ne diminuera pas». On ne pouvait donner rien de plus, on ne pouvait recevoir rien de moins. «Nous avons une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints par le sang de Jésus». Voilà notre titre pour entrer. Une fois entrés, notre capacité de rendre culte dépendra de notre énergie spirituelle. Christ est notre titre. Le Saint Esprit est notre capacité: Le moi nâa rien à faire, ni avec lâun, ni avec lâautre. Quelle grâce! Nous entrons par le sang de Jésus; nous jouissons, par le Saint Esprit, de ce que nous trouvons là . Le sang de Jésus ouvre la porte; le Saint Esprit nous conduit dans la maison. Le sang de Jésus ouvre lâécrin; le Saint Esprit en déploie le précieux contenu. Le sang de Jésus nous donne lâécrin; le Saint Esprit nous rend capables dâen apprécier les rares et précieux joyaux.
Mais, en Lévitique 27, il est uniquement question de moyens, de capacité ou de valeur. Moïse avait une certaine mesure, quâil ne pouvait pas abaisser. Il avait une certaine règle, de laquelle il ne pouvait pas sâécarter. Si quelquâun pouvait y atteindre, câétait bien: sinon, il devait prendre sa place en conséquence.
Que fallait-il donc faire, relativement à la personne qui ne pouvait pas atteindre à la hauteur des droits exprimés par le représentant de la justice divine? Ãcoutez la consolante réponse: «Et sâil est plus pauvre que ton estimation, on le fera se tenir devant le sacrificateur, et le sacrificateur en fera lâestimation: le sacrificateur en fera lâestimation à raison de ce que peut atteindre la main de celui qui à fait le vÅu» (vers. 8). En dâautres termes, si câest une question dâefforts de la part de lâhomme pour satisfaire aux exigences de la justice, alors il faut quâil y satisfasse. Mais, dâun autre côté, si un homme se sent totalement incapable de satisfaire à ces exigences, il ne lui reste quâà recourir à la grâce, qui le recevra tel quâil est. Moïse est le représentant des droits de la justice divine. Le sacrificateur est le dispensateur des ressources de la grâce divine. Lâhomme pauvre, qui était incapable de se tenir devant Moïse, tombait dans les bras du sacrificateur. Et il en est toujours ainsi. Si nous ne pouvons pas «bêcher la terre», nous pouvons «mendier»; et, du moment que nous prenons la place de mendiants, il ne sâagit plus de ce que nous sommes capables de gagner, mais de ce que Dieu veut bien donner. La grâce couronnera lâÅuvre de Christ, pendant toute lâéternité. Quâon est heureux dâêtre les débiteurs de la grâce! Quâon est heureux de recevoir, quand Dieu est glorifié en donnant! Quand il sâagit de lâhomme, il vaut infiniment mieux bêcher la terre que mendier; mais quand il sâagit de Dieu, câest justement le contraire.
Jâajouterai encore cette idée, câest que, selon moi, ce chapitre tout entier se rapporte, dâune manière toute spéciale, à la nation dâIsraël. Il est intimement lié aux deux chapitres précédents. Les Israélites avaient fait «un vÅu» au pied de la montagne dâHoreb, mais ils furent tout à fait incapables de répondre aux exigences de la loi â ils étaient beaucoup «plus pauvres que lâestimation de Moïse». Mais, béni soit Dieu, ils participeront aux riches provisions de la grâce divine. Ayant appris leur totale incapacité de «bêcher la terre», ils nâauront pas «honte de mendier»; et alors ils feront lâexpérience de lâimmense bonheur quâil y a à avoir affaire avec la grâce souveraine de lâÃternel, laquelle sâétend, comme une chaîne dâor, «dâéternité en éternité». Il est bon dâêtre pauvre, quand la connaissance de notre pauvreté ne sert quâà développer à nos regards les richesses inépuisables de la grâce divine. Cette grâce ne laisse jamais personne sâen aller à vide. Elle ne dit jamais à quelquâun quâil est trop pauvre. Elle peut répondre aux plus grands besoins de lâhomme, et non seulement cela, mais elle est glorifiée en y répondant. Cela est vrai pour tout pécheur individuellement, et cela est vrai relativement à Israël qui, ayant été estimé par le législateur, a été trouvé «plus pauvre que son estimation». La grâce est la grande et unique ressource de tous. Câest la base de notre salut, la base dâune vie de piété pratique, et la base de ces espérances impérissables qui nous encouragent au milieu des épreuves et des luttes de ce monde de péché. Puissions-nous nourrir un sentiment plus profond de la grâce et un désir plus ardent de la gloire!
Nous terminerons ici nos méditations sur ce Livre si important et si précieux. Si Dieu se sert des pages qui précèdent, pour éveiller chez quelque lecteur de lâintérêt pour cette portion de lâÃcriture, de tout temps trop négligée par lâÃglise, elles nâauront point été écrites en vain.