Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Take your personal ministry to the Next Level by helping StudyLight build churches and supporting pastors in Uganda.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur John 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/john-12.html.
bibliography-text="Commentaire sur John 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-50
Jésus à table à Béthanie
(v. 1-11) â «Jésus donc, six jours avant la Pâque, vint à Béthanie où était Lazare, le mort, que Jésus avait ressuscité dâentre les morts. On lui fit donc là un souper; et Marthe servait, et Lazare était un de ceux qui étaient à table avec lui» (v. 1, 2).
Pendant que lâon complotait à Jérusalem pour faire mourir Jésus, un repas lui était préparé à Béthanie. Dans ce lieu béni, loin de la haine des hommes, le Seigneur trouvait une retraite et lâaffection de cÅurs qui lui étaient attachés. Nous aimons à penser combien il jouissait, dans ce milieu, de lâamour dont lui-même avait rempli les cÅurs.
Jean fait de cette scène un récit quelque peu différent de ceux de Matthieu et de Marc (Matthieu 26:6-13 et Marc 14:3-9). Cela tient au caractère de lâévangile et à lâenseignement spécial que lâEsprit de Dieu présente. Nous avons vu, au chapitre précédent, que Dieu glorifia son Fils à la résurrection de Lazare. Dans notre chapitre un témoignage sera encore rendu à sa gloire comme Messie (v. 12-19) et comme fils de lâhomme (v. 20-26). Avant cela, lâEsprit de Dieu nous donne, dans ce repas à Béthanie, un petit tableau symbolique des bénédictions qui résulteraient de la victoire que Jésus allait remporter sur la mort et dont il donna le gage par la résurrection de Lazare. Si lâon considère ces résultats au point de vue du peuple juif, Lazare, tiré dâentre les morts, représente lâIsraël futur, ressuscité lui aussi, et Marthe ceux qui auront traversé vivants le temps des jugements. Israël, dans ces deux parties, jouira des bénédictions du règne que le Seigneur établira ensuite de sa mort et de sa résurrection. Mais en attendant lâaccomplissement de ce qui concerne le peuple terrestre, il se passe, dans lâéconomie actuelle, une scène bien plus intime entre le Seigneur et ceux qui sont au bénéfice de son Åuvre. Ils lui rendent culte et réalisent tous les caractères de la vie chrétienne, dont chacun des trois convives présente un côté différent.
Dans les deux évangiles qui nous rapportent ce récit, il est dit que Jésus était chez Simon le lépreux, en Marc, «à table». Ici, Simon nâest pas nommé; il est dit simplement: «On lui fit là un souper»; tout exprès pour lui. Dans la vie du croyant, tout doit être fait pour le Seigneur; il jouit ainsi déjà des résultats de son Åuvre quand il voit vivre pour lui ceux qui, avant de le connaître, vivaient absolument pour eux-mêmes.
Ãtre à table, câest lâexpression de la communion. Lazare le mort était à table. Tous les croyants devraient jouir de cette communion, parce quâils sont devenus vivants pour Dieu et par conséquent morts au monde dont ils ne sont plus.
En Marthe, nous avons la figure du service, de tout ce quâon fait pour honorer le Seigneur dans la vie de chaque jour. Tous nous avons un service à accomplir pour lui. Maintenant quâelle connaît Jésus comme la résurrection et la vie, elle le sert, elle lâa pour seul objet; elle nâest plus distraite par son service, comme en Luc 10:40.
En Marie nous avons la part suprême de la vie chrétienne, lâadoration, le culte. «Marie donc, ayant pris une livre de parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus et lui essuya les pieds avec ses cheveux; et la maison fut remplie de lâodeur du parfum» (v. 3). En Matthieu et Marc, Marie, qui est simplement appelée «une femme», répand le parfum sur la tête de Jésus. En Matthieu, qui présente Jésus comme Messie, nous voyons cette femme le reconnaître comme tel, contrairement au peuple, à lâapproche de sa mort; elle répand sur la tête du Messie lâhuile de lâonction royale, expression de la valeur quâa pour son cÅur la personne du Christ rejeté. Comme Jésus devait ressusciter avant que lâon eût le temps dâembaumer son corps, il accepte cette onction comme ayant la valeur de son embaumement, service dont les autres femmes, attachées au Seigneur aussi, mais moins intelligentes que Marie, furent privées: lorsquâelles se rendirent au sépulcre, Jésus était ressuscité.
En Marc, où nous voyons Jésus comme prophète ou serviteur, câest sous ce caractère quâil est honoré et oint. Nous y trouvons la même appréciation de sa personne, le même amour qui, sous lâeffet de la haine de lâhomme et de lâapproche de la mort, exhale son parfum.
