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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-27
1-3 LâÃternel apparaît à Abraham
LâÃternel. Suivant un procédé qui lui est familier le rédacteur introduit lui-même le nom de Jéhova en tête du morceau élohiste pour établir la continuité de son récit.
Le Dieu puissant : en hébreu, El-Schaddaï. à chacune des trois alliances avec lâancienne humanité correspond un nom spécial de Dieu. Ce nom marque un progrès qui sâopère à chaque fois dans la révélation de lâêtre divin. Elohim, le nom sous lequel Dieu se fait connaître à Noé, désigne Dieu comme celui qui a créé les cieux et, la terre; El-Schaddaï, le nom que Dieu se donne pendant la période patriarcale, le caractérise comme lâÃtre tout-puissant qui dirige le cours des événements et les fait servir à la réalisation du but quâil poursuit dans lâhistoire.
Ce nom fera place plus tard (Exode 6:3) à celui de Jéhova, qui désignera le Dieu de lâalliance conclue à Sinaï avec le peuple dâIsraël. Dès ce moment-là , le nom de El-Schaddaï ne sera plus en rapport avec une alliance spéciale; ce sera une dénomination générale de Dieu, servant simplement à marquer lâopposition entre sa toute-puissance et lâinfirmité humaine (Ruth 1:20; Job 8:3; Job 11:7; Job 21:15, etc.). Le nom nouveau que Dieu emploie ici sert à préparer Abraham à la révélation qui va suivre.
Marche devant ma face⦠Après sâêtre révélé comme le tout-puissant, Dieu indique la condition quâAbraham doit remplir pour que lâalliance puisse être durable.
Je tâaccroîtrai extraordinairement. Dieu indique dès lâentrée le trait essentiel de lâalliance quâil va traiter avec Abraham.
Dans son émotion, Abraham ne peut répondre; il adore.
Versets 4 Ã 14
Alliance de Dieu avec Abraham. Les versets 4 à 8 indiquent ce à quoi Dieu sâengage et les versets 9 à 14 lâobligation qui résulte de là pour Abraham. En effet, dans ce contrat bilatéral, les engagements réciproques ne sont pas de même nature. Dieu seul fait un don; quant à Abraham, en lâacceptant, il sâoblige lui-même à se conduire dâune manière digne de sa mission. La circoncision, à laquelle il se soumet, est le signe de cet engagement.
3>Versets 4 Ã 8
Dieu Sâengage à donner à Abraham une nombreuse postérité (versets 4 à 6); à maintenir avec cette postérité les relations spéciales dans lesquelles il entre avec Abraham (verset 7); à donner à cette postérité le pays de Canaan (verset 8).
Abraham sans doute est devenu le père dâun grand nombre de peuples qui se rattachent à lui comme à leur ancêtre commun (Israélites, Arabes ismaélites, Arabes kéturiens, Ãdomites); cependant câest à la nombreuse postérité des enfants dâIsraël que la promesse renfermée dans ce verset sâapplique spécialement.
Câest au moment où lâon circoncisait lâenfant quâon lui donnait son nom (Luc 1:59; Luc 2:21). Dieu introduit ici cet usage en changeant le nom dâAbraham au moment de lâinstitution de ce rite. Ce nom nouveau signifie père dâune multitude et indique ce qui sera désormais son caractère particulier.
Versets 9 Ã 14
Abraham de son côté doit garder lâalliance, et le signe de cette obligation est la circoncision.
Et Dieu dit. Cette répétition indique que Dieu passe à un nouveau sujet.
Et toi, opposé au moi (en hébreu) du verset 4.
Le signe extérieur de lâobligation dâAbraham, gage de la promesse divine.
Que vous circoncisiez tous les mâles. La circoncision est un rite pratiqué aussi chez les Arabes et les Mahométans en général, chez les anciens Ãgyptiens en la personne des prêtres, et ici et là chez des tribus africaines, américaines et, océaniennes. Cette coutume doit donc remonter à une haute antiquité.
