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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 17". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/genesis-17.html.
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 17". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-27
Ce chapitre nous fait voir comment Dieu remédie à la faute dâAbram. «Et Abram était âgé de quatre vingt dix-neuf ans; et lâÃternel apparut à Abram, et lui dit: Je suis le Dieu Tout-puissant; marche devant ma face, et sois parfait»1. Ce passage a une signification dâune grande portée. Il est évident que, lorsque Abram accepta lâexpédient de Saraï, il ne marchait pas devant la face du Dieu Tout-puissant. La foi seule nous rend capables de vivre librement devant la face du Tout-puissant; au lieu que lâincrédulité introduit toujours plus ou moins le moi, les circonstances, les causes secondaires, et autres choses de cette nature, et nous prive ainsi de cette joie et de cette paix, de cette sérénité et de cette sainte indépendance, qui sont le partage de celui qui sâappuie sur le bras du Tout-puissant. Pensons-y bien: Dieu nâest pas pour nos âmes cette constante réalité, quâil devrait être ou quâil serait pour nous, si nous marchions avec une foi plus simple et dans une dépendance plus entière de lui.
1 Quand Abraham est appelé à être «parfait», cela ne signifie pas quâil dut être parfait en lui-même, ce qui est et a toujours été impossible, mais simplement parfait quant à lâobjet de ses affections, câest-à -dire que son espérance et son attente devaient être parfaitement et sans partage concentrées sur le «Dieu Tout-puissant».
Le mot «parfait» est employé au moins dans quatre sens différents dans le Nouveau Testament. Nous lisons en Matt. 5:48: «Soyez donc parfaits comme votre Père céleste est parfait». Le contexte ici nous apprend que le mot «parfait» se rapporte au principe de notre marche, car un peu plus haut, dans le même chapitre, au verset 44, nous lisons: «Aimez vos ennemis⦠en sorte que vous soyez les fils de votre père qui est dans cieux: car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et envoie sa pluie sur les justes et sur les injustes». Ãtre «parfait» dans le sens du verset 48, signifie donc: agir dâaprès un principe de grâce envers tous, même envers ceux qui nous injurient et nous font du mal. Un chrétien, qui entre en procès et en contestation pour soutenir ses droits, nâest pas «parfait comme son Père»; car son Père agit en grâce, tandis quâil agit en justice.
Il nâest pas question de savoir sâil est juste ou injuste dâentrer en procès avec les gens du monde (pour ce qui regarde les frères, 1 Cor. 6 est concluant), mais tout ce que nous voulons établir, câest que tout chrétien qui entre en procès agit dâune manière entièrement opposée au caractère de son Père; car son Père nâentre pas en procès avec le monde. Il ne siège pas maintenant sur un trône de jugement, mais sur un trône de miséricorde et de grâce. Il répand ses bénédictions sur ceux qui, sâil entrait en procès avec eux, seraient déjà condamnés. Il est donc évident quâun chrétien qui fait comparaître un homme en justice nâest pas «parfait, comme son Père qui est dans les cieux est parfait».
La parabole, à la fin de Matt. 18, nous apprend que celui qui veut maintenir ses droits ne connaît ni le vrai caractère, ni les effets de la grâce. Le serviteur nâétait pas injuste, en réclamant ce qui lui était dû, mais il était impitoyable. Il différait complètement de son maître. Dix mille talents lui avaient été remis, et il pouvait néanmoins étrangler son compagnon de service pour cent misérables deniers Quelle en fut la conséquence? Il fut livré aux bourreaux il perdit le sentiment béni de la grâce, et dut recueillir les fruits amers de son insistance à soutenir ses droits, alors quâil était lui-même un objet de la grâce. Remarquez, en outre, quâil est appelé «un méchant serviteur», non parce quâil devait «dix mille talents», mais parce quâil nâavait pas remis les «cent deniers». Il y avait suffisamment de grâce chez le maître pour acquitter les dix mille talents; mais le serviteur nâen avait pas assez pour acquitter les cent deniers. Cette parabole a une voix solennelle pour tous les chrétiens qui entrent en procès; car bien que dans lâapplication il soit dit: «Ainsi aussi mon Père céleste vous fera, si vous ne pardonnez pas de tout votre cÅur, chacun à son frère»; cependant le principe est dâune application générale, et nous démontre que celui qui a recours à la justice perd le sentiment de la grâce.