Dans notre évangile, Marie sâapproche de Jésus avec tout le respect et lâhonneur dus au Fils de Dieu. Elle a été assise à ses pieds, où elle a appris à connaître lâexcellence de sa personne. La résurrection de son frère lui a encore révélé une gloire quâelle ignorait jusquâalors. Son cÅur, débordant de lâamour dont Jésus était lâexpression, lâamène en toute humilité à ses pieds, dans la conscience quâelle avait de la grandeur et de la divinité du Fils de Dieu. Ce fait nous apprend pourquoi Marie oint, non la tête, mais les pieds du Fils de Dieu, de celui qui, Dieu manifesté en chair, a bien voulu lui apporter du ciel, ainsi quâà tous les croyants, lâamour divin, infini, manifesté dans le don de lui-même. La haine que lui témoignaient les Juifs, lâapproche de la mort dont Marie apercevait déjà les ombres, faisaient ressortir les gloires de son unique objet, en même temps que son amour pour lui. Elle pressentait que le dernier moment était venu pour lui témoigner le prix quâil avait pour son âme. Ce parfum de grand prix symbolise lâadoration et la louange offertes au Seigneur dans le culte par ceux qui apprécient sa glorieuse personne. Ceux qui demeurent étrangers à lâamour de Jésus estiment cet honneur comme une perte. Judas lâexprime en ces termes: «Pourquoi ce parfum nâa-t-il pas été vendu trois cents deniers et donné aux pauvres? » Le monde aussi pense quâau lieu dâhonorer le Seigneur en lui témoignant le respect, la reconnaissance, lâamour qui lui sont dus, par le culte et une vie dâobéissance tout entière, il vaudrait mieux sâoccuper de bonnes Åuvres qui ont plus dâapparence aux yeux des hommes. Elles ont leur place; le Seigneur les apprécie lorsquâon les fait pour lui; mais il doit occuper en toutes choses la première place et, dans le culte, toute la place. Hélas! Judas, qui poursuivait son but tristement intéressé, ne se souciait pas des pauvres; ses affections étaient ailleurs; il aimait lâargent, ce qui avait fait de lui un voleur. Dans un cÅur comme le sien, rendu insensible à lâamour dont il avait été entouré, endurci par lâamour de lâargent, il nây avait plus de place pour Jésus: sérieux avertissement à lâadresse de ceux qui aiment lâargent, car lâattachement à la matière endurcit, ôte les sens spirituels, rend égoïste, et conduit souvent au vol et même au crime.
Jésus répondit à Judas: «Permets-lui dâavoir gardé ceci pour le jour de ma sépulture. Car vous avez les pauvres toujours avec vous; mais moi, vous ne mâavez pas toujours» (v. 7, 8). Une occasion unique se présentait de faire quelque chose pour le Seigneur, puisquâil allait être crucifié quelques jours après, tandis que lâon a constamment lâoccasion de faire du bien aux pauvres. Il y a un temps pour tout; il faut savoir le discerner et en profiter (Ecclésiaste 3:1-8).
Quel contraste saisissant nous offre lâattitude de Lazare, de Marthe et de Marie, et celle du monde qui haïssait Jésus, sans parler de Judas! Lâobjet aimé et glorieux des uns est en butte à la haine des autres. Ce contraste existe encore aujourdâhui entre le croyant et le monde, car le monde nâaime pas mieux Jésus aujourdâhui quâalors, et tout ce que Jésus était alors pour les siens, il lâest encore maintenant. Il ne manque aux croyants que dâimiter Marie, assise à ses pieds, écoutant sa Parole, pour apprendre à connaître ses gloires, à être pénétrés de son amour, pour lâapprécier, lui adresser le culte qui lui est dû, vivre pour lui, afin que le parfum de Christ se répande autour dâeux. Le temps actuel est le seul dans lequel nous puissions rendre témoignage à Jésus en présence du monde qui ne trouve en lui aucune beauté. Bientôt nous nâen trouverons plus lâoccasion; saisissons-la, comme Marie.
Pendant que Jésus était à table, une grande foule de Juifs vint non seulement pour le voir, mais pour voir Lazare ressuscité. Ceci causa un vif déplaisir chez les principaux sacrificateurs, en sorte quâils «tinrent conseil, afin de faire mourir aussi Lazare; car, à cause de lui, plusieurs des Juifs sâen allaient et croyaient en Jésus» (v. 10, 11). Folie de lâincrédulité, aveuglement de la haine! Jésus ressuscite un mort; les hommes veulent le faire mourir. Croyaient-ils annuler la puissance divine? Leur haine les empêchait de raisonner logiquement. Ils en veulent à Lazare, parce que le miracle dont il avait été lâobjet avait amené des Juifs à croire en Jésus. Tel est lâhomme naturel en présence de tout le déploiement de la grâce et de la puissance en sa faveur. Cependant plusieurs crurent. Câest ce que nous avons vu plusieurs fois (chap. 10:42; 11:45). Dieu accomplit son Åuvre malgré tout, encore aujourdâhui, au milieu de lâincrédulité générale de la chrétienté.