Abraham, quoique incirconcis, paraît avoir déjà connu cet usage, puisque Dieu, en lui ordonnant de lâadopter, ne lui donne aucune explication. Mais ce qui nâavait chez les autres peuples quâune importance hygiénique devient, par lâordre de Dieu, chez lâIsraélite, un acte religieux par lequel celui qui sây soumet est spécialement consacré à Dieu avec toute la postérité qui naîtra de lui. Le peuple né dâAbraham devient donc par là un royaume de prêtres, une nation sainte (Exode 19:6).
La transformation du sens de ce rite entraîne nécessairement un changement dans lââge auquel il est administré. Tandis que chez les autres peuples il se pratiquait à lââge où le jeune homme passe de lâenfance à la jeunesse, le jeune Israélite est consacré à son Dieu dès sa naissance. Les huit jours dâattente sont uniquement destinés à le rendre capable de supporter cette opération.
Le rite de consécration doit être appliqué à Ismaël lui-même, quoiquâil ne soit pas lâhéritier de la promesse, et à tous ceux qui appartiennent à la maison dâAbraham, fussent-ils même dâorigine étrangère. On voit apparaître ici la tendance universaliste qui est à la base de lâalliance particulière conclue avec Abraham.
Sera retranché de son peuple : non pas banni ou mis à mort ensuite dâun décret de lâautorité, mais exclu des promesses attachées à lâobservation de lâalliance.
On ne peut envisager ce morceau comme un second récit du même fait qui a été raconté au chapitre 15. Lâordonnance de la circoncision distingue absolument les deux récits. Comme Dieu a répété plusieurs fois la promesse, en accentuant à chaque fois quelque trait nouveau, ainsi lâalliance a été également renouvelée à plus dâune reprise pour y introduire quelque élément spécial. Le rédacteur de la Genèse nous a conservé les divers récits que les auteurs des documents avaient reproduits chacun en vue de son but particulier.
Versets 15 à 22 - Promesse dâun fils et indication de la position respective des deux postérités dâAbraham
à ce moment solennel la mère du peuple élu doit aussi recevoir un nouveau nom. Nous ignorons si son ancien nom de Saraï avait une signification spéciale; les hypothèses faites à ce sujet sont plus ou moins arbitraires. Le nom de Sara signifie princesse. Ce nom correspond à celui dâAbraham; comme il sera père dâune multitude, elle sera mère dâune race royale.
Tomba la face contre terre. à lâouïe de cette révélation, Abraham adore de nouveau.
Et il rit. Ce rire nâest pas celui de lâincrédulité ou de la moquerie; il provient de lâétonnement dont il est saisi à la vue du contraste entre la grandeur. de la promesse et lâinfirmité de ceux qui en sont les objets.
Abraham, Sara, Ismaël rient chacun à leur tour sous lâempire de sentiments divers, la surprise, le doute, la moquerie. Isaac mérite donc bien son nom : Il a ri ou : On a ri à son occasion.
La promesse que Dieu vient de faire à Abraham lâappelle à un nouvel acte de foi : Ismaël, ce fort et vaillant jeune homme, est là devant lui : pourquoi ne pas sâen tenir à celui-là ? Pourquoi recommencer à en attendre un autre ? Abraham a peine à rentrer dans le domaine de la foi, après avoir vécu si longtemps dans celui de la vue. Dieu le veut pourtant.
Devant toi : comme héritier de la promesse.
Ce mais signifie : Non; mais. Câest de la libre Sara que doit naître la postérité dâAbraham, digne de ce nom.
Cependant Dieu ne retranche rien des promesses faites à Hagar (Genèse 16:10); il y ajoute au contraire un trait glorieux.
Douze princes : voir lâaccomplissement Genèse 25:12-16.
Entendu. Il y a ici comme une allusion au nom dâIsmaël, qui signifie : Dieu entend.
Lâalliance spéciale avec Dieu demeurera le privilège exclusif de cet Isaac, dont la naissance, ne tardera plus longtemps.
Versets 23 Ã 27 - Abraham circoncit toute sa maison
En ce jour même : il ne tarde pas à exécuter lâordre de Dieu.
Treize ans. Câest encore maintenant lââge fixé chez une partie des Arabes pour lâacte de la circoncision.