Le chapitre 9 aux Hébreux nous présente un autre sens du mot «parfait», et ici encore câest le contexte qui détermine ce sens. Il sâagit de perfection «quant à la conscience» (comp. vers. 9), et cet emploi du mot «parfait» est dâune haute importance. Lâadorateur sous la loi ne pouvait jamais avoir une conscience parfaite, par la raison bien simple quâil nâavait jamais un sacrifice parfait. Le sang dâun taureau ou dâun bouc ne pouvait pas «ôter les péchés», et la valeur quâil pouvait avoir nâétait jamais que pour un temps, mais non pas pour toujours; en sorte quâil ne pouvait rendre la conscience parfaite. Maintenant le plus faible croyant a le privilège dâavoir une conscience parfaite. Pourquoi? Est-il meilleur que lâadorateur sous la loi? Nullement, mais il a un meilleur sacrifice. Si le sacrifice de Christ est parfait, et sâil est parfait pour toujours, la conscience du croyant est parfaite et parfaite pour toujours (comp. versets 9-14; 25-26; 10, 14). Le chrétien qui nâa pas une conscience parfaite, déshonore le sacrifice de Christ; car câest comme sâil disait que ce sacrifice nâa pas aboli le péché, et que les effets du sacrifice de Christ ne sont que temporaires et non point éternels; or, quâest-ce autre chose, sinon rabaisser le sacrifice de Christ au niveau des sacrifices de lâéconomie mosaïque?
Il est nécessaire de bien distinguer entre la perfection dans la chair et la perfection quant à la conscience. Prétendre à la première, câest exalter le moi; rejeter la dernière câest déshonorer Christ. Lâenfant en Christ devrait avoir une conscience parfaite; tandis que Paul nâavait ni ne pouvait avoir une chair parfaite. La chair nâest pas présentée dans lâÃcriture comme une chose qui doive être perfectionnée, mais crucifiée. La différence est immense. Le chrétien a du péché en lui, mais non sur lui. Pourquoi? Parce que Christ, qui nâeut jamais de péché en lui, avait du péché sur lui, lorsquâil fut cloué à la croix.
Enfin, au chapitre 3 de lâépître aux Philippiens, nous trouvons deux autres sens du mot «parfait». Lâapôtre dit: «Non que jâaie déjà reçu le prix ou que je sois déjà parvenu à la perfection», après quoi il dit, un peu plus loin: «Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce même sentiment». Le mot «parfait» dans le premier passage se rapporte à la pleine et éternelle conformité de lâapôtre avec Christ dans la gloire, et dans le dernier il se rapporte au fait que Christ est lâobjet exclusif de nos cÅurs.
«Marche devant ma face.» La vraie puissance consiste à marcher devant la face du Dieu fort; pour cela, il faut que le cÅur ne soit occupé dâaucun autre objet que de Dieu lui-même. Si nous nous reposons sur la créature, nous ne marchons pas devant Dieu, mais devant la créature. Il est de la dernière importance pour nous que nous sachions devant qui nous marchons et quel est lâobjet que nous poursuivons. Quâavons-nous en vue et sur qui nous reposons-nous, dans ce moment même? Dieu remplit-il notre avenir tout entier; les hommes et les circonstances nây entrent-ils pour rien? La créature nây a-t-elle point de place? Le seul moyen de sâélever au-dessus du monde, câest de marcher par la foi, parce que la foi remplit la scène si complètement de Dieu, quâil ne reste plus de place pour la créature et pour le monde. Si Dieu remplit tout le champ de ma vue, tout autre objet disparaît, et je puis dire avec le Psalmiste: «Mais toi, mon âme, repose-toi paisiblement sur Dieu; car mon attente est en lui. Lui seul est mon rocher et mon salut, ma haute retraite: je ne serai pas ébranlé» (Ps. 62:6-8). La nature parle autrement, non quâelle veuille exclure Dieu entièrement, à moins quâelle ne soit sous lâinfluence directe dâun scepticisme audacieux et blasphémateur; mais son regard et son attente seront toujours partagés.