Jésus acclamé comme roi
(v. 12-19) â Après la scène touchante et intime de Béthanie, où Jésus reçut lâhommage de cÅurs vibrants de son amour, il se mit en chemin pour Jérusalem, la ville qui tue les prophètes, et où il allait mourir; mais où Dieu voulait quâil entrât comme Roi pour lâaccomplissement des Ãcritures, en témoignage aux Juifs quâil était bien leur Messie, le fils de David. «Le lendemain, une grande foule qui était venue à la fête, ayant ouï dire que Jésus venait à Jérusalem, prit les rameaux des palmiers et sortit au-devant de lui, et criait: Hosanna! béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi dâIsraël! Et Jésus, ayant trouvé un ânon, sâassit dessus, selon quâil est écrit: «Ne crains point, fille de Sion; voici, ton roi vient, assis sur lâânon dâune ânesse» (v. 12-15). Dans les autres évangiles, on tapisse de rameaux et de vêtements la voie royale; ici il est simplement dit quâils «prirent les rameaux des palmiers», selon Lévitique 23:40, ce qui se faisait à la fête des tabernacles, type du règne millénaire, dont nous avons une anticipation momentanée. On acclame Jésus, selon le Psaumes 118:25, 26, comme le roi qui vient au nom de lâÃternel, et selon la prophétie de Zacharie 9:9, qui devait sâaccomplir durant la présentation du Messie venu dans lâhumilité. Lorsquâil viendra comme Fils de lâhomme pour régner, il apparaîtra en gloire sur les nuées du ciel et non sur le poulain dâune ânesse. Si les Juifs nâavaient pas été aveuglés par leur haine et leur incrédulité, ils auraient compris que les prophéties sâaccomplissaient par lâentrée de Jésus à Jérusalem et lâauraient reçu. Même les disciples ne le comprirent que plus tard. «Mais quand Jésus eut été glorifié, alors ils se souvinrent que ces choses étaient écrites de lui, et quâils avaient fait ces choses à son égard» (v. 16).
Les versets 17, 18 nous rapportent que la foule sâétait portée au-devant de Jésus à la nouvelle du miracle de la résurrection de Lazare; elle lui rendait témoignage à cause de cela. Dieu a voulu que la résurrection de Lazare fût publiquement connue. Mais ce témoignage de la foule excite encore la haine des pharisiens contre Jésus au lieu de les convaincre, «Vous voyez que vous ne gagnez rien», disent-ils; «voici le monde est allé après lui» (v. 19). Les malheureux voyaient sombrer leur influence, leur crédit et toute leur gloire, si le peuple suivait celui qui ressuscitait les morts, le Fils de Dieu, le Messie, le Fils de David, le Sauveur du monde. Pour eux, tout, sauf lui, même un brigand. Quel tableau de notre propre cÅur!
Des Grecs désirent voir Jésus
(v. 20-26) â Parmi les foules venues à la fête, se trouvaient des Grecs; quoique étrangers à Israël, ils participaient à la fête et souhaitaient de voir Jésus. Pour cela ils sâadressèrent à Philippe; celui-ci, probablement étonné que des Grecs désirassent voir Jésus, le dit à André, et, ensemble, ils le rapportèrent à Jésus (v. 20-22). Ce désir exprimé par des gentils, rappelle au Seigneur le moment où les nations seront admises à participer aux bienfaits du règne du fils de lâhomme. Mais rejeté comme Messie, pour prendre ce titre, il devait mourir. Jésus pouvait sâintituler Fils de Dieu et Fils de David sans passer par la mort; mais, pour prendre son titre de Fils de lâhomme et, comme tel, régner sur lâunivers, sâassocier des hommes dans la gloire, il devait mourir. Câest pourquoi Jésus répond aux deux disciples: «Lâheure est venue pour que le Fils de lâhomme soit glorifié. En vérité, en vérité, je vous dis: à moins que le grain de blé, tombant en terre, ne meure, il demeure seul; mais sâil meurt, il porte beaucoup de fruit» (v. 23, 24). Lâ«heure» est celle de la glorification du Fils de lâhomme. Selon les conseils de Dieu, il ne devait pas être seul dans la gloire, mais avoir des compagnons, des hommes, non des anges. Mais ces hommes tous pécheurs, loin de Dieu, méritaient la mort que Jésus allait subir. Câest pourquoi il dit que, si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il ne peut porter du fruit. Câétait lui ce grain de blé, le seul homme selon les pensées et les conseils de Dieu, le seul qui pût entrer au ciel et jouir, comme homme, de la gloire de la présence de Dieu. Sâil ne mourait pas, il demeurerait éternellement seul dans le ciel, où il pouvait entrer en vertu de ses propres perfections. Pour accomplir les desseins de Dieu, il accepte de porter le jugement de ceux qui seront ses compagnons dans la gloire; il les délivre de tout ce qui les privait de la jouissance éternelle de la présence de Dieu. Sa mort met fin à tout ce quâest lâhomme en Adam et à tous ses péchés. Par sa résurrection, il place lâhomme devant Dieu, dans la même position que lui, en lui, en attendant quâil y soit avec lui, semblable à lui, glorifié. Câest ainsi que pouvaient sâaccomplir les conseils éternels de lâamour divin. Dieu le Père voulait amener dans la gloire des fils, fruits de la mort de son Fils bien-aimé. Aussi nous pouvons bien chanter:
Les vÅux de ton amour immense
Nâeussent pas été satisfaits,
Sans voir au ciel, en ta présence,
Des hommes sauvés et parfaits.
Dans les versets 25 et 26, le Seigneur parle des conséquences pratiques de sa mort ici-bas, pour ceux qui participeront à la gloire avec lui: «Celui qui affectionne sa vie, la perdra; et celui qui hait sa vie dans ce monde-ci, la conservera pour la vie éternelle. Si quelquâun me sert, quâil me suive; et où je suis, moi, là aussi sera mon serviteur: si quelquâun me sert, le Père lâhonorera». En attendant la gloire, ceux qui y participeront doivent abandonner leur vie dâhomme en Adam, puisque Jésus est mort pour les en délivrer. Si quelquâun a de lâaffection pour cette existence-là , sâil satisfait sa volonté et lui accorde les jouissances du monde qui a rejeté Jésus, certainement il la perdra pour lâéternité. On ne peut avoir, dans la gloire, la vie acquise par la mort de Christ et conserver sa vie de pécheur ici-bas. Il faut lâabandonner pratiquement, dès que lâon possède la vie divine, en réalisant la mort toujours et partout, en marchant sur les traces de Jésus, en dehors de tout ce qui caractérise le monde où la vieille nature trouve sa satisfaction. De cette façon on conservera sa vie pour lâéternité, en jouissant déjà de tout ce qui appartient à la vie éternelle. Car le croyant est la propriété de celui qui est mort pour lui obtenir la vie; câest lui que nous devons servir; aussi Jésus dit: «Si quelquâun me sert, quâil me suive», et les conséquences en sont évidentes. On ne saurait servir le Seigneur sans le suivre, malgré toute la profession que lâon peut en faire. On ne saurait servir Christ et rester attaché au monde qui ne veut rien de lui. Il a tracé aux siens un chemin en dehors du monde dont il dit que nous ne sommes pas. Il nous a laissé un modèle, afin que nous suivions ses traces (1 Pierre 2:21). En suivant le même chemin, on arrive où Jésus est arrivé. «Où je suis, moi, là aussi sera mon serviteur». En outre, le Père honorera celui qui aura servi son Fils, car le Fils est lâobjet dâune telle affection pour le Père que tout ce qui est fait pour lui, le Père lâapprécie et le récompense. Mais le grand motif qui doit engager le croyant à suivre le Seigneur dans le chemin du renoncement au moi et au monde, câest lâamour du Seigneur pour lui, amour qui lui a fait quitter la gloire pour venir dans ce monde, le sauver en subissant le jugement de Dieu, que tous ont mérité. Objets dâun tel amour, voudrions-nous avoir ici-bas une autre part, une autre place, que celle de notre Sauveur et Seigneur, lorsquâil vint nous sauver? Si la marche du chrétien sâinspire de lâamour du Seigneur pour lui, tout lui deviendra facile, et ensuite le Père lâhonorera. Cet honneur ne sert pas de motif à la fidélité, mais lâencourage.
Lâheure de la mort
(v. 27-36) â Ce qui venait de se passer, plaçait devant Jésus la mort terrible quâil allait subir. Il sâécrie: «Maintenant mon âme est troublée; et que dirai-je? Père délivre-moi de cette heure; mais câest pour cela que je suis venu à cette heure. Père, glorifie ton nom» (v. 27). Ce nâest pas la mort de la part des hommes qui troublait lââme de Jésus, tout sensible quâil fût aux souffrances de tous genres quâelle comportait; câétait la mort, jugement de Dieu, mort nécessaire pour ôter le péché afin de placer lâhomme devant Dieu, lavé de toutes ses souillures. Selon toutes les perfections de sa nature, le Seigneur éprouvait lâhorreur du moment où il serait séparé de son Dieu par lâabominable péché quâil allait expier. Il ne pouvait désirer ce moment. «Délivre-moi de cette heure», dit-il; comme en Gethsémané (Luc 22:42): «Père, si tu voulais faire passer cette coupe loin de moi!»