Il est bon dâobserver que Dieu ne partage pas plus sa gloire avec la créature, quant à ce qui concerne les détails de notre vie actuelle de tous les jours que pour ce qui concerne le salut. Depuis le commencement jusquâà la fin il faut que ce soit lui réellement, et lui seul. Il ne suffit pas que nous dépendions de Dieu en paroles, tandis que, de fait, notre cÅur se repose sur la créature. Dieu mettra tout en lumière, il éprouvera le cÅur, et placera la foi dans la fournaise. «Marche devant ma face, et sois parfait.» Tel est le chemin qui conduit au vrai but. â Quand, par la grâce, lââme cesse de sâattendre à la créature, alors, et alors seulement, elle est dans les dispositions voulues pour que Dieu puisse agir; et quand Dieu agit, tout va bien. Il ne laisse rien inachevé: il règle parfaitement tout ce qui concerne ceux qui mettent en lui leur confiance. Quand la souveraine sagesse, la toute-puissance et lâamour infini agissent ensemble, le cÅur croyant peut jouir dâun doux repos. à moins que nous ne puissions trouver quelque circonstance trop grande ou trop petite pour «le Dieu Tout-puissant», nous nâavons aucune raison de nous inquiéter de quoi que ce soit; et câest là une vérité puissante et bien propre à placer tous ceux qui croient dans la bienheureuse position où nous trouvons Abram dans ce chapitre. Dès que Dieu lui eut positivement dit: Abandonne-moi tout, et je pourvoirai à tout, au-delà de tes plus ambitieux désirs et de tes plus chères espérances: la semence, lâhéritage et tout ce qui en découle, sont parfaitement et éternellement assurés selon lâalliance du Dieu Tout-puissant, â alors «Abram tomba sur sa face» (v. 3). Bienheureuse position! la seule qui, devant le Dieu vivant, créateur du ciel et de la terre, possesseur de toutes choses, «le Dieu Tout-puissant», convienne à un pécheur faible, dénué et inutile.
«Et Dieu parla avec lui.» Câest quand lâhomme est dans la poussière que Dieu peut lui parler en grâce. La position que prend ici Abram est lâexpression de lâabaissement complet en la présence de Dieu: il se tient devant Dieu dans le sentiment de sa faiblesse et de son néant, et cet abaissement est le sûr précurseur de la révélation de Dieu lui-même à lââme. Câest quand la créature se tient ainsi devant Dieu, que Dieu peut se montrer tel quâil est, dans toute la gloire de sa personne. Il ne donnera pas sa gloire à un autre. Il peut se révéler, et permettre à lâhomme dâadorer en présence de cette révélation; mais jusquâà ce que lâhomme prenne la place qui lui convient, Dieu ne peut pas déployer son caractère. Quelle différence entre les positions dâAbraham dans ces deux chapitres! Dans lâun, il a la nature devant lui; dans lâautre, il est dans la présence du Dieu Tout-puissant. Là , il agissait; ici, il adore; là , il avait recours à ses propres combinaisons et à celles de Sara; ici, il sâabandonne avec tout ce qui le concerne, son présent et son avenir, dans les mains de Dieu, et il lui permet dâagir en lui, pour lui, et par lui. Câest pourquoi Dieu peut dire: «Je te ferai», «Je tâétablirai», «Je te donnerai», «Je te bénirai». En un mot, Dieu seul et son Åuvre sont en cause et là est le vrai repos du pauvre cÅur qui a appris à se connaître un peu.
Lâalliance de la circoncision est maintenant introduite. Il faut que chacun des membres de la famille de la foi, sans exception aucune, porte dans son corps le sceau de son alliance. «On ne manquera point de circoncire celui qui est né dans ta maison et celui qui est acheté de ton argent; et mon alliance sera en votre chair comme alliance perpétuelle. Et le mâle incirconcis, qui nâaura point été circoncis en la chair de son prépuce, cette âme sera retranchée de ses peuples: il a violé mon alliance.» (v. 9-14.) Le chapitre 4 de lâépître aux Romains nous apprend que la circoncision était «le sceau de la justice de la foi» (v. 11). «Abram crut Dieu, et cela lui fut compté à justice.» Ãtant ainsi tenu pour juste, Dieu met son «sceau» sur lui.