Mais», dit-il aussitôt, dans une soumission parfaite à la volonté de son Père: «Câest pour cela que je suis venu à cette heure: Père, glorifie ton nom». Par amour pour son Père, il vint accomplir cette Åuvre, afin de maintenir sa gloire, ses droits, en portant les conséquences du péché, du déshonneur que lâhomme avait jeté sur le nom de Dieu, et pour que lâamour de son Dieu et Père pût être connu de coupables repentants. En réponse à son désir, une voix se fit entendre du ciel: «Et je lâai glorifié, et je le glorifierai de nouveau». Glorifié par la résurrection de Lazare, il allait lâêtre encore par la résurrection de Jésus lui-même. Il a été «ressuscité dâentre les morts par la gloire du Père» (Rom. 6:4). Si le Seigneur nâa pas été délivré de lâheure de la mort, il a été délivré de la mort après lâavoir subie, chose impossible pour aucun autre homme. Les perfections divines et humaines du second Homme rendaient possible quâil passât par la mort en portant le péché dont il sâétait chargé, sans quâelle le retînt. Après lâavoir endurée pour dâautres, il allait en sortir victorieux.
Entendant la voix venue du ciel, la foule dit quâun coup de tonnerre sâétait produit; dâautres prétendaient quâun ange lui avait parlé. Jésus répondit: «Cette voix nâest pas venue pour moi, mais pour vous. Maintenant est le jugement de ce monde; maintenant le chef de ce monde sera jeté dehors» (v. 30, 31). Toujours en communion avec son Père, le Seigneur nâavait pas besoin quâil lui répondît publiquement; il lui communiquait ses réponses dans lâintimité de cette communion; mais il fallait que la foule eût encore ce témoignage de la part du ciel, à cette heure suprême, solennelle pour tous. Si Jésus meurt, tout est fini entre Dieu et le monde, sauf pour ceux qui croiront en lui, mort et ressuscité. Il nây a plus aucune ressource à faire valoir en faveur du monde jugé, sinon la grâce sâadressant non à lui, mais à des individus, des quiconque, comme Jean se plaît à le répéter souvent. Autre conséquence de la mort de Jésus: «Maintenant le chef de ce monde sera jeté dehors». Câest la délivrance de lâassujettissement à Satan, qui sâest constitué le chef de ce monde en conduisant tous les hommes à mettre à mort Jésus. Jusquâici, Satan nâavait pas encore reçu ce titre. Il sera lié pour la durée du règne du Fils de lâhomme et jeté ensuite dans lâétang de feu préparé pour lui et ses anges. Déjà maintenant le croyant bénéficie de la victoire que Jésus a remportée sur Satan, en marchant dans la même obéissance que celui qui put dire, en sâavançant vers lâheure de la mort: «Le chef du monde vient, et il nâa rien en moi» (Jean 14:30).
Cependant Satan est toujours le prince de ce monde au milieu duquel nous sommes; pour lui résister, il suffit de suivre le modèle que nous avons en Christ. Bientôt il sera jeté dehors. «Le Dieu de paix brisera bientôt Satan sous vos pieds» (Rom. 16:20).
Jésus parle ensuite de sa mort en rapport avec le salut des hommes; car sâil devait rendre «impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, câest-à -dire le diable», câétait pour délivrer «tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient, pendant toute leur vie, assujettis à la servitude» (Héb. 2:14, 15). «Et moi», dit Jésus, «si je suis élevé de la terre, jâattirerai tous les hommes à moi-même. Or il disait cela pour indiquer de quelle mort il allait mourir» (v. 32, 33). Jésus, homme parfait, nâavait plus de place sur la terre. Mais comme il voulait prendre celle de lâhomme pécheur sous le jugement de Dieu, il ne pouvait entrer au ciel sans passer par la mort; aussi, rejeté de la terre, il prend place entre la terre et le ciel, sur la croix, pour attirer tous les hommes à lui, le Sauveur, pour introduire ensuite au ciel tous ceux qui auraient cru. LâÅuvre de la croix sâaccomplissait à lâintention de tous les hommes, non seulement des Juifs, en sorte que tous peuvent venir à Jésus et obtenir le salut.
La place que Jésus prend sur la croix est celle que représentait lâautel dâairain sur lequel les sacrifices étaient offerts dans le désert. Ni au milieu du peuple, ni dans le tabernacle, mais entre les deux, dans le parvis, il se trouvait dans le seul lieu où le pécheur pouvait se rencontrer avec un Dieu qui a les yeux trop purs pour voir le mal, dont personne nâosait sâapprocher sans mourir.
Les Juifs comprenant que «élevé de la terre» indiquait la crucifixion, disent à Jésus: «Nous, nous avons appris de la loi, que le Christ demeure éternellement: et comment, toi, dis-tu quâil faut que le fils de lâhomme soit élevé? Qui est ce fils de lâhomme? » (v. 34). Cette question fait voir, quâau fond, ils admettent que Jésus fût le Christ, le Messie, puisquâils comprennent quâil parle de lui et quâils appliquent au fils de lâhomme ce qui est dit du Christ. Mais ils pensent toujours à un Christ glorieux, puisque même ceux qui lâavaient reçu ne comprenaient pas quâil devait mourir. Cependant leurs Ãcritures disaient: «le Messie sera retranché et nâaura rien» (Daniel 9:26). Messie et fils de lâhomme sont deux titres de la même personne, mais avec des attributions différentes, comme nous lâavons souvent remarqué. Parler du fils de lâhomme, câest parler du Messie rejeté, et, dans ce moment-là , ce rejet allait être consommé. Cependant ceux qui lâentouraient pouvaient encore profiter de la présence de Jésus comme lumière, afin de sortir de leur condition ténébreuse, où Jésus allait les laisser. Câest ce quâil leur dit, au lieu de leur expliquer qui était le fils de lâhomme: «Encore pour un peu de temps la lumière est au milieu de vous; marchez pendant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne sâemparent pas de vous; et celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va. Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez fils de lumière. Jésus dit ces choses, et sâen allant, il se cacha de devant eux» (v. 35, 36). Ce dont ils avaient besoin, câétait non de savoir qui était le fils de lâhomme, mais bien de profiter de celui quâils avaient devant leurs yeux, de profiter de la lumière, comme lâaveugle-né, en croyant en lui, lâenvoyé de Dieu, «la vraie lumière qui, venant dans le monde, éclaire tout homme» (chapitre 1:9). Les ténèbres allaient sâemparer dâeux. Vers la fin de ce jour, ils pouvaient encore profiter des derniers rayons du soleil sur le point de se cacher, au lieu de discuter sur sa personne, car «Jésus dit ces choses, et sâen allant, il se cacha de devant eux».
Dans les temps absolument semblables où nous vivons, la lumière de lâÃvangile brille encore sur ce monde. Mais au lieu de croire simplement la Parole de Dieu, on discute sur sa valeur; on ne croit pas à son inspiration divine; on veut expliquer ce quâil faut en croire et ce quâil faut en rejeter. On raisonne aussi sur la personne de Jésus; on doute de sa résurrection, même de celle de Lazare, et ainsi de suite. Pendant ce temps, les jours sâécoulent et lâon sâapproche rapidement du terme de la patience de Dieu, du jour où la voix de la grâce se taira pour laisser dans les ténèbres quâils auront choisies ceux qui nâen ont pas profité. De ces ténèbres, quâon appelle progrès et lumière, on veut se servir pour éclairer ce que Dieu dit par sa Parole. Quoique nous soyons à la fin du jour où brille la lumière de lâÃvangile de la grâce de Dieu, il est encore temps de croire comme Jésus le dit aux Juifs: «Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez fils de lumière». On nâest pas sauvé par lâintelligence, ni par le raisonnement, mais par la foi semblable à celle dâun petit enfant, la foi au Sauveur, mort pour nos péchés et ressuscité pour notre justification.
Endurcissement du peuple
(v. 37-43) â «Quoiquâil eût fait tant de miracles devant eux, ils ne crurent pas en lui», est-il dit au verset 37. Les miracles que le Seigneur avait faits avaient pour but dâamener le peuple à croire en lui.
Il est dit au chapitre 15:24: «Si je nâavais pas fait parmi eux les Åuvres quâaucun autre nâa faites, ils nâauraient pas eu de péché... Mais maintenant ils nâont pas de prétexte pour leur péché», celui qui consiste à rejeter le Christ. Au chapitre 2:11, il est dit: «Jésus fit ce commencement de ses miracles à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire; et ses disciples crurent en lui». Puis il continua de faire tous les miracles qui prouvaient au peuple quâil était bien lâenvoyé de Dieu pour leur délivrance. Quelques-uns crurent en lui tout le long de son ministère; mais la nation demeura dans lâincrédulité où elle se trouve encore, jugement de Dieu prononcé par Ãsaïe: «Seigneur, qui est-ce qui a cru à ce quâil a entendu de nous, et à qui le bras du Seigneur a-t-il été révélé? » (chap. 53:1). Ils ne pouvaient pas croire, parce quâÃsaïe dit encore: «Il a aveuglé leurs yeux et il a endurci leur cÅur, afin quâils ne voient pas des yeux, et quâils nâentendent pas du cÅur, et quâils ne soient convertis, et que je ne les guérisse» (voir Ãsaïe 6:9, 10).