Le sceau par lequel, maintenant, le croyant est scellé nâest pas, comme alors, une marque en la chair, mais ce «Saint Esprit de la promesse, par lequel nous sommes scellés pour le jour de la rédemption» (Ãph. 4:30 ep 4.30). Ceci est fondé sur lâéternelle relation du croyant avec Christ et sur sa parfaite identification avec lui dans la mort et la résurrection, ainsi quâil est écrit (Col. 2:10-13 cl 2.8-15): «Et vous êtes accomplis en lui, qui est le chef de toute principauté et autorité, en qui aussi vous avez été circoncis dâune circoncision qui nâa pas été faite de main, dans le dépouillement du corps de la chair par la circoncision du Christ, étant ensevelis avec lui dans le baptême, dans lequel aussi vous avez été ressuscités ensemble par la foi en lâopération de Dieu qui lâa ressuscité dâentre les morts. Et vous, lorsque vous étiez morts dans vos fautes et dans lâincirconcision de votre chair, il vous a vivifiés ensemble avec lui, nous ayant pardonné toutes nos fautes.» Ce magnifique passage nous apprend ce que la circoncision représentait réellement. Tout croyant est de «la circoncision» en vertu de son association vivante avec celui qui, par sa croix, a pour toujours aboli tout ce qui sâopposait à la parfaite justification de son Ãglise. Il nây a pas eu une seule tache de péché sur la conscience des siens, ni un principe de péché dans leur nature, dont Christ nâait porté le jugement sur la croix; et maintenant, les croyants sont envisagés comme étant morts avec Christ, comme ayant été couchés dans la tombe avec lui et ayant été ressuscités avec lui, et rendus agréables en lui; leurs péchés, leurs iniquités, leurs transgressions, leur inimitié, leur incirconcision, ayant été complètement ôtés par la croix. La sentence de mort est inscrite sur la chair; mais le croyant possède une vie nouvelle unie au Chef ressuscité dans la gloire.
Dans le passage que nous venons de citer, lâapôtre nous apprend que lâÃglise est sortie vivifiée de la tombe de Christ; et de plus, que le pardon des péchés de lâÃglise est aussi complet et aussi entièrement lâÅuvre de Dieu que lâa été la résurrection de Christ dâentre les morts. Or nous savons que la résurrection de Christ a été le résultat de lâintervention de lâexcellente grandeur de la force de Dieu, ou selon lâopération de la puissance de sa force (voyez Ãph. 1:19 ep 1.15-23). Quelle expression énergique pour dire la grandeur et la gloire de la rédemption, aussi bien que le solide fondement sur lequel elle repose.
Quel repos, quel parfait repos le cÅur et la conscience trouvent ici! Quelle délivrance complète pour une âme fatiguée et chargée! Tous nos péchés sont ensevelis dans la tombe de Christ; pas un seul, même le plus petit, nâest resté en dehors! Dieu a fait cela pour nous. Tout ce que son Åil pénétrant a pu découvrir en nous, il lâa placé sur la tête de Christ lorsquâil était attaché à la croix! Ce fut alors, et sur cette croix, que Dieu jugea Christ, au lieu de nous juger pour toujours en nous plongeant dans les peines de lâenfer! Tels sont les précieux fruits des conseils merveilleux, insondables et éternels de lâamour rédempteur. Nous sommes «scellés», non pas dâun sceau extérieur, en la chair, mais du Saint Esprit. Toute la famille de la foi est scellée de ce sceau. La valeur et lâinvariable efficace du sang de Christ sont telles que le Saint Esprit, la troisième personne de la Trinité éternelle, peut venir faire sa demeure dans chacun de ceux qui ont mis en elles leur confiance.
Que reste-t-il donc à faire à ceux qui savent ces choses, sinon de «demeurer fermes, inébranlables, abondant toujours dans lâÅuvre du Seigneur»? O Seigneur, quâil en soit ainsi par la grâce de ton Saint Esprit!