On objectera que les Juifs ne pouvaient croire, puisque Dieu les avait endurcis et aveuglés, pour quâils ne fussent pas convertis. Les prophéties qui annonçaient cet aveuglement, prononcées depuis près de huit cents ans, ne sâaccomplirent que lorsque Dieu eut fait tout ce qui était possible pour en éviter lâexécution. Il avait usé dâune longue patience envers ce peuple tout au travers de son histoire; les prophètes lâavaient sans cesse sollicité à revenir à lâÃternel. Depuis quâÃsaïe avait prononcé sa prophétie, le peuple était allé en captivité à Babylone, en avait été ramené pour recevoir le Messie qui, enfin, apparut tel quâil avait été annoncé et, comme nous venons de le voir, fit tout le nécessaire pour être reçu et accomplir les bénédictions promises; tout fut inutile. «Quoiquâil eût fait tant de miracles devant eux, ils ne crurent pas en lui», voilà le résultat que Dieu a obtenu. Le Seigneur eût-il continué son ministère encore un siècle, le résultat aurait été le même; ce qui devait être fait lâavait été selon la mesure de Dieu, qui est parfaite, comme tout ce que Dieu est et fait, et qui ne pourrait être dépassée sans faire tort à ses perfections. Lâincrédulité est désormais la part de ce peuple qui demeure sans excuses. Un autre viendra en son propre nom, dit le Seigneur au chapitre 5:43, et ils le recevront, câest lâAntichrist; il accomplira des miracles et des signes et des prodiges de mensonge (2 Thess. 2:9); même, comme Ãlie, il fera tomber le feu du ciel (Apocalypse 13:13); ils le recevront pour leur jugement final, part aussi de la chrétienté apostate, lorsque le temps de la patience de Dieu sera écoulé, ce qui aura lieu très prochainement.
Le verset 39 rappelle dans quelle circonstance la prophétie annonçant lâaveuglement judiciaire du peuple avait été prononcée: «Ãsaïe dit ces choses parce quâil vit sa gloire et quâil parla de lui». Au chapitre 6 de ce prophète (v. 1 à 5), nous lisons: «Lâannée de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône haut et élevé, et les pans de sa robe remplissaient le temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui; ils avaient chacun six ailes: de deux ils se couvraient la face, et de deux ils se couvraient les pieds, et de deux ils volaient. Et lâun criait à lâautre, et disait: Saint, saint, saint, est lâÃternel des armées; toute la terre est pleine de sa gloire! Et les fondements des seuils étaient ébranlés à la voix de celui qui criait, et la maison était remplie de fumée. Et je dis: Malheur à moi! car je suis perdu; car moi, je suis un homme aux lèvres impures, et je demeure au milieu dâun peuple aux lèvres impures; car mes yeux ont vu le roi, lâÃternel des armées». Tel était donc celui que le prophète voyait dans sa majesté, sa sainteté, celui dont il est dit que les cieux mêmes ne sont pas purs à ses yeux. LâEsprit de Dieu déclare par Jean que câétait le Seigneur Jésus. «Ãsaïe dit ces choses parce quâil vit sa gloire et quâil parla de lui». Ce Jésus rejeté, méprisé, qui, quelques jours plus tard, sera condamné, fouetté, couronné dâépines, crucifié; ce Jésus auquel aujourdâhui on refuse la divinité et que lâon croit estimer beaucoup en lâappelant le meilleur des hommes, un modèle, ou bien que lâon rejette ouvertement, est le roi de gloire, lâÃternel, tel que lâAncien Testament le présente, le créateur des cieux et de la terre, mais venu dans ce monde, revêtu de lâhumanité, au milieu dâhommes pécheurs et perdus, comme Ãsaïe se voyait dans sa présence glorieuse, pour apporter la vie, la lumière, lâamour. Un homme, mais Dieu manifesté en chair, venu dans lâhumilité la plus profonde, afin dâêtre accessible à tous; «il sâest anéanti» comme Dieu, ayant pris la forme dâesclave, trouvé en figure comme un homme. Il a quitté la gloire qui aurait foudroyé quiconque sâen serait approché, la lumière inaccessible que nul Åil nâa vu ni ne peut voir. Câest celui-là que les hommes ont rejeté et rejettent encore, après avoir vu tout ce qui pouvait être vu pour le faire reconnaître en puissance, en amour, lui qui sâintéressait à toutes leurs peines et à toutes leurs douleurs. Par sa présentation, lâépreuve de lâhomme en Adam était parfaite; inutile dâattendre encore, puisque son cÅur ne se laissait pas toucher par une telle grâce, et quâil nâavait pas dâyeux pour voir la beauté du Seigneur. Il nâétait pas digne de Dieu de prolonger cette épreuve; il ne lui restait donc quâà exécuter son jugement. Mais, amour suprême, insondable, divin, câest ce Jésus glorieux, merveilleux, rejeté, haï, qui va le subir, pour sauver cet homme si haïssable aux yeux de Dieu à cause de ses péchés.
à Jésus, ton amour et ta grâce ineffables,
Qui les exaltera, si ce nâest ces coupables?
Cependant, à ce dernier moment, plusieurs des chefs crurent en lui; «mais à cause des pharisiens ils ne le confessaient pas, de peur dâêtre exclus de la synagogue; car ils ont aimé la gloire des hommes plutôt que la gloire de Dieu» (v. 42, 43). Quâétait la foi de ces hommes? Insuffisante pour marcher à la suite du Christ rejeté, suffisait-elle pour être sauvé? Dieu le sait. Il faut ou Christ ou le monde; on ne peut avoir les deux. Moise avait estimé «lâopprobre du Christ un plus grand trésor que les richesses de lâÃgypte; car il regardait à la rémunération» (Héb. 11:26). Celle-ci aura lieu au jour où la marche de chacun sera manifestée, où ceux qui cherchent la gloire de Dieu pendant quâelle nâa aucun prix pour les hommes, recevront leur récompense. Mais quel jour pour ceux qui auront eu honte du Seigneur, préférant la gloire des hommes qui lâont rejeté lorsquâil vint dans ce monde, et pour lesquels, aujourdâhui encore, il nâa pas dâattrait! Pour ceux qui restent encore indécis de suivre le Seigneur, câest le moment aujourdâhui de vaincre les obstacles quâils trouvent sur leur route, car bientôt il sera trop tard.
Dernier appel du Seigneur
(v. 44-50) â Avant de terminer son ministère public, Jésus fait encore un appel qui résume tout lâévangile tel que Jean le présente. «Et Jésus sâécria et dit: Celui qui croit en moi, ne croit pas en moi, mais en celui qui mâa envoyé; et celui qui me voit, voit celui qui mâa envoyé» (v. 44, 45). Dans trois circonstances importantes, nous entendons crier Jésus dans cet évangile: 1° au chap. 7:37: «Si quelquâun a soif, quâil vienne à moi, et quâil boive». Câest à lui seul quâil faut aller, car il nây a aucune ressource ailleurs. 2° Au tombeau de Lazare (11:43). Jésus crie et sa voix puissante pénètre dans le domaine de la mort; et 3° ici, il affirme pour la dernière fois ce quâil est venu faire dans le monde et quelles en seront les conséquences pour ceux qui le rejettent. Il affirme encore son identité avec Dieu son Père. En croyant en lui et en le voyant, on croit et on voit celui qui lâa envoyé, tant il était lâexpression parfaite de Dieu le Père. En le rejetant on rejetait celui qui lâa envoyé, Dieu lui-même. Dans le verset 46, il rappelle quâil est la lumière venue dans le monde, afin que quiconque croit ne demeure pas dans les ténèbres. Au verset 47, il est venu, non pour juger, mais pour sauver le monde. Dans les versets 48 et 50, il montre combien câest grave de le rejeter et de ne pas recevoir ses paroles, car au dernier jour câest la parole que Jésus a dite qui jugera celui qui ne lâa pas crue. Le sujet de condamnation sera la Parole qui aurait donné le salut, celle du Père, car le Seigneur nâavait pas parlé de lui-même; son Père qui lâavait envoyé lui avait commandé ce quâil devait dire, et comment il devait le dire, en sorte que tout ce quâil avait dit et fait était lâexpression de Dieu lui-même, en grâce; car le but de Dieu dans tout ce que le Fils avait dit et fait de sa part était «la vie éternelle». Jésus termine en disant: «Les choses donc que moi je dis, je les dis comme le Père mâa dit». Quelle responsabilité effrayante pour celui qui ne croit pas la parole qui apporte aux hommes la vie éternelle! Ce sera terrible, au jour du jugement, de se trouver en présence du Sauveur, avec le souvenir de lâavoir vu et entendu ou dâavoir eu, par la Parole de Dieu, la connaissance de ce quâil a dit et de ce quâil a fait, afin que celui qui croit ne vienne pas en jugement.
Le service du Seigneur est terminé pour le monde avec ce chapitre 12. Dans les chapitres 13 à 17, nous avons ses enseignements aux disciples en vue de son départ; il ne sây trouve rien pour le monde, sinon sa condamnation.